L’affirmation du nom «musulman» est instrumentalisée par les islamistes, qui veulent lier les questions sociales aux questions religieuses
Interview de Didier Leschi, haut fonctionnaire qui a été l’un des acteurs des relations entre l’État français et l’islam depuis une vingtaine d’années, à propos de son livre: « Misère(s) de l’islam de France », publié au Cerf.
Quelques questions auxquelles il répond:
– Que pensez-vous de la dernière tentative, celle de la Fondation de l’islam, présidée par Chevènement ? Sera-t-elle vouée à l’échec comme les précédentes ?
– Vous tirez un fil sur la terminologie et notamment sur le glissement sémantique qui a fait du travailleur arabe ou maghrébin un jeune musulman ou un musulman. Pouvez-vous nous en dire plus ?
– Si vous avancez ainsi cette notion de l’essentialisation des gens d’origine musulmane, vous revenez aussi à rebours sur la qualité de certains intellectuels musulmans qu’on peut mettre en doute. Pourquoi ?
Lire l’interview de Didier Leschi par Walid Mebarek: « «L’action de l’État a atteint ses limites» » sur elwatan.com, 14/02/17