Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Au Bénin, le maintien de la fermeture des lieux de culte vu par des musulmans, évangéliques et animistes | La Croix Africa

Depuis le 22 mars, les lieux de culte sont fermés au Bénin. Le compte rendu du conseil des ministres du 6 mai a prorogé la durée de cette mesure. Musulmans, chrétiens d’églises évangéliques et du christianisme céleste ainsi que des adeptes des religions endogènes se prononcent sur le sujet.

« Les temples sont fermés mais notre foi n’est pas enfermée », déclare d’emblée le pasteur David Agbaossi, en fonction au siège mondial de l’Église du christianisme céleste à Porto-Novo. Il explique que, même si les églises sont fermées, les pasteurs de sa dénomination continuent de prier ardemment surtout pour une sortie de crise. Quant au ressenti des fidèles de l’Église, Sylvain Onsa, président de l’Association des jeunes cette Église à Pobè (Sud-Bénin) estime que le maintien de la mesure est diversement apprécié : « certains fidèles comprennent la mesure en se disant que c’est pour notre santé, mais d’autres pensent que, si c’est vrai que, comme le disent certains chefs d’État, nous sommes en guerre contre un virus, c’est plutôt le moment plus que jamais d’appeler Dieu au secours ».

Du côté des musulmans, les responsables disent être sous pression. « En ma qualité de secrétaire général de l’Union islamique du Bénin (Uib) je subis une forte pression venant de tous les départements. On m’interpelle en me demandant constamment ce que l’Union islamique fait pour la réouverture des mosquées », renseigne l’imam Abdoul Jalili Yessoufou. Pour combler le vide, ces confessions religieuses, comme l’Église catholique, recourent aux médias.… Lire la suite: Au Bénin, le maintien de la fermeture des lieux de culte vu par des musulmans, évangéliques et animistes – La Croix Africa, Juste Hlannon, 19.05.20.

 
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En Guinée, des mosquées rouvertes de force par des manifestants

En Guinée, des mosquées ont été rouvertes de force, mercredi 13 mai, par des manifestants qui protestaient depuis quelques jours contre les restrictions liées à l’État d’urgence, dans un contexte de crise sanitaire du coronavirus.

  • Lucie Sarr (avec AFP),
                               En Guinée, des mosquées rouvertes de force par des manifestants
 
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La liberté de religion en jeu dans le cadre de la lutte contre le COVID-19|COMECE

 
Communiqué de presse
 
Webnews, 06/05/2020

« La réouverture des églises doit être mise en œuvre par les autorités civiles en dialogue avec les institutions ecclésiales », a déclaré le Père Barrios Prieto, secrétaire général de la COMECE, exprimant ainsi un sentiment largement répandu au sein de l’Église dans de nombreux États membres de l’UE.

« La liberté de religion, y compris la liberté de culte, est un droit fondamental et une réelle nécessité pour de nombreuses personnes » a ajouté le Père Barrios Prieto. « La réouverture des églises, dans le respect des règles de prudence sanitaire, doit être mise en œuvre par les autorités civiles de manière claire et non arbitraire, dans le plein respect des institutions ecclésiales et en dialogue avec elles », poursuit le Secrétaire général de la COMECE.

La COMECE souligne que dans l’urgence actuelle, le dialogue entre les Églises et les institutions européennes et nationales est plus crucial que jamais. Dans le contexte de l’attention croissante de l’UE pour la défense des droits fondamentaux et de l’État de droit dans les États membres, le contrôle du respect du droit fondamental à la liberté de religion dans les politiques publiques de lutte contre le COVID19 devrait faire partie du processus.

La « feuille de route européenne commune pour la levée des mesures de confinement liées à la pandémie de COVID-19 » récemment publiée par la Commission européenne ne mentionne pas explicitement les services religieux. « C’est décevant – déclare le Père Barrios Prieto – car cela néglige le rôle clé de la religion dans les sociétés européennes ».

