Actualités

 

 

مجلس الأساقفة في إقليم إفريقية الشما

Communiqué,de la Conférence des Evêques de la Région Nord de l’Afrique (CERNA) à l’issue de son Assemblée à Tunis du 11 au 15 novembre 2017

Résultat de recherche d'images pour "C.E.R.N.A. Tunisie"

 La Conférence Episcopale de la Région Nord de l’Afrique (CERNA) a tenu son assemblée du 11 au 15 novembre 2017 en Tunisie.

La rencontre était conduite par le Président de la Conférence Mgr Paul DESFARGES, archevêque d’Alger. Elle a rassemblé les évêques, administrateurs et vicaires généraux d’Algérie, de Libye, de Tunisie et du Maroc, et le préfet apostolique de Laayoune. Les nonces apostoliques et secrétaires de nonciature auprès de la Libye, de l’Algérie et de la Tunisie étaient présents. L’évêque de Mazara del Vallo (Italie) a participé comme invité à ses travaux.

La rencontre a débuté par une récollection spirituelle animée par le P. Francisco DONAYRE, missionnaire d’Afrique, et un pèlerinage guidé par Mgr Ilario ANTONIAZZI, archevêque de Tunis, et son vicaire général Nicolas LHERNOULD, sur les traces des saints martyrs de l’Eglise antique de Carthage.

Les travaux ont débuté par l’écoute des défis qui se posent aux peuples et aux chrétiens des différents pays représentés. Parmi ces défis, celui de la diversité culturelle croissante des communautés chrétiennes, qui rappelle que la communion est toujours à construire, dans la communauté comme dans la manière de s’inscrire dans la société musulmane. Celle-ci connaît aussi des évolutions et des questionnements que la CERNA suit avec attention, comme celui, impulsé récemment par la Tunisie, sur le mariage.

Les participants ont entendu avec une attention et une émotion particulières Mgr George BUGEJA, vicaire apostolique de Tripoli et Administrateur de Benghazi. Depuis sa nomination en Libye, c’est la première fois qu’il pouvait rencontrer la Conférence épiscopale et participer à ses travaux. Depuis deux ans, il  n’a pas encore pu se rendre à Benghazi où l’église, qui était située dans une zone de violents combats, a été complètement détruite et dont l’accès reste dangereux. Il a évoqué les grandes difficultés vécues par les migrants et la vie des chrétiens des grandes villes de la côte et dans certaines oasis du sud, où les communautés sont animées par des catéchistes. Mgr Alessandro D’ERRICO, nonce apostolique tout récemment nommé pour Malte et la Libye, a exprimé son désir de se rendre en visite pastorale en Libye.

Les migrants qui traversent nos pays et la Méditerranée interpellent plus que jamais nos consciences, l’accueil et la solidarité de nos communautés. A l’occasion d’une demande qui lui était adressée par la Conférence épiscopale italienne, la CERNA a cette fois-ci fait le point sur les instances qui lui permettent de confronter ses expériences en ce domaine avec les Eglises de la rive nord de la Méditerranée : comment cheminer vers des solutions globales plus humaines et se stimuler pour aller dans nos pays et nos communautés chrétiennes au-delà des réflexes de repli et mieux les « accueillir, protéger, promouvoir et intégrer » (Message du pape François pour la Journée Mondiale des migrants et des réfugiés 2018) ?

Les évêques d’Algérie ont partagé leur attente de la béatification des 19 prêtres et religieux (l’évêque d’Oran, 6 religieuses, un frère, 7 moines et 4 prêtres) assassinés au milieu des années 1990. La Conférence partage l’attente de cet événement, qui serait un message d’espérance et de foi adressé à tous, quelle que soit leur religion, au Maghreb et de par le monde. 

