vue d'ensemble de la constuction de la nouvelle maison d'accueilLa communauté des Pères Blancs à Bobo-Dioulasso vit depuis de nombreuses années dans un lieu qu’on appelle « la grande mission »,, et qui appartient au diocèse de Bobo-Dioulasso. Il y a tout juste de quoi y loger les 5 confrères qui s’y trouvent présentement. Un des confrères a son bureau hors de l’enceinte de la maison, et un autre a comme seul espace personnel une pièce qui lui sert à la fois de chambre et de bureau. Cela laisse une seule chambre disponible pour lesEtat construction Badenya fin décembre 2012 confrères de passage. Il est donc nécessaire de construire une autre maison d'accueil.

Par ailleurs, un projet d’aide aux élèves et étudiants de Bobo-Dioulasso est en gestation depuis plusieurs années déjà, sous le nom de projet « BADENYA » ce qui signifie en dioula « Fraternité ».

Ces deux projets vous sont brièvement présentés dans les lignes qui suivent.

La maison d'accueil de Bobo-Dioulasso

Une maison d'accueil qui a seulement une chambre de libre en temps normal ne peut guère jouer son rôle de manière adéquate. C'est pourquoi les Missionnaires d'Afrique souhaitaient depuis longtemps construire un bâtiment plus conséquent.

vue sur les bureaux au rez-de-chaussée et quelques chambres à l'étageLe nombre limité de chambres est d'autant plus gênant que nos confrères burkinabè engagés définitivement dans la Société, et dont les parents vivent dans la région de Bobo (diocèses de Bobo, Banfora, Dédougou, Nouna, Diébougou et Gaoua) sont au nombre de 18 sur 39 confrères burkinabè au total.
Lorsqu'ils reviennent en congé, il souhaitent pouvoir loger parfois en dehors de leur famille, et cela surtout lorsqu'ils ne sont pas originaires de la ville de Bobo. La nouvelle maison comprend 18 chambres, elle aura aussi des bureaux pour les permanents de la maison, et une salle commune assez vaste au rez de chaussée, qui servira de salle a manger, ainsi qu'un lieu d'accueil des visiteurs, et une chambre pour les familles. Il y aura d'autre part une autre salle communautaire à l'étage.

Les deux salles communes de plus prèsChacun des membres nommés à la communauté de Bobo disposera également d'un bureau au rez-de-chaussée pour y faire son travail courant, et accueillir les visiteurs. Trois bureaux sont prévus.

Celui qui est chargé de l'animation vocationnelle, (c'est-à-dire du suivi des jeunes qui souhaitent entrer dans notre société missionnaire) aura son bureau dans le bâtiment du Centre « Badenya », décrit ci-après, ainsi que le responsable du-dit Centre. C'est aussi là que pourront loger ces mêmes jeunes en recherche de vocation, pendant les Crépissage en cours au rez-de-chaussée sessions organisées, dans un dortoir prévu à cet effet.

L'acquisition d'un terrain adapté a pris beaucoup de temps, et c'est une des raisons pour lesquelles le projet n'est toujours pas terminé. Cette maison est maintenant en construction, au secteur 25 de la ville, c'est à dire sur la gauche, quelque peu avant d'arriver à la place de la femme lorsqu'on vient de Ouagadougou.

C'est sur ce même terrain, au secteur 25, que se construit le bâtiment du centre « Badenya ».

 

Le Centre « Badenya »

Une autre vue d'ensemble du chantierL’objectif du Centre « BADENYA » est de répondre aux besoins des jeunes en milieu scolaire, voire universitaire puisqu’une nouvelle université est en train de se construire non loin de notre terrain, en offrant un espace accueillant et tranquille, ouvert à tout jeune, de quelque origine ou de quelque religion qu’il soit, avec le souci de soutenir les plus défavorisés.

Beaucoup de jeunes, que ce soit dans leur propre famille ou chez leur logeur,  la salle polyvalente de 200 m2 vivent dans des conditions difficiles pour étudier : cour commune grouillante de vie, logements exigus, bruits de la radio ou de la télévision (pour ceux qui ont la chance d’avoir l’électricité chez eux). Il est alors difficile de trouver dans la journée ou dans la soirée un lieu de tranquillité favorable au travail intellectuel et dans toute la ville de Bobo-Dioulasso, on voit beaucoup de jeunes étudier, la nuit,  sous les éclairages publics. Déjà, dans la journée il est difficile de suivre les cours dans de bonnes conditions puisque l’effectif, dans la plupart des classes, dépasse très souvent la centaine d’élèves dans l’enseignement secondaire. Difficile aussi pour les jeunes filles, si elles restent à la maison, d’échapper aux tâches familiales qui leur reviennent en tant que filles : cuisine, ménage, lessive, vaisselle, toilette des plus petits… Le Centre « BADENYA » veut offrir un lieu tranquille à tous et à toutes, particulièrement à tous ceux qui ont des difficultés pour étudier.

Une petite partie du stock de livres qui sont en cours de classementA cause du prix élevé des livres, pratiquement aucun élève ne peut se procurer les manuels scolaires et autres livres dont il a besoin, souvent il doit se contenter des résumés sur ses cahiers. Il y a donc urgence à aménager au Centre « BADENYA »une bonne bibliothèque avec tous les livres qui sont au programme des différentes classes des différentes sections : tout ce qui touche le Burkina, littératures africaine et française, dossiers, annales, tout ce qui touche l'Afrique. : l’histoire, l’économie ainsi que la culture générale ou les phénomènes de société. Chaque année nous ajouterons des livres et des dossiers suivant les besoins des jeunes.

 

En dehors de la grande bibliothèque de 120 mètres-carrés où les jeunes pourrons trouver aussi des magazines utiles à leur information, le Centre « BADENYA » comportera une grande salle polyvalente de 200 mètres carrés qui servira de salle d’étude mais aussi de salle de conférence à la disposition des professeurs ou de salle de ciné-débat. Il y aura aussi une salle de classe où, dans la mesure de nos moyens, nous ferons venir des professeurs de la ville pour donner des cours de soutien plus spécialement destinés aux élèves en classe d’examen et dans les matières les plus demandées : Mathématiques, Physique-Chimie,  Sciences de la Vie et de la Terre (Biologie), Anglais…Une formation à l'informatique est aussi prévue pour ceux et celles qui le souhaiteraient.

De l'extérieur de la propriété, vue sur le mur d'enceinte et le Badenya.Dans la cour, un hangar aéré, des tableaux noirs, des bancs, pour permettre des travaux personnels ou en groupe, selon le besoin.
Pour compléter cet équipement, des toilettes en nombre suffisant, et un parking pour les vélos et mobylettes.

Enfin, et surtout, deux adultes seront à la disposition des jeunes pour les aider, les conseiller et les accompagner dans leurs études et dans leur vie. Nos bureaux seront ouverts tous les jours. La présence quotidienne des responsables permet des contacts personnels avec les jeunes qui, souvent, font face à de nombreux problèmes et sont heureux de trouver des adultes disponibles pour les écouter.

Les deux chantiers ont été suivis jusqu'à maintenant par

Oscar NyaminaneOscar Nyaminane

et Denis RabierDenis Rabier

 

 

 

Article rédigé par Pierre Béné,
à partir d'échanges et d'extraits de textes existants.