« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)
« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)
« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)
Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.
Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.
Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.
Le Pape a nommé ce samedi 25 mai président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux Mgr Miguel Angel Ayuso Guixot, 67 ans en juin, et jusqu’à présent secrétaire du dicastère. Il succède au cardinal Jean-Louis Tauran, décédé en juillet 2018. Depuis, il a assuré la direction du conseil, rédigeant notamment les messages aux fidèles bouddhistes, taoïstes ou musulmans.
Né le 17 juin 1952 à Séville, en Espagne, il est missionnaire combonien du Cœur de Jésus. Il a été ordonné prêtre le 20 septembre 1980, et a été en mission en Egypte et au Soudan jusqu’en 2002.
Expert de l’islam
Il a obtenu une licence en études arabes et islamiques au Pisai de Rome en 1982 et un doctorat en théologie dogmatique à l’université de Grenade en 2000. En 1989, il est devenu professeur d’islamologie, d’abord à Khartoum, puis au Caire avant d’enseigner à l’Institut pontifical d’études arabes et islamiques (Pisai) dont il est devenu par la suite le directeur, jusqu’en 2012. Il a ainsi dirigé différentes rencontres de dialogue interreligieux en Afrique (Egypte, Soudan, Kenya, Ethiopie et Mozambique).
Il a été nommé le 30 juin 2012 par Benoît XVI secrétaire du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, étant nommé par le Pape François évêque titulaire de Luperciana, et ordonné en mars 2016. Outre l’espagnol, il parle l’arabe, l’anglais, le français et l’italien.
Mgr Miguel Ayuso, «très reconnaissant et honoré» par cette nomination, souhaite s’investir à bâtons rompus dans la culture du dialogue: «Il y a beaucoup de choses à réparer, recoudre et reconstruire dans notre monde. Il y a cette nécessité du dialogue, nous avons tous des valeurs communes, spirituelles et sociales à partager et promouvoir». De même, dans l’éducation, religieuse, surtout: «La promotion d ‘une nouvelle lecture des textes sacrés».
Selon le nouveau président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, il apparaît clairement que «l’Église ne peut pas rester close en elle-même, ni rester à la frontière, mais aller à la rencontre des différentes traditions, religions, et cultures. Un défi constant, dans les pas de Nostra Aetate», a-t-il relevé.
Sergio Centofanti, Hélène Destombes – Cité du Vatican 25 mai 2019
Plusieurs scientifiques, notamment dans les sciences sociales, ont tenté de savoir s’il est possible de parler d’un islam typiquement européen. Le politologue allemand Bassam Tibi, par exemple, a inventé la notion d’« euro-islam » déjà en 1995 dans l’ouvrage édité Islams d’Europe : intégration ou insertion communautaire ?, notion qui est encore aujourd’hui très débattue.
Selon Bassam Tibi, les musulman·e·s d’Europe devraient créer une nouvelle forme d’islam qui adopte les valeurs politiques et sociales de l’Occident.
Cependant, de nombreux chercheurs et cherche uses mettent en garde contre cette perception qui sous-entend que l’Islam serait de facto incompatible avec des valeurs dites « occidentales ». Mais qui sont les musulman·e·s en Europe et que pouvons-nous dire de leur rapport à la religion ?
Quelques faits et chiffres
Selon une étude publiée en 2017 par le Pew Research Center, les personnes s’identifiant comme musulmanes représentent près de 5 % de la population européenne résidente (définie dans l’étude comme vivant dans l’un des 28 pays de l’Union européenne ainsi que la Suisse et la Norvège).
Les proportions au niveau national varient de presque 0 % pour la plupart des pays d’ex-URSS (Lituanie, Pologne, République tchèque, etc.) à plus de 8 % pour la France ou la Suède.
Cependant, il est nécessaire de prendre ces chiffres avec prudence, car la possibilité de récolter des données sur l’appartenance religieuse varie d’un pays à l’autre. En France, par exemple, une loi datant de 1978 limite la collecte d’informations liées à la religion dans les enquêtes nationales.
Cette population est principalement issue de l’immigration mais aujourd’hui, en raison des deuxièmes et troisièmes générations, on ne peut plus parler uniquement de migrant·e·s puisqu’une grande partie de la population musulmane en Europe y est née et détient la nationalité du pays de résidence.
La présence musulmane en Europe est donc récente mais suffisamment implantée pour qu’elle en fasse désormais partie intégrante. Peut-on donc parler d’un islam spécifiquement européen ? En réalité, les réponses à cette question peuvent être apportées à différents niveaux.
Une population très hétérogène
Tout d’abord, les scientifiques ayant étudié la population musulmane en Europe sont unanimes sur un point : elle est extrêmement hétérogène et ne saurait être réduite à une seule communauté.
