Tunisie: le mal islamiste

th tourisme en TunisieLa Tunisie retombe dans la spirale de la violence au moment où les politiques pensaient que la priorité allait à l’organisation des élections. Ils viennent de se rendre compte que l’islamisme armé ne désarme pas et que le mois de Ramadhan est justement celui où ces hordes redoublent de férocité (….) Cette recrudescence de la violence, si elle est subie cruellement par une partie des Tunisiens, n’est, en revanche, condamnée que du bout des lèvres par les islamistes cornaqués par Ghannouchi. Sinon, comment expliquer que le projet de loi, tant attendu, relatif à la lutte antiterroriste, se trouve encore sous le coude alors qu’il est ficelé depuis janvier ? L’approche de la date des élections fait craindre le pire et si des décisions patriotiques ne sont pas prises pour couper l’herbe sous les pieds à cette frange extrémiste, il est fort à parier que le rendez-vous avec les urnes n’aura pas lieu comme prévu. Semer le désordre, évoluer dans la confusion, affaiblir l’État et son autorité sont les axes principaux de la stratégie des groupes armés et de leurs commanditaires en cravate et costume alpaga. Notre pays est passé par ce labyrinthe et il a fallu dix ans pour entrevoir la lumière de la sortie du tunnel.
Peu préparée à une guerre qui ne respecte aucune loi, la Tunisie s’est tournée vers l’Algérie, pays aguerri, pour lui apporter un soutien en conseil, mais il revient aux Tunisiens eux-mêmes de s’attaquer au vivier islamiste qui a gangrené une partie de la société. Car personne ne peut le faire à leur place. (Source : Liberté/ 19 Juillet 2014 /Par : Outoudert Abrous)

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Tunisie : fermeture des mosquées et divers médias liés à l’islamisme radical

map_of_tunisiaAprès la mort de quinze militaires mercredi dans une région près de la frontière algérienne où une offensive est cours contre les extrémistes, le premier ministre tunisien, Mehdi Djomaa, a décidé de fermer immédiatement toutes les mosquées qui ne sont pas sous le contrôle des autorités ainsi que celles où aurait été célébré la mort des militaires.

De nombreux combattants qui rejoignent les groupes djihadistes en Irak et en Syrie sont originaires de Tunisie. La Tunisie, un des pays les plus laïcs du monde arabe, fait face à une montée du radicalisme islamiste depuis la « Révolution de jasmin » de 2011 qui a chassé le dirigeant autocrate Ben Ali et ouvert la voie à la démocratie.

Depuis, une nouvelle Constitution a été adoptée et un gouvernement intérimaire a été mis en place après que le parti islamiste Ennahda a été contraint de quitter le pouvoir en raison de tensions avec le camp laïc qui avait participé à la chute de l’ancien régime. Le gouvernement tunisien est en train de reprendre peu à peu le contrôle des mosquées tombées sous l’influence des groupes salafistes ultra-conservateurs après 2011. (Source: Le Monde.fr avec Reuters | 20.07.2014)

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