Actualités

Le père du Père Camille Konkobo, Burknabè qui est en mission en Zambie, vient de décéder.

Mr Francis Konkobo a été longtemps chargé de la cuisine au noviciat de Samagan à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso.

Voici quelques photos de Monsieur Francis.

 francis2

 

francis1

 

francis3

Texte pris sur le site de la SAP, composé par Michael Miles Mpindo, originaire du Malawi, et en 3ème année à Abidjan, et traduit en français.

 

La nouvelle année académique à la Fraternité Lavigerie a commencé le 16 septembrre 2016, et 8 nouveaux membres ont été accueillis. Parmi eux, 2 sont originaires de la Province d’Afrique du Sud (SAP), Levison Goodwell Joseph Wallard, du Malawi, et Domingos Mirembwe, du Mozambique. Nous sommes en tout 43 membres de 20 nationalités différentes ; 38 candidats and 5 formateurs.

Cette année l’ouverture officielle s’est déroulée après une session de trois jour qui étit basée sur le thème communautaire de cette année : “témoins de l’amour du Christ, bâtissons une communauté joyeuse et miséricordieuse.” Notre projet communautaire est symbolisé de manière admirable par la peinture très colorée de la carte de l’Afrique. Le Père Georges Jacques, Recteur, a présidé l’Eucharistie, et deux confrères de la SAP étaient présents, Timothée Bationo et Romaric Bationo, qui sont en congé.

L’inauguration officielle de l “Institut Catholique Missionnaire d'Abidjan” a eu lieu le lundi 19 septembre et a été marquée par la declaration d’intention de 13 étudiants de seconde année. Brian Geerald Banda, de Zambie, était l’un d’entre eux. Ils ont fait leur declaration après une retraite de trente jours. Un programme de 4ème année a été ajouté cette année.

Nous souhaitons à la Fraternité Lavigerie une année académique 2016-2017 pleine de joie et de paix. Nous prions pour que le Seigneur nous aide à construire une communauté JOYEUSE, afin d’être de vrais témoins de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ. 

 Abidjan Sept 2016

La photo ci-dessous est composée des étudiants originaires de la SAP, en plus de Timothée et Romaric Bationo

C'est le 11 septembre 2016 qu'a eu lieu la rentrée officielle du noviciat à Bobo-Dioulasso.

(lire la suite)

Sur le site de MaliActu.net :

REVUE DE LA PRESSE MALIENNE DU VENDREDI 2 SEPTEMBRE 2016 :

La corvée d’eau à Daoudabougou

2 septembre 2016
 

journaux-malienActualité oblige, la presse, à l’occasion du 3ème anniversaire de l’accession au pouvoir du président, fait un bilan quelque peu mitigé de la gouvernance d’Ibrahim Boubacar Keita. Suivant le camp où l’on se trouve, les manchettes sont favorables ou carrément négatives.

  • La nouvelle résolution des Nations Unies concernant la Minusma et son application sur le terrain intéresse la presse ce vendredi. Là aussi les avis sont largement divergents.
  • Les journaux consacrent plusieurs pages aux femmes et se penchent sur les réussites de nos sœurs et compagnes et aussi leurs difficultés.
  • La médecine traditionnelle est sollicitée par la majorité des maliens. La journée internationale de la médecine traditionnelle offre l’occasion à la presse de se pencher sur cette pharmacie que les Maliens fréquentent en premier.
  • Les brèves complèteront cette revue de fin de semaine.
  1. Dimanche, 04 septembre 2016, le président de la république soufflera sur les 03 bougies de sa présidence. Les journaux ne manquent l’occasion de se pencher sur son parcours depuis 2013.

« IBK déçéra ! », (comprenez dèsèra/ dɛsɛra) titre en page 1 et 3 Le Sphinx.  Le Sphinx a du mordant et marque son camp en écrivant : « Dans les prochains jours, à l’occasion des trois ans passés par IBK au pouvoir, les thuriféraires du régime se feront les gorges chaudes pour tenter de convaincre les Maliens que le bilan à mi-parcours est positif. » Dans son chapeau, le journal poursuit en ces termes : « ils (les thuriféraires) sont dans leur rôle car celui qui est nourri par sa langue se trouve affamé lorsqu’il lui arrive de se taire ». Et le journal de clore par cette conviction : « En tout cas les Maliens n’accordent plus aucun crédit à ces discours dithyrambiques dont ils doutent encore  de la sincérité ». Puis vient une longue liste de ce que le journal considère comme autant d’échecs et de scandales.

