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Le nombre et lieux.

Au 1er Janvier 2017
+/-215 communautés dans le monde en 42 Pays
dont 22 Pays en Afrique

les Missionnaires d’Afrique sont au nombre de 1232
et de 36 nationalités
- Moyenne d'âge: 68,76

Voir statistiques par âge 2006
Statistiques par âge 2007
Statistiques par âge 2008
Statistiques par âge 2009 sans les 3 Associés
Statistiques par âge 2010 sans les 3 Associés

en noir = 2016

11 évêques 11
1105 prêtres 1141 de Serment Perpétuel
92 frères de Serment perpétuel 94
0 frère de Serment Temporaire
23 clercs de Serment perpétuel 16
1 associé 1

Total 1232 membres, 31 membres de moins qu’au 1er janvier 2016


Statistiques par Nationalité 1er Janvier 2017

Rappel 2016 1es Chiffres en noir

Algériens
1 - 1
Kenyans
11 - 10
Allemands
118- 124
Luxembourgeois
3 - 3
Américains (USA)
16- 16
Malawites
10 - 8
Australiens
0- 0
Maliens
6 - 6
Belges
150- 162
Mexicains
10 - 8
Brésiliens
3 - 3
Mozambicains
1 - 1
Britanniques
43 - 49
Néerlandais
72 - 81
Burkinabé
48- 46
Nigérians
10 - 10
Burundais
10 - 10
Ougandais
24 - 24
Canadiens
121 - 129
Philippins
7 - 7
Congolais
73- 70
Polonais
17 - 16
Espagnols
70 - 73
Rwandais
11 - 9
Ethiopien
6 - 6
Soudanais
2 - 2
Français
193 - 203
Sud-Africains
0 - 0
Ghanéens
31 - 28
Suisses
27 - 27
Indiens
14 - 14
Tanzaniens
28 - 26
Irlandais
22 - 23
Togolais
8 - 6
Italiens
33- 33
Trinidad
1 - 1
Ivoiriens
1 - 1
Zambiens
31 - 27



Nombre de M.Afr dans les pays 2017
1es chiffre en noir : 2016

Ces chiffres sont donnés en fonction des nominations

Maison Gé+Pisai
38 - 38
Kenya
21 - 19
Afrique du Sud
17 - 16
Liban
2 - 2
Algérie
17 - 18
Luxembourg
1 -1
Allemagne
94 - 96
Malawi
21 - 20
Australie
0 - 0
Mali
25 - 27
Belgique
126 - 138
Mauritanie
3 - 4
Brésil
6 - 6
Mexique
8 - 7
Burkina Faso
42 - 39
Mozambique
11 - 13
Burundi
10 - 11
Pays-Bas
45 - 59
Canada
101 - 109
Niger
6 - 7
Congo RDC
70 - 76
Nigéria
10 - 11
Côte d'Ivoire
9 - 9
Ouganda
35 - 31
Egypte
0 - 0
Philippines
6 - 7
Espagne
50 - 49
Pologne
5 - 4
Ethiopie
11 - 14
Rwanda
9 - 13
France
166 - 162
Suisse
23 - 23
Ghana
36 - 31
Soudan
3 - 4
Grande Bretagne
29 - 35
Tanzanie
33 - 43
Inde
5 - 4
Togo
3 - 3
Irlande
14 - 15
Tunisie
12 - 12
Italie
24 - 22
U.S.A
16- 16
Jérusalem
12 -12
Zambie
50 - 49

Pour obtenir ces chriffres:
Les DIACRES ont été placés dans leur pays d'origine
Un ou l'autre confrère 'moins défini' a été placé dans le pays de dernière nomination.
Les Associés sont aussi comptés

CONFRERES EN PROVINCES le 1er Janvier 2017
en comptant les Associés (1 le 1/1/2016 et 1 le 1/1/2017)

