Témoignages

 

[Livre] : L’Église en Afrique, au-delà des apparences
– La Croix Africa

« L’Église en Afrique, au-delà des apparences », est un livre du père Donald Zagoré de la Société des Missions africaines (SMA) paru aux éditions Saint-Augustin Afrique en mai 2019. Dans cette œuvre d’une centaine de pages, l’auteur reprend une partie de ses chroniques publiées depuis 2018 à La Croix Africa et qui jettent « un regard critique sur la religion en Afrique ».

Ce sont, au total 23 textes publiés entre 2018 et 2019 à La Croix Africa, dans sa chronique « Un regard critique sur la religion en Afrique » que le père Donald Zagoré a réunis dans un ouvrage intitulé « l’Église en Afrique au-delà des apparences ». Dans ce livre, le jeune prêtre de la Société des missions africaines (SMA) interroge le christianisme africain sur des questions d’actualité. C’est d’ailleurs, le besoin exprimé dès l’introduction. « Questionner, repenser l’appareil ecclésial africain est aujourd’hui un exercice fondamental en vue de lui redonner une place de proue dans l’histoire du salut des peuples africains », explique-t-il.

Passionné des analyses politiques, le père Zagoré prône l’engagement sociopolitique de l’Église au service de la vérité et de la paix. […]

Père Donald Zagoré SMA, « L’Église en Afrique, au-delà des apparences » vol.1. Lomé, Éditions Saint-Augustin Afrique, mai 2019. 110 pages.

Lire la présentation complète par Luci Sarr : [Livre] : L’Église en Afrique, au-delà des apparences – La Croix Africa, 06.06.19.

Mauritanie : « Le sort du blogueur Mkhaïtir
est entre les mains du chef de l’Etat » | Le Monde

À l’approche de l’élection présidentielle, les soutiens du jeune homme, en détention depuis cinq ans pour des propos jugés blasphématoires, appellent à sa libération.

Tribune. Le 22 juin, les Mauritaniens éliront un nouveau président de la République. Cette transition politique offre à l’actuel chef de l’Etat une opportunité sans précédent de clore le dossier du blogueur Mohamed Ould Cheikh Mkhaïtir, en détention depuis cinq ans pour avoir tenu des propos qualifiés de blasphématoires. Le maintien en détention du blogueur inquiète ses soutiens et témoigne du recul croissant des libertés individuelles en Mauritanie. Le sort de Mkhaïtir, détenu depuis novembre 2017 sans aucun fondement juridique, est désormais entre les mains du président Mohamed Ould Abdel Aziz, seul en mesure d’ordonner sa remise en liberté immédiate.

Lire aussi En Mauritanie, une peine qui n’en finit pas pour le blogueur « apostat »

Le président sortant, arrivé au pouvoir en 2008 par un coup d’Etat et élu deux fois depuis lors, n’est pas candidat à l’élection présidentielle de juin. Tout au long de son dernier mandat, Mohamed Ould Abdel Aziz a salué la fermeté des autorités mauritaniennes sur le dossier de Mkhaïtir et argué que sa libération menacerait la sécurité de ce dernier ainsi que la stabilité du pays.… Lire la suite: Mauritanie : « Le sort du blogueur Mkhaïtir est entre les mains du chef de l’Etat », Par Candy Ofime, Fatimata M’Baye, Mohamed Ould Moine, Le Monde Afrique, 31.05.19.




Archives de la Société des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs)


ALBUM de la CANONISATION
des 22 MARTYRS de L'OUGANDA
18 Octobre 1964

Canonisation
....Audience
.......Thanksgiving Mass
..........Triduum
............Réception
...............Oratorio

Tableau qui représentent les martyrs de l'Ouganda dans notre chapelle de la maison généralice à Rome

Canonisation

.

Decree posted at the Bronze Door of the Vatican, giving notice of the canonization of the Martyrs of Uganda
Décret affiché à la porte de Bronze du Vatican, annonçant la Canonisation des Martyrs de l'Ouganda

The Banner that was hung in front of St Peter's Basilica for 3 days. It was designed by German artist Siegfried Herborth.
La bannière qui fut suspendue devant la Basilique St Pierre durant 3 jours. Elle est l'oeuvre de Mr Siegfrid Herborth de Munich (Voir explication)
The two sides of the banner which was carried in St Peter's Basilica for the Canonisation Ceremony
Les deux côtés de la bannière qui a été portée dans la Basilique lors de la canonisation
The procession with the Banner
La procession d'entrée avec la bannière devant
Pope Paul VI is carried on the "Sedia Gestatoria"
at the beginning of the ceremony


The Pope and the people praying the Holy Spirit
Le Pape et l'assistance invoquant le St Esprit

During the proclamation of the canonisation, Archbishop Kiwanuka of Rubaga and Bishop Ddungu of Masaka are holding the book
Pendant la proclamation de la canonisation. Mgr Kiwanuka, archevêque de Rubaga et Mgr Ddungu, évêque de Masaka tiennent le livre
The Holy Father during the Mass
Le St-Père célèbre la messe
Communion with a golden straw
Communion avec un chalumeau en or
Miss Ira Bell Thompson, International Editor of the American Negro magazine "Ebony"
Postulators Gallery
Tribune de la Postulation

Suite/ More : Audience 19 Octobre 1964

Crédit photos © Archives Maison Généralice M.Afr. Rome
Les textes sont tirés de l'album

Le père Vincent Kiye envoie une lettre hebdomadaire dont nous avons déjà publié un exemple. Nous publions aujourd'hui 28 mai la lettre du 27 mai.

