Les pauvres, premières victimes du changement climatique

I-Stock-Getty-480x279Alors qu’une soixantaine de ministres sont réunis à Paris en vue du texte qui sera négocié à la COP 21 de dimanche 8 au mardi 10 novembre, un rapport de la Banque mondiale montre que réchauffement climatique et pauvreté sont intimement liées. Les pauvres du monde – un milliard de personnes en 2015 – sont à l’origine de 1 % des émissions de gaz à effet de serre, mais sont les premières victimes du réchauffement qui affecte la planète. Leur nombre ne fera qu’augmenter faute d’un développement rapide et partagé, intégrant cette problématique climatique. Ainsi peut se résumer le message de la Banque mondiale à la COP 21, la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre.

Dans un rapport de 200 pages – Ondes de choc (1) –, l’institution multilatérale s’inquiète du sort subi par cette partie de l’humanité particulièrement vulnérable aux chocs climatiques. « Les gens pauvres sont les plus exposés, les moins protégés, ceux qui perdent le plus quand ils sont touchés par les sécheresses, les inondations, les tempêtes dont le nombre ne fera qu’augmenter si l’on ne contient pas la hausse des températures », souligne Stéphane Hallegatte, qui a coordonné les travaux.(Source :La Croix :09.11.15/ Antoine d’Abbundo)

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Chrétiens et hindous, ensemble face à la crise environnementale

AFP3023879_ArticoloChrétiens et hindous peuvent affronter ensemble la crise environnementale et humaine qui menace notre planète. C’est le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux qui l’affirme dans un message publié à l’approche de la célébration, le 11 novembre 2015, du Deepavali, une fête majeure pour le monde hindou.

Le texte souligne qu’il existe un lien indissociable entre paix et Création. Pour que la paix puisse prévaloir dans le monde, il faut un effort consciencieux et concerté, individuel et collectif, pour entrer en dialogue en vue de la sauvegarde de la nature, de la défense des pauvres, de la construction de réseaux de respect et de fraternité. L’égoïsme humain, tel qu’il s’exprime dans les tendances consuméristes et hédonistes de certains individus et de certains groupes, nourrit la quête insatiable de se poser en «maîtres» et en «conquérants» plutôt que comme «gardiens» de la nature.

«Nous sommes tous appelés à prendre conscience majeure de notre responsabilité à l’égard de la nature, à favoriser les relations humaines et, surtout, à réorganiser nos modes de vie et nos structures économiques pour répondre aux défis écologiques auxquels nous sommes confrontés», poursuit le dicastère.

La promotion de l’écologie humaine implique, à tous les niveaux, la formation et 1’éducation d’une conscience et d’une responsabilité écologique ainsi qu’une gestion judicieuse des ressources de la Terre.

Le Conseil pour le dialogue interreligieux souhaite que chrétiens et hindous, unis dans 1’appartenance et la responsabilité mutuelles d’une même humanité, mais aussi en tant que croyants porteurs de valeurs et de convictions partagées, unissent leur voix à celles des personnes d’autres traditions religieuses et de bonne volonté pour promouvoir une culture qui soit celle de l’harmonie en nous-mêmes, avec les autres, avec la nature et avec Dieu. (Source: Radio Vaticana/06.11.15)