LETTRE DU RESEAU JUSTICE ET PAIX
des Instituts des religieux
et des religieuses du Burkina Faso
Mars 2012
Du 5 au 6 novembre 2011 le réseau Justice et Paix des instituts religieux du Burkina Faso a organisé en collaboration avec la Croix Rouge Burkinabé et Monégasque une session de sensibilisation sur le thème :
« Les filles de ménage, quel soutien psychosocial, sanitaire et juridique leur apporter ? ».
Vingt huit participants, surtout des religieuses et des religieux, ont pris part à cette session. Quatre personnes ressources sont intervenues. Il s’agit entre autres : de M. Maxime Yameogo, médecin, Coordonnateur Santé de la Croix Rouge Burkinabé; de M. Dieudonné Tiemtoré, éducateur spécialisé en charge du projet « Protection et Education des Jeunes Filles Aides Familiales»; de Mme Charlotte Maurier, juriste internationale de terrain, coordinatrice de la Croix-Rouge de Monaco pour ce projet, et de Sr Edith Kaboré, Sœurs de Saint Gildas, responsable du centre « Maman à l’écoute ».
Santé de la reproduction
M. Maxime YAMEOGO, médecin, Coordonnateur Santé Croix-Rouge
La santé reproductive est un droit fondamental de l’Homme.
Les services de santé reproductive doivent donc être disponibles en toutes situations et être basés sur les besoins et les demandes des populations, en particulier des femmes, en respectant les différences religieuses, ethniques et culturelles des réfugiés et les droits fondamentaux universellement reconnus de la personne humaine.
La définition de la santé de la reproduction :
La santé de la reproduction (SR) est le bien-être général, tant physique que mental et social, de la personne humaine concernant l’appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement et non pas seulement l’absence de maladies ou d’infirmités.
Les composantes de la SR:
· La maternité sans risque et les soins au nouveau né;
· La santé sexuelle et la santé de la reproduction des adolescents;
· La planification familiale;
· La lutte contre les maladies sexuellement transmissibles y compris le VIH/SIDA;
· La prévention et la prise en charge des troubles gynécologiques;
· La violence à l'égard des femmes et des enfants;
· Autres questions importantes: les mutilations génitales féminines, soins après avortement avec complications.
Les besoins des jeunes en matière de SR sont:
· Besoin de connaissance de son corps
· Besoin d’information de base sur la sexualité et la reproduction
· Besoin de services spécifiques pour les jeunes victimes de sévices sexuels
Les réponses à donner aux besoins des jeunes sont:
· Enseignement scolaire (dépasser le niveau primaire);
· Environnement protecteur en impliquant les membres de la collectivité;
· Promouvoir les loisirs: sports, jeux, artisanat projection vidéo (toute occasion pour communiquer les informations sanitaires utiles);
· Prise en charge des traumatismes psychologiques.
Accompagnement et prise en charge psychosociale
des jeunes filles aides familiales victimes de violences
M Dieudonné Tiemtoré nous a donné des éclaircissements sur les droits reconnus à l’enfant en développant les différentes formes de violence faites aux enfants et la conduite à tenir pour les aider. Il nous a invités à établir un climat de confiance entre l’enfant et nous, à prendre en charge l’enfant au niveau psychosocial et à pratiquer le counselling.
RAPPEL SUCCINCT SUR LES DROITS DE L’ENFANT
L'Assemblée Général de l'Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté le 20 novembre 1989 la convention relative aux droits de l'enfant (CDE). Aujourd'hui 189 Etats au monde ont ratifié la convention.
Le Burkina Faso a signé la CDE le 26 Janvier 1990 et a adopté un décret portant ratification de la CDE le 23 Juillet 1990. La ratification est entrée en vigueur le 31 Août 1990.
La CDE énonce des droits de toute nature pour l'enfant. On peut distinguer :
· les droits civils : le droit à une personnalité, le droit à la vie et à la survie, le droit à une identité, le droit à la protection de son intégrité physique, le droit à une vie privée, le droit à une famille.
· les droits sociaux et culturels: le droit à la santé, le droit à l'éducation, le droit à la culture, aux loisirs, au repos et au jeu.
· les droits économiques pour le développement de l’enfant: il faut lui assurer une maison, de la nourriture, de l’eau potable,…
· les droits politiques qui touchent l’opinion de l’enfant. Avant la prise d’une décision relative à l’enfant, celui-ci doit pouvoir dire ce qu’il pense personnellement de la situation.
