Père Maurice OudetLe lait de souchet va-t-il détrôner le bissap au Burkina Faso ?

Les « Koudou du Faso » viennent de tenir leur seconde édition (le 20 octobre 2012). Rappelons que les « Koudou du Faso » ont un double objectif : d’une part faire connaître la diversité et la disponibilité des produits locaux au Burkina Faso, et d’autre part inciter les populations du Burkina à les consommer. Ce choix devant permettre aux petits producteurs ainsi qu’aux transformateurs de vivre dignement des fruits de leur travail. les merguez au soja !

Cette année encore les « Koudou du Faso » ont été une grande réussite. : ils ont enregistré la participation de plus de 2000 visiteurs qui ont goûté 60 000 dégustations servies de 10h à 17h sans pause. Le marché de produits locaux, l’innovation de cette année, a réuni 15 marchands qui ont écoulé une bonne partie de leurs stocks. Une réussite de mobilisation au tour de la consommation locale et la demande d’investissement dans l’agriculture familiale. (lire la suite)

 

Les paysans burkinabè sont-ils des citoyens de deuxième ordre ?

Cette lettre fait suite à la lettre 454 : « Stupéfaction et désolation au Sourou » et à la lettre 455: « Droit de réponse du MCA-BF ». Aujourd'hui, Les producteurs de la Vallée du Sourou privée d'eau, à leur insu, au profit des travaux d'aménagements de nouveaux hectares par le MCA-BF s'impatientent. Non seulement, ils n'ont pas été indemnisés, mais apparemment, personne ne s'intéresse à leur sort.

 Les producteurs dles travaux continuent, et les paysans sont inquietse la vallée du Sourou sont formels. Le manque d'eau au Sourou a entraîné, pour les producteurs, une perte de 1 933 tonnes de riz, et de 470 tonnes de maïs. Depuis plusieurs mois, ils ont informé le Directeur Général de l'Autorité de Mise en Valeur de la Vallée du Sourou (AMVS). Ce dernier leur a signifié que le dossier a été transmis à qui de droit, c'est à dire à l'autorité de tutelle, le Ministre de l'Agriculture. Le Maire de Di, ne dit pas autre chose, mais il ne se passe rien.

Je regrette que la presse burkinabè ne se soit pas intéressée à cette affaire. Pourquoi, à ma connaissance, aucun journaliste, ne s'est rendu sur les lieux pour faire sa propre enquête ? (lire la suite)

 

Maurice Oudet, président du SEDELAN