N° 21 - Décembre 2014
Éditorial : Face à l’insécurité … soyons artisans de paix
La sécurité et la stabilité sont deux facteurs essentiels au développement intégral de l’humanité. Cependant, le constat est accablant dans notre monde en général et dans notre sous-région en particulier, où l’insécurité croissante, prend différentes formes: il y a une insécurité alimentaire mais aussi une insécurité sanitaire, S’y ajoutent l’insécurité politique, l’insécurité économique, l’insécurité religieuse ainsi que l’insécurité sociale. Et pourtant nos contemporains ne cherchent que la sécurité. En fait nous voulons vivre en paix, en sécurité. D’où la naissance des organisations nationales et internationales qui luttent contre les différentes formes d’insécurités dans le monde : lutte contre l’insécurité alimentaire, lutte pour la sécurité économique, etc. Dans cette lutte multiforme contre l’insécurité, les disciples du Christ, le Prince de la paix (shalom) doit apporter une contribution de taille, une contribution qui est parfois négligée par ceux-là même qui luttent pour la sécurité. Il s’agit de l’Évangile de la paix.
L’Évangile de la paix n’est pas un simple message à transmettre, ou à proclamer mais plutôt un style de vie, une façon d’être en société, au monde… il informe et guide notre comportement, notre façon d’agir dans la vie de tous les jours. Il nous donne à espérer dans un monde où tout porte à désespérer. Car dans la situation la plus grave, avec les yeux de la foi, nous arrivons à discerner des lueurs d’espoir. Aucune situation n’est perdue ni au-delà de la grâce de Dieu. La situation peut être grave mais elle n’est pas désespérée. Il y a toujours une solution offerte par l’Évangile de la paix. Cet Évangile est un message performatif, une parole transformatrice. Il est fondé sur la vie de Jésus Christ qui est venu pour servir et non pour être servi ; qui nous invite à tenir compte les uns des autres, surtout des plus pauvres, des démunis, des petits de notre monde, dans agir quotidien. Par sa mort, le Christ a réconcilié le monde et avec Dieu et avec lui-même. Lui seul juge avec justice et droiture et fait de sorte que « le loup habite avec l’agneau, le léopard se couche près du chevreau, le veau et le lionceau sont nourris ensemble… Le nourrisson s’amuse sur le nid du cobra, l’enfant étend la main sur le trou de la vipère » (Is 11, 6-8). Non seulement il transforme nos situations de conflit en situations de paix, mais surtout, en lui, nos instruments de guerre deviennent des outils de production alimentaire… (Is 2,4)… afin d’assurer la sécurité alimentaire!
Somme toute, le Christ, comme notre modèle et notre inspiration, dirige ses disciples sur le chemin de la vie, selon l’esprit des Béatitudes et de la Kénose qui constituent ensemble la charte du Royaume de Dieu. Un Royaume de justice, d’amour et de paix. Par conséquent la seule arme qui sera efficace dans la lutte contre l’insécurité se trouve dans le vécu des valeurs que nous proposent les Béatitudes de l’Évangile de la paix. Ces valeurs, loin d’être exclusives, sont tout à fait inclusives. De sorte qu’elles sont sources de sécurité pour tous.
Nous venons d’entamer l’Année de la Vie Consacrée (du 29 novembre 2014 au 02 février 2016), décrétée par le Saint Père au même moment que le début du temps de l’Avent. Pour l’Année de la Vie Consacrée, le Pape nous invite à rayonner la joie de ceux qui ont rencontré le Christ.
En vivant la joyeuse espérance, au cours de ce temps de l’Avent, nous nous préparons pour accueillir à Noël, le Prince de la paix.
Que cette célébration de la réalisation du projet de Dieu sur le monde , inauguré par la venue du Christ, nous aide à prendre les armes de l’amour de Dieu pour faire advenir la paix dans notre monde. Car face à l’insécurité qui menace notre monde actuel, l’invitation du Christ est plus que jamais urgente: soyons artisans de paix !
Pères Ignatius Anipu et Luc Kola
Nouvelles de la Province
Départs, arrivées, confrères honorés, reprises de l’année académique, souvenir, prise d’habit à l’Année spirituelle… les nouvelles ne manquent pas et prouvent qu’à la PAO, on ne s’ennuie pas !!!
Le camp missionnaire… des jeunes pour la mission !
Du 4 au 12 août 2014, c’est une quarantaine de participants qui se retrouvent à la Maison Lavigerie de Ouagadougou, dont 30 aspirants et 8 animateurs. Delphin Nyembo, qui a succédé à Terry Madden comme responsable de la Commission de l’Animation Missionnaire et Vocationnelle de la PAO, les accueille. Ils sont venus du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Togo ; des jeunes qui aspirent, un jour, peut-être pas si lointain, à servir la Mission en devenant Missionnaires d’Afrique. Sylvain Betu, de la Paroisse de Nioro-du-Sahel, l’un des confrères animateurs résume…
Selon le Cardinal Lavigerie, le missionnaire doit être un homme de prière. Aussi le camp a-t-il commencé avec une récollection sur le thème de la mission, jetant un regard méditatif sur l’appel de la Samaritaine en Jean 4,6-42. En effet, la Samaritaine, après avoir rencontré le Christ, est allée l’annoncer au village. Une bonne et joyeuse nouvelle se communique !
Le missionnaire, après avoir rencontré le Christ, va le communiquer, le partager à ceux qui ne le connaissent pas encore. Cette récollection, donnée par Delphin Nyembo, a introduit la thématique du camp.
Plusieurs méthodes de méditation personnelle ont été proposées aux jeunes : la lectio divina avec toutes ses variantes, la prière de Taizé, la contemplation, la prière répétitive du nom de Jésus Sauveur, inspirée du pèlerin russe, etc. La prière des heures dans le bréviaire, la récitation du chapelet et des temps d’adoration furent aussi proposés. Tout cela pour offrir aux jeunes, bien des manières de prier. À chacun de choisir la forme qui lui convient le mieux.
Le camp proposait aussi une formation articulée autour de deux volets : Théorique d’abord, en abordant quelques thèmes comme : La mission dans le Nouveau Testament - La mission de l’Église – L’engagement en faveur de JPIC, de la Rencontre et du Dialogue chez les Missionnaires d’ Afrique. Ces interventions ont montré que la source de notre action missionnaire est la Parole de Dieu, que la Tradition a concrétisé et mis en œuvre. Nul ne se donne la mission, c’est Dieu qui nous la donne. Dieu a donné la mission à Jésus, ce dernier a donné la mission à l’Église (Mt 28, 19-20), et l’Église accomplit la mission du Christ par le charisme confié à l’Institut et à chacun de ses membres. Le Cardinal Lavigerie voulait des apôtres voués à l’Evangélisation de l’Afrique et l’engagement en faveur de JPIC, de la Rencontre et du dialogue interreligieux, est sans aucun doute,ce qui les caractérise le mieux.
Après ce volet théorique, un volet pratique était proposé aux jeunes. C’était le moment des témoignages. Jeunes et moins jeunes se sont succédé pour dire comment la mission les avait mobilisés à l’appel du Christ. Le Père Christian Gindre (photo), plus de cinquante ans de vie missionnaire au Burkina Faso, actuellement à Koudougou, a impressionné les jeunes. Pas d’héroïsme dans ses propos mais une écoute attentive de l’Esprit. Il a parlé de son travail en paroisse et aussi au service de la formation dans les séminaires. Stephen Kambuku, jeune stagiaire à Bobo-Dioulasso, a partagé aussi sa pratique de la mission, alors qu’il est encore en formation. Wilfried Zoungrana, missionnaire en Éthiopie, a ouvert les jeunes sur d’autres perspectives, dans un contexte complètement différent de celui de l’Afrique de l’Ouest.
Vraiment un grand merci aux intervenants qui ont su captiver les jeunes et leur proposer plusieurs visages de la mission.
Restait aussi une approche apostolique pour permettre aux jeunes de comprendre que la mission nous fait rencontrer la pauvreté, la misère et les injustices. La visite du Centre Delwende, où plus de 250 femmes et quelques hommes sont accueillis là, parce qu’on les accuse de sorcellerie. Cette visite n’a laissé personne indifférent. Toutes ces personnes, rejetées et méprisées, vivent une grande solitude et beaucoup de souffrances. Un peu plus tard, les jeunes visiteront la maison des anciennes de la Congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception (SIC). Après des années de labeur missionnaire, ces femmes offrent encore leurs dernières forces, dans la prière et la confection de petits articles d’artisanat, pour traduire leur volonté de se donner jusqu’au bout.
Les 30 aspirants (21 Burkinabès, 4 Ivoiriens, 1 Malien et 4 Togolais), entourés des 8 animateurs (3 Prêtres, 1 Diacre, 2 étudiants d’Abidjan et deux stagiaires) ont vraiment vécu un temps fort de la mission. Pour le reste… c’est l’Esprit Saint, le grand artisan de la Mission qui s’en charge !
Sylvain Betu - animateur.
Gabriel Fontaine… une retraite bien méritée !
Le samedi 30 août, c’est sous une pluie battante que les confrères de Ouagadougou se retrouvent à la porte 5 du Stade municipal pour entourer Gabriel Fontaine et lui dire au revoir après tant d’années passées au Burkina Faso. Retour sur une soirée bien mouvementée…
Notre passage à la porte 5 a été de courte durée. Il pleuvait vraiment trop pour espérer diner dans de bonnes conditions. Nous avons alors décidé de nous retrouver à la Maison d’Accueil en ramassant toutes nos provisions. Et ce fut une soirée vraiment fraternelle autour de Gabriel qui a retracé son parcours missionnaire à Nouna, Dédougou, Tionkuy, Bomborokuy et Ouagadougou au Burkina Faso.