Provinces ..............1er Janvier 2017 ....1er Janvier 2016
Groupe MG ..........................38* .......................49*
Section/Section EPO .............25 .........................28

Provinces en Afrique
Afr.Centr. (PAC) ......................91 ......................100
Afr. de l’Ouest (PAO) ............. 88.. ................... ..89
Afr.Australe (SAP) .................100 ....................... 98
Ghana-Nigeria ..........................46 ........................42
Maghreb ................................. 29 ............ ........... 30
Afr. de l 'Est (EAP)................. .95 .........................97


Province Amérique (AMS) ........131 ....................138
Province Europe (PEP) ............ 577 ...... .............592
Total ......................................1232 ..................1263

*Le Groupe MG : Maison Généralice, Pisai, Inde, Philippines,

L’Europe par pays : (L’équipe provinciale d’Europe : 2)
................................1er Janvier 2017 ....1er Janvier 2016
Belgique ..................................124 ......................128

Allemagne+Luxembourg ...........97 ........................97
Espagne ..................................50 ..................... ...49
France ...................................166 ................ . ....162
Grande Bretagne ......................29 ........................35
Irelande ...................................14................ ... ....15
Italie ........................................24 ........................22
Pays Bas ..................... ...........45 ................. ......54
Pologne ............................... .....5 .................... .....4
Suisse .....................................23 .........................23

TOTAL.................................577........................592

« INTENTIONS GENERALES ET MISSIONNAIRES POUR 2017»


VATICAN - Les Intentions confiées à l’Apostolat de la prière pour l’année 2017 Cité du Vatican (Agence Fides) -

En 2017, le pape François ne proposera qu’une intention de prière par mois à l’avance – au lieu de deux – mais il en donnera une deuxième au dernier moment, chaque premier dimanche du mois. C’est la nouveauté annoncée par le Réseau mondial de prière du pape (RMPP), « Prier au cœur du monde ».

Le pape annoncera lui-même son intention au cours de l’angélus – qu’il préside place Saint-Pierre chaque dimanche. Désormais, cette deuxième intention sera « en lien avec l’actualité du monde et de l’Eglise », a expliqué le père Frédéric Fornos, directeur international du RMPP, sur son compte Twitter, le 30 décembre.

Le père James Kubicki, directeur national du Réseau pour les Etats-Unis, rappelle sur son blog qu’outre l’intention de prière « universelle » proposée par le pape depuis le 19e siècle, une deuxième intention « pour l’évangélisation » avait été ajoutée en 1929.

Avec ce changement, le pape ne donnera qu’une douzaine d’intentions de prières à l’avance pour l’année – les délais de choix et de publication étant longs – mais décidera d’une deuxième intention « urgente » chaque mois.

Sur le site internet officiel du RMPP, la rubrique « Prier avec le pape – Appel de l’angélus », encore vide, est déjà prête.

Voici les 12 Défis-Intentions de prière que le pape François a confiés à l’avance à l’Apostolat de la Prière – Prier au cœur du monde pour l’année 2017 :

JANVIER

Les chrétiens au service des défis de l’humanité : Pour tous les chrétiens afin que, fidèles à l’enseignement du Seigneur, ils s’engagent par la prière et la charité, à rétablir la pleine communion ecclésiale et collaborent pour relever les défis actuels de l’humanité.

FEVRIER

Accueillir les personnes en situation difficile : Pour toutes les personnes qui connaissent l’épreuve, en particulier celles qui sont pauvres, réfugiées ou marginalisées, afin qu’elles trouvent dans nos communautés accueil et réconfort.

MARS

Venir en aide aux chrétiens persécutés : Pour les chrétiens persécutés afin qu’ils éprouvent le soutien de toute l’Église à travers la prière et l’aide matérielle.

AVRIL

Les jeunes : Pour les jeunes afin qu’ils sachent répondre généreusement à leur vocation en envisageant, aussi, la possibilité de se consacrer au Seigneur dans le sacerdoce ou la vie consacrée.

