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Les Soeurs Missionnaires de Notre Dame d'Afrique sont encore en train de vivre leur chapitre, et un nouveau conseil général vient d'être élu (lire la suite)

Mgr Jean Zerbo devient le premier cardinal du Mali

Le pape François et le cardinal Jean Zerbo au Vatican le 28 juin 2017.
© REUTERS/Alessandro Bianchi
 

Un nouveau cardinal pour l'Afrique, le premier pour le Mali : Jean Zerbo, l'archevêque de Bamako, a été créé mercredi 28 juin cardinal par le pape François lors d'une cérémonie de consistoire dans la basilique Saint-Pierre. La rumeur de son absence avait enflé ces derniers jours dans la ville éternelle, alors qu'il est cité avec d'autres responsables de l'Eglise malienne dans une affaire d'évasion fiscale.

Avec notre correspondant au Vatican,  Olivier Bonnel

Il avait été annoncé souffrant et dans l'impossibilité de venir à Rome, mais Jean Zerbo a bien revêtu la pourpre cardinalice devenant ainsi le premier cardinal de l'histoire de son pays, le vingt-cinquième du continent.

 
 
 

Mais le Vatican, d'ordinaire très à cheval sur le protocole, a changé les règles au dernier moment : alors qu’au début de la cérémonie l'archevêque de Bamako devait prendre la parole pour remercier le Pape au nom des cinq nouveaux cardinaux, c'est l'archevêque de Barcelone Juan José Omella qui s'est chargé de le remplacer. Comme si l'on ne voulait pas mettre trop en avant le prélat, à la tête d'une Eglise pauvre mais accusée de posséder des comptes en Suisse crédités de 12 millions d'euros.

L'arrivée de Jean Zerbo s'est d'ailleurs faite toute en discrétion à Rome, samedi dernier. Il n'a pas logé à la maison Sainte Marthe au Vatican mais chez les missionnaires d'Afrique, ne souhaitant pas être dérangé par la presse. Le pape François semble avoir fermé les yeux sur les soupçons qui visent l'Eglise malienne et préféré voir dans son nouveau cardinal un artisan du dialogue entre les religions dans son pays. Une délégation interreligieuse venue du Mali mais aussi du Bénin et du Togo était d'ailleurs présente dans la basilique Saint-Pierre pour accompagner Jean Zerbo.

Sommet de l'Union africaine: la taxe pour financer l'UA sur les rails

Les chefs d'Etat africains réunis lors du 29e sommet de l'UA à Addis-Abeba, Ethiopie, le 3 juillet 2017.
© REUTERS/Tiksa Negeri
 

Il faut avancer mais pas trop vite : voilà quelle est la stratégie que les chefs d'Etats africains semblent avoir adopté hier, mardi 4 juillet, au terme du sommet de l’Union africaine, sur la question de l'auto financement de l'organisation qui était l'un des dossiers au coeur de ce rendez-vous.

Il y a un an, les chefs d’Etat africains ont adopté le principe d’une taxe de 0,2% sur les importations des produits non africains pour financer l’organisation, afin de la rendre moins dépendante des donateurs étrangers qui contribuent encore à hauteur de 73% au budget de l’Union africaine. Un an après, seulement une dizaine des 55 Etats de l’Union serait prête à mettre en œuvre cette taxe.

Un comité ad-hoc mis sur pied

 

On sait maintenant de quels pays viennent les résistances à la création de cette nouvelle taxe pour financer l’UA. Il s’agit notamment de l’Afrique du Sud, de l’Angola et de l’Egypte. De vrais poids lourds qui ne veulent pas contrarier, sans doute, leurs partenaires commerciaux non africains.

Aussi pour ne pas les brusquer, l’Union africaine met en place un comité réunissant dix ministres africains des Finances qui seront chargés de trouver des accommodements.

Dans leur grande majorité, les Etats africains sont cependant favorables à cette nouvelle taxe. Et aujourd’hui le mouvement est lancé. Une idée à l’origine portée par le Rwandais Paul Kagame. Or c'est le Rwanda, où se tient une élection présidentielle dans un mois, qui présidera l’Union africaine l’an prochain.

La Côte d'Ivoire donne l'exemple

La nouvelle taxe risquant d'entraîner une hausse des produits de grande consommation, la Côte d’Ivoire a choisi de prélever les 0,2 % destinés à l’Union africaine sur une taxe qui existe déjà.

L’Union économique et monétaire Ouest-africaine est en partie financée aujourd’hui par une taxe de 1 % sur les importations que lui versent chacun de ses huit Etats membres.

La Côte d’ivoire récolte ainsi, selon les années, entre 5 et 9 milliards de francs Cfa au profit de l’UEMOA. Un cinquième de cette contribution reviendra désormais à l’Union africaine. C’est officiel depuis le 1er juillet, donc depuis cinq jours.

Mais il faudra un temps d’adaptation aux services ivoiriens, notamment les douanes, pour que le prélèvement de la part destinée à l’organisation continentale soit effectif. Une décision qui fera perdre à l’UEMOA au moins 1 à 1,8 milliard de francs Cfa.

Les sept autres pays membres de cette organisation sous régionale suivront-ils l’exemple ivoirien ? Les yeux sont tournés vers chacun des chefs d’Etat, aussi bien de l’espace monétaire ouest-africain que du reste du continent.

►    à (re)lire: Auto-financement de l’UA, « la machine est en marche », entretien avec l'économiste Carlos Lopes

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Togo: début des cérémonies de purification, étape dans la réconciliation

Vue de Lomé, capitale du Togo.
© Creative commons Flickr CC BY-NC 2.0 Joshua Turner/Climate Centr
 

C'est une nouvelle étape dans le processus de réconciliation au Togo. Parmi les recommandations de la Commission vérité, justice et réconciliation, mise sur pied en 2009, il y avait l'organisation de cérémonies de purification du pays. Des cérémonies qui commencent ce jeudi. Les préfets mettront les moyens à la disposition des religieux à cet effet dans tout le pays.

Les chefs traditionnels et chefs religieux sont les premiers à commencer les cérémonies de purification ce jeudi. Suivront vendredi, l'Union musulmane et dimanche, les églises chrétiennes.

L'objectif de ces purifications, selon la recommandation 47 de la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR), est de mettre en commun toutes les énergies pour purifier le Togo, faciliter le repos des âmes des victimes décédées ou disparues, apaiser les cœurs meurtris et accompagner spirituellement la réconciliation.

 

Pour la cérémonie proprement dite de ce jour à Lomé, les chefs religieux et chefs traditionnels, principaux acteurs du jour, ont consulté déjà les oracles dimanche dernier. Ces oracles, précise un chef religieux impliqué à l'organisation, ont indiqué ce qu'il faut faire au cours de ces cérémonies. Les oracles ont aussi confié des messages à révéler à chaque acteur de la société togolaise au cours de l'apothéose ce jour. L'accès à une partie des manifestations ne sera pas autorisé aux non-initiés.

Cependant dans l'opinion togolaise, plusieurs interrogations demeurent comme: Ces cérémonies garantissent-elles la non-répétition de la violence politique ? Les Démocrates, le parti de l'ancien député Nicoème Habia, a dans un tweet vendredi après-midi, appelé pour sa part les dignes fils du Togo à ne pas s'associer à ce qu'il qualifie de « folklore du RPT/Unir ».

C