Il a aussi parlé de sa formation et de son rôle de moniteur auprès des jeunes frères en formation à Mours et à Gap, en France. Ce qui a frappé toute l’assistance c’est son insistance sur la disponibilité. Une des qualités du missionnaire, selon lui, c’est vraiment de se rendre disponible et de répondre avec générosité à tous les appels qu’on nous adresse pour la Mission.
L’an passé, en 2013, il avait suivi la session des Seniors à Rome et en gardait un beau souvenir, l’occasion de rendre grâce pour tant d’années au service de la mission. Homme de Dieu, homme du développement, Gabriel s’était en 1999 engagé dans la Pastorale familiale et il était très apprécié à Dédougou. Pour ne pas oublier le Burkina Faso, les confrères lui ont offert un cuir de l’artisanat local sur lequel était dessiné une carte du Burkina et tous les lieux où il avait séjourné.
Autour de la carte, des souhaits de bonne retraite et les grands repères de sa vie missionnaire, notamment ses deux dates de Serment missionnaire. Le premier à Maison Carrée d’Alger, le 2 septembre 1957 et le Serment perpétuel à Gap, le 17 avril 1963.
De retour en France, il vient d’être nommé résident d’une Maison qu’il connaît bien, celle de Mours, tout près de Paris. C’est là qu’il avait été nommé, après son noviciat, en 1957. Bonne retraite à Mours, Gabriel, et bon repos après toutes ces années de labeur missionnaire.
Rentrée à la Maison Lavigerie à Ouagadougou…
et messe en mémoire de Michel Tremblais… !
Deux célébrations ont marqué cette rentrée 2014-2015. D’abord le samedi 20 septembre 2014, la messe d’ouverture suivie de la conférence académique et le samedi 18 octobre 2014 la messe en mémoire de notre confrère Michel Tremblais, décédé le 15 juillet 2014 à Mours, notre maison près de Paris. Chaque fois, une grande affluence : les étudiants, les responsables des Congrégations du Consortium, des amis…
La messe de rentrée, avait été précédée, la veille au soir le vendredi 19 septembre), par les Vêpres solennelles qui avaient permis d’accueillir les 8 nouveaux qui commençaient la première étape de leur formation chez nous. La prière avait été soigneusement préparée, les nouveaux reçurent une Bible et les encouragements à persévérer dans leur désir de servir la Mission chez les Missionnaires d’Afrique. La prière avait été suivie par un repas fraternel et une soirée d’accueil.
Le lendemain, samedi 20 septembre, la messe est célébrée dans la grande salle, nouvellement dénommée Alfred Diban Ki Zerbo. C’est Luc Kola, Assistant Provincial, qui préside, entouré de plusieurs prêtres professeurs représentant les Instituts qui participent à la formation au sein de l’Institut Supérieur Privé de Philosophie – Maison Lavigerie (ISPP-ML) qui accueille cette année 134 étudiants. L’Évangile pour cette messe est celui de la Parabole des talents que Luc a commenté en recommandant aux étudiants(es) de faire fructifier tout leurs talents… « Nous pouvons freiner, voire nous interdire toute croissance spirituelle… Développer quelques talents, mais sans les soumettre au bon vouloir de l’Esprit. Vouloir se donner à l’Église de Dieu, mais subordonner sa mission à des préoccupations égocentriques. Faites germer tous les talents que le Seigneur a déposés en vous, sans compter, généreusement et dans la joie comme le dit si bien notre pape François. Soyez vraiment joyeux de faire fructifier, pendant toutes ces années de formation, tous ces dons de Dieu dont vous êtes porteurs. Alors votre vie sera féconde et votre témoignage crédibles. »
Immédiatement après la messe de rentrée, il y eut comme tous les ans, la première conférence introductive à l'année, où les mises au point sont faites sur le règlement intérieur, le programme d'études et les dispositions pratiques. À la table de conférence (photo), se sont assis Monsieur Cyrille Semde, le Directeur académique et les Pères Didier Sawadogo (le Recteur de ISPP-ML) et Juvenal Sibomana (Directeur des études).
Un peu plus tard, c’était le 18 octobre 2014, une foule nombreuse se rassemble à nouveau à la Maison Lavigerie, cette fois-ci pour rendre hommage à Michel Tremblais, décédé le 15 juillet dernier. C’est encore la salle Alfred Diban qui fait office de chapelle, mais elle s’avère trop petite et beaucoup restent au dehors. Trois Évêques, une cinquantaine de prêtres, les Congrégations du Consortium, de nombreux anciens élèves de Michel, les Sœurs SIC de la Maison Générale et de nombreux confrères entourent Didier Sawadogo, Juvénal Sibomana, Jacek Wroblewski, Edmond Banda et tous les candidats de la Maison Lavigerie. L'ambiance est sereine et même bon enfant au moment des témoignages.
Michel laisse un excellent souvenir.
Tour à tour on évoque sa simplicité, sa disponibilité, son humour et ses capacités d'adaptation. Un rapide coup d'œil sur son parcours missionnaire le montre à Ouahigouya, Koudougou et Ouagadougou au Burkina Faso, mais on parle aussi de son séjour au Tchad, à Toulouse et Paris en France et à Kinshasa au Congo RD où il ouvre le Petit Groupe de Formation.
Monseigneur Léopold Ouedraogo, Évêque Auxiliaire de Ouagadougou préside l'Eucharistie, entouré de Monseigneur Joachim Ouedraogo, Évêque de Koudougou et de Monseigneur Gabriel Sayaogo, Évêque de Manga. L'homélie est donnée par le Père Didier Sawadogo, le Recteur, qui exprime toute sa reconnaissance à Michel pour tout le labeur qu'il a déployé à la Maison Lavigerie, surtout ces dernières années alors que sa santé s’était bien altérée. Il a dit combien les jeunes l'appréciaient et le souvenir que ses anciens élèves gardent de lui.
Après la bénédiction finale, cinq personnes vont se succéder pour témoigner. Le premier, un étudiant de la troisième année, Emmanuel Kokpe du Togo, va non seulement parler de Michel mais si bien l'imiter qu'il va déclencher un fou rire dans l'assemblée. Le ton était donné, ceux et celle qui le suivent vont aussi mettre une note d'humour dans leur propos… Monsieur l'Abbé Félix Ouedraogo, secrétaire et Chancelier de l'évêque de Ouahigouya, Sœur Félicité Sawadogo des SIC. Le Père Ignatius Anipu, notre Provincial, va insister sur la délicatesse de Michel à son arrivée comme stagiaire à Ouahigouya et pour finir, Monseigneur Gabriel Sayaogo, ancien élève de Michel à Koudougou qui racontera avec émotion comment Michel supportait toutes les facéties des petits séminaristes. Il savait les reprendre sans jamais être dur.
C'est vraiment dans une ambiance d'action de grâces que cette célébration s'est déroulée. Sur la photo posée devant l'autel, on devinait un petit sourire sur le visage de Michel. Au ciel, il devait en effet bien s'amuser d'entendre toutes ces louanges, lui qui était si effacé et si discret quand il se trouvait parmi nous. Tout le monde compte sur ta prière, Michel, tu es désormais notre intercesseur auprès du Seigneur, que tu as si bien servi.
Repose en paix Michel.
Merci Jérôme T Kodjo
Dimanche 5 octobre 2014, dans la soirée, une quarantaine de confrères séjournant ou de passage à Ouagadougou, ainsi que Mère Bernadette Roamba, Supérieure Générale des SIC, accompagnée de Sœur Emma Balma, se sont retrouvés à la Maison Provinciale pour dire au revoir à Jérôme T Kodjo qui a rejoint le Congo RD pour de nouveaux engagements au service de la Mission…
Jérôme T Kodjo a presque passé 20 ans au Burkina Faso, tour à tour à Tionkuy dans le diocèse de Dédougou, à la Maison Lavigerie à Ouagadougou et comme Économe Provincial, résidant à la Maison Provinciale à Paspanga. Tout le monde a su reconnaître ses qualités en matière de gestion et de comptabilité. Il faisait aussi partie du Conseil financier de la Société, ce qui l’amenait à voyager un peu partout en Afrique et au-delà, pour effectuer les audits des économats et participer à des réunions de travail avec l’Économe général.
Les Sœurs SIC étaient venues se joindre aux confrères pour dire leur reconnaissance à Jérôme et à la Société pour tous les services rendus.
En particulier, elles ont voulu souligner la formation que Jérôme a donnée à la nouvelle Économe Provinciale : Sœur Emma Balma. Tour à tour, Ignatius Anipu et Luc Kola se sont exprimés pour dire toute la reconnaissance de la Province et des confrères. Après avoir reçu une valise de cabine pour ses nombreux déplacements, en guise de cadeaux d’au-revoir, Jérôme a pris la parole pour dire combien ce travail a mobilisé son temps et toutes ses énergies. En passant le flambeau à Denis Walsh, nouvel Économe provincial, il lui a dit de rester à l’écoute et surtout d’être très patient.
Jérôme a rejoint son Congo natal, revu sa famille et s’est très vite mis à son nouveau travail en participant au Conseil financier de la PAC, à Bukavu, au cours du mois d’octobre. Merci encore Jérôme pour tout ton travail parmi nous, nous ne t’oublions pas et te souhaitons plein de courage pour aborder une nouvelle page de ta vie missionnaire.