MAI

Chrétiens d’Afrique, témoins de la paix : Pour les chrétiens d’Afrique afin qu’ils rendent un témoignage prophétique de réconciliation, de justice et de paix, en prenant pour modèle Jésus Miséricordieux.

JUIN

Abolir le commerce des armes : Pour les responsables des nations afin qu’ils prennent des mesures efficaces pour mettre fin au commerce des armes, cause de tant de victimes innocentes.

JUILLET

Les personnes éloignées de la foi chrétienne : Pour nos frères qui se sont éloignés de la foi afin qu’ils redécouvrent, par notre prière et notre témoignage évangélique, la présence du Seigneur riche en miséricorde et la beauté de la vie chrétienne.

AOUT

Pour les artistes : Pour les artistes de notre temps : que leurs œuvres, fruits de leur talent, nous aident tous à découvrir la beauté de la création.

SEPTEMBRE

Les paroisses au service de la mission : Pour nos paroisses afin qu’animées d’un esprit missionnaire, elles soient des lieux de communication de la foi et de témoignage de la charité.

OCTOBRE

Les droits des travailleurs et des chômeurs : Pour le monde du travail afin que le respect et la sauvegarde des droits soient assurés à tous et que soient données aux chômeurs la possibilité de contribuer à l’édification du bien commun.

NOVEMBRE

Témoigner de l’Évangile en Asie : Pour les chrétiens d’Asie afin qu’en témoignant de l’Évangile par la parole et l’action, ils favorisent le dialogue, la paix et la compréhension réciproque, particulièrement avec les membres d’autres religions.

DECEMBRE

Pour les personnes âgées : Pour les personnes âgées afin que, grâce au soutien de leurs familles et des communautés chrétiennes, elles collaborent par leur sagesse et par leur expérience à la transmission de la foi et à l’éducation des nouvelles générations.

Du Vatican,
François

 

Sur le site de "Jeune Afrique"

Côte d'Ivoire : accord entre mutins et gouvernement

Un accord final a été trouvé vendredi soir entre des militaires mutins et le gouvernement ivoirien, au terme d'une journée de tension émaillée de tirs dans des casernes à travers le pays qui a vu les négociations traîner en longueur.

« Un accord a été trouvé à Bouaké (centre) entre le chef d’état-major, le ministre de la Défense et les militaires » mutins, a affirmé une source proche de la présidence à l’AFP.

Sur place, les militaires mutins ont laissé éclater leur joie. « Nous sommes contents. On a trouvé un accord », ont affirmé plusieurs soldats à l’AFP, sans vouloir révéler le contenu de celui-ci.

« Les militaires ont accepté de rentrer dans les casernes et les tirs ont cessé pour cette raison à Bouaké », a affirmé une source locale dans la deuxième ville du pays, épicentre de la crise, où avaient lieu les négociations entre les mutins et le ministre de la défense Alain-Richard Donwahi.

Selon cette source, les mutins ont obtenu une prime de 5 millions de francs CFA (7.622 euros).

Les soldats s’étaient rebellés la semaine dernière à Bouaké et le mouvement avait fait tache d’huile, avec des tirs de solidarité dans le pays. La même situation s’est reproduite vendredi alors que le ministre s’était rendu à Bouaké pour finaliser un accord annoncé samedi dernier.

Mais les discussion se sont avérées plus complexes que prévues et le ministre, arrivé sur place à 14h00 (locale et GMT), n’est sorti de la table de négociations que vers 22h00.

La tension est montée tout au long de la journée, certains craignant que le ministre soit pris en otage et que le pays bascule dans une mutinerie généralisée.

Le ministre a quitté Bouaké par les airs en fin de soirée et il n’y a pas eu de victimes.

