Par Benjamin Polle
Actualités
Attaque terroriste à Ouagadougou
Burkina Faso : fin de l'attaque «terroriste»
dans un café de Ouagadougou
Un café-restaurant de Ouagadougou, la capitale burkinabè, a été attaqué par plusieurs hommes armés. L'assaut des forces de l'ordre a pris fin vers 5h (TU), deux assaillants ont été «neutralisés» et le quartier est bouclé. Le bilan est de 18 personnes tuées et une vingtaine d'autres blessées. Cette attaque rappelle celle du café Capuccino, en janvier 2016.
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L'attaque est terminée, les dernières personnes retenues dans l'établissement ont été libérées, mais le quartier du café-restaurant Aziz-Istanbul est toujours bouclé par les forces de sécurité qui ratissent le secteur à la recherche d'éventuels assaillants selon les autorités. Les rues environnantes sont bouclées. Le jour s'est levé sur la capitale burkinabè où les derniers tirs ont été entendus vers 3 h 45 (TU).
Deux assaillants ont été « neutralisés », a déclaré le ministre de la Communication, Rémi Dandjinou, joint par RFI. Le procureur et des membres du gouvernement sont sur place pour les « constats d'usage », précise notre correspondant, avant que la police scientifique ne commence son travail.
Le quartier est en voie de sécurisation mais le Quai d'Orsay invite les ressortissants français à « éviter le secteur » du restaurant.
Quatre assaillants ont attaqué un restaurant du centre de la capitale burkinabè. Au moins 18 personnes ont été tuées.
Edition spéciale 6h30 T.U. - Attaque «terroriste» à Ouagadougou
L'attaque est terminée. Le quartier est bouclé. Deux des assaillants ont été «neutralisés» pendant l'assaut des forces de l'ordre, selon le ministre de la Communication.
Edition spéciale 7h30 T.U. - Attaque «terroriste» à Ouagadougou
18 morts et une vingtaine de blessés
Les tirs ont commencé autour de 21h, heure locale. Des coups de feu ont été entendus au niveau du café-restaurant Istanbul, situé sur l’avenue Kwame N'krumah de Ouagadougou. Ils étaient tirés par au minimum quatre assaillants arrivés à moto qui ont pris directement pour cibles les clients installés à la terrasse du café-restaurant Aziz-Istanbul. Beaucoup de monde ce soir-là à la terrasse où les clients célébraient un anniversaire.
C’est dans cette même rue du centre de la capitale burkinabè, à quelque 200 mètres, que se trouve aussi le café Cappuccino qui avait la cible d'une attaque jihadiste le 15 janvier 2016. Une trentaine de personnes avaient alors été tuées.
► à(re)lire: un an après l'attentat de Ouagadougou, où en est l'enquête?
Le quartier a été bouclé par les forces de sécurité. Les forces armées ont donné l'assaut dans la soirée, donnant lieu à des échanges de tirs nourris avec les assaillants. Selon des informations recueillies par notre correspondant à Ouagadougou, les forces de sécurité burkinabè ont reçu du renfort d'autres pays mais ce sont elles qui ont mené l'opération.
Au final, 18 personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres ont été blessées.
Les victimes sont de plusieurs nationalités, précisait ce matin le ministre de la Communication. Il y a des Burkinabès et des étrangers car le café Aziz Istanbul est un « espace très convivial où les familles se retrouvaient pour passer de bons moments », expliquait le ministre.
« On a reçu une bonne dizaine de blessés suite à l'attaque , témoignait sur l'antenne de RFI un médecin qui s'est occupé des premières victimes, y compris des membres des forces de l'ordre... On se débrouille pour parer à toute éventualité ».
Un accompagnement pyschologique a été également poposé aux rescapés de l'attaque qui ont été pris en charge et transférés au centre hospitalier Yalgado Ouedraogo.
« Attaque terroriste »
Le ministre de la Communication a qualifié dans la nuit cette attaque de « terroriste » et une enquête a été ouverte.
Pesticides au Burkina
Burkina: des pesticides souvent de mauvaise qualité
© Wikimédia / CC Marco Schmidt
Au Burkina Faso, c'est la saison agricole. Le pays fait face une série d'attaques de chenilles légionnaires et d'oiseaux granivores. Plusieurs hectares de cultures ont été déjà détruits. Des pesticides utilisés par les agriculteurs ne semblent plus être efficaces. Afin de faire face à la situation, le ministère de l'Agriculture a entrepris une opération de contrôle des pesticides vendus sur les marchés. Plusieurs tonnes de produits ont été déjà saisies.
Les producteurs maraichers de la capitale, ou les agriculteurs en milieu rural, utilisent des pesticides et herbicides dont ils ignorent la qualité ou la composition.