Un peu plus tôt, fin septembre 2014, les confrères du Conseil financier avaient tenu à le remercier. Ils s’étaient retrouvés autour de lui pour passer une soirée bien sympathique et lui offrir une belle chemise fabriquée au Burkina Faso pour qu’il n’oublie pas les bons moments passés parmi nous.
Deux confrères de la PAO honorés…
Deux confrères de la PAO, Manolo Gallego et Eugenio Jover ont été honorés, le premier dans son pays d’origine, le second dans son pays d’adoption, le Burkina Faso…
C’est le frère de Manolo Gallego, Antonio Damian, qui a présenté à Guadalajara (Espagne) un travail sur la vie missionnaire de Manolo Gallego au Mali et au Burkina Faso. Cet ouvrage a reçu le premier prix du concours « Concorde et Solidarité » organisé par la Fraternité Sainte Croix. C’est l’Association Huetos, avec laquelle travaille Manolo Gallego, qui a remis le prix à deux confrères Missionnaires d’Afrique, les Pères Larburu E Miguel et Zubiria O Jesus qui représentaient notre confrère le 30 septembre 2014. Sur la photo, le Père Zubiria, Conseiller du Supérieur délégué (le Père José Morales), reçoit le prix au cours d’une célébration eucharistique à Guadalajara.
Un peu plus tard, le lundi 6 octobre 2014, c’était au tour d’Eugenio Jover, actuel Curé de la Paroisse d’Aribinda, d’être honoré pour son œuvre au Burkina Faso et plus particulièrement dans le secteur de Barsalogho. Au cours d’une sympathique cérémonie, dans une des salles de la Paroisse Saint Jean XXIII à Ouagadougou, il a été élevé au rang de Chevalier de l’Ordre National du Burkina Faso. Une soixantaine de personnes ont participé à cet événement, dont Ignatius Anipu, Luc Kola et plusieurs confrères. Quelques membres de la famille de Eugenio avait fait le déplacement, ainsi que des délégations de Barsalogho et de Boulsa. Ce sont leurs Excellences, le Major Charles Sangisso et Bahan Foroko, de la Chancellerie des grands Ordres Nationaux, qui présidaient, accompagnés de Monsieur Sibiri Robert Sawadogo, Maire de Barsalogho. C’est ce dernier qui a remis la décoration à Eugenio Jover, au nom du Chef de l’État, après avoir fait l’éloge du récipiendaire, en particulier pour son œuvre sociale et caritative à Barsalogho et dans d’autres régions du Burkina Faso. Sur la photo, Eugenio Jover prononce un bref discours après avoir reçu la décoration.
Félicitations à nos deux confrères ainsi honorés. À travers eux, c’est toute la Société des Missionnaires qui est reconnue comme attentive au progrès des peuples, au développement de l’homme et de tout l’homme, et au progrès de la Justice et de la paix.
La Fraternité Lavigerie à Abidjan ouvre ses portes à 13 nouveaux étudiants
C’est le vendredi 19 septembre 2014, que la Fraternité Lavigerie d'Abidjan a célébré le début de sa nouvelle année académique. La célébration a commencé par l'accueil des 13 nouveaux membres. Après le dialogue de présentation, ils ont officiellement intégrés la communauté. Celle-ci est maintenant composée de 37 membres de 13 nationalités différentes. Il y a 11 candidats en troisième année, 9 en deuxième année et 13 en première année. Les quatre confrères formateurs restent les mêmes : Georges Jacques, Anselm Ngetwa, Jean Bipendo et Gonzalo Martin.
L'Eucharistie a été présidée par le Père Jean Bipendo dont c'était le jour d'anniversaire. Après les lectures et l'homélie du Père Georges Jacques, recteur, le Père Dominic Apee, Provincial de la Province Ghana-Nigeria, a reçu le renouvellement de la Déclaration d'intention des 9 candidats de deuxième année. À l'issue de la célébration très animée et joyeuse, toute la communauté s'est réunie autour d’un arbre symbolique - un manguier, signe de cette communauté qui veut vivre et porter du fruit. Les journées communautaires, modérées par le Père Dominic Apee, avaient aidé la communauté à dessiner deux arbres : l'arbre de la Société comme nous le concevons, en tant que membres d'une maison de formation et un deuxième arbre, plus contextuel qui nous a permis de préciser quelles étaient les racines de notre " vivre ensemble " à la Fraternité Lavigerie, de quel tronc peut couler la sève de l'amour de Dieu, et quels sont les fruits que nous espérons cueillir au terme de l'année. À nous de soigner cet arbre. L'année a donc bien commencé ! Les cours nous attendent !
En route !
Comité de communication à la Fraternité Lavigerie d’Abidjan.
Promotion record à l’IFIC
C’est avec une promotion record de 15 étudiants(es) que l'IFIC a ouvert ses portes pour une nouvelle année académique, le lundi 13 octobre 2014. Une messe a réuni les étudiants, les formateurs et leurs invités à 9h00 ce matin-là. La célébration était présidée par Monseigneur Jean Zerbo, l'Archevêque de Bamako. Il a exhorté l'assemblée à profiter de l'année académique de l'IFIC, dont le but est de former à la connaissance mutuelle entre les deux religions, en vue de l'engagement à l'harmonie et la paix entre les fidèles. Après la messe, c’est dans les locaux du Centre Foi et Rencontre que le père Josef Stamer a présenté l'IFIC,
l'équipe des formateurs, les nouveaux étudiants et le Père Adrien Sawadogo, qui vient d’être nommé pour faire partie de l’équipe des formateurs. Les étudiants sont au nombre de 15 et originaires de 6 pays : Mali, Tchad, Mauritanie, Cameroun, Ghana et Canada. Deux confrères sont étudiants : John Bosco Naa du Ghana et Martin Grenier du Canada.
Une fois de plus nos frères protestants se sont inscrits pour cette formation. Ils viennent de l’Église chrétienne évangélique du Mali, des Assemblées chrétiennes du Tchad, des Assemblées de Dieu du Mali et de l’Église fraternelle luthérienne du Cameroun. L'IFIC se trouve désormais au carrefour du dialogue Islamo-Chrétien et de l’œcuménisme. Les cours ont débuté le Mardi 14 octobre 2014 avec la mise en route le matin et le cours d'Arabe l'après midi, assuré par l’Abbé Lucas Sanou, de l’Archidiocèse de Bobo-Dioulasso, professeur à l’Institut depuis plusieurs années. Au cours de l’année, il est prévu que nous accueillions notre confrère Bonaventure Mwenda, directeur de l'IBLA, qui viendrait donner un cours. Bonne année académique à tous. Et à toute l'équipe de formateurs : Josef Stamer, Jean Bevand, Lucas Sanou, Sœur Paola Barberiato de la communauté des Sœurs Missionnaires de l’Immaculée, Reine de la Paix (SMIRP) et Adrien Sawadogo, nous souhaitons la grâce de la sagesse, de la communion et de la patience. Et encore bienvenue à l'IFIC.
Correspondant de l’IFIC à Bamako
Plusieurs jubilés fêtés à Zinder !
La paroisse Ste Thérèse de l’enfant Jésus, à Zinder, a ouvert l’année Jubilaire le dimanche 26 octobre 2014. Plusieurs jubilés vont marquer l’année : 75 ans de l’arrivée des premiers missionnaires et fondation de la Paroisse, 25 ans de présence des Missionnaires d’Afrique, 25 ans de consécration d’une religieuse de la Paroisse et enfin 49 ans de la présence des Religieuses de l’Assomption à Zinder…
Pour commémorer l’ouverture de ce temps jubilaire, plusieurs personnes nous ont fait l’honneur de leur présence : Mgr Ambroise Ouédraogo, Évêque du Diocèse de Maradi, où la Paroisse de Zinder est implantée, le Père Jean Baptiste Kafando, Curé de la paroisse cathédrale de Niamey qui représentait Mgr Laurent Lompo, le nouvel Archevêque de l’Archidiocèse de Niamey et Mgr Michel Cartateguy, l’Administrateur apostolique de l’Archidiocèse de Niamey, le père Delphin Nyembo, ancien curé de la paroisse, qui représentait le Père Ignatius ANIPU, provincial de la Province de la PAO. Plusieurs prêtres de Maradi étaient là : le Père Jacques Koalga de Maradi, le Père Richard Arayé et le Père Mathurin Sary, de la paroisse d’Arlit. Des religieuses étaient venues de Niamey, de Maradi et de Ouagadougou. S’ajoutaient aussi les stagiaires des Missionnaires d’Afrique et une grande participation des fidèles des paroisses de Maradi, Konni et Tahoua. On remarquait aussi la présence des autorités politiques et religieuses, ainsi que des représentants de la communauté musulmane de Zinder.
La messe a commencé à 9h00 par une longue procession accompagnée de fanfares et des chants de la chorale : « Silence, silence le Maître descend voici la présence du Dieu Tout Puissant ». À l’église, les tamtams ont retenti pour proclamer l’arrivée et la joie d’accueillir la bonne nouvelle à Zinder. C’était aussi une manière traditionnelle de proclamer l’ouverture de l’année jubilaire qui était suivi d’un chant solennel : « Jubilez chantez de joie, accueillez l’année de grâces !» La messe, présidée par Mgr Ambroise Ouedraogo a duré deux bonnes heures. Dans son homélie, Mgr Ambroise a demandé que tout au long de cette année jubilaire, la famille chrétienne de Zinder vive la parole du pater : « pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».
C’est par le pardon que le lien d’amour s’intensifiera au sein de la communauté chrétienne. Pour marquer l’enracinement de la foi chrétienne dans la culture du pays, l’évangile était porté sur la tête par une femme vers l’autel accompagnée avec une danse traditionnelle.