 

vincentkiye

Parlons Dieu : Rendez-vous hebdomadaire du Père Vincent KIYE avec les jeunes de la paroisse de Dyou

Chers amis jeunes de notre paroisse, nous voici au début de cette nouvelle semaine, fruit de la bonté et de l’amour de Dieu pour chacun de nous. Rendons-lui grâce pour sa bonté qui se renouvelle chaque semaine et chaque matin. Pour cette merveille, Alléluia !

     Bien aimés dans le Seigneur, pour notre méditation de cette semaine, je nous propose le verset 2-3 de l’Evangile de Saint Jean, au chapitre 16. Avec ces deux versets, méditons et prions sur ce qui se passe aujourd’hui dans notre sous-région de l’Afrique de l’ouest et détruit notre quiétude. 

      En effet, il ne passe pas une seule semaine sans que nous ayons appris qu’il y a eu une attaque dans la sous-région : le Mali ou le Burkina Faso en particulier. Et cela ne nous laisse pas indifférents. La peur, l’angoisse et la tristesse nous accablent. Nous nous demandons pourquoi tout cela ? Notre point de méditation de cette semaine inspiré de l’Evangile de saint Jean, nous situe par rapport à tous ces événements malheureux que nous vivons. Jésus ne nous aurait-il pas déjà avisé lorsqu’il dit « … l’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront qu’ils rendent un culte à Dieu.   Ils agiront ainsi parce qu’ils ne connaissent ni le Père, ni moi. »

     Oui, chers frères et sœurs, il est temps que nous nous arrêtions pour dire au Seigneur qu’une mauvaise herbe est en train de pousser dans son champ notamment dans cette partie de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest. Disons-lui que ses enfants que nous sommes meurent, s’entre-tuent par manque d’amour du prochain et surtout par ignorance que nous sommes fils et filles du même Père, Dieu-le-Créateur du ciel et de la terre.

     Oui chers frères amis jeunes, le remède à tout cela reste le renouveau d’une humanité dans le Christ. Si nous nous entre-tuons, c’est parce que nous ne nous savons plus frères et sœurs et par surcroît, fils et filles du même Père, Dieu et frères et sœurs de Jésus-Christ :« Ils agiront ainsi parce qu’ils ne connaissent ni le Père, ni moi.» 

      Aucune religion digne de ce nom ne peut promouvoir des tueries, des massacres des populations entières ou des groupes ethniques. La foi authentique en Dieu est source de paix, de respect mutuel, bref, de promotion de la personne humaine dans tous les aspects de sa vie. Par conséquent, quiconque dit avoir la foi en Dieu doit être humain et promouvoir le respect et la considération de l’autre créé à l’image de Dieu. La qualité de notre humanité devient ainsi le baromètre de notre foi en ce Dieu qui s’est fait homme. Oui chers frères et sœurs, il est temps que nous puissions défendre notre foi en Dieu par le témoignage de notre humanité qui respecte l’autre. Puisse le Seigneur nous ouvrir le cœur comme il l’avait fait avec Lidya, cette femme commerçante de pourpre de la ville de Thyatire qui écoutait les paroles de Paul (Ac 16, 14) afin d’écouter sa parole et de nous y attacher, Amen.

Bonne méditation et bon début de semaine à tous et à toutes.

Père KIYE M. Vincent, Aumônier paroissial des jeunes de Dyou/Kadiolo

E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Aurélie et Émilia, les voix des sans voix

Publié le 18/04/2019
France

Aurélie et Émilia, les voix des sans voix
 

« À votre avis, à quoi sert la Sécurité sociale ? Et comment la protection sociale évolue dans la vie de chacun ? »  « Ben… moi je cherche toujours mes droits, je suis à deux doigts d’abandonner car je ne trouve pas d’informations. »

À peine la question posée par Anne-Françoise Liotard, une animatrice du Secours Catholique, les langues se délient. Ce jeudi 13 décembre, une quinzaine de personnes composent la grande table de l’Étape, un lieu du centre social Gérard Philippe à Bron (banlieue lyonnaise). Parmi elles, Emilia, stylo et papier en main, ne perd pas un mot. Dans trois jours elle rapportera les propos au Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), pour la dernière plénière de l’année. 