Entre 2010 et 2016, les 10 origines les plus représentées au sein de la population musulmane migrante en Europe comportent des pays de l’Afrique du Nord (Maroc), de l’Asie de l’Ouest (Syrie, Iran), du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh, Sri Lanka) et de l’Est (Chine), ainsi que de l’Afrique de l’Ouest (Nigeria) et d’Amérique (États-Unis). Pour ce qui est de la population de deuxième ou troisième génération (née dans le pays d’accueil des parents), elle est davantage constituée de personnes d’origines ex-yougoslaves, turques et maghrébines.
En plus de cette hétérogénéité au niveau européen, des différences importantes sont à relever d’un pays à l’autre.
Différentes écoles juridiques représentées
Prenons l’exemple de la Suisse, petit pays comptant actuellement 5,2 % de personnes s’identifiant comme musulmanes. Seule une petite minorité est arabophone (5,6 %) alors que la grande majorité est originaire des Balkans (56,7 %) et de Turquie (20,2 %). En revanche, la France compte davantage de musulmans originaires d’Afrique du Nord (et donc arabophones) en raison de son histoire coloniale.
Cette diversité d’origines nationales se répercute, entre autres, sur la diversité d’interprétations des textes de par les écoles juridiques qui prévalent dans les pays d’origine. En effet, tout comme dans le christianisme qui présente un grand éventail de courants (catholique, réformé, orthodoxe, etc.), l’islam comporte non seulement plusieurs courants, tels que le sunnisme, le chiisme et le kharidjisme, mais également plusieurs écoles juridiques (Madhhabs) au sein de ces courants.
Des manières très variées de vivre la religion
Certain·e·s sociologues ont tenté de déterminer la religiosité et le profil religieux des musulman·e·s, c’est-à-dire de quelle manière et à quelle intensité ils vivent leur religion.
Par exemple, près de la moitié d’entre eux n’a jamais participé à un service religieux, alors que c’est le cas pour seulement un petit quart des protestant·e·s et des catholiques.
Des différences de pratiques s’observent en revanche au sein de différents groupes d’origines. Un ouvrage paru en 2015 a dévoilé par exemple qu’une toute petite minorité des personnes originaires du Maghreb disent suivre le ramadan, tandis qu’environ un quart des musulman·e·s originaires de l’ex-Yougoslavie le pratiquent. De plus, une part importante des musulman·e·s pratiquant le ramadan se disent non-religieux.
Une pratique a priori religieuse peut donc recouvrir d’autres significations, telles que l’attachement à une tradition familiale ou des valeurs sociales.
Cette diversité existe également entre différents pays européens. Une étude montre par exemple que la religiosité des musulman·e·s vivant au Royaume-Uni est plus élevée que celle des musulman·e·s vivant en Autriche, en France, en Suisse et en Allemagne.
Adaptation au contexte légal et national
La manière de vivre la religion musulmane est donc influencée par le contexte national, et notamment par le cadre législatif qui régit la relation entre l’État et les religions. Encore une fois, le cas de la Suisse est particulièrement intéressant.
La Constitution helvétique prévoit que « la réglementation des rapports entre l’Église et l’État est du ressort des cantons ». Ainsi, parmi les 26 cantons, on trouve 26 systèmes ecclésiastiques différents, dans lesquels les Églises catholiques romaine et/ou protestante peuvent être reconnues de droit public. De plus, d’autres traditions religieuses peuvent bénéficier d’un statut privilégié, appelée parfois « petite reconnaissance », permettant par exemple l’exonération d’impôts ou la tenue d’aumônerie dans certaines institutions.
Or, comme le relève l’anthropologue Monika Salzbrunn dans son ouvrage « L’islam (in)visible en ville », les deux plus grandes mosquées du canton ne font pas partie de l’UVAM car elles se considèrent déjà comme institutions représentantes des musulmans du canton.
Des divergences quant à la représentation institutionnelle des musulman·e·s en Suisse se ressentent donc déjà à un niveau très local.
Les régimes juridiques régissant la relation entre État et religions en Europe sont extrêmement variés (Concordat italien, laïcité à la française, neutralité autrichienne, etc.) Autant de régimes nationaux qui concourent également à créer des manières diverses de vivre l’islam pour les minorités musulmanes.
Le fantasme d’un « euro-islam »
Dès lors, au vu de l’extrême diversité qui caractérise les musulmans en Europe, tant en termes d’origine nationales, ethniques et culturelles, qu’en termes de vécu et de conception de la religion, ainsi que la variété des cadres législatifs qui régulent le rapport entre État et religions minoritaires, il semble peu pertinent ni même réaliste de parler d’un islam européen.
Cette diversité est d’ailleurs observée tant entre les pays européens, qu’en leur sein, et à des niveaux très locaux.
