« Ils nous tuent à petit feu, ils nous torturent jusqu’à la mort. » – Un manifestant à Téhéran
Bonjour PIERRE, En novembre 2019, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur des manifestants. Plus de 300 personnes ont été tuées, parmi lesquelles des mineurs. Des milliers d’autres ont été blessées.
Les autorités iraniennes ont également arrêté des milliers de manifestants, ainsi que des journalistes, des étudiants et des défenseurs des droits humains. Ces arrestations visent à réduire au silence les témoins directs de la répression impitoyable des manifestations et à anéantir toute forme de dissidence.
En prison, les détenus sont victimes de torture et d’autres mauvais traitements. Certains sont frappés à coups de poing, de pied et de fouet. Beaucoup sont privés de contacts avec leur famille et leurs avocats. Des adolescents de 15 ans seulement sont arrêtés et détenus avec des adultes dans des prisons tristement célèbres pour la torture qui y est pratiquée.
Début mars, forts de votre soutien, nous remettrons aux autorités iraniennes notre demande que soient libérées l’ensemble des personnes détenues arbitrairement en Iran.
Ensemble, demandons au pouvoir iranien de :
Protéger de la torture et des autres formes de mauvais traitements
Libérer immédiatement et sans condition toutes les personnes détenues arbitrairement ;
Veiller à ce que des experts des Nations unies puissent se rendre sans délai dans les centres de détention et les prisons et puissent rencontrer les familles des personnes tuées et arrêtées afin de mener des investigations visant à établir les faits.
Merci de votre mobilisation,
Nicolas Krameyer Responsable programme "Libertés" pour Amnesty International France