En début de soirée, les mutins, visiblement mécontents, avaient repris le contrôle des accès à Bouaké, après avoir ordonné vers 17h en tirant en l’air aux nombreux journalistes présents de quitter les environs de la résidence du préfet, théâtre des négociations.

Ils avaient auparavant dispersé dans la matinée, en tirant en l’air également, des manifestants qui scandaient notamment « On a faim, on veut travailler! ».

Des tirs sporadiques étaient régulièrement audibles tout au long de la journée et de la soirée.

Comme la semaine dernière, plusieurs autres casernes dans le pays avaient pris le relais.

De nombreux coups de feu ont ainsi été tirés vendredi dans la caserne d’Akouedo, le plus grand camp militaire d’Abidjan, mais aussi à Odienné (nord-ouest) et à Bondoukou (centre-est).

Dans la nuit de mercredi à jeudi, puis jeudi matin, les militaires avaient tiré en l’air à Bouaké pour « mettre la pression ». « Nous attendons notre argent », avait déclaré l’un des mutins.

Grève des fonctionnaires

Ces revendications des mutins, dont beaucoup sont d’anciens rebelles, marquaient le retour d’un problème récurrent dans un pays sorti en 2011 de 10 ans de rébellion, dont Bouaké, ville de 1,5 million d’habitants, fut la capitale.

De source proche du dossier, ils réclamaient notamment environ 10 millions de francs CFA par personne (15.245 euros), un montant jugé « complètement déraisonnable » par une autre source militaire.

Avec les 5 millions obtenus selon la source locale, les militaires vont recevoir une somme qui avoisine certaines de leurs premières revendications. Le montant est très important si on le compare au niveau de vie des 20 millions d’Ivoiriens, dans un pays où les revenus des classes sociales basses ne dépassent souvent pas 100.000 F CFA mensuels (152 euros).

Reste à savoir comment sera financée la promesse, alors que le gouvernement fait face à une grève des fonctionnaires qui réclament aussi des augmentations salariales et refusent la réforme des retraites engagée en 2016.

En novembre 2014 déjà, une vague de protestation de soldats était partie de Bouaké et s’était également étendue à Abidjan et d’autres villes.

La rébellion du Nord, qui coupa la Côte d’Ivoire en deux de 2002 à 2011, était favorable à l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara, en fonction depuis 2011. Le Sud était tenu par les forces loyales à l’ex-président Laurent Gbagbo, au pouvoir de 2000 à 2011.

La Côte d’Ivoire a mis en route en 2016 une ambitieuse loi de programmation militaire jusqu’en 2020. Elle prévoit la modernisation et des achats d’équipements pour 1,2 milliard d’euros et une refonte des effectifs.

L’armée ivoirienne – 22.000 hommes au total – compte trop de gradés. Beaucoup de ces gradés sont des anciens rebelles intégrés après la crise. Les autorités cherchent à les inciter à quitter les forces armées pour tourner définitivement la page d’une décennie d’instabilité.

Par ailleurs, le pays a achevé mercredi une réorganisation politique. Le président a nommé mardi l’ancien Premier ministre Daniel Kablan Duncan comme vice-président, poste nouvellement créé après le référendum constitutionnel de novembre, et Amadou Gon Coulibaly, ex-secrétaire général de la présidence, comme nouveau Premier ministre.

 

Niger : grande manifestation de « soutien » au président Issoufou

Par AFP
 

Quelque 20.000 personnes dont des ministres, députés et fonctionnaires ont défilé dimanche à Niamey pour "soutenir" le président Mahamadou Issoufou accusé "de mauvaise gestion" par la société civile du Niger, un des plus pauvres au monde, a constaté un journaliste de l'AFP.

A l’appel d’une cinquantaine de partis politiques de la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN, la coalition au pouvoir), les manifestants ont défilé trois semaines après une autre grande marche, de protestation celle-là, contre « la vie chère », « la corruption » et « la mauvaise gestion du pays » à appel d’organisations de la société civile.

