Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Coronavirus : avec la suspension des toilettes mortuaires, les rites funéraires islamiques s’adaptent avec l’épidémie |SaphirNews

A l’heure où l’épidémie de Covid-19 sévit en France et que le nombre de morts est appelé à se multiplier, les rites funéraires islamiques habituellement observés pour accompagner les défunts musulmans vers leur dernière demeure s’en trouvent chamboulés dès lors que l’exposition des corps au virus est avérée… ou pas, selon certaines situations. Une épreuve qui se superposent à d’autres pour les familles endeuillées en cette période de confinement mais qui n’est en rien incompatible avec le droit musulman. Explications.

Lire la suite : Coronavirus : avec la suspension des toilettes mortuaires, les rites funéraires islamiques s’adaptent avec l’épidémie, Hanan Ben Rhouma, SaphirNews, 18.03.20.

Depuis Jérusalem, une prière commune pour la fin de la pandémie |Vatican News

Jeudi 26 mars, des représentants des religions chrétienne, juive et musulmane, et d’autres confessions se sont rassemblés pour invoquer la fin de la pandémie de coronavirus. Le père Francesco Patton, custode de Terre Sainte, en témoigne et évoque également les dispositions prises à la Basilique du Saint-Sépulcre et le déroulement de la prochaine fête de Pâques.

Lire la suite : Depuis Jérusalem, une prière commune pour la fin de la pandémie – Vatican News, Giada Aquilino, 27.03.20.

Morts du coronavirus : une fatwa appelle à «privilégier la prière sur l’absent» faute d’assister aux funérailles| SaphirNews

Devant la multiplication des décès en France provoqués par le coronavirus, le Conseil théologique musulman de France (CTMF) a publié, mardi 24 mars, un avis religieux (fatwa) en matière de rites funéraires islamiques. Prenant acte des recommandations du Haut conseil de santé publique (HCSP), l’organe religieux, qui incite les musulmans à « privilégier la prière sur l’absent, en ne se rendant pas aux funérailles » dans ces circonstances, appelle les Français musulmans à « prier pour leur pays et le monde afin que nous sortions très rapidement, et avec le minimum de pertes humaines possibles, de cette épreuve ».

Lire la suite et voir la reproduction de la fatwa sur Saphirnews:

Source : Morts du coronavirus : une fatwa appelle à « privilégier la prière sur l’absent » faute d’assister aux funérailles, Conseil théologique musulman de France (CTMF), 25.03.20.

 
What do you want to do ?
New mail

CONFINÉ-E-S .. mais toujours en quête de l’Un, du Vrai, du Beau et du Bon |InTouch

 

Chèr-e-s  ami-e-s,

En espérant que vous vous portez bien, vous et vos proches,

inTOUCH vous propose un programme virtuel selon ses quatre axes fondamentaux : 

la spiritualité, la formation, l’art et la musique et l’engagement citoyen.

En ce moment d’épreuve partagée où du temps nous est donné pour le renforcement des liens et l’approfondissement de notre vie intérieure, peut-être y trouverez vous du goût et de l’inspiration !

N’hésitez pas à consulter les diverses rubriques, à vous joindre à l’une ou l’autre des initiatives et à diffuser l’information !

Ainsi nous construirons ensemble un réseau de foyers de Présence et de rencontre : 

HOPE Network, Homes Of Presence and Encounter.

 

” Souffle “

Prendre le temps d’une méditation silencieuse pour commencer la semaine,
les lundis de 9:00 à 9:45 (Brussels time)
ou à une heure qui vous convient individuellement,

à partir du lundi 30 mars

” Covit-amines “

S’inspirer d’une pensée, puisant dans le riche héritage
des traditions spirituelles et philosophiques
– post régulier deux fois par semaine sur notre page web www.intouchbrussels.com 
– et sur Facebook dans les pages @intouchbrussels et @hopenetworkbrussels
à partager !


