Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

L’élection du bureau national du CFCM reportée à 2020 |SaphirNews

 
Après plusieurs reports du scrutin, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a renouvelé ses instances régionales lors des élections les 10 et 17 novembre.Mais alors que le premier conseil d’administration post-électoral de l’instance devait se tenir samedi 7 décembre pour élire son bureau national, un nouveau report de la date a été acté.

Il a, en effet, été repoussé au dimanche 19 janvier 2020, officiellement en raison des grandes « grèves » annoncées pour le début du mois de décembre et de « l’approche des vacances scolaires », a indiqué à l’AFP le secrétaire général du CFCM Abdallah Zekri. A l’issue du conseil d’administration, les noms des présidents qui dirigeront le CFCM durant les six prochaines années, à tour de rôle, seront alors dévoilés.

Lire aussi :
Elections du CFCM : après sa victoire, l’UMF déterminée à « réformer le CFCM de l’intérieur »
Le CFCM à l’heure du renouvellement de ses instances régionales du culte musulman

Source : L’élection du bureau national du CFCM reportée à 2020, 27.11.19.

Dialogue interreligieux: une coopération pour l’amélioration de la santé
(traduction complète) | ZENIT – Français

 

Déclaration commune pour la santé mondiale

« Nous réaffirmons notre coopération mutuelle en vue de l’amélioration de la santé et du bien-être des communautés dans le besoin » dit une déclaration signé au nom du pape François et du Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan (Emirats arabes unis).

Le Saint-Siège a publié cette « Déclaration commune sur la santé mondiale » signée par le pape et par le prince héritier d’Abou Dhabi, le 18 novembre 2019, en anglais.

« Cette coopération découle de la conviction que chaque personne, quel que soit son origine, a le droit de mener une vie digne et en bonne santé », ajoute le même document.

Il recommande de « développer des réseaux de prévention médicaux adéquats », notamment pour « lutter contre les maladies tropicales négligées ».

Voici notre traduction rapide, de travail, de ce document.
AB

Déclaration commune sur la santé mondiale

À l’occasion du Last Mile Forum d’Abou Dhabi, nous réaffirmons notre coopération mutuelle en vue de l’amélioration de la santé et du bien-être des communautés dans le besoin.

Cette coopération découle de la conviction que chaque personne, quel que soit son origine, a le droit de mener une vie digne et en bonne santé.

Le contexte dans lequel ces pathologies surviennent souvent est la pauvreté et la vulnérabilité sociale des membres les plus marginalisés de la société. Par conséquent, nous appelons à des efforts renouvelés – comprenant une action politique globale et une coopération volontaire entre la société civile et les États, responsables de la santé de leurs citoyens – afin de promouvoir des programmes sanitaires, sociaux et éducatifs et de développer des réseaux médicaux adéquats de prévention, de diagnostic et de traitement, afin que personne ne reste à la traîne.

Nous appelons également la communauté internationale à collaborer pour atteindre les populations les plus vulnérables et concentrer l’attention sur les maladies qui frappent les populations les plus démunies.

L’un de ces domaines d’attention est la lutte contre les Maladies tropicales négligées (NTDs), qui touchent plus de 1,5 milliard de la population mondiale. Malgré les programmes lancés au niveau international et l’amélioration de l’accès aux traitements, les NTDs restent une deuxième priorité de l’agenda mondial.

Face à des maladies qui peuvent aujourd’hui être surveillées, prévenues et éliminées, il est nécessaire de redoubler d’efforts pour coordonner les ressources disponibles afin de trouver des solutions adéquates. Cela nécessitera également une approche interdisciplinaire, socio-médicale et environnementale.

Garantir le droit à un traitement pour toutes les personnes est primordial. Nous appuyons donc pleinement le Fonds Reaching the Last Mile et son travail dans le traitement et la surveillance des Maladies tropicales négligées. À l’avenir, nous continuerons à collaborer à d’autres initiatives en matière de santé mondiale.