  • Le bi-hebdo Le Tjikan est aux antipodes du Sphinx et titre : « 3 ans d’IBK au pouvoir : des réalisations en ˝vrac˝ pour le bonheur des Maliens». Et le journal de poursuivre : « Le dimanche prochain consacrera exactement les 3 ans du président de la république Ibrahim Boubacar Keita au pouvoir. Trois années au cours desquelles, beaucoup a été fait conformément à son programme qui lui a valu la confiance des Maliens avec plus de 77% des voix ».
  1. Les journaux se penchent aussi sur la récente résolution des Nations Unies concernant la Minusma.
  • Dans la mise en œuvre de la résolution 2295 des Nations Unies, Le républicain estime qu’il s’agira de « dégager une vision commune à partir d’indicateurs mesurables ». Le quotidien rapportant les déclarations de monsieur Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, écrit : « le Conseil de sécurité a décidé que la priorité stratégique de la MINUSMA sera d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, en particulier ses dispositions relatives au rétablissement et à l’extension progressive de l’autorité de l’État. » Au sujet de la mission sur le terrain longtemps décriée au Mali, le ministre rassure en disant que la Minusma va désormais « adopter une posture plus proactive et robuste afin de mener à bien son mandat et (à) utiliser tous les moyens nécessaires à cette fin, dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploiement ».
  • « Le Mali dégage sa stratégie nationale », titre Info Matin au sujet de la résolution 2295.  Le quotidien des sans voix rappelle que le Conseil de sécurité a « prescrit à la MINUSMA de soutenir le redéploiement des Forces de défense et de sécurité maliennes reconstituées, compte tenu de la détérioration de la situation sécuritaire et en vue de renforcer l’autorité de l’État ». Info Matin conclut en se félicitant de « l’adoption de la Résolution 2295 qui a suscité un immense espoir auprès de nos compatriotes en ce qu’elle prend en compte les préoccupations exprimées par le gouvernement pour améliorer la capacité opérationnelle de la MINUSMA ».
  1. Les femmes sont à l’honneur dans la presse de ce vendredi. Les femmes ministres, gouverneure mais aussi les femmes à « la corvée d’eau » à Daoudabougou en Commune V du District de Bamako. S’agissant de ces dernières, Les Échos écrivent : « Tout est fait pour rendre la vie dure aux habitants de Daoudabougou en Commune V de Bamako. En plus de l’insalubrité, des difficultés financières, sanitaires, sécuritaires, il y a une pénurie éternelle de l’eau ». Daoudabougou est un quartier difficile où la majorité des habitants n’ont pas les moyens de s’offrir l’eau courante alors, écrit le quotidien de Jamana, « A chaque ruelle, on peut constater des bidons d’eau, des seaux, des baignoires faisant un rang attendant tous d’être remplis. Cela est visible aux rares bornes-fontaines » au grand dam des femmes qui sont, évidemment, les porteuses d’eau pour les familles et dont certaines se lèvent avant l’aube pour obtenir le précieux liquide.
  • Quand Le Soir de Bamako titre en première page : « Gouvernance IBK : Les Femmes au premier plan », on ne peut s’empêcher de faire le lien avec celles de Daoudabougou. Les femmes « au premier plan » ce sont les femmes ministres (8) et gouverneure, très éloignées de leurs sœurs de Daoudabougou et elles sont minoritaires dans le gouvernement. N’empêche, Le quotidien crédible écrit qu’«avec le Président IBK, le mérite des femmes est mis en valeur, ces dernières s’affirment chaque jour, démentant ainsi les préjugés et autres clichés faussement établis dans la conscience collective, ne laissant aucune autre place à la Femme que celle de s’occuper du foyer ». Sur 4 pages et demie, Le soir de Bamako présente chacune des femmes ministres et la gouverneure du District qu’elle qualifie de ˝nouvelle icône du District de Bamako˝ ».
  1. Des femmes maliennes, il en est encore question dans le cadre de la coopération entre le Mali et le Canada. « Les femmes et les filles seront au cœur de toutes nos actions », voilà les propos de la ministre du Développement international et de la Francophonie du Canada, l’Honorable Marie-Claude Bideau, à l’occasion « de la visite de travail pour la coopération entre le Mali et le Canada, des propos rapportés par Le Républicain. Cette coopération, précise le journal, « progresse dans les secteurs de la santé et du développement rural ». parce que « les femmes et les filles sont des agents de changement, de développement et de paix… il faut d’abord protéger nos filles. Il faut que cessent les mariages précoces qui mettent leur vie en danger et qui ruinent leur avenir » soutient la ministre dont le quotidien rapporte les propos.
  • Info Matin écrit que « le Mali demeure un allié fiable et privilégié (du Canada) avec une contribution annuelle de l’ordre de 100 millions de dollars canadiens consacrés à l’aide au développement. Ce qui place le Mali dans les premiers rangs de l’action étrangère du Canada ». Plus spécifiquement, en ce qui concerne les femmes, le quotidien indique qu’avec le Canada « le taux d’accouchements assistés par du personnel qualifié a enregistré une hausse importante en l’espace d’un an seulement, passant de 26% en 2013 à 30% en 2014. Sans compter la contribution du Canada à l’amélioration de l’accès des femmes aux services de planification familiale ».
  1. La journée africaine de la médecine traditionnelle, célébrée le 1er septembre, est rapportée par les journaux. L’objectif de cette journée, écrit L’Indépendant, est de « sensibiliser le public sur le rôle essentiel que joue la médecine traditionnelle en terme d’amélioration de développement de la santé en Afrique ». D’après le quotidien, citant le représentant de l’OMS, « de l’an 2000 à nos jours, le nombre de pays qui ont élaboré des politiques relatives à la médecine traditionnelle est passée de 8 à 40 ».
  • Nouvel Horizon rappelle que le thème de cette 4ème journée est « la réglementation des produits issus de la pharmacopée traditionnelle dans la région africaine ». Ce thème a toute son importance dans un continent où « 80% des populations rurales vivant dans les pays en développement sont tributaires de la Médecine traditionnelle ». D’où la nécessité de réglementer le domaine. « La médecine traditionnelle est un élément de notre patrimoine culturel et reste le premier recours de nos populations malgré les progrès de la médecine conventionnelle », poursuit le journal.