· le droit à une protection spéciale qui concerne la protection et les soins spéciaux pour grandir en sécurité, en conservant une bonne santé, une bonne moralité, ainsi que toutes les aptitudes physiques et intellectuelles, etc. Il cible en particulier les dangers contre lesquels l'enfant doit être protégé : toute forme de violence, de négligence et de mauvais traitement; toute forme d'exploitation.
· Il est aussi important de souligner le droit à une justice spéciale pour enfant ou des mineurs.
LES DIFFERENTS TYPES DE VIOLENCE ET LEURS CONSEQUENCES SUR LES ENFANTS
Les violences physiques font référence à l’usage intentionnel (délibéré) de la force contre un enfant d'une manière telle que l'enfant blessé ou risque de l'être. La violence physique comprend le fait de: battre, frapper, secouer, pousser, étouffer, brûler, donner des coups de pied, menacer avec une arme, etc.
Les conséquences sont : blessures physiques évidentes, comme les fractures, les contusions et les cicatrices, etc.
Les violences psychologiques signifient les attaques verbales ou humiliation ayant une incidence sur l'amour propre et l'estime de soi d'un enfant. Par exemple : les menaces verbales, l'isolement social, l'intimidation, l'exploitation ou le fait d'avoir des exigences déraisonnables à son endroit, le fait de le terroriser ou de l'exposer à la violence familiale.
Les conséquences sont : une augmentation sensible des troubles psychiatriques, de la dissociation, des pensées envahissantes, des idées suicidaires et des phobies plus aiguës, des niveaux accrus d’anxiété, de peur, de dépression, de solitude, de colère, d’hostilité et de culpabilité, une perturbation de la pensée.
Les violences sexuelles comprennent l'utilisation d'un enfant à des fins sexuelles.
Par exemple : les caresses, inviter un enfant à toucher ou à être touché sexuellement, les rapports sexuels, le viol, l'inceste.Les conséquences sont : des comportements sexuels inappropriés, comme la tendance à toucher les seins ou les organes génitaux, des connaissances sexuelles prématurées, les maladies, les grossesses, etc.
Il y a aussi des négligences, c’est-à-dire le fait de ne pas assurer à l'enfant la nourriture, les vêtements, l’éducation, l'abri, la propreté, les soins médicaux ou la protection contre le préjudice.
Les conséquences sont : le manque d'amour, de sécurité et d'estime de soi chez l’enfant.
Au niveau spirituel, les enfants victimes de violence et de négligence affirment souvent avoir perdu la foi, non seulement la foi religieuse, en un être divin, mais aussi la foi en soi-même, en autrui et dans le monde qui les entoure. On observe souvent chez eux ce qu’on appelle une âme brisée ou un mal de l’âme.
De façon générale cela affecte la santé mentale : dépression, troubles de l'alimentation, trouble obsessionnel et compulsif, pensées suicidaires, syndrome de stress post-traumatique, dissociation.
Que faire lorsqu'un enfant révèle être victime de mauvais traitement?
Le croire, car les victimes de mauvais traitements dont les révélations sont mises en doute éviteront d'en parler;
L'écouter attentivement et calmement:
· Accorder toute votre attention à l'enfant!
· Tenir d'abord compte de ses besoins et laissez vos sentiments (colère, contrariété ou peine) de côté!
Le rassurer:
· Soutenez le!
· Dites lui que ce qui est arrivé n'est pas de sa faute!
· Ne lui faites jamais de promesse!
Consigner les faits:
· Evitez d'interpréter les propos de l’enfant!
· Communiquez avec le service d'aide à l'enfance !
Le numéro vert est 80 00 11 52
LA PRISE EN CHARGE PSYCHOSOCIALE
L’appui psychosocial englobe donc toute activité qui favorise :
le bien-être; le développement psychologique; émotionnel (gestion des affects) et social (soutien pour la réinsertion socioprofessionnelle, le soutien juridique, le soutien spirituel ou religieux; etc.)
Des techniques de prise en charge psychosociale
L’entretien et le lieu
Le cadre de l’entretien est l’un des premiers facteurs qui signale à l’enfant s’il peut vous faire confiance et s’il peut parler de ses problèmes sans crainte.
L’écoute
Il est très important de pratiquer l’écoute active. L’écoute active vise à:
· Percevoir ce qui est dit dans la relation;
· Percevoir ce qui se dit au-delà des mots ou ce qui n’est pas dit avec des mots et qui se révèle dans le « non verbal ».