” Découvertes lumineuses “

Dans le prolongement de notre programme d’année,

aller à la rencontre des « personnes et communautés en lien »

au-delà de leurs appartenances traditionnelles via des liens Youtube e.a.

et approfondir la réflexion grâce à un texte, une conférence, un témoignage sur la thématique.

Première thématique : Amitié

Des femmes et des hommes créent des intiatives entre croyants : https://www.youtube.com/watch?v=awrJRLsmo2k (FR – 51:55)

Des ministres du culte en témoigent par leur accueil bienveillant dans des lieux sacrés partagés :
https://www.youtube.com/watch?v=nWBI8_mGXvY (FR – 5:33)

Des leaders religieux nous invitent, comme vous verrez dans le projet ” Se faire des amis d’autres religions “,
projet d’un de nos partenaires, Elijah Interfaith Institute : https://youtu.be/X_ZFCp-317s (FR – 3:01)

et … le pratiquent entre eux :
https://www.youtube.com/watch?v=QWd2-dTM2Xs (ENG – 3:06)

Enfin, l’auteur J.M. Nouwen nous aide à réfléchir dans sa ” Lettre à un ami sur la vie spirituelle “,

petit livre facile à lire et dont rien que le prologue et l’épilogue sont déjà des perles : https://ec56229aec51f1baff1d-185c3068e22352c56024573e929788ff.ssl.cf1.rackcdn.com/attachments/original/3/6/1/002720361.pdf


 
https://i0.wp.com/www.arcre.org/wp-content/uploads/Sélection_140.png?resize=166%2C235&ssl=1 166w, https://i0.wp.com/www.arcre.org/wp-content/uploads/Sélection_140.png?resize=87%2C123&ssl=1 87w" data-lazy-loaded="1" sizes="(max-width: 196px) 100vw, 196px" width="196" height="277">

” Cordes en cordée “

S’amuser en apprenant quelques partitions à l’aide de liens virtuels pour chanter ensemble lors de la Nuit Sacrée et de la People’s Prayer for Peace, qui auront lieu dans avenir plus ou moins proche.

Premier chant : Bring me little water, Silvy

Huddie W. Ledbetter (Lead Belly), arr. Moira Smiley

Voici la version que nous souhaitons présenter aux événements, et pour laquelle nous avons besoin de jeunes et d’autres groupes à voix égales

Mais vous pouvez simplement vous joindre à la voix soprane ou celle qui vous convient le mieux !

Présentation :
https://www.youtube.com/watch?v=mGwv1sgaeiY (3:20)

Texte : cliquez ici

Percussions corporelles :

https://www.youtube.com/watch?v=pTC_zb2LriA (3:19)

Partition : cliquez ici


 

 

https://i2.wp.com/www.arcre.org/wp-content/uploads/Sélection_141.png?resize=164%2C235&ssl=1 164w, https://i2.wp.com/www.arcre.org/wp-content/uploads/Sélection_141.png?resize=86%2C123&ssl=1 86w" data-lazy-loaded="1" sizes="(max-width: 236px) 100vw, 236px" width="236" height="339">

” Union-Help. Cuisine solidaire dans la mixité “

Suivre cette initiative citoyenne et bénévole, qui peut continuer son travail au profit des personnes démunies en équipe restreinte en respectant strictement toutes les consigens sanitaires,

par Facebook @unionhelpbrussels

bonne nouvelle à partager !

Restons activement en lien !

Suivez nous aussi sur Facebook : @intouchbrussels & @hopenetworkbrussel

 
What do you want to do ?
New mail

Religions, covid-19 et carême

 

Si l’on a beaucoup lu ou entendu parler de discours extrêmes (H.Ramadan des frères musulmans, le rabbin Meir Mazuz, le pasteur Steven Andrew – pour n’en citer qu’un de chaque religion monothéiste) des personnalités plus représentatives tiennent un discours beaucoup plus sage et plus spirituel en ce temps de crise.

