Cardinal Parolin: Risque d’instrumentalisation politique du christianisme |Vatican News

 

Le secrétaire d’État du Saint- Siège, présent ce mercredi à la réunion du Parti populaire européen à Rome, s’est entretenu avec des journalistes en marge de l’événement: «La défense de la vie fait partie du christianisme, mais l’attention portée aux migrants aussi», a-t-il déclaré, répétant qu’après le traité Aukus, «le Saint-Siège s’inquiète du réarmement» et que les conditions d’un voyage du pape en Russie «n’existent pas actuellement».

Salvatore Cernuzio – Cité du Vatican

«Dans le christianisme, on ne choisit pas ce que l’on aime ou ce qui est le plus commode, dans le christianisme on doit tout accepter…» ; ce n’est pas comme «aller au supermarché et prendre ceci et cela». Le risque est d’instrumentaliser et de manipuler la religion «à des fins politiques». Le cardinal secrétaire d’État, Pietro Parolin, s’est exprimé mercredi matin lors de la réunion à Rome du Parti populaire européen (PPE), qui s’est ouverte mardi après-midi.

À l’écoute de l’Église

Le cardinal a expliqué la raison de sa présence, ainsi que celle du cardinal Jean-Claude Hollerich, président de la Comece, et du cardinal Peter Turkson, président du dicastère pour le Développement humain intégral, à l’événement PPE : «La journée d’aujourd’hui est consacrée à l’écoute de l’Église. La présence de représentants du Saint-Siège et de la Comece s’inscrit dans cette perspective : le fait qu’ils veulent écouter ce que l’Église propose et ce qu’elle leur demande. C’est une raison contingente de l’agenda», a souligné le secrétaire d’État. «Ensuite, a-t-il ajouté, je crois que c’est parce que, sans s’identifier au christianisme dans son ensemble, il y a une attention particulière au christianisme de la part du PPE.

Lire la suite de cet article de Salvatore Cernuzio dans Vatican News, 23.09.21