Par Jean Baptiste Uzele.
"Voici le jour que le Seigneur a fait, réjouissons-nous et soyons heureux " (psaume 118,24)
Le lundi 8 décembre 2014, quelques MIssionnaires d'Afrique, parmi lesquels les pères Sergio Villaseñor Salinas, du Conseil Général, et Christopher Chileshe, Provincial de la SAP, ont célébré l'Immaculée Conception de la Vierge Marie au centre de formation spirituelle Lua-Luo. Ils ont été accueillis par le père Francis Bomansaan, recteur, pour cette grande fête de notre société.
(les noms donnés sont d'abord ceux des personnes debout à partir de la gauche vers la droite, puis des personnes accroupies, toujours à partir de la gauche.)
Parmi les novices 5 originaires de la PAO : 4 Burkinabè, 1 Malien
Pendant la messe, les novices ont reçu leurs gandouras, burnous et rosaires. En regardant chacun d'entre nous, je me suis rappelé notre joie après la première annonce au sujet des gandourahs et des burnous, et lorsque nous étions en train de fabriquer nos rosaires. Lorsque enous les avons portés, nous étions si joyeux que nous pouvions faire écho à la parole du prophète Isaïe : "Je me rejouis de tout mon coeur dans le Seigneur, c'est en Dieu qu'est la joie de mon âme.; car il m'a revêtu du vêtement du salut..." (Isaïe 61,10)
La liturgie chaleureusse, les chants, danses et sourires, la présence de nos visiteurs, les félicitations et encouragements, photos et décorations exprimaient la beauté de ce jour. Nous n'oublierons jamais ce rassemblement fraternel. Dans son homélie, le Père Sergio nous a rappelé que Marie est l'exemple parfait du disciple. Nous sommes nous aussi appelés à devenir disciples en nous modelant sur ses attitudes : être attentifs, s'émerveiller, et écouter les mots de Dieu avec notre coeur. Oui, un missionnaire est une personne pleine d'espérance. Il a également parlé de l'avenir de l'évangélisation : notre mission est d'être au service des plus pauvres et des personnes marginalisées, comme le demande le Pape François. Dans cette perspective, nous avons besoin d'une solide fondation spirituelle. Merci pour ce message plein d'inspiration.
Cette prise d'habit est une nouvelle étape sur notre parcours. Les personnes nous reconnaîtront comme des enfants de Charles Lavigerie. A partir d'une expression française, nous disons : "Ce n'est pas l'habit qui fait le moine, et pourtant un moine peut être reconnu à son habit !". Merci à Dieu tout puissant qui nous a conduits jusqu'à cette cérémonie de prise d'habit. Merci à nos formateurs qui nous ont aidés jusqu'ici, et aux visiteurs pour leur soutien.
Twatotela sana !
