Terrorisme : ce qu’il faut savoir sur la filière marocaine qui a commis les attentats en Catalogne
Alors que le bilan des attentats de Barcelone et de Cambrils s'élève désormais à 15 victimes, l’enquête a mis au jour une filière terroriste marocaine d’une douzaine de personnes. Parmi elles, quatre fratries originaires du royaume chérifien.
Younès Abouyaaqoub, abattu par la police lundi 21 août, était l’un des hommes les plus recherchés d’Europe. Ce Marocain de 22 ans était le conducteur du véhicule ayant foncé sur la foule à Barcelone le 17 août dernier, faisant 15 victimes, selon le dernier bilan communiqué lundi 21 août. Il était pourtant loin d’être le seul ressortissant du Maroc à intéresser la police espagnole.
Enfin, les regards des policiers sont avant tout tournés vers Ripoll, petite ville des Pyrénées où vivait notamment Younès Abouyaaqoub. C’est là-bas que ce dernier serait entré en contact avec Adbelkadi Es Satty. Cet imam marocain, que les autorités recherchent toujours, est soupçonné d’avoir radicalisé les membres de la cellule.
Il est toutefois possible que celui-ci soit mort dans l’explosion de la maison d’Alcanar où, selon les dires de Mohamed Houli Chemlal à la police, la cellule fabriquait des explosifs. Des analyses ADN sont encore en cours sur les corps calcinés retrouvés sur les lieux.
Dernier Marocain dans le viseur des forces de l’ordre, toujours à Ripoll : Salh El Karib, gérant d’un cybercafé. Il a quant à lui été placé en détention et est soupçonné d’avoir apporté son aide aux terroristes.