Les manifestants, avec à leur tête, Bazoum Mohamed, le président du PNDS (principal parti au pouvoir), ont marché sur plusieurs kilomètres avant de tenir un meeting devant le siège du Parlement, aux cris de « Tayi tabchi » (« la vie est moins dure » en langue locale) à l’opposé du « Tayi taouri » (« la vie est trop dure ») qu’avaient scandé les protestataires du 21 décembre.

Dans la foule aux couleurs des partis politiques des pancartes étaient visibles avec les slogans comme « soutien aux actions du président Issoufou ». Certains manifestants arboraient des T-shirts estampillés « le Niger est bon ».

Bazoum Mohamed, également ministre de l’Intérieur, a expliqué à la télévision publique que la manifestation est une réponse à celle de la société civile qu’il accuse d’agir « sous le manteau » du Mouvement démocratique nigérien (Modem) dirigé par l’ex-Premier Hama Amadou, plus farouche opposant au régime qui vit depuis mars à l’étranger.

« La manifestation du 21 décembre » entre dans le cadre d’un « scénario » censée « déboucher sur une grande insurrection populaire », mais « qu’ils cessent de rêver », a-t-il prévenu.

« Pas d’amalgame », a rétorqué lors d’une conférence de presse, Moussa Tchangari, une figure de la société civile en justifiant leur manifestation « par la colère et le mécontentement face à une gestion calamiteuse » du pays.

Il a également annoncé la tenue d’une autre manifestation « citoyenne » le 13 janvier.

Le président Issoufou a été réélu en mars 2016 avec 92,51% des voix pour un deuxième quinquennat, contre 7,49% à l’opposant Hama Amadou, qui avait été emprisonné de novembre 2015 à mars 2016 dans le cadre d’une affaire de trafic présumé d’enfants. L’opposition, qui a dénoncé « une mascarade électorale », avait appelé à boycotter le scrutin présidentiel.

De son côté, le pouvoir a accusé l’opposition d’avoir voulu éviter une défaite.

Sommet Afrique-France : on les attend à Bamako… (avant le sommet...

Par Jeune Afrique
389 partages
 

Les 13 et 14 janvier, au sommet Afrique-France de Bamako, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), et son homologue français, François Hollande, espèrent une participation élevée.

Sont attendus quelque trente-cinq chefs d’État et de gouvernement. Parmi eux, la plupart des chefs d’État francophones, dont le Tchadien Idriss Déby Itno, qui préside l’UA, et de nombreux anglophones, comme le Nigérian Muhammadu Buhari, l’Ougandais Yoweri Museveni, le Kényan Uhuru Kenyatta… et le Zimbabwéen Robert Mugabe. Le Rwandais Paul Kagame est aussi annoncé.

Viendra, viendra pas ? Côté marocain, Mohammed VI entretient le suspense. Côté algérien, on attend Abdelmalek Sellal, le Premier ministre. Le 13 dans l’après-midi, juste avant le dîner d’ouverture au palais de Koulouba, François Hollande doit faire, sur la route Paris-Bamako, une halte de deux heures à Gao, afin d’y saluer les soldats français de l’opération Barkhane.

 

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Mali

 

Ce qu’il faut retenir du sommet Afrique-France à Bamako

Le 27e sommet Afrique-France s'est clôturé samedi soir à Bamako. Adieux de François Hollande au continent, crise postélectorale en Gambie, polémique sur un enfant tué par les soldats français au Mali... Plusieurs sujets ont dominé les débats.

Les adieux de Hollande à ses pairs africains

Ce sommet Afrique-France était le dernier de François Hollande. Le président français, qui a annoncé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat en mai, y a donc fait ses adieux à ses homologues africains. Il en a aussi profité pour vanter son bilan sur le continent, et en particulier au Mali, pays hôte de ce sommet, où il a pris une des décisions les plus importantes de son quinquennat : le déclenchement de l’opération Serval, le 11 janvier 2013.

