Des milliers de subsahariens à Tamanrasset: les migrants abandonnés et stigmatisés

 SubLes Subsahariens sont présents en force à Tam. Ils sont partout : dans les cafés, les marchés, sur les chantiers ou flânant dans les rues. Toutefois, aucune des parties concernées ne souhaite donner une évaluation ne serait-ce qu’approximative de leur nombre. Pour des raisons inexpliquées, la simple évocation de ce phénomène irrite les responsables locaux. «L’immigration clandestine ne nous concerne pas. La frontière est fermée et celui qui veut enquêter qu’il aille au Niger», nous a déclaré le wali de Tamanrasset, Abdelhakim Chater, au cours d’une très brève entrevue.

Un responsable sécuritaire tente d’expliquer l’attitude du wali : «Il n’est pas autorisé à parler de ce phénomène. C’est un sujet très sensible qui a une dimension internationale. Cela dépasse les attributions d’un simple wali.» Les autorités sont «déconcertées» par l’arrivée d’une délégation de la Croix-Rouge venue enquêter sur les conditions de détention des migrants subsahariens. Les enquêteurs se sont rendus à la prison de Tamanrasset et ont interrogé directement les détenus. Les autorités algériennes «n’ont rien à se reprocher puisque les détenus subsahariens sont traités comme les détenus algériens», assure la même source. Les services de sécurité ne veulent ou ne peuvent pas avancer des chiffres concernant le nombre de migrants vivant à Tamanrasset. (Source : Tamoudre/de Al-Watan/31.05.1)

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En Israël et en Palestine, des familles dépassent la haine

pb09-piece-brodee-symbole-de-la-paixLa mort de quatre adolescents a enclenché un cycle de violentes représailles en Israël. Pourtant, au-delà de la vengeance, des familles arabes et juives fraternisent. Yishaï Fraenken, l’oncle de Naftali,16 ans, l’un des trois jeunes Israéliens kidnappés en Cisjordanie dont les corps ont été trouvés le 30 juin, ne s’est pas posé de questions lorsque Nir Barkat, le maire de Jérusalem venu présenter ses condoléances à la famille, lui a tendu son téléphone. Au bout du fil, il y avait Hussein, le père de Mohamed Abou Khdeir, 16 ans lui aussi, Palestinien de Jérusalem-Est tué quelques jours après, sans doute victime d’une vengeance aveugle. «Le maire m’a demandé si je voulais lui parler, raconte, à La Vie, ce directeur général d’Intel à Jérusalem. J’ai dit “bien sûr”. Nous étions tous choqués par ce qui est arrivé à son fils. Un meurtre est un meurtre.» Le coup de fil a duré quelques minutes, en hébreu, langue que Hussein Abou Khdeir a appris à l’école. «J’ai présenté nos condoléances et, lui, les siennes. Je ne pense pas qu’il ait été surpris par cette conversation. Vous savez, ce sont des mots tout simples que s’échangent les êtres humains dans ces circonstances. Le fait d’avoir perdu Naftali dans ces conditions fait que nous nous identifions à cette famille. Nous savons ce qu’elle ressent aujourd’hui.» ANNE GUION  CRÉÉ LE 08/07/2014 / MODIFIÉ LE 09/07/2014 À 11H08

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L’extrémisme au nom de l’islam rejeté par les musulmans

Les habitants des pays musulmans se montrent de plus en plus inquiets face à l’extrémisme émanant de groupes se présentant comme défenseur de l’islam, selon une étude de l’Institut américain islam_mondedévoilée mardi 1er juillet.  Pour cette analyse, plus de 14 200 personnes vivant dans 14 pays majoritairement musulmans ont été interrogés à ce sujet, du 10 avril au 25 mai… Résultat : la montée de l’extrémisme fait peur à un plus grand nombre. Au Liban, où de nombreux Syriens trouvent refuge, 92 % des personnes interrogées déclarent avoir peur de « l’extrémisme islamiste ». C’est 11 points de plus qu’en 2013. Qu’il soient chiites, sunnites ou chrétiens, cette crainte est autant partagée. Les Tunisiens interrogés sont 80 % dans ce cas contre 71 % en 2013.  Les Turcs sont 50 % à exprimer cette peur. Ils étaient 37 % l’an dernier. Du côté de l’Afrique, au Nigeria déstabilisé par Boko Haram, 72 % se déclarent inquiets contre seulement 46 % des sondés sénégalais. Ces derniers étaient plus préoccupés par l’extrémisme en 2013 au moment où leurs voisins maliens devaient faire face à l’offensive de groupuscules « jihadistes ».  Les Indonésiens, eux, se montrent encore moins inquiets par ce fléau (39 %). C’est l’inverse pour les autres pays asiatiques faisant partie du panel (Bangladesh, Pakistan et Malaisie), où plus de 60 % des sondés déclarent craindre « l’extrémisme islamiste ». Ce sentiment monte à 65 % dans les Territoires palestiniens et de 84 % en Israël, seul pays non musulman sondé. (Source : Saphir News/03.07.14/ Rédigé par Maria Magassa-Konaté)

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