  • Le cardinal J. de Kesel, primat de Belg.: vidéo et texte de son message du 20 mars dans lequel il donne des pistes pour bien vivre ce temps de Carême exceptionnel, spirituellement et solidairement.
  • Rabbi J. Sacks, ancien grand rabbin des Communautés hébraïques unifiées du Commonwealth, insiste aussi sur la solidarité (‘Efforts to help others like wartime spirit’ )
  • A. al-Tayyeb, grand cheikh d’Al-Azhar, a rappelé que “La priorité absolue de la charia islamique est de protéger les gens et de maintenir leur santé”. Cité dans “Egypt closes all mosques nationwide over coronavirus” (mais je n’ai pas trouvé sa déclaration complète!)

Rappelons que les discours extrêmes sont souvent plus faciles à trouver sur le web, parce que de nombreux membres de leurs communautés respectives expriment leur désaccord… et leurs opposants en font leurs “choux gras”!

M. Léonard.

 
What do you want to do ?
New mail

Communiqué : L’EMB, le CIB et le CT
dénoncent des pratiques marginales et opportunistes |EMB

Bruxelles, le 22 mars 2020,

L’islam en Belgique connait depuis des années une accélération sans précédent en matière de reconnaissance à différents niveaux institutionnels, une évolution positive et notoire dans l’histoire de notre pays. Le monde a connu au siècle dernier de nombreux évènements tragiques qui ont lourdement impacté sa trajectoire mais aussi provoqué des changements paradigmatiques.

Le coronavirus covid-19 qui nous frappe aujourd’hui fait partie de ces évènements que nous pouvons, malheureusement, déjà appeler une tragédie du 21e siècle. Jamais donc nous n’avons eu autant besoin d’une parole commune face à un tel fléau. « La vie humaine prime sur tout ». Cet aphorisme s’inscrit dans l’esprit de la lettre coranique qui nous le rappelle en ces termes : « … et ne vous exposez point à votre perte ».  

L’EMB, le CIB et le Conseil des théologiens ont tout de suite convié les fidèles musulmans à se plier et à accueillir les consignes de sécurité avec respect et responsabilité. Il est dans l’intérêt général de respecter scrupuleusement, religieusement dirions-nous, les directives émanant des autorités. Toute épreuve est riche d’enseignement. Le coronavirus a confiné tous les citoyens dans leur demeure, parfois éloignés de ceux qu’ils aiment par-dessus tout. Il les pousse aussi à changer radicalement leurs attitudes, à une nouvelle rencontre avec eux-mêmes.

L’EMB, le CIB et le Conseil des théologiens tiennent à saluer les responsables religieux, hommes et femmes, qui continuent à procurer aux fidèles musulmans soutien et aides de toutes sortes comme il salue le travail extraordinaire accompli par nos services de santé pour accueillir les citoyens infectés par la maladie.

Mais dans ce contexte où l’affect et l’irrationnel l’emportent sur la raison, certains fidèles pourraient être tentés de se substituer à l’office établi, par sincérité mais aussi par zèle et excès, afin de pérenniser certaines pratiques importantes, en temps normal, dans leur vie religieuse et leur spiritualité.

L’EMB, le CIB et le Conseil des théologiens apprennent avec regret et grande déception certaines attitudes qui révèlent un acte irresponsable et dont les auteurs n’ont d’autres ambitions que d’instrumentaliser une situation critique afin de gagner en visibilité. Cet opportunisme primaire révèle un nouveau prisme de figures avides de notoriétés.

Ces personnes ne reculent devant rien pour saper la fondation d’un islam en Belgique qu’ils revendiquent faussement malgré un communautarisme qu’ils relayent ostensiblement dans les réseaux sociaux.

Cela ne justifie nullement des pratiques novatrices qui ne trouvent aucun fondement dans la tradition séculaire de l’islam. Ainsi, certains imams autoproclamés ont diffusé le prêche du vendredi via des chaînes ou des réseaux sociaux invitant les fidèles à les suivre. L’un d’entre eux ose même affirmer qu’il est l’imam des musulmans de Belgique, rien que ça !