Écouter attentivement, c’est être centré sur le patient, c’est être attentif à tout ce qu’il dit, à tout ce qu’il fait, c’est le comprendre et comprendre ce qui se passe ici et maintenant.
Le counselling
Le counselling est une méthode d’entretien entre un counsellor et un patient permettant de mettre en place une relation d’aide en vue d’un soutien psychologique et d’une prise de décision responsable pour une prévention et une prise charge efficace. C’est donc un cadre où le client est acteur et autonome.
Les objectifs du counselling sont:
· Développer les ressources personnelles du patient
· L’amener à gérer sa nouvelle situation en toute connaissance de cause par une information claire et précise.
· Le rendre apte à évaluer les facteurs de risque pour une meilleure prévention de lui-même et de son entourage
· Favoriser la prise de décision responsable
· Faciliter la prise en charge du patient au sein de collectivités, des groupes de personnes organisées qui serviront de relais à l’action psychologique
Le counselling consiste à: identifier sa demande ; comprendre celle- ci ; gérer la situation
Le jeu
Jouer avec l’enfant est une bonne stratégie pour se familiariser avec l’enfant avant l’entretien et pour éviter la stigmatisation.
La médiation
Recherche d’une solution juste et équitable pour résoudre un litige, avec l’aide d’une personne impartiale, à la satisfaction des parties.
Le soutien social
Accompagnement pour la réinsertion socioprofessionnelle, le soutien juridique, le soutien spirituel ou religieux, etc.
La protection et l’assistance juridique des jeunes filles aides familiales
Dans l’après-midi Mme Charlotte Maurier nous entretenait sur le thème:
« La protection et l’assistance juridique des jeunes filles, aides familiales ». S’appuyant sur un cas d’agression sexuelle entre un vieil homme et une petite fille, elle nous faisait prendre conscience de la vulnérabilité de ces filles. Elle nous encourageait à une étroite collaboration avec les «logeuses » de ces filles, c'est-à-dire les dames qui hébergent et placent ces filles dans les familles. Selon une enquête menée, une seule logeuse à Ouagadougou peut acquérir par an jusqu’à 150 filles provenant du milieu rural. Ces filles ont souvent l’âge de 10 à 14 ans.
Mme Maurier nous a fait découvrir les différentes lois nationales et internationales concernant le « travail des enfants » et le « travail domestique ». Elle nous a enfin stimulés à faire reconnaître nos centres féminins par l’Etat ainsi que les attestations de fin de formation. En dépit de toutes ces formations, c’est avec regret que nous constatons qu’il n’existe aucune loi au Burkina-Faso qui défende les droits de ces filles, ce qui veut dire que cela n’est reconnu comme un métier.
Que faire ? Cette question nous est posée?
Convention n°182 sur les pires formes de travail des enfants, 1999
Un enfant est toute personne de moins de 18 ans.
Il en existe 4 catégories de pires formes de travail :
· Toutes les formes d’esclavage ou pratiques analogues, telles que la vente et la traite des enfants, la servitude pour dettes et le servage ainsi que le travail forcé ou obligatoire y compris le recrutement forcé ou obligatoire des enfants en vue de leur utilisation dans des conflits armés ;
· L’utilisation, le recrutement ou l’offre d’un enfant à des fins de prostitution, de production de matériel pornographique ou de spectacles pornographiques ;
· l’utilisation, le recrutement ou l’offre d’un enfant aux fins d’activités illicites, notamment pour la production et le trafic de stupéfiants, tels que les définissent les conventions internationales pertinentes ;
· les travaux qui, par leur nature ou les conditions dans lesquelles ils s’exercent, sont susceptibles de nuire à la santé, à la sécurité ou à la moralité de l’enfant.
TEXTE DE LA CONVENTION CONCERNANT LE TRAVAIL DÉCENT POUR LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS DOMESTIQUES, OIT, 2011
Législation nationale
Arrêté 539/ITLS/HV du 29 Juillet 1954 :
Cet arrêté prévoit que les enfants de 12 ans révolus peuvent être employés pour les travaux domestiques et les travaux légers tels la cueillette ou le ramassage dans les exploitations agricoles. Cependant, le mineur de moins de 14 ans ne doit pas excéder un total de 4h30 de travail par jour avec un repos obligatoire les dimanches et jours de fête, ainsi qu’une interdiction formelle de travail pendant la nuit.
Décret 77-311 du 17 Août 1977 fixant les conditions de travail des gens de maison
L’article 1er de ce décret définit la fille domestique comme : « un travailleur attaché au service du ménage quels que soient les modes et la périodicité de rétribution et occupé aux travaux de la maison, par un ou plusieurs employeurs, ne poursuivant pas au moyen de ces travaux, des fins lucratives ».