Pendant la présentation des offrandes et l’action de grâce, les fidèles ont manifesté leur joie par des danses et des cris de joie. Après la présentation des personnalités présentes, Mgr Ambroise a béni les fidèles avec la relique de Ste Thérèse de l’enfant Jésus, et les a envoyés pour continuer à vivre et à annoncer l’évangile dans leur milieu respectif. Les fidèles sont sortis en chantant l’hymne à Sainte Thérèse. La célébration a continué après la messe par le partage d’un repas d’ensemble. L’animation était prise en charge par un groupe musical venu spécialement de Niamey.
Après le repas, c’était l’heure de manifester l’internationalité et l’inter-culturalité de la famille chrétienne de Zinder. Ainsi chaque nationalité a présenté une danse : les Nigérians, les Burkinabés, les Indiens, les Béninois, les Togolais, les Congolais et les Nigériens.
Durant cette année jubilaire, d’autres manifestations sont prévues : des formations, des débats, des discussions, des neuvaines, des recollections, des pèlerinages, des films sur la vie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, des prières en familles avec la relique de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, la préparation aux sacrements etc. La clôture de l’année jubilaire est prévue pour le dimanche 25 d’octobre 2015 et sera marquée par une autre grande célébration !
Père Leo Laurence Maria Joseph, Curé de Zinder.
17 novices prennent l’habit à Samagan
Le noviciat de Samagan est en fête le 25 octobre 2014. C’est la célébration eucharistique solennelle d’entrée dans la société des Missionnaires d’Afrique, accompagnée par la prise d’habit de 17 novices venus de divers pays : Akunga Calvin Ototo (Kenya), Azovide Kossi Akana Dieudonné (Togo), Bishikwabo Cebuluzi Pierre (RDC), Chikala Bahati Janvier (RDC), Gumanoshaba Agic Paul (Ouganda), Ijege Ohobu Peter (Nigeria), Kassogue Alain (Mali), Luciano Alcines (Mozambique), Majune Iranzi Innocent (RDC), Mwilambwe Ngoie Louis (RDC), Mwishamali Lukobo Espérant (RDC), Musonda Julius (Zambie), Mutekanga Ivan Major (Ouganda), N’gambi Reuben (Malawi), Onyenakasa Chigaeme Ignatius (Nigeria), Ouedraogo Yéwoaya Christian (Burkina Faso), et Sawadogo Charles (Burkina Faso). L’événement s’est préparé au cours d’une semaine de retraite préparatoire prêchée par le maître de novice, le père Prosper Mbusa. Elle a permis aux novices de revivre les moments clés de la présence du Christ dans leur vie et dans leur cheminement chez les Missionnaires d’Afrique.
Les 17 novices de la promotion 2014-2015, avec leurs formateurs.
La messe du 25 octobre est présidée par l’Assistant provincial de la PAO, le Père Luc Kola. Débutée au environ de 10h30, la messe a vu la participation des représentants du noviciat des Sœurs SMNDA de Bobo-Dioulasso, du noviciat des SAB, du Centre Mater Christi, du Centre Monseigneur Dupont, des confrères de la Résidence à Bobo-Dioulasso, de la Maison Lavigerie de Ouagadougou et du Supérieur délégué pour le Secteur Bobo-Dioulasso.
Ci-contre, l’équipe de l’Année spirituelle : Pères Prosper Mbusa, Emmanuel Lengaigne et Marc de Vos. À droite, le Père Luc Kola, Assistant Provincial de la PAO.
En tout, c’est une quarantaine de personne qui était réunie dans la chapelle de l’Année spirituelle. Dans son homélie, le père Luc exhortait les novices à considérer cette année spirituelle comme une entrée dans la forêt sacrée pour bien se ressourcer auprès de la sagesse des anciens afin de ressortir en homme nouveau, prêt pour la mission du Christ.
C’est après son homélie qu’il accueillit, au nom du Supérieur général, les 17 novices dans la Société, en leur remettant les gandouras et les rosaires. Après la messe, un délicieux repas était servi à tous les participants. Souhaitons bon séjour à ces 17 candidats qui s’enfoncent maintenant « dans la forêt sacrée de Samagan » !!!
Le correspondant de Samagan.
4 confrères évaluent les premiers mois de leur mission
Du dimanche 9 novembre au samedi 15 novembre 2014, quatre confrères se sont retrouvés à Ouagadougou pour évaluer leurs premiers mois de mission. Il s’agit de Sylvain Betu (Nioro-du-Sahel au Mali), Ghislain Mbilizi (Zinder au Niger), Christophe Silimi Gamboli-pay (Korhogo en Côte d’Ivoire) et de Antheron Pon Afeku (Bandiagara au Mali). Luc Kola les a aidés à relire leurs premiers pas dans la vie missionnaire active et les a encouragés à poursuivre tous leurs efforts pour que leurs insertions respectives portent du fruit. C’est la communauté de la Maison Générale des SIC qui les a accueillis à Ouagadougou. Samedi, leur sortie était culturelle puisqu’elle les a conduits à Loango, les pierres sculptées d’un parc qui se trouve à proximité de Ziniaré. À ces quatre jeunes confrères, nous souhaitons bon retour dans leurs communautés respectives et bonne mission là où le Seigneur et la Société, les ont envoyés.
Le Secteur Bamako à Kati
23 confrères du Secteur Bamako se sont retrouvés à Kati, au- dessus de Bamako, du 2 au 5 Décembre 2014. Les problèmes du Nord et l’insécurité qu’ils engendrent, l’apparition de la maladie à virus Ebola qui a déjà fait 7 morts à Bamako et Kayes, mettent souvent les confrères dans des situations inconfortables. Ils ont apprécié de se retrouver pour échanger, prier et prendre un peu de repos et de détente ensemble. Le programme était souple et a donné du temps à chacun de s’exprimer. Jozef Stamer nous a fait part de sa participation à la première semaine sociale organisée à Bamako, tandis qu’Arvedo Godina nous partageait ce qu’il avait reçu lors de la session de Nairobi autour des problèmes de la pédophilie. Il a fait le lien avec les situations qu’il rencontre dans son ministère à la prison de Bamako. Le Secteur en a profité pour terminer son arbre du Charisme. Ainsi nous disposons désormais des 4 arbres qui nous permettront de mettre à jour notre projet missionnaire pour toute la Province. Nous disposions de la grande salle du Conseil à Kati et des chambres environnantes.
Au cours de cette rencontre, Ignatius Anipu, en rendant visite à la communauté d’Hamdallaye, a pu rencontrer le nouveau Nonce apostolique pour le Mali et la Guinée. Il s’agit de Monseigneur Santo Gangemi de nationalité italienne. Monseigneur Jean Zerbo, Archevêque de Bamako, avait tenu à lui montrer le Centre Foi et Rencontre ainsi que l’IFIC.
Merci encore à Jean-Claude Kaburame et Adrien Uwiringira pour avoir bien organisé cette rencontre et merci aux Sœurs de Kati pour leur accueil.
Hommage au Père Emilio Escudero
C’est désormais acquis, chaque 2 décembre, un hommage est rendu au Père Emilio Escudero à Sikasso. En marge du festival du théâtre des réalités qui se tient dans la capitale du Kénédougou, l’association culturelle « Acte Sept » en collaboration avec l’association, « Wu Nire » (les racines), a tenu à rendre un vibrant hommage au Père Emilio Escudero, fondateur du Centre culturel Senoufo de Sikasso. Cette cérémonie présidée par le Chef de cabinet du Ministre de la culture, Son Excellence Monsieur Almamy Koureïchi, a vu la participation de Son Excellence l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Mali et du Conseiller culturel de l’Ambassade d’Allemagne. Le Musée présentant plus de 800 objets et le Centre rassemblant un grand nombre de documents, attirent de plus en plus de visiteurs.
Nominations
Comme à l’habitude, nous consultons les Évêques et les confrères concernés avant de publier les nominations. Certaines ont déjà été transmises dans « Échos de la réunion du Conseil Provincial » d’octobre 2014.
- BELEM Patrice est nommé dans la Paroisse de Birnin-Konni au Niger.
- JAWOTHO UBEMU Pascal a quitté le Burkina Faso le 20 novembre pour rejoindre son pays d’origine, le Congo RD.
- LOHRE Hans-Joachim : Après avoir consulté Monseigneur Augustin Traoré, le Vice- Chancelier de l’UCAO de Bamako (UuBa) et le Père Hans Joachim Lohre, le dernier Conseil a confirmé la nomination de notre confrère pour deux nouvelles années comme aumônier. Cela représente donc, pour lui, un premier mandat de trois ans.
- HABIMANA Innocent est nommé à Niamey, à partir du 1er janvier 2015.
- ZIELINSKI Dariusz est nommé supérieur de la communauté de Hamdallaye (Mali).
- BAALABOORE Callistus est nommé supérieur de la communauté d’Atakpamé (Togo).
- PINT Rudi est nommé supérieur de la communauté de Djelibugu/Konatebugu (Ma li).
- STRZODA Otmar est nommé supérieur de la commté de Korofina - Maison d’accueil à Bamako.
(Mali)
- DEMBELE Antoine est nommé supérieur de la communauté de Faladjè (Mali).