– Les Bamakois ont été contraints depuis deux jours de passer à la boulangerie au lieu du koroborobitiki pour leur dotation en pain. À ce sujet L’Indicateur du Renouveau titre : « les boulangers pour le pain bien distribué ». On peut lire plus loin que « la Commission de restauration de la qualité de pain à Bamako lance le combat contre les mauvaises conditions de distribution et de qualité du pain à Bamako afin d’offrir aux consommateurs un produit de qualité». En fait il s’agirait d’une question de sous car des boulangeries livreraient le pain à bas prix, un pain revendu par les boutiquiers à 250FCFA au lieu des 300FCFA exigés par la Commission.

  • « Les Cours d’appel du Mali au cœur d’un atelier » titre Nouvel Horizon qui indique qu’il s’agit « de la mise en place d’un dispositif intégré de collecte des données statistiques du secteur de la Justice ». Le journal poursuit en précisant que suite « à la faiblesse du dispositif existant pour recueillir les données, il s’est avéré nécessaire de renforcer par la responsabilisation des acteurs et le renforcement des capacités humaines et opérationnelles de collecte des données pourtant disponibles ». Citant monsieur Mathieu Traoré, représentant du ministre de la Justice, Nouvel Horizon écrit : « les statistiques touchent tous les aspects de la vie moderne. Elles renseignent sur les tendances et les forces qui influent sur notre vie. Réunies au moyen d’enquêtes et de recensements, elles ont une incidence sur la planification des écoles, des juridictions, des hôpitaux, du réseau routier… ».
  • En sport, seul L’Indépendant évoque la 3ème victoire en 3 matches des Aiglonnes du Mali au championnat d’Afrique de Basketball, U18 féminin. « Les Aiglonnes du Mali affronteront aujourd’hui (vendredi à 11H30) en quart de finale l’Algérie », précise le journal. Il faut signaler que les jeunes filles maliennes sont à la recherche de leur 6ème sacre continental.

Diala Thiény Konaté

Sur le site de "Jeune Afrique", le 26/08/2016

 

Burkina : bientôt un mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou ?

 

La construction d'un centre mémoriel dédié à Thomas Sankara est à l'étude au Burkina. Ses contours ont été dévoilés jeudi lors d'une conférence de presse des différentes personnalités à l'origine de ce projet.

Le père de la révolution burkinabè aura-t-il bientôt droit à un mémorial au cœur de Ouagadougou ? C’est en tout cas le projet de plusieurs personnalités – militants, journalistes, artistes… – qui ont dévoilé leur ambition jeudi 25 août lors d’une conférence de presse. Soutenu par Tahirou Barry, le ministre de la Culture, ce projet de centre Thomas Sankara a pour but d’entretenir la mémoire, l’héritage, et les idéaux de l’ancien capitaine révolutionnaire. L’ex-président ghanéen Jerry John Rawlings, qui fut proche de Sankara, a lui accepté d’en être le président d’honneur.

Les initiateurs du projet souhaitent d’ailleurs ériger ce futur mémorial dans l’enceinte du Conseil de l’Entente, là où Sankara et ses douze compagnons ont été assassinés le 15 octobre 1987 par un commando d’hommes armés. Le centre devrait compter un mausolée en l’honneur de Thom’ Sank’, mais aussi un musée et des salles de conférences.

Polémique

Si les partisans du capitaine révolutionnaire semblent favorables à la construction d’un tel lieu de mémoire à Ouagadougou, beaucoup sont aussi circonspects quant à l’implication du gouvernement dans ce projet. « Nous ne voulons pas collaborer avec des personnes qui ont tout fait pour effacer Thomas Sankara de la mémoire collective burkinabè », estime Bruno Jaffré, biographe de Sankara et animateur du site thomassankara.net.

Dans un communiqué transmis à Jeune Afrique, l’équipe de ce site affirme regretter « que certaines forces se réclamant de l’idéal de Thomas Sankara préfèrent accepter la récupération gouvernementale plutôt que de se regrouper et de faire l’effort d’une discussion franche et constructive, afin de rechercher les voies de renforcer une initiative indépendante du gouvernement ». Même à l’état de simple projet, le mémorial Sankara sait faire parler de lui.