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Le curé de la paroisse de Kaya, l'abbé Eloi Bamogo, a envoyé le document pdf ci-joint qui décrit comment s'est déroulée la fête de Pâques 2017 à Kaya et dans ses succursales. (lire la suite)

Désintox : non, le franc CFA ne sera pas fabriqué au Cameroun

Par - Correspondant au Cameroun  (Jeune Afrique)
 

La Banque centrale des États de l'Afrique centrale tord le cou à la rumeur qui court depuis une semaine selon laquelle elle imprimerait désormais sa propre monnaie.

Les billets de francs CFA émis par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) continueront d’être imprimés à Chamalières, à côté de Clermont-Ferrand, en France, contrairement à une fausse information relayée par plusieurs sites internet africains.

« Cette fausse information resurgit une fois de plus ? », s’agace-t-on à Yaoundé, au siège de la banque commune au Cameroun, au Gabon, à la Guinée équatoriale, au Congo, au Tchad et à la Centrafrique. L’information avait surgi l’année dernière, à la suite de la publication d’un appel d’offres de la BEAC.

La banque cherchait à acquérir « 600 rouleaux de feuillards synthétiques siglés « BEAC » et 54 machines à cercler les billets de banque », à la suite de quoi plusieurs médias en ligne en avaient conclu que l’institut d’émission allait désormais fabriquer lui-même sa monnaie.

Simple mesure de sécurité

« Les rouleaux de feuillards synthétiques sont utilisés par la machine à cercler pour attacher les billets, rappelle-t-on à la BEAC. L’opération de cerclage consiste simplement à attacher les billets, par lot de mille, avec un fil très résistant, pour éviter qu’un billet soit soutiré lors des manipulations. Il s’agit donc d’un dispositif de sécurité. »

Une activité à laquelle s’est toujours livré la Banque centrale. Le changement tient au fait que le nouveau code des marchés de l’institution lui impose désormais de lancer des appels d’offres pour l’acquisition de ce matériel, en faisant jouer la concurrence. Cette publicité a débuté l’année dernière.

Cette année, alors que la BEAC n’a pas relancé l’appel d’offres, la même interprétation erronée resurgit. Le sujet du franc CFA est très sensible auprès des opinions africaines et il suffit d’un rien pour embraser les débats… et diffuser les fausses informations.

La BEAC fait par ailleurs observer que la fabrication de la monnaie exige une compétence pointue. Par conséquent, très peu de banques centrales impriment leurs propres billets.

Edition  du 10 avril 2017

de la Rédaction du site ADS, le 2 avril 2017


ORDINATION ÉPISCOPALE de Mgr John MacWilliam
nouvel évêque du Diocèse du Sahara
évêché de Laghouat-Ghardaïa (Sahara algérien)
samedi 20 mai 2017 à 14h.00
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à Worth Abbey, Turners Hill, West Sussex (U.K.)
à proximité de l’aéroport de London Gatwick
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abbaye Bénédictine où le Père John a été à l'école,
et où il a été ordonné prêtre  en 1992.
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inIndex_fichiers/lacroixtitre.jpg Sources

En visite à Alger, le premier ministre français, Mr Bernard Cazeneuve,  a remis la légion d’honneur à l’évêque d’Oran.Dans son discours, très personnel mais non dénué d’humour, il a salué la variété de ses engagements et son attachement à « cette terre » algérienne.

l’Église d’Algérie

Une Église « réfractaire à tout prosélytisme » et orientée vers « les plus démunis,
notamment vers les migrants sub-sahariens et vers les malades ».
Une Église qui souhaite « connaître et comprendre la société algérienne,
ses combats, son histoire sa culture ».
Une Église qui « se veut profondément "citoyenne" »,
et le prouve à travers ses bibliothèques...


En remettant à Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d’Oran, les insignes de la légion d’honneur mercredi 5 avril, Bernard Cazeneuve lui a témoigné « la reconnaissance de la République » pour son action « continue en faveur du dialogue interreligieux, entre islam et chrétienté, qui coexistent depuis si longtemps en terre d’Algérie ».

Église de courage, d’amour et de paix

À travers lui, c’est, avec des mots très forts, à toute l’Église d’Algérie qu’il a souhaité rendre hommage : « Église de courage, d’amour et de paix », contribuant « au rapprochement de nos deux pays à travers la propagation des valeurs de tolérance et de respect »...

Le premier ministre français a choisi de profiter d’une visite de deux jours en Algérie – axée sur le renforcement des partenariats économiques et de la lutte antiterroriste – pour remettre cette distinction à l’évêque d’Oran, qu’il connaît et apprécie pour l’avoir rencontré à deux reprises. « En décembre 2014, lors d’une visite à Oran, sur la terre natale de mes parents », a rappelé Bernard Cazeneuve, qui avait alors découvert le chantier de restauration de l’église de Santa Cruz, sur les hauteurs de la ville. Puis en octobre 2015, à Rome, pendant le synode sur la famille.

« J’aurais des scrupules à faire le récit de votre vocation. D’abord parce qu’il s’agit d’un sujet très intime ; et aussi parce que l’on m’en a livré deux versions différentes. (...) Comme quoi, il est certains aspects de la vie de nos concitoyens que même un ancien ministre de l’Intérieur ne peut se flatter de connaître avec certitude. Il y a là quelque chose de rassurant, me semble-t-il, en ces temps où l’on redoute l’existence de ’cabinets noirs’ », s’est amusé Bernard Cazeneuve, en référence aux accusations portées par François Fillon contre l’entourage de l’actuel président de la République...