Dans la perspective du Synode de 2018 sur les jeunes, avant de désigner celui qui y sera son représentant, la CERNA a fait le point sur les jeunes dans les Eglises d’Afrique du Nord, la vitalité qu’ils leur apportent, le témoignage qu’ils donnent, les questions qu’ils portent (en matière d’engagement de vie, de perspective professionnelle, de développement de leur pays, …), la manière dont elles les accompagnent, et en ce cas précis comment elles leur permettent de faire entendre leur voix dans la démarche synodale, dans des assemblées et dans la réponse au questionnaire en ligne.

L’Assemblée a enfin fait le point sur le travail de diverses Commissions ou entendu l’écho de rencontres ou instances où tel ou tel la représente.  C’était le cas notamment de la Commission épiscopale francophone pour la liturgie (la CERNA est membre de la CEFTL avec d’autres Conférences épiscopales francophones). Cette Commission  a été accueillie en avril dernier par la CERNA au Maroc, où elle a poursuivi son travail de mise à jour des traductions en français des livres liturgiques (lectionnaires, missel, bréviaire, etc). Dans ce cadre, la CERNA a adopté la nouvelle reformulation de la sixième demande du Notre Père : « Ne nous laisse pas entrer en tentation ». Cette modification entrera en vigueur le premier dimanche de l’Avent.

Mgr Paul DESFARGES devient membre de la CEFTL à la suite de Mgr Vincent LANDEL.

Par ailleurs, Mgr John MacWILLIAM, évêque de Laghouat-Ghardaïa, représentera la CERNA au SCEAM.

Les membres de la CERNA ont aussi rencontré la communauté diocésaine lors d’une célébration à la cathédrale de Tunis et rendu visite en soirée à plusieurs communautés religieuses. Ils ont enfin visité le musée du Bardo.

La CERNA exprime sa profonde gratitude envers tous ceux qui lui ont permis de vivre un séjour aussi riche et particulièrement au monastère du Bienheureux Charles de Foucauld à La Marsa qui hébergeait la rencontre et la soutenait de sa prière.

La prochaine Assemblée plénière de la CERNA devrait se tenir en septembre 2018.

 Afrique du nord © Wikimedia Commons / Connormah

                                              

Mgr Paul DESFARGES, président de la CERNA et les membres de la Conférence des évêques de la Région Nord de l’Afriqu

le 15 novembre 2017

MEDays : Le Forum du Sud, est un Forum international organisé par l'Institut Amadeus et qui se tient sous le haut patronage du roi Mohammed VI. Véritable institution pour un dialogue Nord-Sud, et haut lieu de rencontre et d'échange des acteurs mondiaux des sphères géostratégiques, politiques, économiques et sociales, les MEDays ont lieu le mois de novembre de chaque année à Tanger. La neuvième édition du Forum aura lieu du 7 au 10 décembre 2016, sous le thème : De la Fragmentation à la Durabilité 1.

Le Forum MEDays s'impose aujourd'hui comme la rencontre stratégique des acteurs mondiaux des sphères géostratégiques, politiques, économiques et sociales des pays du Sud et plus précisément des régions Maghreb, Méditerranée, Afrique et Moyen-Orient avec une nouvelle ouverture sur l'Amérique latine et l'Asie.

(Lire la suite)

 

 

Serment missionnaire le vendredi 15 décembre 2017 à 16 h 30

à Merrivale, notre maison de formation

et ordination diaconale le samedi 16 décembre à 9 h 30

à la paroisse Saint Vincent

Kwamphumusa

Afrique du Sud,

Pour 18 jeunes confrères Missionnaires d’Afrique

 

Parmi ces 18 confrères

Six sont originaires de la Province d’Afrique de l’Ouest

Leur lieu de naissance est indiqué à droite de leur nom.

Burkina :

  • Justin Ramde (Posso)
  • Martin Somda (Ouessa)
  • Robert Ouedraogo (Ouahigouya)
  • Victor Sanou (Koti)

Mali :

  • Philippe Dakouo (Mandiakuy)

Togo :

  • Jean Baptiste Todjro (Kara)

 

Ci-dessous l'image envoyée par internet au sujet de ces engagements :

pour que l'image s'affiche de manière bien visible, utiliser le bouton droit de la souris sur cettte image,

et cliquer sur "afficher l'image", puis sur + pour qu'elle s'agrandisse.

