Inondations, sécheresses, montées des eaux… Ce que le rapport du Giec dit sur l’Afrique
Le continent est responsable de moins de 4 % des émissions de carbone mais subit déjà de plein fouet le changement climatique. Et les projections ne sont guère rassurantes… « Jeune Afrique » fait le point en infographie.
Des incendies au Maghreb aux inondations au Sahel en passant par Madagascar, où le dérèglement climatique est à l’origine de la pire crise alimentaire qu’ait connue l’île depuis quarante ans, les catastrophes naturelles qui se succèdent sur le continent offrent un avant-goût amer des prévisions de l’ONU.
« Sans précédent »
Après quatre ans de travail, les conclusions du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), publié le 9 août, sont sans équivoque. Le réchauffement de la planète est d’origine humaine et il pourrait atteindre le seuil de + 1,5 °C autour de 2030, conduisant à des désastres dont l’ampleur sera « sans précédent ».
Selon le Giec, l’Afrique est – et sera – particulièrement touchée : les extrêmes climatiques vont continuer de frapper le continent, avec encore plus d’intensité et de fréquence. Conséquences ? Une diminution des rendements agricoles et des ressources en eau douce (déjà faibles), une multiplication des maladies et des espèces jugées « ravageuses » et des millions de déplacés.
Jeune Afrique a passé au crible ce rapport historique pour comprendre les changements auquel le continent doit se préparer.