« Pour traiter avec cela, il nous faut un équipement complet, explique Boniface Tiendrebeogo, agriculteur maraicher à Ouagadougou. J’ai vu les conséquences, je ne veux plus toucher à cela. C’est dangereux. Une fois, j’ai traité avec cela, je me suis douté qu’il y avait quelque chose, je ne me sentais pas bien. Et J’ai arrêté. » D'où cette opération du contrôle de la qualité des pesticides dans quatre régions du pays. Résultat : environ 70% des produits phytosanitaires vendus aux agriculteurs ne sont pas autorisés au Burkina Faso. Plus de quinze tonnes de produits ont été saisies, et l'opération continue.
« Au-delà de cette quantité, raconte Moussa Ouattara, directeur de la protection des végétaux et du conditionnement, expert en sécurité sanitaire et phytosanitaire, c’est l’action même de faire ces contrôles-là qui est vraiment importante. Jusqu’à preuve du contraire, les opérateurs, les acteurs, vendaient ces produits sans contrôles, sans crainte. Mais, à partir de maintenant, ils savent désormais qu’ils auront l’autorité en face d’eux. Aujourd’hui dans les campagnes ils utilisent tous produits à tous venants, ce qui est très dangereux parce que non seulement ils ne pourront pas détruire ce pour quoi ils utilisent le produit mais cela peut encore développer une résistance. »
Le ministère de l'Agriculture entamera dans les jours à venir une campagne de sensibilisation et de présentation des produits homologués au Burkina Faso afin de lutter contre les pesticides de mauvaise qualité.
Blanchiment d'argent en Afrique
L’Afrique en bonne place dans le dernier rapport de la cellule antiblanchiment Tracfin (Jeune Afrique)
Deux des affaires marquantes évoquées dans le dernier rapport de la cellule chargée de lutter contre la criminalité financière, publié fin juillet, ont directement trait à l'Afrique.
Blanchiment d’argent au casino, trafic de stupéfiants, corruption et trafic d’influence d’élus locaux, escroquerie en bande organisée… L’année 2016 aura été dense pour la cellule antiblanchiment française Tracfin, selon son dernier rapport annuel rendu public fin juillet.
La cellule chargée de lutter contre la criminalité financière y fait état d’une croissance très importante − +43% − des informations qui lui sont transmises, la hausse la plus importante depuis la création de la cellule au sein du ministère français de l’économie en 1990.
Parmi les professionnels tenus de déclarer à Tracfin les sommes dont ils soupçonnent qu’elles proviennent d’une infraction, des banques, des assureurs, des sociétés d’investissement, des bureaux de change, des notaires, des experts-comptables. Pour la plupart, ils signalent des soupçons de financement du terrorisme, de fraudes fiscale, douanière ou sociale.
Achats de biens immobiliers et trafic de voitures volées
Deux des neuf affaires marquantes évoquées dans le dernier rapport annuel de Tracfin, quoique toutes anonymisées, concernent directement le continent. La première concerne un homme d’affaires intervenant en tant qu’intermédiaire et entrepreneur dans des pays d’Afrique de l’Ouest, dont on apprend qu’il s’agit d’une personne politiquement exposée déjà connue des services de douanes pour avoir introduit en France 113 000 euros en numéraire sans procéder à une déclaration en douane, alors que celle-ci est obligatoire dès l’introduction d’une somme supérieure ou égale à 10 000 euros.
« En France, il a créé une SCI [Société civile immobilière], qui a acquis deux biens immobiliers en Île-de-France pour un montant total de plus de 10 millions d’euros, depuis des comptes africains et via des comptes américains et allemands. Il a également acheté de nombreuses œuvres d’art, dont plus de 1,3 M€ ont été payées en espèces », indique le document.
Le second cas a trait à des dépôts d’espèces très importants (15 millions d’euros sur 33 mois) sur les comptes de trois sociétés exerçant dans le domaine du commerce de véhicules d’occasion. Or, poursuit le rapport, « sous couvert de fausses factures, ces sociétés pourraient avoir facilité l’exportation de véhicules usagés, voire de véhicules volés ». A fortiori, notent les agents de Tracfin, « il n’est pas exclu que ces dépôts d’espèces opérés en France fassent partie d’un réseau de compensation avec des opérations financières réalisées en Afrique ».
337 milliards d’euros blanchis chaque année en Afrique de l’Ouest
Dans ces deux dossiers, Tracfin a transmis ses conclusions aux procureurs de la République compétents.
En 2010, Tracfin avait signé plusieurs accords administratifs avec quatre des pays membres du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) – le Sénégal, le Togo, le Bénin et le Mali. Le Giaba, mis sur pied en 2000 par la Ceadao, estimait en 2011 que le blanchiment d’argent atteignait 337 milliards d’euros par an en Afrique de l’ouest.
77000 euros remis à la police
Parce que musulman, il rapporte à la police des dizaines de milliers d’euros
03/08/2017 par
« En arrivant au poste de police, Lhouari Saïdani a été confronté tout d’abord à la suspicion des policiers. La suspicion, raconte-t-il encore, a vite cédé la place à la surprise lorsqu’ils ont compris qu’un « arabe venait leur restituer un sac débordant de milliers d’euros. Ils n’ont rien compris« .