D’ailleurs, un nombre croissant d’études, notamment présentées dans The Oxford Handbook of European Islam édité par Jocelyn Cesari, indiquent que les musulman·e·s sont particulièrement loyaux aux principes de leur pays de résidence.
À l’heure où les partis d’extrême droite gagnent du terrain en agitant le spectre d’un islam conquérant, uniforme et incompatible aux principes démocratiques européens, il apparaît urgent d’inclure ces résultats d’analyses scientifiques dans les débats publics.
Vie consacrée: « L’oecuménisme se fait toujours en chemin », rappelle le pape François
Dialogue du pape François avec des Supérieures générales (3/5)
« L’oecuménisme se fait toujours en chemin », rappelle le pape François qui évoque les trois manières principales de vivre l’unité des chrétiens: « L’œcuménisme de la prière, l’œcuménisme du sang et l’œcuménisme du pauvre ».
Le pape François a reçu en audience au Vatican les participantes à la Rencontre de l’Union internationale des Supérieures générales (UISG), le 10 mai 2019, dans la Salle Paul VI, à l’occasion de la XXIème Assemblée plénière, intitulée « Semeuses d’espérance prophétique », à laquelle ont participé environ 850 Supérieures générales provenant de 80 pays différents, du 6 au 10 mai, à Rome.
Après avoir fait remettre aux personnes présentes le discours préparé pour l’occasion, le pape a parlé d’abondance de cœur aux participants à l’audience (cf. Discours, traduit par Zenit), répondant ensuite aux questions qui lui ont été adressées par quelques religieuses.
Voici notre traduction de la troisième question et de la troisième réponse.
AB
Troisième question
Avant tout, un grand merci, Saint-Père. Ces jours-ci, nous avons abordé différents thèmes, dont le dialogue interreligieux : merci pour tout ce que vous faites dans ce domaine. Je pense aussi au dialogue œcuménique, et je porte dans mon cœur la souffrance que j’ai touchée du doigt, que j’ai vue dans tant de lieux à cause de la division entre les chrétiens. Je sais que vous avez beaucoup fait dans ce secteur aussi. Ma question : est-il possible de faire quelques pas supplémentaires pour arriver à cette communion entre les chrétiens ? Merci.
Pape François
Merci à toi. Je crois que l’œcuménisme se fait en chemin, toujours. Il est vrai que les théologiens doivent étudier, discuter… Mais il y a cette anecdote – qui est vraie, on m’a dit que c’est vrai – que lorsque saint Paul VI a rencontré Athénagoras – j’aimerais dire saint Athénagoras – celui-ci a dit à Paul VI : « Faisons ceci : avançons ensemble et les théologiens, nous les envoyons sur une île pour réfléchir et faire de la théologie, et nous nous avançons ensemble ». C’est une plaisanterie, mais on dit que c’est vrai. Mais si ce n’est pas vrai, c’est bien trouvé.
[L’œcuménisme] se fait toujours en chemin. Il y a des pauvres ? Allons ensemble travailler avec les pauvres ! Il y a des migrants ? Ensemble. Toujours ensemble. C’est l’œcuménisme du pauvre, comme j’appelle ce qui se fait en chemin par les œuvres de charité. Mais il y a un autre œcuménisme, celui du sang. Quand on tue des chrétiens simplement parce qu’ils sont chrétiens, on ne demande pas : « Es-tu anglican ? Es-tu luthérien ? Es-tu catholique ? Es-tu orthodoxe ? ». On tue. Et le sang se mêle. Je me souviens qu’une fois un curé à Hambourg, le curé de Saint-Joseph, à Wannsee, près de Hambourg, était chargé de faire avancer la cause d’un prêtre guillotiné par les nazis pour avoir enseigné le catéchisme aux enfants. Mais après lui, a été guillotiné, pour le même motif, un pasteur luthérien. Et il est allé voir l’évêque en lui disant : « Je ne peux pas avancer sur la cause de celui-ci sans la cause du luthérien, parce que leur sang est mêlé ». C’est l’œcuménisme du sang. Nous avons beaucoup, beaucoup de martyrs communs. Lorsqu’il a canonisé les martyrs d’Ouganda, qui étaient des catéchistes pour une moitié catholiques et pour l’autre anglicans, plus ou moins, Paul VI a mentionné le martyre des anglicans dans son discours de canonisation. Paul VI avait déjà dit cela. Il y a l’œcuménisme du sang.
Nous devons faire ensemble le plus possible. Par exemple, je viens de bénir l’exposition sur la traite [« Talita Kum », ouverte avant cette audience dans l’entrée de la Salle Paul VI] : travaillons ensemble, tous, catholiques, évangéliques, tous, parce que c’est un problème social que nous devons aider à résoudre. Et je crois que c’est important : l’œcuménisme se fait en chemin, cela ne se fait pas seulement par la réflexion théologique. Cela aidera, parce que nous avons fait de beaux progrès, par exemple avec les luthériens, sur la justification… de beaux progrès.