La COMECE rappelle que la religion n’est pas seulement une question privée, elle a également une dimension publique et collective, comme l’expriment clairement tous les principaux textes relatifs aux Droits de l’Homme, y compris la Charte de l’UE. L’approche agressive de certains acteurs laïques contre le rôle de la religion sur la place publique peut avoir contribué à sa marginalisation dans le contexte de la crise actuelle.

Dans son document « Respecter la démocratie, l’état de droit et les droits de l’homme dans le cadre de la crise sanitaire du COVID-19 – Une boîte à outils pour les États membres », le Conseil de l’Europe souligne très justement que la jouissance effective du droit fondamental à la liberté de religion est « l’un des repères marquants de nos sociétés démocratiques modernes » et appelle les autorités à garantir que les restrictions « soient clairement prévues par la loi, conformément aux garanties constitutionnelles applicables et proportionnées aux buts pour lesquelles elles ont été imposées ».

La COMECE saisit cette occasion pour réaffirmer que toute érosion des droits fondamentaux dans le contexte d’urgence actuel, y compris celui de la liberté de religion, ne doit pas devenir la nouvelle norme et que ces droits doivent être pleinement rétablis le plus tôt possible.

 
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Polémique sur la date de reprise des cultes : l’UMF préconise de ne pas l’avancer pour l’Aïd al-Fitr |SaphirNews

Le déconfinement des cultes à partir du 29 mai au lieu du 2 juin en France crée des remous parmi les musulmans. C’est au tour de l’Union des mosquées de France (UMF) de faire valoir sa position mardi 5 mai, à défaut d’une position commune au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM). Sa position tranche avec celle de la Grande Mosquée de Paris.

Après l’annonce du Premier ministre d’avancer la date de reprise des offices religieux au 29 mai, les fédérations membres du Conseil français du culte musulman (CFCM) ne s’accordent pas tous sur l’attitude à avoir.

La Grande Mosquée de Paris a dénoncé, mardi 5 mai, une décision injuste envers les musulmans si la date venait à être actée et a appelé à maintenir la date initiale du 2 juin ou à l’avancer au 24 mai pour que les musulmans puissent célébrer l’Aïd al-Fitr.

L’Observatoire de lutte contre l’islamophobie, lié au CFCM, a également dénoncé une mesure « discriminatoire » mais a mis en garde contre toute « réouverture précipitée des lieux de culte, alors même que la pandémie du Covid-19 n’est pas encore enrayée ».

Lire la suite: Polémique sur la date de reprise des cultes : l’UMF préconise de ne pas l’avancer pour l’Aïd al-Fitr, Hanan Ben Rhouma,SaphirNews, 05.05.20

 
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Le pape se joint à la prière mondiale du 14 mai|Zenit

Implorer Dieu d’aider l’humanité à vaincre la pandémie

Le pape François se joint à l’appel du Haut Comité de la Fraternité Humaine à prier le 14 mai 2020, pour la fin de la pandémie du Coronavirus Covid-19. Il a évoqué cette initiative lors de la prière du Regina Caeli qu’il présidait ce 3 mai dans la Bibliothèque du palais apostolique du Vatican.

Soulignant que « la prière est une valeur universelle, le pape a salué cette proposition, souhaitant que « les croyants de toutes les religions s’unissent spirituellement en une journée de prière et de jeûne et d’œuvres de charité, pour implorer Dieu d’aider l’humanité à vaincre la pandémie ».

« Rappelez-vous, a-t-il conclu : le 14 mai, tous les croyants ensemble, croyants de diverses traditions, pour prier, jeûner et faire des œuvres de charité. »

Le « Haut Comité pour atteindre les objectifs contenus dans le Document sur la fraternité humaine » est né en septembre 2019, à la suite de la signature du document par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar à Abou Dhabi (4 février).

Source: Pandémie : le pape se joint à la prière mondiale du 14 mai, Anne Kurian, Zenit, 03.05.20

 
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