Un peu d'histoire...

Cette Association avait pour but d’aider les « enfants de la rue » à changer de vie peu à peu, à apprendre un métier, afin de pouvoir dans l'avenir se prendre en charge, et de devenir en plus capables de lire et d'écrire.
En fin 2001, je venais d'être nommé secrétaire de la Province d'Afrique de l'Ouest, et je dois dire que ce travail de secrétariat ne me prenait pas beaucoup de temps, ce qui m'a permis de passer de nombreuses heures pour essayer de trouver un financement au projet Taab Yinga, et de réfléchir aux structures nécessaires qu'il faudrait mettre en place. J'avais avec moi toute une équipe de laïcs, des personnes motivées, avec qui nous avons pu cogiter tranquillement à ce qu'iil faudrait mettre en place pour accueillir ces jeunes en difficulté.

Par ailleurs, j''ai commencé à prendre du temps pour essayer de rencontrer ces enfants dans la rue en compagnie d'un éducateur, et c'était pour moi une expérience toute nouvelle. Heureusement, comme je parlais leur langue maternelle, cela facilitait le contact et je découvrais avec stupeur tout ce que ces jeunes avaient pu vivre jusqu'ici, depuis les raisons qui leur avaient fait quitter leur village natal (souvent pleines d'illusions...) jusqu'à leur vécu quotidien dans la rue, avec mendicité et vol à l'appui.

Des fonds venus d'Allemagne ont permis de construire le centre : logement, ateliers, salles de réunion, et autres, et c'est en octobre 2005 que le centre apu être ouvert officiellement

Les métiers proposés aux enfants étaient les suivants : soudure, mécanique moto, couture, fabrication de cartes « batik » pour la vente. Plusieurs éducateurs et moniteurs d'ateliers ont été embauchés pour assurer la formation et le suivi de ces enfants, essentiellement des garçons. L’alphabétisation était aussi au programme, et un atelier de menuiserie a également été mis en place avec le temps.

Le financement du fonctionnement était assuré au départ surtout par une association Luxembourgeoise, « Chrétiens pour le Sahel », qui versait annuellement jusqu’à 30.000 euros ; mais avec le temps et surtout le changement du représentant de cette association sur place à Ouagadougou, le financement n’a pas continué. Heureusement, les Pères Blancs de Suisse et l'association "ACAWORK" ont continué jusqu’ici à soutenir l’association (environ 10.000 euros annuels), ainsi que la famille d’un Père blanc Allemand, le père Anton Weidelener (environ 4.800 euros), et d’autres personnes ou associations (1.000 euros d’Autriche, 420 euros de deux personnes en France, ainsi que l’un ou l’autre don)

L’association continue donc à vivre, même si ce n'est pas facile tous les jours, et elle gère pour l’instant la situation de 23 enfants, qui sont pratiquement tous pensionnaires. Mais il n’y a plus que deux éducateurs, deux moniteurs d’ateliers, ainsi que la cuisinière, les gardiens, et les personnes chargées de l’alphabétisation.

La présidente Madame Linko continue de jouer son rôle avec beaucoup de générosité, et sans aucune rémunération. Malheureusement, celui qui la secondait a de graves problèmes de santé et ne peut plus lui venir en aide.

Nous pouvons cependant nous réjouir du fait que l’association continue à vivre, et il y a un projet en route, celui de la construction d’un poulailler, qui permettrait de gagner quelque argent en vendant des poulets et des œufs (parpaings pour lla construction sur les photos)

Nous gardons donc confiance dans l’avenir, et si jamais vous souhaitez contribuer à la vie de Taab Yinga, vous pouvez me contacter sur mon mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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 L'atelier de menuiserie

 

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L'atelier de couture

 

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                          Séance d'alphabéttisation                                                                    Coiffure

 

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                 Détente au baby-foot                                                           La directrice au cours d'une réunion

 

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               François, éducateur                                                                            Groupe éducateurs ci-dessus

 

              Ci dessous la gardienne et sa fille                                                          Belles mangues à Taab Yinga...

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                                                                      Un groupe de jeunes plutôt détendus !                                                             

 

Ci-dessous, les parpaings qui serviront àla construction du poulailler

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 L'éducatrice Pascaline et une jeune

 

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Deux jeunes gérés par l'association

 

 

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 L'ensemble des jeunes avec leurs éducateturs

 
Vous remerciant par avance,

Pierre Béné, missionnaire d'Afrique, et gestionnaire du site    http://www.mafrwestafrica.net