Quel avenir pour l'opération Bakhane ?

À bord d'un hélicoptère de de la force Barkhane, en 2017 (image d'illustration).
À bord d'un hélicoptère de de la force Barkhane, en 2017 (image d'illustration). AP - Christophe Petit Tesson
Texte par : RFI                                                                                                                               
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Le sommet du G5 Sahel débute ce lundi 15 février à Ndjamena pour deux jours. Les cinq présidents des pays sahéliens sont tous présents physiquement dans la capitale tchadienne. Convié à ce rendez-vous, le président français participera, lui, aux travaux à distance, en visioconférence. Emmanuel Macron a annulé son déplacement - officiellement - pour des raisons sanitaires.                           
L’événement va se dérouler en deux temps : d’abord, le sommet du G5 proprement dit ce lundi après-midi avec un huis clos auquel participera le président français en visioconférence. Demain, ce sera au tour de la Coalition pour le Sahel, qui rassemble les partenaires internationaux, de se réunir. 

Cibler

Amplifier la dynamique du sommet de Pau, c’est là l’objectif de ce rendez-vous de Ndjamena, estime-t-on dans l’entourage d’Emmanuel Macron. Il y a treize mois, dans cette ville du sud-ouest de l’Hexagone, Sahéliens et Français avaient notamment décidé sur un plan militaire de concentrer leurs efforts dans la zone dite des « trois frontières » pour cibler un ennemi en particulier, l’organisation État islamique au Grand Sahara.

Plus d’un an après, l’Élysée se félicite des résultats obtenus et parle « d’un clair renversement du rapport de forces » dans la zone. Le but est donc de poursuivre l’effort et ce, grâce, notamment à l’arrivée « imminente », assure le palais présidentiel, d’un bataillon tchadien. Un renfort régulièrement annoncé mais dont l’arrivée ne s’est pour l’heure jamais concrétisée.

Pression

En parallèle, Paris souhaite accentuer la pression sur la plus haute hiérarchie du GSIM, le groupe dirigé par Iyad Ag Galy et sur la katiba Macina d’Amadou Koufa. La France dit vouloir « compléter la dynamique militaire par un sursaut sur le plan politique et civil ». Objectif : relancer la mise en œuvre des accords d’Alger et accélérer le retour de l’État dans les zones les plus vulnérables. Paris appelle également à un sursaut diplomatique en renforçant la coopération avec les pays riverains du golfe de Guinée et en mobilisant toujours plus à l’échelle internationale. 

À écouter aussi : Barkhane: ceux qui partent 

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