La page spirituelle
Les récents événements que plusieurs confrères ont vécus au Burkina Faso nous invitent à réfléchir sur les notions de pouvoir, d’autorité et de service. Le 21 mai 2013, notre Pape François livrait une méditation en la chapelle de la Maison Sainte Marthe à Rome, où il revenait sur toutes ces questions…
Le véritable pouvoir est le service
Méditons le passage de l’Évangile de Marc (9, 30-37)… Dans le récit évangélique, Jésus traverse la Galilée en compagnie de ses disciples et leur parle de sa passion : « Le fils de l’homme est remis entre les mains des hommes qui le tueront », mais après trois jours il ressuscitera. « Il parle à ses disciples de cette réalité, de ce qu’il devait faire, de son service, de la passion. Mais eux ne comprenaient pas ces paroles ; ils étaient à un autre niveau, ils discutaient entre eux. Et le Seigneur le savait ». Si bien que, quand ils arrivèrent à Capharnaüm, « il leur demanda : De quoi parliez-vous sur la route ? ». Et eux « se taisaient » car ils avaient honte. En effet, sur la route ils avaient discuté de celui qui était le plus grand d’entre eux. « La lutte pour les pouvoirs dans l’Église n’appartient pas qu’à notre époque, n’est-ce pas ? Elle a commencé là, précisément avec Jésus » : alors que le Seigneur parlait de la Passion, les disciples pensaient à discuter sur celui d’entre eux qui était le plus important, au point de mériter « le plus gros morceau » de ce que le Pape a comparé à un gâteau à partager. Mais dans l’Église il ne doit pas en être ainsi, a affirmé l’Évêque de Rome. Donc, dans l’optique de l’Évangile, « la lutte pour le pouvoir dans l’Église ne doit pas exister. Ou, si nous voulons, il faut qu’elle soit la lutte pour le pouvoir véritable, c’est-à-dire celui que Lui, à travers son exemple, nous a enseigné : le pouvoir du service. Le véritable pouvoir est le service. Comme il l’a fait lui, qui n’est pas venu se faire servir, mais pour servir. Et son service a été précisément un service de la croix : il s’est abaissé, jusqu’à la mort, la mort en croix, pour nous ; pour nous servir, pour nous sauver ».
Dans l’Église, il n’y a aucune autre route pour aller de l’avant. « Pour le chrétien, aller de l’avant, progresser, signifie s’abaisser. Si nous n’apprenons pas cette règle chrétienne, nous ne pourrons jamais comprendre le véritable message chrétien sur le pouvoir ». Progresser veut donc dire être toujours au service. Dans les Exercices spirituels, saint Ignace, « nous fait demander au Seigneur crucifié la grâce des humiliations : Seigneur je veux être humilié, pour mieux te ressembler. Tel est l’amour, tel est le pouvoir de service dans l’Église. Et on sert mieux les autres sur la route de Jésus » ! (voir page 20 - le livre du Pape)
JPIC / RD
Le Second témoignage présenté dans le cadre du récent Synode sur la famille, à Rome, fut celui de Jeannette Touré, venue de Côte d’Ivoire. Jeannette est mariée avec un musulman et elle a apporté, le mercredi 8 octobre devant les Pères Synodaux, un éclairage sur le respect mutuel dans un couple, sur l’évangélisation et sur les missions essentielles des familles. « Mon mari et moi, nous totalisons 52 ans de vie commune dans la tolérance et le respect mutuel de nos croyances »… Écoutons ce témoignage saisissant !
" C'est une évidence pour nous chrétiens de dire que c'est Dieu qui a conçu l'idée de la famille et qu'en le faisant, il nous a donné plusieurs principes dans sa parole concernant sa structure, ainsi que le rôle que doit jouer chaque membre. Il me paraît donc raisonnable de penser qu'II est le mieux placé pour nous montrer comment doivent fonctionner toutes les familles afin d'éviter les précipices qui les détruisent. Cependant, une question mérite de retenir notre attention.
Madame Jeannette Touré, en compagnie du Cardinal Sarah, Président de Cor Unum.
Qu'est-ce que la famille, mieux, doit-on encore parler de la famille au singulier? La question mérite d'être posée quand on sait que de nos jours, la famille moderne est bousculée par l'augmentation des divorces, la chute des mariages, le nombre croissant des enfants nés hors mariage. Que dire, quand on voit tout autour de nous, l'extrême diversité des modèles familiaux: familles monoparentales, familles recomposées, familles à fidélités' successives, familles éclatées, communautés' de familles, familles homosexuelles... Est-ce bien cela la famille selon le cœur de Dieu ?
À la vérité, la famille telle que voulue et aimée de Dieu est la seule qui se doit : “homme et femme il les créa afin qu'ils fécondent la terre et soient heureux” (Gen1, 27). Et à ce titre, elle se doit d'être image et ressemblance de Dieu partout où elle se trouve. Elle doit être, pour son entourage, porteuse de la Bonne Nouvelle du Salut par son témoignage de vie. Pour nous, en tant que couple mixte, ce thème : "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation" est d'autant plus important qu'il s'applique à notre réalité : comment un homme, un musulman et - une femme, une chrétienne catholique qui se sont aimés il y a de cela un peu plus de 52 ans, et qui continuent de s'aimer encore aujourd'hui, peuvent-ils être témoins de l'évangile pour leurs enfants, pour leur entourage, pour leurs amis, pour leurs différentes communautés religieuses ?
Notre contribution à ce thème voudrait être notre témoignage de vie : 52 années de vie commune dans la tolérance, le respect mutuel de nos croyances, dans le soutien l'un de l'autre, dans l'éducation chrétienne de nos enfants (qui sont tous baptisés à l'Eglise catholique et ce avec l'accord de mon époux), tout cela en accueillant les joies reçues du Seigneur et en gardant beaucoup d'espérance au cœur des difficultés. De cette union sont nés 5 enfants et 6 petits enfants à qui nous avons inculqué nos valeurs de respect de l'autre dans la différence et à qui nous avons donné la foi. Merci à mon époux qui a accepté que nos enfants soient tous catholiques. Eux aussi à leur tour essayent d'être porteurs de la Bonne Nouvelle autour d'eux. La famille, particulièrement la famille africaine a le devoir de témoigner de sa foi dans son milieu de vie et dans son entourage. C'est aussi un défi quand on connaît le poids de nos traditions. Nos choix et nos décisions doivent aider notre entourage à mieux connaître, accepter et aimer Dieu.
En face des modèles pas toujours reluisants, il nous faut affirmer qu'il y a un optimal à rechercher pour le bonheur de tous et de chacun et que la famille étant le lieu d'une attente considérable, il en résulte, que notre monde a besoin de modèles sur le plan de la famille comme dans bien d'autres domaines. Devant donc toutes ces menaces qui pèsent lourdement sur la famille, il me paraît urgent, que les familles reviennent à leur mission à savoir que :
- La famille est le lieu où l'on peut être soi-même et, enlever son masque sans être jugé ; le lieu où l'on apprend à avoir confiance en soi grâce au regard admiratif et en même temps lucide que les parents portent sur leur progéniture. Elle est le lieu où l'on vit l'amour au quotidien, où l'on échappe à la solitude, où l'on apprend à partager, à s'épanouir pleinement.
- La famille est le lieu où la vie sociale s'apprend en douceur et où l'on fait l'apprentissage de la différence ; le lieu où l'on transmet les valeurs. C'est que la famille doit favoriser la communication entre ses membres, pour devenir le lieu où l'amour doit se dire et la tendresse paternelle, notamment, doit s'exprimer.
Vous le savez certainement, la construction d'une famille nécessite un engagement généreux des époux dans cette formidable aventure, un défi lancé au temps par la décision de viv re la fidélité, un pari fait sur l'amour sans regarder en arrière et en prenant les moyens de rester fidèle, en cessant de songer à son unique épanouissement et à son unique confort.
De même, vous remarquerez que les familles dont les contours sont imprécis, où chacun fait ce qu'il veut et pense d'abord à lui, ne vont pas très loin, tout comme les familles totalitaires, c'est -à- dire, ces familles qui prétendent se suffire à elles-mêmes.
A la vérité, il s'agit pour les familles aujourd'hui, de s'engager au service de la cité, d'entrer dans des associations, d'entrer en relation avec Dieu. Et c'est là tout le défi que nous avons à relever tous ensemble. Je vous remercie."
Joies et peines dans l’Église-Famille
Un nouvel Archevêque à Niamey
Monseigneur Laurent Djalwana Lompo
C’est le 11 octobre 2014, à 12h00 à Rome, que Monseigneur Laurent Djalwana Lompo, jusque-là évêque auxiliaire de Niamey, était nommé nouvel Archevêque du même diocèse. L'annonce a été faite par Monseigneur Michel Cartatéguy, Archevêque du diocèse : «J'ai demandé à Sa Sainteté Le Pape François de me décharger de ma responsabilité d'Archevêque de Niamey. Le Saint-Père a accepté ma demande et a nommé Monseigneur Laurent Lompo, comme 2ème Archevêque de Niamey», a déclaré, Monseigneur Michel Cartatéguy. Monseigneur Michel Cartatéguy a exercé son ministère épiscopal pendant 15 ans au service de l'Église du Niger. Monseigneur Laurent Djalwana Lompo avait été ordonné Évêque auxiliaire de Niamey le dimanche 9 juin 2013 au Palais du 29 juillet à Niamey. Titulaire du siège de Niamey et de Buffada, il est né le 1er Janvier 1967 à Koulbou dans la paroisse de Makalondi. Il a été ordonné prêtre le 20 septembre 1997 à Niamey. Il est le premier prêtre nigérien à devenir Archevêque. Nous lui souhaitons fructueux ministère comme nouvel Archevêque de Niamey.
