Pris sur le site de "Jeune Afrique", les divers éléments suivants
Algérie : 350 terroristes neutralisés en 2016 selon l’armée
L'armée algérienne a annoncé le bilan des opérations anti-terroristes menées depuis le début de l'année. Liquidations, arrestations, saisies d'armes : elle pourchasse les derniers vétérans des maquis et les groupuscules infiltrés de la Libye voisine.
« Trois cent cinquante terroristes ont été neutralisés par l’armée algérienne depuis début 2016 », selon un bilan tiré du dernier numéro de la revue El Djeich (L’armée) et repris par l’agence de presse officielle APS, dimanche 18 décembre.
Parmi ces 350 individus, selon la même source, 125 auraient été abattus au cours des différents opérations de ratissage et 225 arrêtés.
L’opération antiterroriste la plus spectaculaire de l’armée reste sans doute celle menée en juin dans les hauteurs de Médéa, à 80 km au sud d’Alger, et qui s’est soldée par l’élimination de 18 islamistes et l’arrestation de 4 autres.
Des armes lourdes
Le déploiement en force de l’armée algérienne a permis la saisie d’un important arsenal d’armes depuis le début de l’année : 668 Kalachnikovs, 48 fusils mitrailleurs, 35 fusils semi-automatiques dotés de lunettes de précision, 64 fusils semi-automatiques de type Simonov, ainsi que 792 grenades, 73 canons de fabrication artisanale et des produits chimiques pour fabriquer des explosifs.
L’armée algérienne, qui a livré dans le détail la nature des armes saisies, affirme avoir mis la main, durant la même période, sur 17 roquettes 57 mm hélicoptère, 338 roquettes pour RPG-7, 640 obus de mortier de différents calibres.
Dans le lot, on recenserait aussi des cartouches, des chargeurs de munitions et un important lot de véhicules.
Tensions aux frontières
Depuis le début de l’année, l’Algérie a déployé ses troupes en force sur sa frontière avec la Libye longue de 980 km. La surveillance est maximale autour des sites gaziers et pétroliers, particulièrement visés par les groupes armés.
En mars, le site gazier de Krechba, à 200 km de la ville d’In Salah, a été la cible de tirs de roquettes à distance sans provoquer de victimes.
Nadia LamliliAlgérie : un scandale nommé RHB
C’est la présidence de la République qui a ordonné de mettre le holà au scandale du complément alimentaire RHB, présenté depuis plusieurs semaines comme le remède miracle contre le diabète, dont souffrent quelque 5 millions d’Algériens.
Face au tollé provoqué par la commercialisation de ce produit et aux mises en garde des experts et des médecins, Abdelmalek Sellal, le Premier ministre, a sommé Abdelmalek Boudiaf, le ministre de la Santé, de s’exprimer sur une chaîne privée pour se démarquer de cette escroquerie.
Après avoir adoubé et encouragé le concepteur du RHB, un certain Toufik Zaibat, Boudiaf a fini par renier son amitié avec celui qui se faisait passer pour un diplômé de médecine de l’université de Lausanne. Les ministères de la Santé et du Commerce, qui avaient d’abord accordé des dérogations pour la vente de ce complément alimentaire, se sont rétractés et ont interdit sa production et son commerce.