Silence de l’opinion publique internationale

Dans un discours très personnel, le premier ministre a rappelé les différentes étapes de la vie de l’évêque d’Oran : « avant de trouver la vocation du sacerdoce », lorsqu’il travaillait dans un cabinet d’avocats parisien spécialisé dans le droit des affaires, « clin d’œil du destin, ou signe de la Providence », voisin du couvent dominicain de l’Annonciation.

Lors de son arrivée en octobre 2000 en Algérie où « l’Ordre dominicain veut refonder une présence après l’assassinat de Mgr Pierre Claverie », et alors que « l’Algérie vit des heures sombres ». « Le fléau du terrorisme frappe ce pays et je sais que cette épreuve aura été d’autant plus cruelle qu’elle aura été subie, bien souvent, dans le silence d’une opinion publique internationale qui tarde alors à prendre la pleine mesure de ce qui se déroule ici. »

Rapprochement entre chrétiens et musulmans

À Béni Abbès ensuite, « là où le père Charles de Foucauld a fondé son premier ermitage » et où il apprend l’arabe. « Ce premier séjour est pour vous une révélation : l’Algérie est votre terre d’adoption et vous ne souhaiterez plus jamais la quitter », a souligné Bernard Cazeneuve. « Jusqu’à votre consécration épiscopale en la cathédrale d’Oran en 2013, vous n’aurez de cesse de développer dans ce pays l’héritage spirituel de Mgr Claverie, en appuyant le rapprochement entre chrétiens et musulmans, afin que ceux-ci vivent ensemble dans le dialogue, le respect et la fraternité ».

Au passage, le premier ministre a également souligné quelques-uns des engagements de l’actuel évêque d’Oran hors des « frontières de l’Algérie » : comme prieur provincial des dominicains de France, entre 2010 et sa nomination comme évêque en 2012, par ses « écrits et conférences publiques » qui font de lui « non seulement un acteur de l’Église en terre d’islam et un artisan du dialogue entre nos religions, mais un théologien et un réformateur ».

« Dans votre ouvrage "Tout amour véritable est indissoluble," vous avez pris vigoureusement parti dans la question, délicate pour l’Église, de l’accueil sacramentel des divorcés remariés. (...) Il ne m’appartient certes pas, ni en tant que représentant de la République laïque, [ni même en tant que sujet divorcé et remarié avec la même épouse], d’avoir une opinion sur cette controverse théologique », a reconnu Bernard Cazeneuve, mentionnant seulement que la formule de Jean-Paul Vesco sur les conclusions du synode – un texte qui « nous emmène chacun un peu plus loin que là où nous pensions aller » – est « d’une certaine façon, pour le croyant, l’enjeu du dialogue interreligieux ; et pour celui qui ne croit pas, une maxime d’ouverture d’esprit et de refus des préjugés ».

À propos du souhait de l’évêque d’Oran de « demander la nationalité algérienne (...) pour témoigner du lien si fort qui vous attache à cette terre », le premier ministre a dit sa « conviction, que, si cette nationalité vous était accordée, vous n’en seriez que plus Français, si cela est possible ».

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edition speciale du 16 mars 2017 : nouvel évêque pour le Diocèse de Laghouat-Ghardaïa

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le Pape François  a nommé le Père John MacWilliam,
nouvel évêque du Diocèse de Laghouat-Ghardaïa
Il est actuellement Provincial des Pères Blancs d’Algérie et de Tunisie.
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(Cliquez pour lire le message de Mgr Claude Rault, évêque émérite de Laghouat)

de la Rédaction du site ADS le 17 mars 2017

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La démission de Mgr Claude Rault acceptée

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Mgr Claude RAULT. (Crédit: Ciric)

          Le pape François a accepté, jeudi 16 mars, la démission pour raisons d’âge de Mgr Claude Rault du siège épiscopal de Laghouat (Algérie).
          Son successeur, Mgr John Gordon McWilliam, un anglais membre de la société des missionnaires d’Afrique, a été nommé le même jour. Né le 20 novembre 1948 à Wimbledon (Royaume-Uni), il a été ordonné prêtre le 4 juin 1992. Depuis 2015, il était supérieur pour l’Afrique du nord de la société des missionnaires d’Afrique.
          Agé de 76 ans, né à Poilley (Manche), Mgr Rault était évêque de Laghouat depuis 2004 après avoir été provincial des Pères Blancs du Maghreb.

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les différents évêques & vicaires apostoliques du Diocèse de Laghouat-Ghardaïa
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TOUTES NOS FELICITATIONS ET NOS REMERCIEMENTS A GERARD CHABANON, NOMME PROVINCIAL D’EUROPE.

Cher Gérard,

Nous t’accueillons les bras ouverts   dans cette Province que tu connais bien et pour un service
pour lequel tu as beaucoup d’expérience et de compétence.

Joyeuses Pâques !

 chabanon

 

Gérard Chabanon entre à la Société des Missionnaires d'Afrique et fait son noviciat en 1970-1971 à Fribourg, puis il étudie la théologie à Totteridge près de Londres où il prononce son serment le 17 avril 1976. Il est ordonné prêtre le 27 juin 1976 au Puy. Il est envoyé ensuite pendant vingt ans dans différents endroits de Tanzanie. Il complète ses études en 1981 au Canada en Social Development à la Saint Francis Xavier University. Il enseigne au séminaire St, Edward's de sa congrégation à Totteridge.
Gérard Chabanon est nommé Provincial de France en 1998. En 2004, il est élu Supérieur général, succédant au P. François Richard à la maison généralice de Rome.
Il vit ensuite la mission en Ouganda, est choisi comme délégué du secteur Ouganda, dans la province d’Afrique de l’Est.

Le 24 mars dernier, le pape François a prononcé un discours à l'occasion des 60 ans de l'Europe (lire la suite)