Comme on le signalait plus haut (page 10) c’est Monseigneur Santo Gangemi, de nationalité italienne, qui remplace Monseigneur Martin Krebs au poste de Nonce Apostolique pour la Guinée et le Mali. Né en 1961, Monseigneur Santo Gangemi a travaillé dans les Nonciatures Apostoliques au Maroc, en Italie, en Roumanie, à Cuba, au Chili, en France, en Espagne et en Égypte. Depuis 2012, il était Nonce Apostolique sur les îles Salomon et en Papouasie- Nouvelle Guinée.
Les SIC à Ouagadougou et les FCIM au Mali, en Chapitre général
Du lundi 6 août 2014 au 15 août 2014, en la fête de l’Assomption, les SIC (Sœurs de l’Immaculée Conception de Ouagadougou) ont tenu leur 12ème Chapitre général. Chez les sœurs de l’Immaculée conception, le Chapitre général se tenait tous les six ans, depuis la fondation de la congrégation en
1934. Mais après avoir reçu la reconnaissance de Rome en 1993, comme Institut de droit pontifical (reconnaissance acquise grâce à leur nombre et à leur présence au-delà des frontières du Burkina), elles ont demandé à passer à un rythme quinquennal. Le 14 août 2014, les capitulantes ont procédé aux élections des 5 responsables qui prendront en charge le gouvernement de la Congrégation durant 5 ans. Mère Marie Bernadette ROAMBA (photo à la gauche du Cardinal Philippe Ouedraogo) est réélue comme Supérieure Générale. Sœur Marie Pauline Tarboulba est élue comme Assistante générale et les trois Sœurs : Bernardine Pikbougoum, Marie Cécile Kanziemo et Virginie Lollogo sont élues comme Conseillères.
Sur les 422 religieuses SIC qu’elles sont au total, 216 travaillent sur le territoire de l’archi diocèse de Ouagadougou. Elles sont réparties dans 29 communautés et 32 d’entres elles sont admises à la maison de repos à Kossoghê, route de Pabré. Mais elles sont également dans les autres diocèses du Burkina, du Niger, du Bénin, du Mali, de la Côte d’Ivoire, en France et en Italie.
Nous félicitons les 5 sœurs désormais chargées de l’avenir de la Congrégation et nous prions pour que leur travail porte tous ses fruits.
Un peu plus tard, le samedi 16 août 2014, a eu lieu l’ouverture officielle du 9ème Chapitre général des Filles du Cœur Immaculé de Marie à Bamako au Mali ; une congrégation diocésaine fondée en 1934 par Monseigneur Paul Marie Molin ; alors évêque du vicariat apostolique de Bamako et Missionnaire d’Afrique.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée à Kati, près de Bamako. Là se trouve la maison mère de l'institut. La cérémonie a commencé à 09h00 dans la chapelle du Noviciat par une messe présidée par l’Archevêque de Bamako, Monseigneur Jean Zerbo, en présence de plusieurs prêtres, des religieuses des Congrégations présentes dans l’archidiocèse, d’une délégation des Sœurs de l’Annonciation de Bobo, conduite par la sœur Christine Tienou et de nombreux fidèles laïcs venus de Bamako et de Kati. La cérémonie de clôture du chapitre a eu lieu le samedi 30 août 2014 dans la chapelle du Noviciat de Kati. Elle était présidée par Monseigneur Jean Zerbo, Archevêque de Bamako. Dans son homélie, l'Archevêque a rappelé aux sœurs leur engagement à la suite du Christ et toutes les exigences inhérente à leur état de vie.
À la fin de la messe, la Supérieure générale sortante, sœur Bernadette Fidèle Diarra a remis un pied de manguier à Sœur Esther Thera (photo), la nouvelle Supérieure générale, afin qu'elle le plante en signe de la continuité de la mission. Ensuite un petit masque ciwara à été remis aux membres de l'ancienne équipe pour signifier leur bravoure dans la mission accomplie ; la nouvelle équipe a été présentée à l'assemblée: Sœur Jeanine Traoré est assistante générale et les trois conseillères sont ; Sœur Augustine Togo, Sœur Virginie Coulibaly et Sœur Madeleine Dakono. La cérémonie a pris fin à midi sur une note de grande joie. Toutes nos félicitations à la sœur Esther et à toute l’équipe générale.
L’Église et les troubles au Burkina Faso
Du lundi 27 octobre au samedi 1er novembre 2014, le Burkina Faso a connu des troubles sans précédent de mémoire de Burkinabè. Le 27, des femmes décident de défiler à Ouagadougou munie d’une spatule (qui sert à tourner le tô). Le ton est donné ! Le lendemain, 28 octobre, à Ouagadougou et dans d’autres villes du pays, une manifestation rassemble près d’un million de personnes. Le mot d’ordre : annuler le vote de l’Assemblée nationale qui veut modifier l’article 37 de la Constitution qui permettrait au Président de se présenter pour un nouveau mandat en 2015. Tout se passe avec discipline, mais le surlendemain, jeudi 30 octobre, les villes s’embrasent… Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Ouahigouya, Tenkogodogo et beaucoup d’autres décident de frapper un grand coup. À Ouagadougou, les députés de la majorité sont chassés de l’hémicycle, l’Assemblée est en feu et rapidement pillée (photo) ; à Bobo-Dioulasso, la Mairie subie le même sort, et dans toutes les grandes villes, des heurts ont lieu. Les maisons des dignitaires du régime sont incendiées et pillées.
Le Gouvernement finit par annuler ce vote, mais c’est déjà trop tard. Le Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac Zida, du Régiment de la sécurité présidentielle, prend le pouvoir pour rétablir l’ordre. Le samedi 1er novembre, les armes se font encore entendre à la Télévision nationale qui subit de gros dégâts. Très vite la communauté internationale, la CEDEAO et l’Union Africaine font savoir qu’une transition doit se mettre en place et demandent qu’elle soit dirigée par un civil. Le Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac Zida va consulter, dans les jours qui suivent, toutes les forces vives de la nation. Il va rencontrer les leaders religieux (chrétiens, musulmans, traditionnels).
Entre temps - le 4 novembre - les évêques de la Conférence Burkina Niger se retrouvent pour un Conseil extraordinaire, au cours duquel ils souhaitent qu’un civil soit à la tête de la transition et que tous ceux et celles qui seraient responsables durant cette période, ne se présentent pas au moment des présidentielles de 2015. Déjà, en juillet 2013, les Évêques avaient fait le constat de la « montée de la violence qui s’exprime parfois sous forme d’incivisme et qui est la traduction d’un mécontentement profond » (Message des évêques du 15 juillet 2013).
Le 13 novembre, après de nouvelles consultations, la charte qui doit régir la transition est enfin adoptée par tous. Le Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac Zida rétablit la Constitution au matin du samedi 15 novembre. Le dimanche 16 novembre, dans la soirée, la charte est signée par les partis de l’ex opposition, la société civile et les religieux à la Maison du Peuple à Ouagadougou. Dans la nuit, le lundi 17 novembre à 4h00 du matin, Monsieur Michel Kafando (photo) est choisi pour être le Président de la Transition. Cet ancien Ministre des Affaires étrangères du temps du Président Saye Zerbo, Ambassadeur pendant 13 ans à l’ONU et travaillant dans des Institutions Internationales, a déclaré, juste après son élection, qu’il voulait bâtir une nation vraiment démocratique. Nous formulons tous nos vœux pour que le Burkina Faso sorte vainqueur de cette épreuve.
Nos défunts
Nous évoquons ici nos confrères ayant travaillé dans la PAO et qui nous ont quittés. À ceux-là s’ajoutent plusieurs défunts ou défuntes de nos familles.
Père Hervé DESCOURS, du diocèse de Viviers (France), décédé le 22 septembre 2014, à Fréjus (France) près de notre maison de retraite de Tassy. Pratiquement, tout le parcours missionnaire du Père Hervé Descours s’inscrit au Mali où il est arrivé tout de suite après son ordination en 1948. Il enseigne d’abord au Petit Séminaire, installé alors à Faladyè, puis il va travailler dans plusieurs paroisses de l’Archidiocèse de Bamako, à Kati, Ségou, Niono, Welessebugu, Kolongotomo, Kolokani, Bougouni puis à Bamako même, à Badalabugu, à la cathédrale de Bamako comme Curé et pour finir à Badialan. Il rentre en France, définitivement en 1993.
Frère Roger RAMES, du diocèse de Rodez (France), décédé le 27 octobre 2014, à Tassy (France). En dehors de l’Algérie où il a travaillé à Maison Carrée, il arrive en Haute-Volta en 1952, peu après son Serment perpétuel. On le trouve à Koudougou, puis à Léo, Kokologho et Didyr. Il trava illera aussi dans les diocèses de Dori et de Fada N’Gourma. Il rentre définitivement en France en 1996 et il est alors nommé à Tassy, dans notre maison de retraite.
Père Henri RAMART, du diocèse de Lille (France), décédé le 14 novembre 2014, à Billère (France). Au cours de ses 66 années de vie missionnaire, on va le trouver en Tunisie, au Burkina Faso, en Tanzanie, en Italie, au Rwanda, en République Démocratique du Congo et pour finir en France. Il enseignera dans les Grands séminaires et sera même Supérieur à Carthage et à Vals en France. Il sera un temps secrétaire général à la MG de Rome. Il connaîtra les troubles du Rwanda. Rentré en France, il repartira pour Goma au Congo RD où il s’occupera de formation religieuse. En 2003, il est nommé dans la communauté de Bry-sur-Marne puis il rejoindra Billère en 2014 où il ne résidera que quelques mois. Il séjournera deux ans au Burkina Faso où il sera professeur au Grand séminaire de Koumi.