Malmené en France, Hollande n’a pas boudé son plaisir à Bamako, où la plupart des chefs d’État et de gouvernement africains, le Malien Ibrahim Boubacar Keïta en tête, lui ont témoigné leur reconnaissance, voire leur affection. Durant tout le sommet, IBK et son hôte francais ont rivalisé d’amabilités l’un envers l’autre. « De tous les chefs d’État français, il aura été celui dont le rapport à l’Afrique a été le plus loyal et le plus sincère », a par exemple déclaré le président malien, tandis que son homologue a affirmé qu' »il y a peu d’exemples au monde comme celui du Mali, qui a été capable de se redresser aussi vite » après une telle crise.

Celui dont la politique africaine fut avant tout sécuritaire, avec des interventions militaires de grande ampleur au Mali, en Centrafrique, et dans plusieurs pays sahéliens, a par ailleurs insisté sur les liens solides qu’il a tissé avec le continent, où il a effectué une trentaine de voyages en cinq ans. « J’ai pour l’Afrique des sentiments intenses », a-t-il lâché à la conférence de presse de clôture du sommet, avant de reprendre la direction de Paris.

Le soutien affiché à Adama Barrow en Gambie

Les chefs d’État ouest-africains et François Hollande ont aussi profité de ce sommet pour afficher leur soutien à Adama Barrow, vainqueur de l’élection présidentielle du 1er décembre en Gambie face à Yahya Jammeh. Barrow a en effet été invité samedi au sommet en tant que « président élu ». Il s’agit là d’un nouveau signal fort envoyé à Jammeh, qui ne semble toujours pas décidé à quitter le pouvoir alors qu’approche la date butoir du 19 janvier, fin officielle de son mandat.

Après avoir participé au déjeuner officiel, Adama Barrow a pris part au mini-sommet organisé par les chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la situation en Gambie. À la sortie, plusieurs ont affirmé qu’il fallait d’abord poursuivre les efforts de médiation en cours jusqu’au 19 janvier et qu’il était encore trop tôt pour envisager une éventuelle intervention militaire ouest-africaine en Gambie.

De son côté, Adama Barrow a été accueilli au Sénégal par Macky Sall, à la demande de la Cedeao. Il restera à Dakar jusqu’à son investiture, toujours espérée le 19 janvier à Banjul.

Polémique autour d’un enfant tué par les soldats français au Mali

C’est une polémique dont François Hollande et la délégation française se seraient bien passé en plein sommet Afrique-France à Bamako. Vendredi 13 janvier, quelques heures avant l’arrivée de Hollande dans la capitale malienne, Jeune Afrique révélait qu’un enfant de 10 ans avait été tué puis enterré en catimini par des soldats français lors d’une opération le 30 novembre près de Tessalit, dans le nord du Mali.

L’information a été confirmée le même jour par un communiqué du ministère français de la Défense, qui indiquait que des militaires de la force Barkhane avaient tué un individu « qui s’est avéré être un mineur » au cours d’une opération visant un « réseau de guetteurs agissant pour le compte d’un groupe armé terroriste ».

Présent à Bamako, Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a fini par s’exprimer sur le sujet face aux journalistes. « Cette opération a été initiée car nous avions tous les éléments qui nous permettaient de conclure au fait que des engins explosifs improvisés (des mines, NDLR) allaient être déclenchés au passage d’un convoi logistique français », a-t-il expliqué, indiquant qu’il avait demandé une enquête de commandement – dont les résultats sont attendus d’ici début février – pour faire la lumière sur cette affaire.

Interrogé sur le sujet lors de la conférence de presse de clôture du sommet, samedi soir, François Hollande a déclaré que la France « n’avait rien à cacher » et rappelé qu’une enquête interne avait été rapidement ouverte sur les circonstances de la mort de cet enfant.