La quête de l'autonomie politique et les indépendances

L'impact de la Première Guerre mondiale

Les prémices de l'émancipation de l'Afrique remontent à la Première Guerre mondiale. Celle-ci mobilise 1,5 million de combattants africains et, au total, 2,5 millions de personnes sont touchées, d'une manière ou d'une autre, par l'effort de guerre125. Pour les Africains, la guerre permet de rompre avec le rapport déséquilibré du colonisé à son « maître », à tel point, par exemple, qu'en « Guinée, le retour des anciens combattants fut le prélude de grèves, d’émeutes dans les camps de démobilisation et d’une contestation de l’autorité des chefs126. » Le traité de Versailles de 1919 dépouille l'Allemagne de ses colonies, que les vainqueurs se partagent, ce qui trace à peu près les frontières de l'Afrique actuelle127.

La période qui suit, jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, est parfois qualifiée d'« apogée » de la colonisation ; les puissances coloniales construisent des routes, des voies ferrées, des écoles et des dispensaires128. l'Afrique noire connut une période particulièrement difficile durant l'entre-deux guerres et une misère profonde régnait lors de la Grande Dépression129; l'écrasement de nombreuses révoltes laissa les populations désemparées ce qui favorisa l'essor de mouvements messianiques plus ou moins liés à des revendications d'indépendance130. Plusieurs Églises d'institution africaine furent fondées à cette époque : le Kimbanguisme au Congo, l'Église harriste en Côte d'Ivoire, le mouvement Aladura issu du Nigeria ou l'Église chrétienne de Sion depuis l'Afrique du Sud.

La révolution égyptienne de 1919 contre le colonialisme britannique en Égypte et au Soudan aboutit à l'indépendance de l'Égypte en 1922, encore associée au Royaume-Uni pour 30 ans. À cette époque, l'Afrique s'intègre de plus en plus à l’économie mondiale131,n 18 et le continent bénéficie jusqu'en 1950 environ, date à laquelle culminent les profits des entreprises, de la reprise — interrompue par la Seconde Guerre mondiale — qui suit la crise de 1929131.

L'Éthiopie est le seul État africain, avec le Liberia, qui n'ait pas été colonisé par une puissance européenne, le pays ne connut qu'une brève occupation de 5 années (1936-1941). Le Liberia était colonisé par les États-Unis pour y installer des esclaves noirs libérés. Une des raisons est qu'à l'instar de rares pays africains (ÉgypteMaroc), l'Éthiopie est un Empire historiquement constitué (le pays de Kousch décrit dans la Bible) avec une longue tradition guerrière du fait de luttes incessantes et solitaires contre ses voisins musulmans, mais aussi liturgique et littéraire. Elle ne fut pas « inventée » du fait des colonisations européennes du xixe siècle. Cela explique, du moins en partie, le choix d'Addis-Abeba pour l'accueil du siège de l'Union africaine en 1963.

Décolonisation

Les aspirations nationalistes africaines menèrent aux indépendances qui s'étalèrent de 1910 à 1975 suivant les pays. Les régimes qui s'installèrent ne furent pas démocratiques et peinèrent à développer leurs pays. L'Afrique fut jusqu'aux années 1990 instrumentalisée par les puissances de la guerre froide. Depuis la chute du mur de Berlin, les pays africains oscillent entre guerres civiles et processus de démocratisation.