Père Jacques COMPAGNON, du diocèse de Nanterre (France), décédé le 26 novembre 2014, à la Chauderaie (France). Notre confrère Jacques Compagnon était âgé de 93 ans et totalisait 66 ans de vie missionnaire au Burkina Faso et en France. Il était arrivé le 20 mai 1949 à Tounouma dans l’Archidiocèse de Bobo-Dioulasso et très vite il rejoint le Petit Séminaire de Nasso où il séjournera de longues années comme professeur. On le trouvera aussi à Tounouma comme vicaire et à partir de 1980, à Kwentou. Entre temps, de 1964 à 1967, il est à Gap (France) comme Maître des Novices. Il rentre définitivement en Province en 1994. Il servira encore à l’accueil rue Friant à Paris et aidera l’aumônier des SMNDA à Verrières près de Paris. En 1998, il rejoint la communauté de Bry sur Marne et un peu plus tard, en 2012, il rejoint celle de la Chauderaie près de Lyon. C’est là qu’il s’éteint, le jour même où l’on célèbre la mémoire du Cardinal Lavigerie, décédé un 26 novembre 1892.
Et dans nos familles, dans l’Église-Famille…
Sœur Jacqueline TAPSOBA, Sœur Missionnaire de Notre Dame des Apôtres, décédée le 7 août 2014 à Ouagadougou.
Madame MEDA Justine, maman de notre candidat Interi Jean-de-Dieu Meda, décédée à Mariatang (diocèse de Diébougou) le jeudi 14 août 2014. Interi Jean-de-Dieu se trouve à l’Année Spirituelle à Arusha.
Madame Rosalia GOLONKA, arrière grand-mère maternelle de notre confrère Pawel Hulecki (Paroisse de Dyou-Kadiolo) au Mali. Madame Rosalia GOLONKA était âgée de 96 ans. Elle est décédée le 23 août 2014.
Monsieur l’Abbé Laurent BILGHO, décédé le vendredi 29 août à Ouagadougou (Centre Médical Paul VI).
Madame Elisabeth ADZIAMBO, âgée de 90 ans, grand-mère paternelle du stagiaire Geoffrey Mugeni Mucani (Koudougou) décédée fin août 2014.
Monsieur l’Abbé Valentin NANDNABA, âgé de 88 ans, décédé à Ouagadougou le dimanche 14 septembre 2014 au Dispensaire Saint Camille.
Monsieur l’Abbé Adolphe OUEDRAOGO, décédé en sa 83ème année, le mercredi 17 septembre 2014 à la Maison des Œuvres de Ouagadougou.
Monsieur Guy GINDRE, frère de notre confrère Christian Gindre, décédé le 28 septembre à Lyon, à l’âge de 83 ans.
Monsieur Joseph ALI BAMALI, oncle de notre confrère Magloire Bamali (Soudan), décédé le 30 septembre 2014 à Blitta (Togo).
Monsieur l’Abbé Thomas BICABA, du Diocèse de Dédougou, décédé à Versailles, en France le 13 octobre 2014. Il avait été Curé de la Paroisse du Vésinet près de Paris. Il avait été Professeur au Grand Séminaire de Wayalghin et à celui de Saint Pierre Claver de Koumi (de 2009 à 2012). Il était âgé de 51 ans.
Sœur Marie-Bernard DIBGOLOGO, sœur SIC, décédée le lundi 3 novembre 2014 à Ouagadougou à l’âge de 84 ans.
Sœur Marie-Claire YODA, sœur SIC, décédée le jeudi 6 novembre à Ouagadougou à l’âge de 90 ans au Centre médical Paul VI de Ouagadougou.
Monsieur l’Abbé Guy CONSIMBO, jeune prêtre du diocèse de Dori (ordonné le 12 juillet 2014) décédé le vendredi 7 novembre 2014.
Monsieur Armand TREDOU, frère de notre confrère Emmanuel Tredou (études au Kenya), décédé le vendredi 7 novembre 2014, à l’âge de 42 ans.
Monsieur Gérard OUEDRAOGO et Monsieur Joseph ZONGO, respectivement neveu et oncle de notre confrère Félix Sompougdou. Monsieur Joseph Zongo, qui vivait en France, a été inhumé à Kindi (diocèse de Koudougou) le dimanche 16 novembre 2014.
Monsieur Joe BLOEMARTS, frère de notre confrère Maarten Bloemarts, décédé le vendredi 21 novembre 2014 à Franschhoek (Afrique du Sud) à l’âge de 72 ans.
Frère Michel Marie KOSSI EGAH, de la Congrégation des Frères Franciscains Conventuels de Kossoghin et Sabou (Koudougou), décédé le mardi 25 novembre 2014 à Ouagadougou, des suites d’un accident de la circulation.
À tous ces défunts, nous pouvons ajouter les victimes de la maladie à virus Ebola au Mali et dans certains pays de la sous-Région et les victimes lors du soulèvement populaire à Ouagadougou et ailleurs au Burkina Faso, le 30 octobre 2014 qui a fait 24 morts.
Qu’ils reposent tous en paix !
Le courrier du Baobab !
Les temps changent… Auparavant, le courrier était constitué de lettres manuscrites ou tapées à la machine.
Aujourd’hui, la grande partie du courrier est constitué de mails et quelques fois de SMS. Alors voici ce que nous avons reçu depuis le dernier Baobab et qui mérite d’être partagé à tous…
Jean CHARDIN Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cher confrères, bientôt, je vais fêter mes 90 ans, est-ce que cela a de l'importance ? Toujours est-il que je célébrerai une messe d'Action de Grâces le 6 Décembre 2014 à la Paroisse de la Visitation à Yamoussoukro. Je vous invite à partager ma joie et mon action de grâce. Jean
Terry MADDEN Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Je viens de voir sur la BBC, la situation grave et la violence au Burkina Faso. La TV montre les manifestations dans la ville de Ouagadougou et autres villes du Burkina. J’imagine la situation autour de la Maison d’Accueil en plein centre ville, et peut-être aussi dans la rue des Écoles. Je voudrais être là, avec vous, pour pouvoir s’entraider et se soutenir. Je pense à vous tous. Vous êtes dans ma prière et mes pensées. Saluez bien les confrères et dites leur que je prie pour eux. Amitiés. Terry
José CANTAL et Léonce ZINZERE Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Chers tous, nous suivons sur la TV ce qui se passe chez vous et nous vous assurons de notre fraternité. Que Dieu vous protège et vous bénisse. José et son Conseil (dont Léonce Zinzere)
Camille KONKOBO Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Merci pour les nouvelles et les updates de la province. Ici en Zambie, tout va bien, je suis depuis septembre dernier le directeur vocationnel de toute la Zambie. Et petit à petit, j’entre dans ce travail. Déjà le 03 Novembre commence la réunion provinciale des directeurs vocationnels au Malawi. Je suis sur le point de partir là-bas. Nous venons de perdre le Président de la république de la Zambie, nouvelle rendue officielle aujourd'hui 28 octobre 2014 à 07h00, heure locale. Confions son âme, et toute la nation au Seigneur qui dirige tout! Camille
Bruno SSENNYONDO Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Merci de ne pas m'oublier. Je reçois bien les publications de la Province. Avec joie, je constate que le train est bien en marche pour notre PAO. Félicitations et bon courage pour la suite.
Avant de fermer la liste de ceux pour qui vous priez souvent, veuillez ajouter mon nom. De temps en temps, il m'arrive aussi d'avoir une pensée de prière pour vous. Je suis heureux d’apprendre qu’Adam Choma est bien arrivé à Korhogo. Je rappelle au passage que c’est sur la terre sainte de Diou qu’il a fait ses premiers pas dans la mission. Tenez bon. Avec toute mon amitié. Bruno
SSENNYONDO Bruno, 15 Corfton Road, LONDON W5 2HP. Mobile +44 77 84 79 61 35
Didier SAWADOGO, Delphin NYEMBO et Jacek WROBLEWSKI Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Chers confrères, Delphin, Jacek et moi tenons à vous remercier pour la confiance que vous avez placée en nous en nous choisissant comme vos Conseiller, Suppléant et Supérieur Délégué. Nous accueillons dans la confiance et la disponibilité cette tâche en nous confiant à vos prières. Que l’esprit de fraternité et de corps qui a toujours animé nos communautés, nous anime pour que nous puissions vivre à fond notre charisme de façon visible dans notre secteur. Certains ont quitté le secteur, d’autres y sont arrivés. Aux uns nous souhaitons une bonne insertion et une bonne mission, aux autres, nous souhaitons la bienvenue dans le Secteur de Ouagadougou. Que le Seigneur accorde nos voix. Il y a aussi ceux qui nous ont quittés définitivement, le Père Michel Tremblais, décédé le 15 juillet en France. Nous prévoyons célébrer une messe de requiem à son intention le samedi 18 octobre à 9h00 à la Maison Lavigerie. Nous vous redisons notre communion fraternelle. Didier, Delphin et Jacek.
Matthieu KANE Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le 21 septembre, c'était ma fête et aussi l’anniversaire de Georges Jacques, alors nous avons mangé beaucoup de gâteaux. J’ai participé à la messe à la Paroisse Saint Matthieu, elle est à 15 minutes de marche de la Fraternité. Aujourd'hui 22 septembre 2014, nous avons célébré l'ouverture officielle de C FMA et demain nous allons commencer les cours. Je souhaite une bonne rentrée à tous. Fraternellement, Mathieu.
