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Burkina Faso : le procès de Blaise Compaoré à nouveau suspendu

Par Jeune Afrique avec AFP
 
 

Après une saisine du Conseil constitutionnel par la défense, lundi 15 mai, la Haute cour de Justice du Burkina Faso, qui juge 34 ministres du dernier gouvernement de Luc Adolphe Tiao, a suspendu le procès. Tous comparaissent pour leur implication présumée dans la répression de l'insurrection populaire d'octobre 2014.

Lundi 15 mai, les avocats de la défense ont effectué leur retour au procès de Blaise Compaoré munis de décharges de saisine du Conseil constitutionnel. La semaine dernière, ils avaient quitté l’audience, suite au refus de la Haute cour de Justice de saisir le Conseil constitutionnel sur l’inconstitutionnalité de certaines dispositions légales la régissant.

« Nous avons apporté la preuve de cette saisine du Conseil constitutionnel devant la Haute cour de Justice qui en a tiré les conséquences en droit et décidé de surseoir à statuer, a expliqué Me Odilon Abdoul Gouba, avocat commis d’office, se disant « satisfait ».

De fait, peu après, le président de la Haute cour de Justice du Burkina, Mathieu Bebrigda Ouédraogo a estimé que « pour une bonne administration de la justice, il y a[vait] lieu de surseoir à statuer jusqu’à la décision du Conseil constitutionnel, faisant par ailleurs droit aux conclusions formulées par la défense ».

Complicité d’homicide volontaire

Les 34 ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao sont poursuivis depuis le 27 avril pour complicité d’homicide volontaire et blessures volontaires, pour avoir participé au Conseil extraordinaire des ministres du 29 octobre 2014. Durant ce Conseil, ils ont décidé de faire appel à l’armée afin réprimer les manifestants contre la modification de la Constitution qui devait permettre au président de briguer un nouveau mandat.

Blaise Comparoé, resté 27 ans au pouvoir, est cité à comparaître, non pas en tant que Président, mais en tant que ministre de la Défense, portefeuille sur lequel il gardait la main. Toutefois, jusqu’ici, il n’est pas apparu dans le box des accusés, puisqu’il vit en exil à Abidjan depuis sa fuite.

Créée en 1995 sous le régime de Blaise Compaoré, la Haute cour de Justice, restée inactive jusque-là, est la seule juridiction habilitée à juger le chef de l’État et des ministres pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions.

Cette juridiction a été réactivée en avril 2015, avec le renouvellement de ses neuf membres, nommés pour trois d’entre eux par le président de la Cour de cassation et six par le Parlement.


MESSAGE DU SAINT-PÈRE POUR LA
54ème JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE
POUR LES VOCATIONS

7 Mai 2017– IVeme DIMANCHE DE PÂQUES

Thème: Poussés par l'Esprit pour la mission

Voir La Formation des Missionnaires d'Afrique
Statistiques Etudiants - Prieres pour les vocations missionnaires

Photo du webmaster à l'angelus fevrier 2009

Message du pape François

Poussés par l'Esprit pour la mission

Chers frères et sœurs,

Au cours des années passées, nous avons eu l’occasion de réfléchir sur deux aspects qui concernent la vocation chrétienne : l’invitation à ‘‘sortir de soi’’ pour se mettre à l’écoute de la voix du Seigneur et l’importance de la communauté ecclésiale en tant que lieu privilégié où l’appel de Dieu naît, s’alimente et s’exprime.

À présent, à l’occasion de la 54ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, je voudrais m’arrêter sur la dimension missionnaire de l’appel chrétien. Celui qui s’est laissé attirer par la voix de Dieu et s’est mis à la suite de Jésus découvre bien vite en soi l’irrésistible désir de porter la Bonne Nouvelle à ses frères, à travers l’évangélisation et le service de la charité. Tous les chrétiens sont constitués missionnaires de l’Évangile ! Le disciple, en effet, ne reçoit pas le don de l’amour de Dieu pour une consolation privée ; il n’est pas appelé à porter lui-même ni à défendre les intérêts d’une entreprise ; il est simplement touché et transformé par la joie de se sentir aimé de Dieu et il ne peut pas garder cette expérience pour lui-même : « La joie de l’Évangile qui remplit la vie de la communauté des disciples est une joie missionnaire ». (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 21)

L’engagement missionnaire, par conséquent, n’est pas quelque chose qu’on va ajouter à la vie chrétienne, comme s’il s’agissait d’un ornement, mais au contraire, il est situé au cœur de la foi même : la relation avec le Seigneur implique le fait d’être envoyé dans le monde comme prophète de sa parole et témoin de son amour.