A la question s’il avait été tenté un moment de se servir ou de s’accaparer l’argent qu’il a trouvé, Lhouari a été implacable. « J’ai reçu une éducation musulmane très stricte. Dès mon jeune âge mes parents m’ont bien appris de ne pas prendre ce qui ne m’appartenait pas. En plus ma religion interdit formellement le vol.«
Lire le récit complet « Un Algérien trouve 77 000 euros à Palma et les restitue à la police« ,
Pose 1ère pierre EHPAD Billère
Texte tiré du Journal La République des Pyrénées
BILLÈRE - PAU
La première pierre de l'Ehpad Lavigerie
6 juillet 2017
C'est tout un pan d'histoire et de situations hors norme toujours axées sur l'aide aux autres, qui trouve son aboutissement dans une nouvelle structure promise à un avenir incontournable.
Catherine Courrège, de la Maison Lavigerie de Billère, a eu les mots qu'il fallait, pour accueillir tous ceux et celles qui, sur place et ailleurs, considèrent que cet Ehpad et la Maison Bernadette font partie de leurs principales préoccupations.
Didier Debrand, représentant Alain Pradeau, directeur de la Fédération d'Entraide Sociale (Fed ' ES) basée à Marseille et partenaire officiel de l'opération " Lavigerie " a reconnu que " ce moment marque la fin d'un cycle long et difficile, avec l'étude approfondie de faisabilité " car pour la fusion des deux Ehpad (... ) c'est une partie gagnée. "
Père Michel Girard, Didier Debrand, sœur Michèle Coeurderoy et Alain Bernatas,
président de l'association Bernadette, insérant le précieux cylindre. Dominique Delalande.
La Maison des Pères Blancs, la Maison Bernadette de la congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers, vont bénéficier de la construction et de l'agrandissement des locaux de Lavigerie.
Les étapes de la maison Lavigerie
La Fed' ES, qui assure la gestion des deux Ehpad qui fusionnent, répond ainsi aux nouvelles exigences de rationalisation et de maîtrise des budgets et des soins.Le Crédit Coopératif, le cabinet d'architecture BGB, Eiffage construction Béarn, l'Agence
Régionale de Santé de la Nouvelle Aquitaine, le Conseil Départemental et le maire de Billère, ont été vivement remerciés pour l'aide et le soutien apportés.Le père Michel Girard a retracé les étapes de la maison Lavigerie : 1924 acquisition de la Villa Luz, 1931 agrandissement, 1966 agrément de la DASS, 1968 à 1970 2ème agrandissement comme en 2000-2003, 34 chambres + 20 supplémentaires et le 26 juin dernier, signature d'un bail à construction. La reconnaissance va au maire de Billère pour la caution d'emprunt. Lire son dicours.
Ouvert aux religieux et aux laïcs
Sœur Michèle Coeurderoy a évoqué l'historique de la Maison Bernadette de 1858 à nos jours : elle est passée d'orphelinat, à école, pensionnat, institution, maison de retraite pour les soeurs et Ehpad. Jean-Yves Lalanne, maire, a souligné combien cet Ehpad apportait un plus puisqu'il est ouvert aux religieux mais aussi aux laïcs et bénéficie des nombreuses structures billéroises adaptées et complémentaires (médiathèque, centre à Lacaoü etc.)Jean-Jacques Lasserre, président du conseil départemental sensible à l'évolution rapide de la société qui devient plus âpre et aux besoins, sans cesse exprimés, justifie ces établissements où les personnes âgées sont prises en charge avec " amour ", le terme n'est pas obsolète .
Un parchemin et des objets pieux
La pose de la première pierre, bénie par le père Régis Chaix, a permis l'introduction d'un cylindre où ont été insérés, parchemin et objets pieux, rappelant pour la postérité, l'édification du nouveau bâtiment et de l'esprit qui l'a animée. La centaine de places ainsi créées répond aux exigences des critères actuels de soins et d'accueil. Le personnel, déjà fort dévoué et soucieux du bien-être et de la qualité de vie des résidents, aura à s'occuper de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer dans des locaux adaptés e fonctionnels.Photos prises par Michel Girard
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1. quelques confrères 2. Mr le Président du Conseil général des Pyrénées Atlantiques et Mme l'adjointe au maire de Pau.
1. Sr de Nevers, présidente de l'association, Mr Didier Debrand, Mme Catherine Courrèges la directrice..
2. Père Régis Chaix (Père Blanc) bénit la 1ère pierre..
Les maquettes de la première maison et celle après l' agrandissement.* * *
Photos prises par Mr Alain Bernatas
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1. Discours de Michel Girard
2. Cylindrequi sera scellé avec la statuette de Ste-Bernadette et la croix de notre rosaire ainsi qu'avec les signatures.
Dans le cylindre, une croix de notre rosaire P.B et une petite statuette de Ste-Bernadette
Réception