L’Union africaine lance un ultimatum aux militaires nigériens

L’Union Africaine exige le « rétablissement de l’autorité constitutionnelle » sous 15 jours au Niger et menace la junte de sanctions, après le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum.

Par Jeune Afrique
Mis à jour le 29 juillet 2023 à 11:50

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Des partisans des putschistes nigériens, à Niamey, le 27 juillet 2023. © AFP

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) « exige des militaires le retour immédiat et sans condition dans leurs casernes et le rétablissement de l’autorité constitutionnelle, dans un délai maximum de quinze jours » au Niger, selon un communiqué publié après une réunion de l’organisation vendredi 28 juillet.

« Libération immédiate »

Le Conseil « se déclare profondément préoccupé par la résurgence inquiétante des coups d’État militaires » sur le continent et condamne « avec la plus grande fermeté » la prise de pouvoir des militaires à Niamey contre un président « démocratiquement élu », dont elle réclame la « libération immédiate ». L’organisation panafricaine se dit prête à prendre « toutes les mesures nécessaires, y compris des sanctions punitives, à l’encontre des auteurs, au cas où les droits des détenus politiques ne seraient pas respectés ».

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Cette déclaration survient alors qu’« un sommet spécial » de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), à laquelle appartient le Niger, doit avoir lieu dimanche à Abuja pour évaluer la situation, avec de probables sanctions à la clé.

(Avec AFP)