Charles Nikiema à Boulsa

Comme Charles Nikiema était le seul ordonné pour le diocèse de Kaya cette année, Monseigneur Thomas Kaboré, évêque de Kaya, a accepté qu’il soit ordonné dans sa paroisse natale à Boulsa. Les paroissiens de Boulsa et connaissances étaient bien au rendez-vous le samedi 6 juillet au matin. Sa maman était toute heureuse et la messe s’est déroulée dans une ambiance vraiment festive. À la fin, le Père Ignatius Anipu, entouré des confrères qui avaient fait le déplacement à Boulsa, a envoyé Charles  Nikiema en Tanzanie, sans avoir rappelé auparavant, tout le cheminement de Charles et toutes les personnes qui ont participé à sa formation. Le soir, le groupe vocationnel offrait une belle soirée à l’assistance. Les enfants étaient nombreux pour applaudir les saynètes et les ballets.

Le lendemain, Dimanche 7 juillet, c’est une foule encore plus nombreuse qui a participé à la messe d’Action de grâces. Il faut dire qu’une jeune Sœur, originaire de Boulsa, et qui venait de prononcer ses vœux perpétuels, avait choisi de rendre grâce avec Charles au cours de la même célébration.

Le Père Eugenio Jover, ancien de Boulsa a souligné, au cours de l’homélie, que l’Ordination de Charles était comme une grande action de grâce pour le travail des Missionnaires d’Afrique, les fondateurs de la Paroisse. Ils ont apporté la Bonne Nouvelle et Charles, enfant de la Paroisse, la porte maintenant au-delà des frontières, en Tanzanie. Le Père Eugenio Jover a repris la phrase du pape Paul VI à Kampala en 1969 : « Africains, soyez désormais vos propres missionnaires », pour souligner combien cette expression prenait de sens à l’occasion de l’Ordination de Charles.

Notons pour finir tout le travail des chorales et des organisateurs. Vraiment on sentait que toute la paroisse était mobilisée à Boulsa.

Bonne route Charles et fructueux apostolat en Tanzanie.

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Boris Yabré à Manga et à Zabré

À Manga, le matin du samedi 6 juillet 2013, c’est une foule nombreuse et une trentaine de prêtres qui entourent Monseigneur Gabriel Sayaogo, l’évêque de Manga, et Boris Yabré. Le Père Luc Kola était entouré d’une quinzaine de confrères et de stagiaires. À la fin de la messe d’Ordination, il enverra Boris en Mission au Mozambique.

Boris est le fils d’un catéchiste, aujourd’hui disparu, qui se prénommait Gabriel.  Boris a souligné cette belle coïncidence. Celui qui l’a engendré à la vie et celui qui a fait de lui un prêtre portent le même prénom.

Monseigneur Gabriel Sayaogo a même ajouté : … « Et ce prénom n’est pas quelconque ! Gabriel, c’est l’ange porteur de la Bonne Nouvelle auprès de Marie. Boris, que tu sois porteur, toi aussi, de la Bonne Nouvelle au peuple Mozambicain auquel tu es envoyé aujourd’hui ! » 

Après Manga, le soir même du 6 juillet, tout le monde s’est déplacé à Zabré un gros village à 75 km de Manga. L’accueil était spectaculaire. Boris, vêtu de la gandoura est arrivé debout à l’arrière d’une Toyota blanche. Certains se demandaient s’il ne s’agissait pas d’une visite impromptue du Pape François. En tout cas, on sentait que Boris était vraiment chez lui et que son papa, catéchiste, avait laissé là un grand souvenir.

Le Dimanche 7 juillet, c’est encore une grande foule qui va assister à la Messe d’action de grâce. Les bissas de Ouagadougou étaient venus en masse. Les deux évêques, Monseigneur Gabriel Sayaogo et l’évêque émérite, Monseigneur Wenceslas Compaoré étaient là aussi.

La fête s’est  poursuivie avec une réception dans la cour du presbytère.

Bonne route Boris et fructueux apostolat au Mozambique.

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