Enfin, nous faisons confiance à la solidarité de toutes les personnes qui comprennent les souffrances de ceux qui sont dans le besoin dans des régions du monde négligées et défavorisées, afin que ce fléau inutile qui afflige l’humanité puisse être éradiqué une fois pour toutes.

Abu Dhabi, le 18 novembre 2019

Au nom de Sa Sainteté le pape François
Son Excellence l’archevêque Francisco Montecillo Padilla, nonce apostolique aux Émirats Arabes Unis

Au nom de Son Altesse Cheikh Mohamed Bin Zayed
Son Excellence Mohamed Mubarak Al Mazrouei
Sous-secrétaire du Crown Prince Court of Abu Dhabi

Copyright 2019 – Traduction de Zenit, Anita Bourdin

Source : Dialogue interreligieux: une coopération pour l’amélioration de la santé (traduction complète) – ZENIT – Francais, , 19.11.19.

Burkina: le gouvernement présente ses condoléances aux Églises évangéliques

Le Premier ministre burkinabé Christophe Dabiré s'est rendu à la Fédération des églises et missions évangéliques pour présenter les condoléances du gouvernement (image d'illustration).
© OLYMPIA DE MAISMONT / AFP

Après l’attaque d’une église protestante à Hantoukoura dans l’est du pays, attaque qui a fait 14 morts dont de nombreux enfants, le chef du gouvernement s’est rendu au siège de la Fédération des églises et missions évangéliques pour présenter les condoléances du gouvernement.

Depuis le début de l’année, les attaques contre les lieux de culte et les fidèles se multiplient, toutes religions confondues. Le chef du gouvernement appelle les responsables religieux à ne pas céder à la division.

C’est la quatrième fois qu’une église subit une attaque depuis le début de l’année. L’église de Hantoukoura, dans la région de l’Est venait juste d’ouvrir ses portes, avec une vingtaine de fidèles. Elle n’avait même pas encore un pasteur selon le pasteur Henri Yé, président de la Fédération des églises et missions évangéliques.

« En vérité, il n’y avait pas de pasteur. Celui qui dirigeait, on a dû le prendre pour le pasteur. Les femmes ont été épargnées. Ils ont fait sortir les hommes, les ont couverts et leur ont tiré dans la tête. »

Selon le Premier ministre Christophe Dabiré, les attaques contre les lieux de culte et autre visent un seul but, déstabiliser le pays et faire chuter le régime en place.

« Nous sommes venus présenter nos condoléances et souhaiter que cette épreuve nouvelle que rencontrent la Fédération des églises et missions évangéliques et notre peuple ne soit pas une opportunité pour baisser les bras et dire que le désespoir est permis. Nous avons également dit que toutes les difficultés que nous rencontrons aujourd’hui, que ce soit les conflits intercommunautaires, que ce soit les attaques dans les églises, dans les mosquées, ce sont des choses qui nous viennent parce que les terroristes veulent déstabiliser notre pays. »

Cette visite du chef du gouvernement montre selon, le pasteur Henri Yé que le Burkina Faso est une nation famille et que cette unité et cette solidarité sont les clés de la victoire contre le terrorisme.

 

L’antisémitisme, une plaie toujours ouverte selon le rabbin Abraham Skorka |Vatican News

 

Dans l’édition de ce 13 novembre du quotidien du Saint-Siège, “L’Osservatore Romano”, l’Argentin Abraham Skorka, ami de longue date du Pape François, revient sur les propos que ce dernier a tenus lors de l’audience générale. Le Saint-Père a dénoncé la résurgence actuelle de l’antisémitisme, rappelant avec vigueur que «les juifs sont nos frères !».

