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Bonjour, Walid Kechida a 25 ans. Il doit purger une peine de 3 ans de prison pour s’être moqué, sur Internet, du président et de la religion. Le journaliste Khaled Drareni est condamné à 2 ans de prison pour avoir fait son travail. D’autres encore sont condamnés pour avoir participé aux manifestations du Hirak, le mouvement de contestation pro-démocratique né le 22 février 2019.
Aujourd’hui, près de 80 prisonniers d’opinion sont derrière les barreaux. Les autorités algériennes nient toute répression et l’existence même de ces prisonniers. Mais la mobilisation pour demander leur libération est de plus en plus forte et nous devons leur apporter notre soutien maintenant !
Le 22 février prochain, Amnesty France remettra une pétition aux autorités algériennes pour exiger leur libération immédiate.
Depuis le début du mouvement du Hirak, le peuple algérien est descendu dans la rue pour demander des réformes démocratiques dans le pays. Dès le début des manifestations, les autorités ont violemment réprimé le mouvement dans les rues et poursuivi leurs participants devant les tribunaux.
Avec la crise sanitaire, les organisateurs ont décidé de suspendre les manifestations de rue, mais cela n’a empêché en rien la poursuite de la répression du mouvement, notamment auprès de ceux qui essaient de s’exprimer librement et critiquer le gouvernement.
N’oublions pas ces prisonniers qui ont besoin de nous maintenant !