La fille domestique peut être logée chez son employeur (appelé patron ou logeur), avec qui elle a des liens de parenté ou non. Dans ce cas, le patron exerce la garde de fait sur la fille lorsqu’elle est mineure et doit se comporter envers elle en bon père de famille.
En raison des relations de travail, l’employeur exerce également une certaine autorité sur la fille domestique. En tant que mineure, elle jouit de tous les droits accordés aux enfants (santé, éducation, épanouissement, protection contre les violences et mauvais traitements...)
Qu’entend-on par « travail des enfants », ou :
Comment faire la part entre l’acceptable et l’inacceptable ?
Essayons, en nous fondant sur l’esprit des normes internationales, de définir les formes de travail n’entrant pas dans la catégorie de travail des enfants. La participation des enfants ou des adolescents à des travaux ne nuisant pas à leur santé et à leur développement physique ou n’entravant pas leur scolarité est généralement considérée comme une expérience positive. Sont incluses les activités ménagères ou familiales, exercées dans les entreprises familiales ou les activités exercées en dehors des heures scolaires et pendant les vacances en vue de gagner de l’argent de poche.
Ce type d’activités ne peut en aucun cas être assimilé au travail des enfants. Le travail des enfants tel que le conçoivent les instruments internationaux fait référence à des travaux susceptibles de : nuire à la santé et au développement physique, mental, moral ou social des enfants; en les privant de toute scolarité; en les contraignant à abandonner prématurément l’école; ou en les obligeant à cumuler activités scolaire et professionnelle, cette dernière étant trop longue et lourde pour eux. Quant aux pires formes de travail des enfants, ils concernent les enfants réduits en esclavage, séparés de leur famille, exposés à des risques et des maladies graves et/ou livrés à eux-mêmes dans les rues des grandes villes, souvent dès leur plus jeune âge.
Code du Travail du 13 Décembre 2008
Loi 028/2008/AN du 13 mai 2008
Elle fixe à 16 ans l’âge minimum d’accès à un emploi (en adéquation avec l’âge de scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans). Il prend en compte les pires formes de travail des enfants et énonce des droits spécifiques pour l’enfant travailleur : horaires et durée du travail, obligation d’un temps pour la scolarisation, jour de repos obligatoire).
Loi 029/2008/AN du 15 mai 2008
Cette loi portant sur la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées mentionne le travail domestique.
Décret 2009-365/PRES/PM/MTSS/MS/MASSN du 22 Avril 2009 sur la détermination des travaux dangereux interdits aux enfants au Burkina Faso
L’article 5 liste les travaux dangereux interdits aux enfants et les raisons de l’interdiction. Les travaux domestiques y sont mentionnés, bien qu’ils ne soient pas explicitement décrits et que les raisons de leur dangerosité n’y soient pas élaborées.
NOTA BENE
Conformément à l’article 151 de la Constitution du Burkina Faso, on peut recourir directement, aux besoins, aux dispositions des ces instruments qui, dans la hiérarchie des normes, ont une force supérieure aux lois nationales qui doivent par conséquent s’y conformer.
Il existe une législation pour le travail domestique au Burkina Faso. Pour toute personne en âge de travailler, le code du travail doit être respecté.
Offrons aux enfants qui nous sont confiés ou qui nous aident dans nos activités les mêmes chances de réussir dans la vie qu'à nos propres enfants.
Partage d’expérience
Dimanche 06/11/11
Sœur Edith Kaboré de la congrégation des Sœurs de Saint Gildas nous a partagé son expérience avec les jeunes filles de ménage. Depuis 2002 elle gère un centre d’accueil de jeunes filles aides familiales, nommé « Maman à l’écoute ». Elle nous a évoqué les difficultés qu’elle a rencontrées avec des employeurs et des filles. Par son témoignage très captivant, elle nous interpelle : « est-ce qu’on a le droit de fermer les yeux par rapport à la souffrance de ces filles ? » Ces filles, qui sont considérées selon la loi comme des enfants, subissent des pires formes de travail, des surcharges, des fatigues, jour après jour. Ces enfants ont besoin comme tous les enfants de se défouler, jouer, danser, raconter des histoires. La sœur nous a interpellés à agir et à sensibiliser. Nous, religieuses et religieux pouvons toucher les familles qui accueillent les filles de ménage. Il ne s’agit pas seulement de cibler les femmes des foyers, mais aussi leurs maris et leurs enfants. La sœur était accompagnée de Juliette Tiendrébéogo, une ancienne fille de ménage, qui est devenue une monitrice du centre « Maman à l’écoute ». Elle nous a parlé de la nécessité d’avoir un lieu où les filles peuvent s’exprimer et être écouté. Elle a conclu « S’il y a d’autres mamans comme la sœur, ce serait bien ! »
Après ces témoignages les participants se sont regroupés en petits groupes pour échanger sur les questions suivantes :
Þ Quel peut être notre engagement auprès des « jeunes filles aides familiales » ?
