le Père Maurice Oudet
Aujourd'hui, 25 avril 2013 , c'est la journée mondiale contre le paludisme. C'est donc l'occasion de faire le point sur cette maladie parasitaire. A l'échelle mondiale, le nombre de décès dus à un accès de paludisme est estimé, pour l'année 2010, à 660 000 et toutes les 60 secondes, un enfant meurt de la malaria (principalement des enfants de moins de 5 ans, en Afrique Subsaharienne).  Cependant tout espoir n'est pas perdu.

En effet, à l'échelle mondiale, depuis l'année 2000, les taux de mortalité due au paludisme ont baissé...

  • À l’échelle mondiale : baisse de plus de 25 %

    En Afrique :
    baisse de 33 %

Ces résultats encourageants sont dus principalement à deux facteurs :

le moustique, vecteur du paludisme

1. L’apparition de nouveaux médicaments très efficaces, à base de dérivés de l'Arteminisine. Pour augmenter leur effet, mais aussi pour retarder l'apparition de résistances, ces dérivés sont administrés en association avec une autre molécule. C'est ainsi qu'au Burkina vous trouvez des comprimés antipaludiques composés de « Arthéméther et de Luméfantrina ». Sous forme de spécialités « Art.... », le traitement vous coûtera 3 400 F CFA. Mais si vous demandez le générique, il ne vous coûtera plus que 1 200 F à 1 300 F. C'est encore chers pour les plus démunis.

2. Des ventes massives de moustiquaires imprégnées d'insecticides vendues à prix social.

le savon anti-moustique
Ces jours-ci, une nouvelle est largement médiatisée : Deux étudiants, un Burkinabè, Moctar Dembélé, et un Burundais, Gérard Niyondiko, ont réussi à créer un savon qui repousse les moustiques, et donc évite la contamination du parasite responsable du paludisme.

 

Maurice Oudet, président du Sedelan                                  (Lire la suite)