Manuel GALLEGO Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Chers confrères,
Hier je partageais en communauté, avec nos Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique et les Abbés de la paroisse de Saint Vincent de Paul mes 34 ans d’ordination sacerdotale à La Puerta de Segura (Jaén, Espagne) ; au même temps, mon frère Antonio Damian m’informait qu’il avait présenté à Guadalajara(Espagne) un travail sur ma vie missionnaire en vue de gagner le Premier Prix du Concours Concorde et Solidarité, organisé par la Fraternité de la Sainte Croix. Grande est notre joie puisque nous avons gagné ce prix qui sera remis fin septembre. J’ai demandé à notre Association Huetos-Guadalajara, que ce soit le Supérieur délégué d’Espagne, le Père José Morales, qui reçoive le prix en mon nom et au nom de la Société des Missionnaires d’Afrique. C’est une reconnaissance pour tous.
Un peu plus tard, Manolo écrivait :
Le 30 Septembre 2014, c’est la présentation du livre : « Quant tous partent, eux, ils restent » Témoignages des missionnaires en zones de conflit. Dans le livre apparait mon témoignage et ma vision sur les événements qui se sont passés dans la République du Mali entre 2011 et 2013 ! Le livre est en Espagnol, pour le moment ! Bien amicalement à tous. Manolo
Je vous joins le lien pour voir la fiche du livre qui a préparé l’éditorial :
http://www.ediciones-encuentro.es/libro/cuando-todos-se-van-ellos-se-quedan.html
Hervé TOUGMA Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Salut! J’espère que ce message vous trouve en parfaite santé. Ici, à Jérusalem, tout semble bien aller par la grâce de Dieu. Tous les anciens sont de retour, attendant les quatre nouveaux. Cette année, la situation se présente un peu plus compliquée pour leur visa mais on garde toujours espoir pour leur arrivée.
Guido VERBIST Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Chers confrères, en ce 6 septembre 2014… S'il reste une feuille sur une branche de votre baobab, elle peut être occupé par un petit texte que je vous joins en attaché… Succès pour le BAOBAB ! Merci encore! Chaque année au mois de juillet les anciens et ceux qui sont en congé se rencontrent en Belgique. Ceux de l’Afrique Occidentale et du Maghreb se sont donné rendez-vous dans notre maison de La Plante à Namur. Nous étions 24 en tout, dont quatre confrères venus des Pays-Bas. Jules Deprez (ancien du Mali) a présidé la concélébration, où nous avons prié pour la PAO. L’économe avec les confrères de la maison nous ont offert l’apéro et un repas 5 étoiles. Pusi barka ! L’après-midi Jean- Pierre Bondue (Bamako) nous a tracé son apostolat dans la capitale malienne, avec toutes les joies d’un missionnaire heureux. Jef Kuppens (Mali) nous a parlé de son diocèse de Kayes qu’il venait de quitter, en laissant la paroisse au clergé diocésain. Jef se trouve maintenant à Heythuysen, la maison de repos des Pays-Bas. Eric Bladt (Tunisie) et Paul Geers(Algérie) nous ont parlé de l’Afrique du Nord. Le temps nous a manqué pour parler davantage du Burkina Faso. Comme c’’est une BONNE coutume, rendez-vous en 2015, ni Allah sona ! Guido
Olivier SOMA Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Bien chers confrères, au nom de la famille Soma et en mon nom propre, je voudrais remercier les confrères de la PAO (ceux qui en sont originaires et ceux qui y sont en mission) pour les nombreuses marques de soutien, de fraternité et de solidarité qu’ils nous ont témoignées lors du décès de notre papa, Nambon Emmanuel Soma. Les nombreux messages de condoléances reçus, les appels téléphoniques et la promesse de prier pour le repos de l’âme de notre papa ont été pour la famille source de réconfort et de consolation. Puisse Dieu, riche en miséricorde, bénir chacun et le combler de ses grâces dans sa suite du Christ. Fraternellement, Olivier.
François d’Assise DIARRA diarra_françCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Salut chers frères en Christ et aînés M. Afr de la PAO, Je suis bien arrivé en Algérie le 27 juillet 2014. Après 3 jours de repos à Alger, suite à la proposition du provincial, je suis partir à Tizi -Ouzou, le 31 juillet, pour passer une semaine dans la communauté de là-bas. Je suis revenu à Alger le 07 août. J’attends le 17 août pour aller participer à un camp d'une semaine à Tlemcen. Donc je ne serai dans ma communauté que vers la fin de ce moi, probablement le 29. Car pour le moment il n'y a qu'un seul Père sur place, mais qui sera absent à partir du 15 août. J'ai pu rencontrer le supérieur de la communauté à Alger à son retour de ses vacances avant qu'il parte pour animer un stage de langue. François
Oskar GEISSELER Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Chers confrères, Un homme comblé vous écrit. Je me trouve sous une avalanche d'informations sur le Mali. Il me faudra bien tout un week-end entier pour lire tout cela. Un grand, grand merci à vous pour toutes les nouvelles de la PAO que je reçois grâce à Baobab Échos. J'ai tout fait pour éviter la tâche de « délégué provincial » (nouvelle appellation) pour la Suisse. Finalement, j'ai accepté la charge ! Ni Ala sonna... cela ira. Bien amicalement à vous. Oska
Nos anniversaires en décembre et janvier
DECEMBRE
1 Arvedo Godina
3 Jacek Wroblevski
3 Venant Bukuru
4 Victor Lijaji
5 Jean Chardin
9 Otmar Strzoda
11 Noé Ouedraogo
26 Jean Mayaya Muwawa
31 Pascal Jawotho Ubemu
31 Denis Rabier
Heureux Anniversaire :
JANVIER
1 Luc Kola
2 Geoffrey Mugeni Mucani
6 André Douillard
20 Bruno Ssennyondo
21 Silimi G. Christophe
Fou, Personne et Rien… !
Trois fous sont dans un bateau. Le premier s'appelle "Fou", le deuxième "Personne" et le troisième
"Rien". Personne tombe à l'eau. Rien dit à Fou d'appeler les secours.
Celui-ci prend son portable et téléphone aux pompiers : Quand les secours répondent Fou leur dit :
- Bonjour je suis Fou, j'appelle pour Rien, parce que Personne est tombé à l'eau !!
Le panier du libraire…
Plusieurs ouvrages ou publications ont retenu notre attention :
"La joie de Croire" de Madeleine Delbrêl, dont on célèbre cette année le 50ème anniversaire de son décès. (Édition Livre de Vie – 2014). Assistante sociale très active, elle s'installe avec quelques amies et travaille dans la banlieue ouvrière, à Ivry-sur-Seine, seule municipalité communiste de France en 1933. Elle se confronte alors avec l'athéisme marxiste, n'hésitant pas, à contre-courant, à annoncer l'Évangile. Elle fonde une communauté de jeunes femmes qui se sont nommées « la Charité », avant d'être connues comme « Équipes Madeleine Delbrêl ». Il s'agit « d'y être le Christ » et non « d'y travailler pour le Christ ». La méthode ? Rencontrer les gens où ils vivent, devenir leur ami, les recevoir chez soi, s'entraider.
"Se mettre au service des autres, voilà le vrai pouvoir" du Pape François, éditions Fayard 2014. Dans ce livre qui réunit textes inédits et homélies exemplaires, on retrouve l’essence de sa vision du monde dans une réflexion claire et pénétrante qui brille par son intelligence et remue l’âme. S’adressant à tous, le pape François livre avec ferveur le message de l’Évangile tel qu’il vibre dans son cœur : faire de tout le monde son prochain, créer un nouveau chemin, ouvrir le dialogue, ne laisser personne a u bord de la route.
"Retrouver l’harmonie" par notre confrère Serge Moussa Traoré. Editions l’Harmattan, 140 pages, octobre 2014. Notre mission de promotion de la Justice et la Paix est de favoriser la guérison des blessures. Missionnaire dans une zone de facture comme le Rwanda, j'ai senti que je vivais intérieurement quelque chose d'incontrôlable, une sorte de questionnement, de recherche. Ce peuple blessé et guéri m'a beaucoup appris. J'ai mieux compris le christianisme comme un passage. Faire c e passage n'est pas si simple. Retrouver l'harmonie, passer des profondeurs vers les hauteurs, des ténèbres à la lumière, du désespoir à l'espoir, c'est la chose la plus complexe et la plus belle que la personne humaine puisse vivre.
"Le Royaume du Kénédougou et sa capitale Sikasso" par Diakité Madou et Sissoko Diomansi, aux éditions Wu Nire à Sikasso. On peut se le procurer à la communauté de Sikasso. Voir le site : www.senoufo.com et senoufo.blog.fr À travers cet ouvrage, les auteurs revisitent l’histoire en y apportant leur touche personnelle. L’accent est mis sur certains témoins matériels du passé glorieux de Sikasso.
Quelques adresses ou téléphones qui ont été précisés au secrétariat :
Pierre Béné (Lyon en France) nous donne ses coordonnées :
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Gaby Claerhout (Dablo) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - pour le telephone : 72 68 95 45
Emmanuel Lengaigne (Bobo-Dioulasso /Samagan) 72 36 88 91
Félix Sompougdou (Bobo-Dioulasso) : 70 56 91 77
Darek Zielinski (Bamako CFR) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Ghislain Mbilizi Bulambo : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – telephone : 95 94 20 01
Aldo Giannasi : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Emmanuel Mubanga Chisanga a de nouveaux numéros de téléphone :
00223 64 71 08 67 et 00 223 71 02 73 59
Mirembue Domingos Alberto a un nouveau mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Vincent de Paul Wanok a un nouveau mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Téléphone de Victor Lijaji : 75 56 26 04
Merci à tous ceux qui nous ont envoyé leurs articles et les photos. Merci de nous envoyer vos textes, illustrés de photos, si possible.
Bonne et Sainte fête de Noël. Bonne, sainte et heureuse année 2015.
Le secrétariat.
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