L’EMB, le CIB et le Conseil des théologiens entendent dénoncer cette pratique qu’aucune autorité religieuse musulmane de par le monde ne peut cautionner. En cela, le Conseil des théologiens attaché à l’EMB affirme sans réserve que cette pratique est invalide selon les fondements islamiques.

Ces mêmes pratiques n’ont d’autre vocation que de susciter l’anarchie au sein d’une communauté tellement fragilisée ces dernières années.

Aussi, L’EMB, le CIB et le Conseil des théologiens invitent tous les musulmans à être patients dans cette épreuve qui touche tout un chacun comme ils invitent les imams à prodiguer des conseils spirituels aux fidèles et dans le respect des mesures sanitaires en vigueur prises par les autorités publiques.

L’EMB, le CIB et le Conseil des théologiens invitent les fidèles à prier et à soutenir leurs concitoyens de la manière la plus noble qui soit.

Pour l’Exécutif des Musulmans de Belgique,
Mehmet ÜSTÜN, Président

Pour le Conseil des Coordination des institutions islamiques de Belgique,
Salah ECHALLAOUI, Porte-parole
Coskun BEYAZGUL, Porte-parole

Pour le Conseil des Théologiens,
Taher TUJGANI, Président

Source: Communiqué : L’EMB, le CIB et le CT dénoncent des pratiques marginales et opportunistes, EMBNET, 22.03.20

 
What do you want to do ?
New mail
 

Calendrier interreligieux: avril 2020

Jeu. 2 

Rama Navami En souvenir de la naissance de Rama, avatar de Vishnou.

Sam. 4 

Qingming Fête de la pure lumière. Journée consacrée à la visite et au nettoyage des tombes familiales.

Dim. 5 

Semaine sainte et Pâques (du 5 au 12 avril: cal. grégorien) Des Rameaux (entrée à Jérusalem) à Pâques (résurrection de Jésus) avec Jeudi saint (dernier repas), Vendredi saint (crucifixion) et Samedi saint (silence de la tombe).

Rameaux (Dimanche précédant Pâques)
Les quatre évangiles racontent l’entrée de Jésus dans Jérusalem (Matthieu 21,1-11; Marc 11,1-10; Luc 19,29-39; Jean 12,12-16). Acclamé comme un roi (ou un nouveau David), il est accueilli par des rameaux agités ou posés sur le sol. La tradition de la fête des rameaux remonte au moins au IVe siècle: les chrétiens de Jérusalem y «rejouaient» la scène, sur place, en une célébration joyeuse bientôt reprise dans tout l’Orient chrétien. À Rome, au contraire, l’accent était mis, en ce dernier dimanche de Carême, sur le mémorial de la passion.
Cette fête marque en effet l’entrée dans la Semaine sainte. C’est pourquoi, l’Église catholique romaine, après le concile de Vatican II (1962-1965), a réuni les deux dimanches des Rameaux et de la Passion en un seul.
Dans la pratique catholique actuelle, on célèbre une messe durant laquelle est lu le passage relatant cet événement dans l’un des quatre évangiles. Puis les fidèles rapportent chez eux les rameaux bénis qui, dans la croyance populaire, sont réputés assurer la protection divine sur la maison.
Pour plusieurs Églises protestantes, le dimanche des Rameaux est celui où ont lieu les confirmations ou les bénédictions de catéchumènes. Cette tradition n’a rien à voir avec l’accueil de Jésus à Jérusalem. Mais la cérémonie des Rameaux ouvre la Semaine sainte.

Vendredi saint (Vendredi précédant Pâques)
Le jour de la mort de Jésus est généralement célébré de manière sobre. Pour les protestants, il est l’occasion d’un culte dont la liturgie est marquée par les récits évangéliques de la Passion de Jésus.
L’Église catholique, quant à elle, met l’accent sur la messe du jeudi soir (en commémoration du dernier repas de Jésus). En certains endroits (comme à Romont, dans le canton de Fribourg), des processions rappellent la montée du Christ à Golgotha, alors que les cloches et les orgues des églises restent muettes en signe de deuil. Dans les églises catholiques, on parcourt le chemin de croix dont les quatorze stations évoquent les principaux événements de la Passion.
Par ailleurs, le vendredi de chaque semaine rappelle la mort du Christ, raison pour laquelle on «fait maigre» ce jour-là dans la tradition catholique.

