Justice et Paix

" Je suis homme, l'injustice envers d'autres hommes révolte mon coeur. Je suis homme, l'oppression indigne ma nature. Je suis homme, les cruautés contre un si grand nombre de mes semblables ne m'inspirent que de l'horreur. Je suis homme et ce que je voudrais que l'on fit pour me rendre la liberté, l'honneur, les liens sacrés de la famille, je veux le faire pour rendre aux fils de ces peuples l'honneur, la liberté, la dignité. " (Cardinal Lavigerie, Conférence sur l'esclavage africain, Rome, église du Gesù)

 

NOS ENGAGEMENTS POUR LA JUSTICE T LA PAIX
S'EXPRIMENT DE DIFFÉRENTES MANIÈRES :

En vivant proches des pauvres, partageant leur vie.
Dans les lieux de fractures sociales où la dignité n'est pas respectée.
Dans les communautés de base où chaque personne est responsable et travaille pour le bien commun.
Dans les forums internationaux pour que les décisions prises ne laissent personne en marge.

Dans cette rubrique, nous aborderons différents engagements des Missionnaires d'Afrique, en particulier notre présence auprès des enfants de la rue à Ouagadougou et la défense du monde paysan.

 

Opération « Quartier propre »

Ramassage des orduresCette action, entreprise avec tous les enfants encadrés par Taab Yinga, qu'il s'agisse des jeunes du foyer ou de ceux du centre de formation, a pris du temps pour se mettre en place.

L'origine des ateliers

Fabrication artisanale de cartes batikEn 2004, les Missionnaires d'Afrique des Etats-Unis nous demandent si nous pouvons leur envoyer des cartes « batik » de Noël, pour envoyer à leurs bienfaiteurs. Nous nous lançons dans un projet un peu fou, avec des jeunes pas encore formés : fournir 150.000 cartes, du moins 1500 pagnes avec chacun 100 dessins de Noël : nous ne pouvons en effet assurer la peinture, le découpage et le collage sur des cartes, par manque de temps et d'organisation.

La naissance de l'association Taab Yinga

ImageUn étudiant, Lucien Sow, bien connu du Père Édouard Duclos, était passionné par les enfants qui vivaient dans la rue et passait beaucoup de temps avec eux.

Il y a actuellement un millier d’enfants vivant dans la rue à Ouagadougou, dont 300 filles. D’où viennent-ils ? Et pourquoi sont-ils venus ? L’Association « TAAB YINGA » : littéralement « les uns pour les autres », ou autrement dit « Solidaires » a été créée pour aider à la réinsertion des enfants actuellement dans la rue à Ouagadougou.