Mais nous ne pouvons pas rester sans rien faire tant que l’on n’a pas résolu tous les points théologiques. Les théologiens ont une grande fonction dans l’Église : qu’ils étudient et qu’ils nous aident ; mais nous, pendant ce temps, nous devons marcher. Et puis l’œcuménisme de la prière. Il y en a trois. L’œcuménisme de la prière, l’œcuménisme du sang et l’œcuménisme du pauvre. Prier l’un pour l’autre, mais aussi l’un avec l’autre. Cela c’est ce qui concerne l’œcuménisme. Dans le dialogue interreligieux, là aussi chercher les valeurs communes, chercher les valeurs communes qui existent, et c’est bien. Par exemple, parmi les valeurs communes, le respect de la vie des nouveaux-nés et des enfants-à-naître, que partagent les musulmans, c’est merveilleux.
Merci de m’avoir invitée à réfléchir avec vous sur le thème « Semeuses d’espérance prophétique : l’appel au dialogue interreligieux. » J’aimerais commencer par une image que vous voyez projetée sur l’écran. « Les disciples de Dieu », tel est le titre de ce tableau peint en 1978 par l’artiste française Dolores Puthod1 qui représente le pape Paul VI debout sur la place Saint-Pierre, les bras levés pour accueillir plusieurs responsables d’autres religions.
En réalité, une telle rencontre n’a guère eu lieu cette année-là2, et il faut bien dire que, à la lecture des documents officiels de l’Église sur le dialogue interreligieux, une rencontre du Saint-Père au Vatican avec les responsables des religions du monde en 1978 semble presque impensable. Il est vrai que Nostra aetate avait été promulguée et que, dans Ecclesiam suam, Paul VI avait appelé au dialogue et le pratiquait lui-même lors de ses voyages apostoliques, mais les temps n’étaient sans doute pas encore mȗrs pour que les responsables des religions du monde soient accueillis au Vatican. Or, au fil des ans, beaucoup de femmes et d’hommes ont eu le courage prophétique et la liberté imaginative d’envisager un avenir différent, et se sont employés avec calme, douceur et patience à faire de ce rêve une réalité. Aujourd’hui, ces rencontres entre le pape et les responsables d’autres religions sont considérées comme tout à fait normales, tant au Vatican que lors des voyages apostoliques. Preuve en sont les visites que le pape François a faites récemment aux Émirats arabes unis et au Maroc.3Le dialogue fraternel avec des personnes appartenant à d’autres religions est l’une des marques de son pontificat.
Les graines de cette approche au dialogue de François ont été semées pendant le Concile Vatican II, et nourries sous les pontificats de Paul VI, de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Il est important de reconnaître cette progression parce qu’elle nous encourage à répondre à l’appel qui nous est lancé de nous engager dans le dialogue interreligieux. Nous sommes invités à marcher ensemble, en communion avec les responsables de notre Église. Comme le dit un proverbe africain : « Si tu veux aller vite, marche seul, mais si tu veux aller loin, marchons ensemble. »
La première partie de cette présentation mettra en évidence les idées fondamentales que le Magistère a exprimées au cours de ces décennies de dialogue ; ces idées nous aident à comprendre le contexte dans lequel nous sommes appelées à être aujourd’hui des semeuses d’espérance prophétique en participant au dialogue interreligieux. Dans la deuxième partie, je tenterai de répondre aux questions suivantes : pourquoi le pape François tend-il la main aux personnes appartenant à d’autres religions ? Pourquoi devrions-nous faire de même ? Comment pouvons-nous devenir des semeuses d’espérance prophétique en répondant à l’appel qui nous est lancé de nous engager dans le dialogue interreligieux ? … Lire la suite du document (format .doc, 8 pages): Semeuses d’espérance prophétique: L’appel au dialogue interreligieux (Prof. Donna Orsuto) , Union Internationale des Supérieures Générales.
1 Pour voir une copie de cette image, cliquer ici :
2 Ce n’est qu’en 1986 qu’un pape a rencontré les responsables des religions du monde de cette manière, et cette rencontre historique entre saint Jean-Paul II et les responsables religieux a eu lieu non pas à Rome, mais à Assise. Une réunion interreligieuse a eu lieu sur la place Saint-Pierre, mais seulement en 1999 en préparation du Grand Jubilé de l’an 2000.
Le Groupe d'Amitié Islamo Chrétienne a un site internet très bien organisé, et vous pouvez vous rendre sur ce site en cliquant sur le lien ci-dessous :