Pâques (Dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps)
La fête chrétienne de Pâques s’est greffée sur la fête juive de la Pâque (Pessah) commémorant la libération d’Égypte. Par sa mort et sa résurrection, les chrétiens ont vu en Jésus celui qui libérait l’humanité entière, en lui apportant le salut de la vie éternelle, et ont fait de la fête de Pâques le cœur de leurs célébrations. Il est impossible de dire quand exactement la fête chrétienne a acquis son existence propre, mais il est certain qu’au milieu du IIe siècle elle était déjà la fête essentielle (voire unique) du christianisme, célébrée sous deux formes: celle, hebdomadaire, du dimanche et celle, annuelle, de Pâques.
Après de longs débats, le concile (assemblée d’évêques) de Nicée (325) a fixé la fête de Pâques au dimanche après le 14 nizan (pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps), soit entre le 22 mars et le 25 avril du calendrier romain. La mobilité de cette fête chrétienne s’explique par la différence entre le calendrier juif, qui est lunaire, et le calendrier usuel, qui est solaire. La réforme du calendrier romain (par Grégoire XIII, 1582) n’ayant pas touché bon nombre d’Églises orthodoxes, ces dernières fêtent Pâques d’après le calendrier julien.
Si la célébration religieuse de Pâques ne contient pas d’éléments agraires, des coutumes «annexes» (œufs, lapins), fort anciennes et d’origine païenne, la rattachent cependant au printemps.
L’œuf symbolise le cycle de la nature, sa renaissance, voire son immortalité. L’interdiction de manger des œufs pendant le Carême a également donné de l’importance à leur réapparition sur les tables à Pâques.
Le lapin ou le lièvre, symboles de fécondité, sont, dès l’Antiquité, rattachés à la lune dans les traditions populaires. Et la lune, qui meurt et renaît périodiquement, est aussi symbole du cycle de la nature. remarquons d’ailleurs que le mot allemand Ostern, dérivé de Ost, évoque le souvenir d’une fête pré-chrétienne du soleil levant et du printemps.

Lun. 6 

Mahavira Jayanti Anniversaire de la naissance, en -599, de Mahavira, le 24e et dernier Tîrthankara. Les fidèles se réunissent pour écouter l’exposé de ses enseignements.

Mar. 7 

Annonciation (25 mars: cal. grégorien; 7 avril, cal. julien) Fête orthodoxe et catholique de l’annonce faite à Marie de la naissance de Jésus.

La fête de l’Annonciation commémore l’annonce faite à Marie, par l’archange Gabriel, de sa maternité divine. Jésus, «conçu de l’Esprit de Dieu» et «né de la Vierge», est aussi considéré par les chrétiens comme «vrai homme» et «vrai Dieu». L’Annonciation marque ainsi l’incarnation de Dieu dans l’histoire humaine. Venue de la tradition orientale, où elle est toujours célébrée, cette fête a gagné, au VIIe siècle, l’Église de Rome. En 1969, elle a été définitivement placée neuf mois avant Noël, le 25 mars, pour rappeler l’événement de la conception du Christ dans le sein de Marie. Les liturgies d’Occident consacrent également un dimanche de l’Avent à l’Annonciation, à savoir le quatrième, quelques jours avant Noël.

Mer. 8 

Hanamatsuri Au Japon (courant mahayana), commémoration de la naissance du Bouddha, célébrée à l’occasion de la fête des fleurs, ainsi nommée parce que, selon la tradition, il serait né sous une pluie de fleurs répandues par des nymphes célestes. À cette occasion, on place des images ou statuettes de l’enfant Bouddha dans des sanctuaires floraux, sur lesquelles les fidèles versent du thé sucré de chrysanthème. Comme en Chine lors de la fête du bain du Bouddha, on récupère le précieux liquide pour ses vertus curatives.