Les paroles, improvisées, prononcées par le Pape lors de l’audience générale, ont touché le cœur du rabbin Abraham Skorka, qui était en visite à la rédaction de L’Osservatore Romano. «Ce commentaire inattendu et improvisé du Pape est d’une suprême importance: il reflète son profond engagement envers le peuple juif. Ce sont des paroles qui suscitent en moi de grandes émotions et un sentiment de gratitude, lorsqu’on pense aussi à la longue histoire de malentendus entre l’Église et les juifs. Après tant d’années, je connais la façon de penser et d’écouter du Pape et je sais qu’il parle très souvent et, comme il dirait, il dit ce qui vient du fond de son cœur. Ce type d’intervention de sa part n’est pas nouveau bien sûr, mais ce n’est pas pour cette raison qu’il ne revêt pas une grande importance, surtout dans un moment historique comme celui que nous vivons actuellement».

C’est sur cet aspect de l’actualité que le rabbin veut s’attarder, soulignant l’inquiétude du Pape face aux signes récents d’une renaissance de l’antisémitisme.[…]

Source : L’antisémitisme, une plaie toujours ouverte selon le rabbin Abraham Skorka – Vatican News, Andrea Monda – L’Osservatore Romano, 13.11.19.

L’expression du fait religieux au travail,
un phénomène en hausse mais mieux géré| SaphirNews

Parce que le fait religieux en entreprise est «source de nombreux fantasmes et idées préconçues», l’Institut Montaigne a réalisé une nouvelle étude dont les conclusions sont nettes : la grande majorité des faits religieux au travail ne pose pas problème et n’est «pas toujours une cause de tensions sur le lieu de travail». Explications.

L'expression du fait religieux au travail, un phénomène en hausse mais mieux géré
 
Avec le concours de l’Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE), l’Institut Montaigne a publié, jeudi 7 novembre, un nouveau baromètre du fait religieux en entreprise. Sur la base d’une enquête d’opinion réalisée auprès de 1 100 managers et des entretiens qualitatifs au sein d’entreprises concernées par ces enjeux, l’étude « Religion au travail : croire au dialogue » aspire à apporter des « éléments factuels » dans le débat sur les faits religieux au travail et à proposer des recommandations sur les meilleures actions à adopter.

Un phénomène en hausse

La présence du fait religieux au travail n’est « toujours pas anodine » mais s’est aujourd’hui banalisée, selon l’Institut Montaigne. Si le fait religieux en entreprise est loin d’être un phénomène nouveau, les managers constatent, ces dernières années, une hausse des faits religieux en entreprise (demande d’aménagements des heures de travail pour des raisons religieuses, prières dans les locaux de l’entreprise, port visible d’un signe religieux, prosélytisme…).

Au lancement du baromètre en 2012, 44 % des encadrants disent avoir été confrontés, « occasionnellement ou régulièrement », à des manifestations de religiosité au travail. Ce chiffre atteint aujourd’hui 70 %. Une écrasante majorité proviennent de salariés de confession musulmane, selon Lionel Honoré, professeur à l’Institut d’administration des entreprises de Brest et directeur de l’OFRE.

Pour expliquer cette hausse, l’Institut Montaigne avance la logique du « Venez comme vous êtes », qui « s’est progressivement imposée » et est « prise au mot par les salariés croyants ». Aussi, la question du sens du travail qui est devenu « primordiale » et qui s’appuie parfois « sur un niveau de spiritualité et de religiosité plus importants ». « Et puis surtout, derrière, il y a la question de la place de la religion dans la société, c’est une évolution sociale et sociétale qui se retrouve en entreprise », indique-t-on.

Le fait religieux au travail, un phénomène bien vécu en France

Selon l’étude, 54 % des faits religieux constatés en entreprise ont nécessité une intervention managériale mais 81 % d’entre eux n’ont occasionné ni blocage ni conflit.[…]

Source : L’expression du fait religieux au travail, un phénomène en hausse mais mieux géré, Lina Farelli, SaphirNews, 08.11.19