Þ Comment créer un cadre de collaboration entre tous ceux et celles qui travaillent en faveur des « jeunes filles aides familiales »?
Þ Suite à cette session, comment faire bénéficier votre milieu et votre entourage: communauté, institut religieux, paroisse d’insertion, lieu d’apostolat,
Mise en commun des carrefours :
1. Quel peut être votre engagement auprès des « jeunes filles aides familiales » ?
· Ne pas se taire et dénoncer à l’Action Sociale par le N°vert 80001152 ;
· Avoir les yeux ouverts, porter un intérêt dans la discrétion et se rendre disponibles pour écouter les filles en les mettant en confiance ;
· Mettre en place des centres d’écoute et de sensibilisation ;
· Aider les filles à connaître leurs droits et devoirs ;
· Proposer qu’il ait un contrat entre employeurs et employés ;
· Sensibiliser les filles et leurs familles dans les villages d’origine, les familles d’accueil, les employeurs, les logeurs, les élèves dans les établissements, à la catéchèse, les mouvements d’action catholique, dans les dispensaires, etc. ;
· Décourager l’exode rural et promouvoir le développement au milieu rural ;
· Orienter notre engagement auprès de nos communautés religieuses, de nos familles (frères, sœurs, cousins, ..), de nos connaissances, tous ceux avec qui nous collaborons et qui emploient chez eux des jeunes filles ;
· Soutenir les filles par la prière.
2. Comment créer un cadre de collaboration entre tous ceux et celles qui travaillent en faveur des « jeunes filles aides familiales »? Faites des propositions!
· Aller à la rencontre des personnes ressources ;
· Initier des rencontres d’échange d’expériences ;
· Favoriser des réflexions avec les acteurs impliqués dans ce domaine ;
· Coordonner nos activités ;
· Organiser des sessions de formation au niveau psychosocial et juridique ;
· Porter ceux qui œuvrent auprès de ces jeunes filles dans la prière.
3. Suite à cette session, comment faire bénéficier votre milieu et votre entourage: communauté, institut religieux, paroisse d’insertion, lieu d’apostolat ….?
· Partager nos découvertes de la session en communauté ;
· Faire un rapport de session ou un article de sensibilisation dans les bulletins de nos congrégations et sur nos sites web ; Sensibiliser ceux avec qui nous travaillons ; En faire un sujet de causerie dans nos lieux d’apostolat ;
· Porter un message de sensibilisation à la catéchèse, dans les collèges, dans les centres ménagers, etc. ;
· Sensibiliser au sein de la paroisse : curés, vicaires, conseillères, catéchistes, choristes, bureaux du conseil paroissial, etc. ;
· Donner une formation à la base sur les droits et les devoirs de ces jeunes filles.
Contacts utiles :
Numéro vert 80001152
Croix Rouge Burkina Faso
Zone du bois, Av Croix Rouge,
01 BP 4404 Ouaga 01
Yameogo Maxime Dr
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50361340; 78870767; 70432303
Tiemtoré Dieudonné
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50361340; 70294886; 78979369
« Maman à l’écoute »
14 BP 121 Ouagadougou
Sœur Edith Kaboré
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70940020; 50397120
Les membres du bureau du réseau JP
Tresorerie:
Sr Regina Marie Reine Meda – SAB
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70115512 à Ouagadougou
Secrétariat:
Sr Patricia Gbanda – Sr Thérésienne
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74317447 ou 70538404 à Gourcy
Sr Marie Claire Issifi – Sr de l’Assomption
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60304290 à Koudougou
Organisation:
Sr Blandine Ilboudo – FNDSC
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72821327 à Fada-Gourma
Sr Anselma Ehemba – Sr de St Joseph de Lyon
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70137609 à Dedougou
Communication:
Sr Evelyne Some – Sr de la Sainte Enfance
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70084999 à Koudougou
P Andreas Göpfert – Missionnaire d’Afrique
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75227308 à Koudougou