Notes et références

Notes

  1.  Il dit, sans que l'on sache à quel territoire il se réfère : « Le pays entier a été appelé Aethérie, puis Atlantie, puis Éthiopie, d'Ethiops fils de Vulcain. », Pline l'Ancien, Histoire naturelle [archive], VI, 35 [archive].
  2.  Le site est occupé depuis le IXe millénaire av. J.-C.
  3.  « Très tôt la culture égyptienne […] s’est séparée de son environnement occidental et méridional […] les différences profondes du mode de vie établissent une distance entre Égyptiens et peuples voisins. » : Abd el Hamid Zayed et J. Devisse (collab.), chap. 4 « Relations de l'Égypte avec le reste de l'Afrique », dans G. Mokhtar (dir.), Histoire générale de l'Afriquevol. 2 : Afrique ancienne, UNESCO, p. 136.
  4.  Ces migrations s'étalent sur une durée totale de 4 000 ans, se poursuivant jusqu'au xixe siècle : « L’expansion se fit sur une longue durée puisqu’au xixe siècle, elle n’était pas complètement terminée en Afrique orientale40. »
  5.  Les bantous ne forment pas un « peuple » ; il s'agit de l'ensemble des locuteurs d'un groupe linguistique qui comprend environ 400 langues.
  6.  L'Égypte connaît deux périodes de domination perse, entre 525 av. J.-C. et 522 av. J.-C. lorsque Cambyse II conquiert le pays et devient pharaon et entre 341 av. J.-C. et 332 av. J.-C. lors de sa conquête par Artaxerxès III.
  7.  Sous domination romaine, Carthage redeviendra, au iie siècle, une des plus grandes villes du monde romain.
  8.  Une sentence de Tertullien est particulièrement connue : « Le sang des martyrs est une semence de chrétiens ». Dans son œuvre De l’idolâtrie, il précise la nature des activités déconseillées aux chrétiens : ils doivent, pour les plus riches, refuser de participer à la vie politique de la cité en tenant un quelconque poste, refuser tout métier agricole qui pourrait fournir des produits et animaux aux séances de sacrifices. Les chrétiens ne doivent pas non plus exercer le professorat qui les obligerait à enseigner les mythes et cultes païens. Tertullien, De idololatriaDe spectaculis
  9.  Tertullien, De corona militis, I. [archive]
  10.  Par ailleurs, la traite africaine est précocement et paradoxalement justifiée par ceux qui défendent les droits des Amérindiens ; ainsi Bartolomé de las Casas (1474 ou 1484-1566), prêtre aumônier des conquistadores, fut accusé, en ayant pris la défense des indigènes, d'avoir favorisé l'utilisation d'esclaves noirs à la place63,64,65.
  11.  Issu des « Lumières »81.
  12.  « La carte d’Afrique publiée par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville en 1749 […] [montre] des tracés hydrographiques assortis de notes exposant les hypothèses établies à leur sujet à partir des géographes grecs et arabes86. »
  13.  Les grands explorateurs de l'Afrique :
  14.  Cf. Expéditions préludes à la fondation de l'État indépendant du Congo.
  15.  Les zones côtières sous domination européenne en 1880 concernaient les actuels SénégalSierra LeoneGhana (nommé Gold coast à l'époque), le littoral d'Abidjan en actuelle Côte d'Ivoire, les alentours de Porto-Novo dans ce qui était le Royaume de Dahomey (actuel Bénin), l'île de Lagos dans l'actuel Nigeria, le delta du Gabon et des bandes côtières de l'Angola et du Mozambique actuels.
  16.  À partir de la Colonie du Cap, établie par les Portugais en 1691, passée sous contrôle néerlandais puis anglais, l'Afrique australe avait vu la formation des Républiques boers, notamment le Natal (1838), la République sud-africaine du Transvaal (1852) et l'État libre d'Orange (1854), à l'issue du Grand Trek commencé en 1835.
  17.  « Le nombre des habitants du Congo belge fut réduit de moitié pendant les quarante premières années de la domination coloniale, celui des Herero des quatre cinquièmes, celui des Nama de moitié et celui de la Libye d’environ 750 000124. »
  18.  L'empire colonial britannique, qui s'étend d'ailleurs largement au-delà du continent africain, est un exemple type du concept d'économie-monde, forgé par Fernand Braudel en 1949132.

Références[modifier | modifier le code]

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  120.  Histoire générale de l'Afrique, vol. 7p. 848 à 850.
  121.  Petite histoire de l'Afrique, chap. 9, p. 15/25.
  122.  Petite histoire de l'Afrique, chap. 9, p 14/25.
  123.  (en) Allan D. Cooper, « Reparations for the Herero Genocide: Defining the limits of international litigation »Oxford Journals African Affairsvol. 106, no 422,‎ p. 113-126 (lire en ligne [archive]).
  124.  Histoire générale de l'Afrique, vol. 7p. 839-840.
  125.  Histoire générale de l'Afrique, vol. 7p. 317.
  126.  Histoire générale de l'Afrique, vol. 7p. 331.
  127.  Histoire générale de l'Afrique, vol. 7p. 335.
  128.  Histoire générale de l'Afrique, vol. 7p. 34.
  129.  Catherine Coquery-VidrovitchPetite histoire de l'AfriqueLa Découvertep. 17-25
  130.  Catherine Coquery-VidrovitchPetite histoire de l'AfriqueLa Découvertep. 173-174
  131. ↑ Revenir plus haut en :a et b Petite histoire de l'Afrique, chap. 9, p. 17/25.
  132.  Jacques Adda, « Braudel, Wallerstein et le système d'économie-monde », Alternatives Économiquesno 143,‎ .