Avec Aurélie, basée pour sa part au siège local du secours à Vaulx-en-Velin (Lyon), Emilia représente le Secours Catholique dans le 8èmecollège du CNLE. Depuis 2012, le CNLE, « en charge d’émettre des avis et recommandations sur les politiques nationales et leur mise en ouvert » a ouvert un nouveau collège, composé de personnes en « situation de pauvreté ou de précarité ». 

Les administrations ont une vision technocratique de la pauvreté. Nous, nous pouvons véritablement en parler.

Aurélie, représentante au CNLE

Une initiative qui n’en est plus au stade de l’expérimentation et à laquelle le Secours Catholique se sentait légitime de participer en 2018, explique Anne-Françoise, animatrice depuis 25 ans au Secours Catholique : « Humblement, nos missions sont de lutter contre les causes de pauvreté. Et nous avons bien compris qu’il faut donner la parole aux gens pour améliorer ensemble, leur quotidien. Sinon comment faire ? »

Devenues véritables porte-paroles de leur groupe local respectif, Aurélie et Emilia ont pour mission de " faire remonter" les problématiques sociales vécues au quotidien pour aider les législateurs à prendre de bonnes décisions. « Les administrations ont une vision technocratique de la réalité et de la pauvreté. Nous, nous sommes les premiers acteurs à être confrontés aux problématiques de la précarité donc nous pouvons véritablement en parler. » affirme Aurélie.

étiquettes et préjugés

Emilia a rejoint Bron il y a trois ans, au début de sa retraite d’infirmière. Vivant « seule avec son chien » elle fréquente le centre social et le Secours Catholique « pour éviter l’isolement ». De dix ans sa cadette, Aurélie habite dix kilomètres plus loin, à Vaulx-en-Velin. Auto-entrepreneuse depuis peu, elle est mère de quatre jeunes enfants. Des injustices ? C’est qu’elles ont en vécu toutes les deux. 

« C’est plutôt ma mère que j’ai vu souffrir à cause notamment du racisme lié à son accent créole. Toute mon enfance j’ai fais face à son mal-être et me suis fait le serment que jamais personne ne me manquerait de respect. » raconte Emilia.

Camerounaise d’origine, Aurélie n’a jamais pu exercer son cœur de métier : la sociologie. « On m’a collé très vite un étiquette en France. Une africaine ne peut pas être détentrice d’une thèse… J’ai travaillé pendant huit ans dans des boulots qui ne m’ont pas particulièrement plu, sans bonne rémunération ni aucune reconnaissance. C’était choquant et blessant »

Chacun est expert de sa propre vie, non ?

Quand Emilia planche sur la question de la privation des droits avec son groupe local, Aurélie aborde celle des préjugés. Elles aiment à se définir comme « différentes mais complémentaires ». Ni l’une ni l’autre ne se connaissait avant l’assemblée fraternelle de Saint Malo* l’été 2017. Volontaires, dynamiques, souvent porte-paroles de leur groupe, les deux femmes ont donc toutes deux accepté la proposition avec enthousiasme. 

Mais pour des raisons différentes pense Anne-Françoise, leur référente, en lien avec le CNLE : « Je pense qu’Emilia voulait se rendre utile, plus disponible du fait d’être en retraite, alors qu’Aurélie, très occupée, avait besoin de s’exprimer autrement qu’au seul niveau local ». Et puis, « elles avaient un réel besoin de témoigner pour corriger les injustices qu’elles et beaucoup d’autres endurent quotidiennement. Chacun est expert de sa propre vie non ? »

 
Aurélie et Émilia, les voix des sans voix

Aurélie AZEMARD

Créer du débat citoyen

Chaque réunion mensuelle du CNLE est donc prétexte à débat, en amont, dans les différents groupes de mobilisation citoyenne. Santé, travail, éducation… et le prochain sujet qui pourrait être abordé : le logement « en particulier les difficultés d’accéder à un logement social » précise une participante du groupe de l’Étape ce jour-là.

La première année s’achève donc dans le positif, pour chacune d’elle. « On se retrouve dans une équipe locale, sans jugement, avec des personnes moins chanceuses que nous souvent, mais on essaie de les relever. C’est une chose qui me touche car on leur donne de l’espoir, en quelque sorte » analyse Aurélie. Emilia, forte de cette première expérience espère « que la deuxième année continuera aussi bien », aspirant tout de même, comme Aurélie, à ce que des« changements soient visibles rapidement pour le quotidien des plus précaires ». 

* Grande rencontre interne au Secours Catholique permettant d’enrichir le plaidoyer national de l’association à partir de l’expérience des personnes en situation de précarité.

Clémentine Métainier
© Gaël Kerbaol / Secours Catholique
 
Cliquer sur le lien ci-dessous pour avoir acccès à l'article paru dans "Messages" du mois de mai 2019 :
 
 

Sous-catégories

Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)