 

ordimerrivale

 

 

Zimbabwe: bouleversement dans la succession de Robert Mugabe

Le président zimbabwéen Robert Mugabe et son épouse, Grace, le 29 juillet lors d'un meeting du ZANU-PF à Chinhoyi.
© REUTERS/Philimon Bulawayo
 

Chamboulement ce lundi au Zimbabwe. Le président Robert Mugabe a pris tout le monde par surprise en limogeant son vice-président Emmerson Mnangagwa. En poste depuis trois ans, cet ancien compagnon de Mugabe dans la lutte pour l’indépendance était pourtant vu comme le dauphin naturel du chef de l’Etat, âgé de 93 ans. Mais Emmerson Mnangagwa a été limogé officiellement pour manque de respect, manque de loyauté, et malhonnêteté.

Cela fait plusieurs mois qu’il y avait des tensions entre le président zimbabwéen et son numéro 2. Et derrière cette fracture, on retrouve Grace Mugabe, l’épouse du chef de l’Etat qui ne cache plus ses ambitions présidentielles. Cela fait plusieurs années qu’elle s’impose progressivement dans la vie politique. Elle dirige notamment la puissante Ligue des femmes de la Zanu-PF, le parti de Robert Mugabe.

Depuis des mois, elle multiplie les rallyes politiques à travers le pays, elle lance des petites phrases du genre « je suis prête si mon mari a besoin de moi ». Et puis parallèlement, elle a intensifié ses attaques contre Emmerson Mnangagwa qui est son principal rival dans cette course à la succession de Robert Mugabe. Elle a plusieurs fois accusé le vice-président de diviser le parti, de comploter contre le chef de l’Etat pour prendre sa place.

 

La revanche de Grace

Un incident a été décisif le week-end dernier. Grace Mugabe a été huée lors d’un meeting politique et a accusé les partisans de Mnangagwa d’avoir été payés pour la chahuter. Dès le lendemain, l’avertissement est tombé : le président Mugabe a laissé entendre qu'il pourrait démettre de ses fonctions son vice-président. Aujourd’hui, c’est chose faite. Grace Mugabe s’est débarrassée de son principal rival.

Près de 24 heures après son limogeage, Emmerson Mnangagwa n’a pas encore réagi. Mais c’est la réaction de l’armée qui est la plus scrutée. On dit qu’Emmerson Mnangagwa, qui a été ministre de l’Intérieur, ministre de la Défense et ministre de la Justice, a des liens très proches avec certaines branches de l’armée. A une époque, il avait également le soutien des anciens combattants de la lutte pour l’indépendance, les War Vets, qui ont été essentiels pour maintenir Robert Mugabe au pouvoir. Il faut désormais attendre de voir comment vont réagir ces deux organisations.

Un nouvel opposant ?

Concernant Emmerson Mnangagwa, il pourrait décider de rester au sein de la Zanu-PF et de se battre ou de créer son propre parti. C’est notamment ce qu’a fait l’ancienne vice-présidente Joyce Mujuru, limogée il y a trois ans après un bras de fer avec Grace Mugabe. Mujuru qui a depuis formé son propre parti et qui s’est rapprochée de l’opposition en vue de former une coalition pour les élections présidentielles, prévues l’année prochaine.

Si Emmerson Mnangagwa quitte la Zanu-PF, c’est là que l’on pourra mesurer son poids réel en fonction du nombre de partisans qui le suivront. Mais ce qui est intéressant avec ce limogeage, c’est que Robert Mugabe est en train de se distancer de ses anciens alliés, de ceux qui l’ont porté au pouvoir. Au profil de la nouvelle garde, un groupe qu’on appelle le G40 et auquel est associée Grace Mugabe.

