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Martine avait été accusée "d’avoir facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière". Elle avait accueilli du côté français de la frontière deux adolescents guinéens qui, auparavant, avaient été expulsés de manière illégale par les autorités françaises. Le tribunal correctionnel de Nice lui a rendu justice hier, en la déclarant innocente. C’est un grand soulagement pour elle et pour ses proches, mais aussi pour notre association et pour les dizaines de milliers de personnes, comme vous, qui lui ont manifesté leur soutien depuis près d’un an. |
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Cette décision est un nouveau signal pour que ne soient plus possibles les poursuites pénales contre des personnes qui, comme Martine, apportent une aide humanitaire ou une assistance juridique aux migrants et réfugiés. Le projet de loi "Asile et immigration" actuellement en débat au Parlement est l’occasion de modifier la loi. Dans les prochaines semaines, nous continuerons notre travail de plaidoyer auprès des parlementaires pour qu’ils mettent la loi française en conformité avec le droit international. Le protocole de Palerme exige ainsi qu’aucune poursuite pénale ne soit possible contre les personnes qui apportent leur aide à des étrangers sans en tirer aucun "avantage financier ou [...] matériel". |
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Photo : Martine Landry à son procès début 2017 Confidentialité des données : Conformément à la loi française (article 27 de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés), vous disposez, en vous adressant au Siège d'Amnesty International, d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux informations vous concernant. |
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