Même si nous expérimentons en nous beaucoup de fragilité et que nous pouvons parfois nous sentir découragés, nous devons élever la tête vers Dieu, sans nous laisser écraser par le sentiment d’inadéquation ou sans céder au pessimisme, qui fait de nous des spectateurs passifs d’une vie fatiguée et routinière. Il n’y a pas de place pour la crainte : c’est Dieu lui-même qui vient purifier nos ‘‘lèvres impures’’, en nous rendant aptes pour la mission : « Ta faute est enlevée, ton péché est pardonné. J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait : ‘‘Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ?’’ Et j’ai répondu : ‘‘Me voici : envoie-moi !’’ » (Is 6, 6-8).

Chaque disciple missionnaire sent dans son cœur cette voix divine qui l’invite à ‘‘passer’’ au milieu des gens, comme Jésus, ‘‘en guérissant et faisant du bien’’ à tous (cf. Ac 10, 38). J’ai déjà eu l’occasion de rappeler, en effet, qu’en vertu du baptême, chaque chrétien est un ‘‘christophe’’, c’est-à-dire ‘‘quelqu’un qui porte le Christ’’ à ses frères (cf. Catéchèse, 30 janvier 2016). Cela vaut de manière particulière pour ceux qui sont appelés à une vie de consécration spéciale et également pour les prêtres, qui ont généreusement répondu : ‘‘Me voici, Seigneur, envoie-moi !’’. Avec un enthousiasme missionnaire renouvelé, ils sont appelés à sortir des enceintes sacrées du temple, pour permettre à la tendresse de Dieu de déborder en faveur des hommes (cf. Homélie de la Messe chrismale, 24 mars 2016). L’Église a besoin de prêtres ainsi : confiants et sereins pour avoir découvert le vrai trésor, anxieux d’aller le faire connaître à tous avec joie (cf. Mt 13, 44) !

Certes, nombreuses sont les questions qui surgissent lorsque nous parlons de la mission chrétienne : que signifie être missionnaire de l’Évangile ? Qui nous donne la force et le courage de l’annonce ? Quelle est la logique évangélique dont s’inspire la mission ? À ces interrogations, nous pouvons répondre en contemplant trois scènes de l’Évangile : le début de la mission de Jésus dans la synagogue de Nazareth (cf. Lc 4, 16-30) ; le chemin que parcourt le Ressuscité aux côtés des disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 13-35) ; enfin, la parabole de la semence (cf. Mc 4, 26-27).

Jésus est oint par l’Esprit et envoyé. Être disciple missionnaire signifie participer activement à la mission du Christ, que Jésus lui-même décrit dans la synagogue de Nazareth : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur » (Lc 4, 18-19). C’est aussi notre mission : être oints par l’Esprit et aller vers nos frères annoncer la Parole, en devenant pour eux un instrument de salut.

Jésus se joint à notre chemin. Face aux questions qui émergent du cœur de l’homme et aux défis qui surgissent de la réalité, nous pouvons éprouver une sensation d’égarement et sentir un manque d’énergies et d’espérance. Il y a le risque que la mission chrétienne apparaisse comme une pure utopie irréalisable ou, en tout cas, comme une réalité qui dépasse nos forces. Mais si nous contemplons Jésus ressuscité, qui marche aux côtés des disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 13-15), notre confiance peut être ravivée ; dans cette scène évangélique, nous avons une authentique ‘‘liturgie de la route’’, qui précède celle de la Parole et du Pain rompu et nous fait savoir que, à chacun de nos pas, Jésus est à nos côtés ! Les deux disciples, blessés par le scandale de la Croix, sont en train de retourner chez eux en parcourant la voie de l’échec : ils portent dans leur cœur une espérance brisée et un rêve qui ne s’est pas réalisé. En eux, la tristesse a pris la place de la joie de l’Évangile. Que fait Jésus ? Il ne les juge pas, il parcourt la même route qu’eux et, au lieu d’élever un mur, il ouvre une nouvelle brèche. Lentement, il transforme leur découragement, il rend brûlants leurs cœurs et ouvre leurs yeux, en annonçant la Parole et en rompant le Pain. De la même manière, le chrétien ne porte pas seul l’engagement de la mission, mais dans les fatigues et dans les incompréhensions, il fait aussi l’expérience que « Jésus marche avec lui, parle avec lui, respire avec lui, travaille avec lui. Il ressent Jésus vivant avec lui au milieu de l’activité missionnaire » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 266).