La survie du clan

Depuis plusieurs années, Grace Mugabe est préoccupée par une chose, la survie du clan Mugabe une fois que son mari sera décédé. Et pour elle, il s’agit de sécuriser l’avenir de sa famille. Alors depuis cinq ans, on voit une montée en puissance. Elle a commencé par obtenir des diplômes universitaires, ensuite participer à des meetings politiques. Elle est devenue présidente de la Ligue des femmes de la Zanu-PF. Aujourd’hui, elle a le soutien de la ligue des jeunes du parti.

Un évènement important est attendu le mois prochain avec le congrès extraordinaire de la formation politique. Tout risque de se jouer à ce moment-là. A cette occasion, Grace Mugabe pourrait être nommée vice-présidente. Si c’est le cas, elle sera donc en bonne voie pour succéder à son époux. Puisque si celui-ci décède, c’est un des vices-présidents, ils sont au nombre de deux, qui succéderait au chef de l’Etat jusqu’à ce qu’il y ait une élection en interne. Un scénario qui semble plus qu’envisageable. Une chose est sûre, aujourd’hui, Grace Mugabe a plus de pouvoir qu’aucun des alliés du chef de l’Etat n’en a jamais eu.

 

 

Burkina Faso : Roch Marc Christian Kaboré « souhaite » que la France extrade François Compaoré

Par AFP
 

Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a souhaité dimanche que la justice française accepte d'extrader François Compaoré, frère de l'ancien chef de l'État, placé sous contrôle judiciaire en France dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat en 1998 du journaliste Norbert Zongo.

À quelques semaines d’une visite officielle du président Emmanuel Macron fin novembre à Ouagadougou, la première d’un chef d’État français depuis plus de vingt ans, M. Kaboré a aussi espéré que Paris lève prochainement le secret-défense sur ses archives concernant l’assassinat de Thomas Sankara en 1987.

« Pour nous et pour le peuple burkinabè, le souhait est que le tribunal (français) puisse extrader François Compaoré au Burkina Faso pour qu’il puisse répondre de ce qui lui est reproché », a déclaré M. Kaboré, lors d’une interview à Ouagadougou avec des journalistes de TV5 Monde, RFI et Le Monde.

« Je peux difficilement peser sur le dossier puisque c’est une question de justice, mais je considère que c’est déjà une grande victoire que le mandat d’arrêt ait connu son exécution sur le sol français », a ajouté le président burkinabè.

Arrêté dimanche dernier à l’aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle, François Compaoré, 63 ans, a été laissé libre mais sous contrôle judiciaire, dans l’attente de l’examen de la demande d’extradition formulée dès le lendemain par le Burkina Faso.

Le frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré est réclamé par la justice de son pays depuis le mois de mai, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo et de trois compagnons de voyage, le 13 décembre 1998.

À la question de savoir si la France pourrait refuser d’extrader M. Compaoré au Burkina Faso parce que la peine de mort y est toujours en vigueur, le chef de l’État burkinabè a estimé que « ce ne devrait pas être un grand obstacle ».

« La peine de mort, même si elle est dans nos textes, n’est pas appliquée au Burkina Faso », a argué le président Kaboré, soulignant « qu’il y a déjà plus d’une vingtaine d’années que personne n’a été exécuté ».

Trente ans après l’assassinat toujours mystérieux du père de la révolution burkinabè Thomas Sankara, lors d’un coup d’état en octobre 1987, M. Kaboré a aussi souhaité que les autorités françaises acceptent de lever le secret-défense sur leurs archives, comme l’a officiellement réclamé le juge burkinabè en charge de l’enquête.

« Je pense que ce serait une bonne chose, ce serait une preuve de bonne foi quant à la manifestation de la vérité », a-t-il jugé.

Depuis l’ouverture de l’enquête, en mars 2015, « le dossier évolue, il y a eu 17 inculpations », a souligné le président Kaboré. « Je pense que c’est un dossier qui va connaître très rapidement un dénouement ».

A lire aussi :  

L'histoire rendra justice à Blaise   http://www.jeuneafrique.com/mag/476407/politique/burkina-francois-compaore-lhistoire-rendra-justice-a-blaise/