Jeu. 9 

Pessah * (9 et 10 et jusqu’au 16 avril) Pâque juive, libération des enfants d’Israël de l’esclavage d’Égypte. * Les fêtes juives débutent toujours la veille à la tombée de la nuit.

Selon certains, elle aurait son origine dans une fête de nomades, qui marquait le départ en transhumance. On immolait un agneau qui avait été rôti sans qu’on lui brise les os. On le mangeait avec du pain sans levain (azyme) et des herbes amères. On enduisait de son sang les piquets de la tente, en signe de protection, et l’on se tenait prêt à partir avec les troupeaux. On aurait ensuite interprété cette fête pour commémorer la sortie d’Égypte et la libération du peuple d’Israël (Exode 12). D’abord célébrée en famille, la Pâque est devenue ensuite l’occasion d’un grand rassemblement à Jérusalem. Après la destruction du Temple, elle a repris son caractère familial.
La Pâque a été la première et la plus importante des trois fêtes de pèlerinage à Jérusalem. Le mot Pâque, de l’hébreu Pessah, signifie le «passage» ou le «saut». Cette fête, réinterprétée au cours de l’histoire d’Israël, a toujours signifié le renouveau, le passage, la libération.

Ven. 10 

Vendredi saint Fête commémorant la mort de Jésus sur une croix.

Le jour de la mort de Jésus est généralement célébré de manière sobre. Pour les protestants, il est l’occasion d’un culte dont la liturgie est marquée par les récits évangéliques de la Passion de Jésus. L’Église catholique, quant à elle, met l’accent sur la messe du jeudi soir (en souvenir du dernier repas de Jésus).

Dim. 12 

Semaine sainte orthodoxe et Pâques (du 12 au 19 avril: cal. julien) Des Rameaux (entrée à Jérusalem) à Pâques (résurrection de Jésus) avec Jeudi saint (dernier repas), Vendredi saint (crucifixion) et Samedi saint (tombeau).

Rameaux (Dimanche précédant Pâques)
Les quatre évangiles racontent l’entrée de Jésus dans Jérusalem (Matthieu 21,1-11; Marc 11,1-10; Luc 19,29-39; Jean 12,12-16). Acclamé comme un roi (ou un nouveau David), il est accueilli par des rameaux agités ou posés sur le sol. La tradition de la fête des rameaux remonte au moins au IVe siècle: les chrétiens de Jérusalem y «rejouaient» la scène, sur place, en une célébration joyeuse bientôt reprise dans tout l’Orient chrétien. À Rome, au contraire, l’accent était mis, en ce dernier dimanche de Carême, sur le mémorial de la passion.
Cette fête marque en effet l’entrée dans la Semaine sainte. C’est pourquoi, l’Église catholique romaine, après le concile de Vatican II (1962-1965), a réuni les deux dimanches des Rameaux et de la Passion en un seul.
Dans la pratique catholique actuelle, on célèbre une messe durant laquelle est lu le passage relatant cet événement dans l’un des quatre évangiles. Puis les fidèles rapportent chez eux les rameaux bénis qui, dans la croyance populaire, sont réputés assurer la protection divine sur la maison.
Pour plusieurs Églises protestantes, le dimanche des Rameaux est celui où ont lieu les confirmations ou les bénédictions de catéchumènes. Cette tradition n’a rien à voir avec l’accueil de Jésus à Jérusalem. Mais la cérémonie des Rameaux ouvre la Semaine sainte.