Jésus fait germer la semence. Enfin, il est important d’apprendre de l’Évangile le style de l’annonce. Souvent, en effet, même avec les meilleures intentions, il peut arriver de céder à une certaine frénésie du pouvoir, au prosélytisme ou au fanatisme intolérant. L’Évangile, au contraire, nous invite à rejeter l’idolâtrie du succès et de la puissance, la préoccupation excessive pour les structures, et une certaine anxiété qui répond plus à un esprit de conquête qu’à l’esprit du service. La semence du Royaume, bien que petite, invisible et parfois insignifiante, grandit silencieusement grâce à l’œuvre incessante de Dieu : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment » (Mc 4, 26-27). Voilà notre première confiance : Dieu dépasse nos attentes et il nous surprend par sa générosité, en faisant germer les fruits de notre travail au-delà des calculs de l’efficacité humaine.

Par cette confiance évangélique, nous nous ouvrons à l’action silencieuse de l’Esprit, qui est le fondement de la mission. Il ne peut jamais y avoir de pastorale vocationnelle ni de mission chrétienne sans la prière assidue et contemplative. En ce sens, il faut alimenter la vie chrétienne par l’écoute de la Parole de Dieu et, surtout, prendre soin de la relation personnelle avec le Seigneur dans l’adoration eucharistique, ‘‘lieu’’ privilégié de la rencontre avec Dieu.

C’est cette intime amitié avec le Seigneur que je désire vivement encourager, surtout pour implorer du ciel de nouvelles vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. Le peuple de Dieu a besoin d’être guidé par des pasteurs qui consacrent leur vie au service de l’Évangile. C’est pourquoi je demande aux communautés paroissiales, aux associations et aux nombreux groupes de prière présents dans l’Église : contre la tentation du découragement, continuez à prier le Seigneur d’envoyer des ouvriers à sa moisson et de nous donner des prêtres amoureux de l’Évangile, capables d’être proches de leurs frères et d’être, ainsi, un signe vivant de l’amour miséricordieux de Dieu.

Chers frères et sœurs, aujourd’hui encore, nous pouvons retrouver l’ardeur de l’annonce et proposer, surtout aux jeunes, la sequela du Christ. Face à la sensation répandue d’une foi fatiguée ou réduite à de purs ‘‘devoirs à accomplir’’, nos jeunes ont le désir de découvrir l’attrait toujours actuel de la figure de Jésus, de se laisser interroger et provoquer par ses paroles et par ses gestes et, enfin, de rêver, grâce à lui, d’une vie pleinement humaine, joyeuse de se consacrer à l’amour.

La Très Sainte Marie, Mère de notre Sauveur, a eu le courage d’embrasser ce rêve de Dieu, en mettant sa jeunesse et son enthousiasme dans ses mains. Que son intercession nous obtienne la même ouverture de cœur, la diligence à professer notre ‘‘Me voici’’ à l’appel du Seigneur et la joie de nous mettre en route (Lc 1, 39), comme elle, pour l’annoncer au monde entier.

Du Vatican, le 27 novembre 2016

Premier dimanche de l’Avent

François

 

- Roma - Au Généralat des Smnda

la statue  de Notre-Dame du Vœu.
. Vue du Batiment . Les noms noms des cloches du carillon : Marie-Gabrielle : nom d'une des quatre premières sœurs de la Congrégation, Anna-Maria : nom de la donatrice qui offrit le carillon, Marie Gonzague : nom de la Supérieure de l'Hôpital des Attafs, bras droite de la Supérieure générale , Marie-Salomé : nom de la Supérieure générale, presque la fondatrice ; grâce à sa ténacité la Congrégation a survécu.

Statue de Notre-Dame du Vœu
Les noms des cloches du carillon : Marie-Gabrielle : nom d'une des quatre premières sœurs de la Congrégation, Anna-Maria : nom de la donatrice qui offrit le carillon,
Marie Gonzague : nom de la Supérieure de l'Hôpital des Attafs, bras droite de la Supérieure générale ,
Marie-Salomé : nom de la Supérieure générale, presque la fondatrice ; grâce à sa ténacité la Congrégation a survécu.

 

 

22 avril 2017
Fête de Notre-Dame d'Afrique


A Rome en ce Samedi 22 avril, la célébration de la Fête de N-D d'Afrique ( 30 Avril) a été avancée.
Elle s'est tenue au Généralat des Sœurs Missionnaires de N-D d'Afrique Smnda
les Missionnaires d'Afrique et des étudiants du Généralat de Rome, y étaient
conviés pour une messe à 11h00 suivie d'un repas fraternel

Peinture de ND d'Afrique

La messe était présidée par Joe Buholzer M.Afr

Le thème choisi était
La lutte contre le trafic humain comme le futur thème
pour le 150ème anniversaire
de notre fondation.