Vendredi saint (Vendredi précédant Pâques)
Le jour de la mort de Jésus est généralement célébré de manière sobre. Pour les protestants, il est l’occasion d’un culte dont la liturgie est marquée par les récits évangéliques de la Passion de Jésus.
L’Église catholique, quant à elle, met l’accent sur la messe du jeudi soir (en commémoration du dernier repas de Jésus). En certains endroits (comme à Romont, dans le canton de Fribourg), des processions rappellent la montée du Christ à Golgotha, alors que les cloches et les orgues des églises restent muettes en signe de deuil. Dans les églises catholiques, on parcourt le chemin de croix dont les quatorze stations évoquent les principaux événements de la Passion.
Par ailleurs, le vendredi de chaque semaine rappelle la mort du Christ, raison pour laquelle on «fait maigre» ce jour-là dans la tradition catholique.

Pâques (Dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps)
La fête chrétienne de Pâques s’est greffée sur la fête juive de la Pâque (Pessah) commémorant la libération d’Égypte. Par sa mort et sa résurrection, les chrétiens ont vu en Jésus celui qui libérait l’humanité entière, en lui apportant le salut de la vie éternelle, et ont fait de la fête de Pâques le cœur de leurs célébrations. Il est impossible de dire quand exactement la fête chrétienne a acquis son existence propre, mais il est certain qu’au milieu du IIe siècle elle était déjà la fête essentielle (voire unique) du christianisme, célébrée sous deux formes: celle, hebdomadaire, du dimanche et celle, annuelle, de Pâques.
Après de longs débats, le concile (assemblée d’évêques) de Nicée (325) a fixé la fête de Pâques au dimanche après le 14 nizan (pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps), soit entre le 22 mars et le 25 avril du calendrier romain. La mobilité de cette fête chrétienne s’explique par la différence entre le calendrier juif, qui est lunaire, et le calendrier usuel, qui est solaire. La réforme du calendrier romain (par Grégoire XIII, 1582) n’ayant pas touché bon nombre d’Églises orthodoxes, ces dernières fêtent Pâques d’après le calendrier julien.
Si la célébration religieuse de Pâques ne contient pas d’éléments agraires, des coutumes «annexes» (œufs, lapins), fort anciennes et d’origine païenne, la rattachent cependant au printemps.
L’œuf symbolise le cycle de la nature, sa renaissance, voire son immortalité. L’interdiction de manger des œufs pendant le Carême a également donné de l’importance à leur réapparition sur les tables à Pâques.
Le lapin ou le lièvre, symboles de fécondité, sont, dès l’Antiquité, rattachés à la lune dans les traditions populaires. Et la lune, qui meurt et renaît périodiquement, est aussi symbole du cycle de la nature. remarquons d’ailleurs que le mot allemand Ostern, dérivé de Ost, évoque le souvenir d’une fête pré-chrétienne du soleil levant et du printemps.

Dim. 12 

Pâques Fête célébrant la résurrection de Jésus.

La Pâques chrétienne s’est greffée sur la fête juive de la Pâque (Pessah) commémorant la libération d’Égypte. Par sa mort et sa résurrection, les chrétiens ont vu en Jésus celui qui libérait l’humanité entière, en lui apportant le salut de la vie éternelle, et ont fait de la fête de Pâques le cœur de leurs célébrations. Il est impossible de dire quand exactement la fête chrétienne a acquis son existence propre, mais il est certain qu’au milieu du IIe siècle elle était déjà la fête essentielle (voire unique) du christianisme.

Lun. 13 

Lundi de Pâques * * Le plus souvent férié.

Lun. 13 

Nouvel An bouddhiste theravada * Premier jour de l’an 2564 du calendrier theravada qui débute en -544, date de la mort et du parinirvana (nirvana complet) du Bouddha (date fixée par la tradition, remise en cause par de nombreux spécialistes). * ±13-14 avril, correspond à l’entrée du soleil dans la constellation du bélier. Ce point variant d’environ 1 degré tous les 72 ans, la date s’en trouve ainsi légèrement modifiée au fil du temps.

Mar. 14 

Nava-Varsha Nouvel An solaire hindou, parfois célébré le 13 avril.

Baisakhi / Vaisakhi Institution de la khalsa, la communauté, par Guru Gobind Singh. Ce jour-là, le drapeau qui flotte sur chaque temple sikh est changé.