Voici quelques photos de cette journée

Depuis l'exterieur . Le puits dans le jardin . Maison vue de l'interieur

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Présentation du thème

Après l'évangile l'homélie a été remplacée pour un partage en petits groupes
sur le thème de la journée

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Après la messe, Chant du Sancta Maria devant la Statue de la Vierge du Voeu

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en vidéo
Son des Cloches

Sancta Maria

Photos MG.

Burkina Faso : le procès de Blaise Compaoré renvoyé au 4 mai

 

Le procès de Blaise Compaoré et de 31 membres de son dernier gouvernement, qui devait s'ouvrir ce jeudi, a été reporté au 4 mai.

Les Burkinabè devront donc patienter une semaine de plus avant de voir s’ouvrir un procès qu’ils attendent depuis de longs mois. Alors qu’il devait commencer ce jeudi 27 avril, ce dernier a finalement été reporté au jeudi 4 mai à la suite d’une requête de renvoi déposée par le bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina Faso, Me Mamadou Sawadogo.

L’audience s’était d’abord ouverte sous haute surveillance, un cordon sécuritaire ayant été établi autour du tribunal de Ouagadougou, dans le centre-ville. À l’entrée du bâtiment, des policiers armés fouillaient minutieusement le public.

D’anciens ministres inculpés se sont présentés, visiblement sereins et en bonne forme comme Jérôme Bougouma (Sécurité), Vincent Zakané (Coopération régionale), le général Djibril Bassolé (Affaires étrangères), Jean Bertin Ouédrago (Infrastructures), Arthur Kafando (Commerce), Bongnessan Arsène Yé (Reformes politiques), Alain Edouard Traoré (Communication), de même que l’ex-chef de l’exécutif Luc Adolphe Tiao. En tout, 25 membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré étaient présents, sur les 31 mis en examen.

À 9h08, les seize membres de la Haute Cour de justice font leur entrée dans la salle

Parmi les absents au procès, dans les rangs desquels on compte en premier l’ancien chef de l’État, figurent notamment Lucien Bembamba (Économie) et Assimi Kouanda (ministre auprès de la présidence). Quant au général Honoré Naberé, patron des Armées durant la répression du soulèvement contre Compaoré en octobre 2014, il assiste au procès comme témoin, ainsi que l’activiste Hervé Ouattara. Cité également comme témoin, le général Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major particulier de l’ex-président du Burkina Faso, a échangé quelques mots avec Bassolé, à côté de qui il était assis.

À 9h08, les seize membres de la Haute Cour de justice font leur entrée dans la salle. Le président, Mathieu Ouédraogo, annonce que la première audience est ouverte. Puis il procède à l’appel des accusés avant de lire la demande de renvoi adressée par le bâtonnier en raison de la tenue, le même jour que l’ouverture du procès, de la rentrée solennelle du barreau burkinabè. Et d’annoncer la décision de la Cour : le procès sera reporté.

« Il faut éviter les commentaires dans ce genre de procès inédit. Laissons les professionnels du droit faire leur travail sans pression, ni ingérence. Pour nous, le droit sera dit car nous avons confiance en notre justice », déclaré alors Salifou Tahita, secrétaire à la Jeunesse du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Compaoré. « Nous prenons acte de ce renvoi, et allons revenir le 4 mai jusqu’à la fin de ce procès », réplique de son côté l’activiste et président du M21 Marcel Tankaono, qui avait reçu deux balles durant les violences d’octobre 2014.

Tchad, Crime contre l’humanité : perpétuité confirmée pour Habré  (sur le site d'Afrik.com)

       
 
L’ex-Président tchadien, Hissène Habré
En appel à Dakar, le tribunal spécial africain a confirmé la condamnation à perpétuité de l’ex-Président tchadien Hissène Habré, jugé en première instance pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, en juillet 2016.

Le tribunal spécial africain a confirmé en appel à Dakar la condamnation à perpétuité de l’ex-président tchadien Hissène Habré. L’ex-chef de l’Etat avait été jugé en première en instance pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, en juillet 2016.

Hissène Habré est donc condamné à la prison à vie pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de torture. C’est le président de la Chambre d’appel à Dakar qui a confirmé la peine prononcée en première instance en mai 2016, ce jeudi 27 avril 2017. Les avocats de l’ex-chef d’Etat avaient fait appel de sa condamnation, la jugeant trop sévère, suite à ce premier procès.

S’agissant de l’accusation de viol, Hissène Habré, qui n’était pas présent lors de l’annonce du verdict, a par contre été acquitté. L’ancien Président était jugé par les Chambres africaines extraordinaires (CAE), le tribunal spécial mis en place par l’Union africaine (UA) et le Sénégal.

Agé de 74 ans, Hissène Habré avait été condamné en mai 2016 pour avoir ordonné l’assassinat de milliers d’opposants. Il était en outre poursuivi pour viols et tortures.