Naissance (parkash) de Guru Nanak * (en 1469 au Penjab) Premier de la lignée des dix fondateurs sikhs. * Souvent célébrée en novembre, lors de la fête indienne de Karttika Purnima.

Ven. 17 

Vendredi saint (orthodoxe) Fête commémorant la mort de Jésus sur une croix.

Le jour de la mort de Jésus est généralement célébré de manière sobre. Pour les protestants, il est l’occasion d’un culte dont la liturgie est marquée par les récits évangéliques de la Passion de Jésus. L’Église catholique, quant à elle, met l’accent sur la messe du jeudi soir (en souvenir du dernier repas de Jésus).

Dim. 19 

Pâques (orthodoxe) Fête célébrant la résurrection de Jésus.

La Pâques chrétienne s’est greffée sur la fête juive de la Pâque (Pessah) commémorant la libération d’Égypte. Par sa mort et sa résurrection, les chrétiens ont vu en Jésus celui qui libérait l’humanité entière, en lui apportant le salut de la vie éternelle, et ont fait de la fête de Pâques le cœur de leurs célébrations. Il est impossible de dire quand exactement la fête chrétienne a acquis son existence propre, mais il est certain qu’au milieu du IIe siècle elle était déjà la fête essentielle (voire unique) du christianisme.

Lun. 20 

Ridvan (du 20 avril au 1er mai) Annonce par Baha’u’llah de sa mission prophétique en 1863.

Ven. 24 

Ramadan * (du 24 avril au 23 mai) Mois de jeûne strict et d’abstinence du lever au coucher de soleil. * Date variable (1 à 2 jours) en fonction de l’observation de la lune.

Le jeûne du ramadan correspond au 9e mois du calendrier hégirien. Prescrit dans le Coran (notamment sourate 2, v.  185), il constitue l’un des cinq piliers de l’islam.
Le jeûne du ramadan requiert de toutes et tous les musulmans adultes et en bonne santé de s’abstenir de toute nourriture et boisson, de n’absorber aucune substance (fumée comprise) et de ne pas avoir de relations sexuelles de l’aube au coucher du soleil. Des dispenses ou des renvois à une période ultérieure sont prévus pour les voyageurs, les femmes enceintes et naturellement les malades.
De fait, les musulmans se retrouvent couramment à la tombée de la nuit pour rompre le jeûne en partageant du lait et des dattes; ils poursuivent par un repas auquel il est recommandé d’associer les plus pauvres en signe de solidarité entre membres de la même communauté. Le ramadan est pour les fidèles un effort sur soi-même qui associe corps, cœur et esprit dans le souci de marquer la priorité que l’on doit à Dieu. La privation de nourriture ne vaut pas pour elle-même mais pour la place qu’elle laisse au rappel de Dieu, créateur de toutes choses et miséricordieux pour celles et ceux qui se tournent vers lui.
Pour beaucoup de musulmans, le mois de ramadan est également l’occasion de fréquenter les mosquées pour y effectuer des prières durant la nuit. Il s’achève par la fête de la rupture du jeûne (Aïd al-Fitr), où les musulmans aiment à se retrouver dans la joie de l’effort réalisé pour Dieu.

Dim. 26 

Akshaya Tritiya Commémoration du jour où Rishabha, le 1er Tîrthankara, mit fin à un jeûne continu d’une année. Cette journée d’austérité est considérée comme propice au don et à l’aumône en faveur des moines et moniales.

Jeu. 30 

Fête du bain du Bouddha * En Chine (courant mahayana), commémoration de la naissance du Bouddha. Ce jour, on asperge d’eau une statue du Bouddha enfant. Le liquide récupéré est ensuite distribué aux fidèles qui lui attribuent le pouvoir d’écarter les maladies et de prolonger la vie. * Sous réserve de confirmation officielle.


© Éditions Agora | impressum et droits d’auteur

 
What do you want to do ?
New mail