Mali : dernière ligne droite avant la présidentielle
Sécurité, réformes, développement, dynamique économique et culturelle.. A moins d'un an de la présidentielle, le temps est venu de dresser le bilan du quinquennat et de prendre le pouls du pays, du sud au nord.
Côte d’Ivoire : Guillaume Soro vice-président du RDR ?
Par Jeune Afrique
Un mois après le 3e congrès du RDR, les responsables du parti présidentiel ont décidé le 8 octobre, lors d’une réunion, que son nouvel organigramme serait le plus rassembleur possible.
Aux côtés d’Amadou Gon Coulibaly, premier vice-président chargé de la coordination et de l’orientation, vingt vice-présidents seront nommés. Selon nos sources, les questions de sécurité seront confiées à Hamed Bakayoko, le ministre de la Défense.
Ibrahim Cissé Bacongo sera chargé des questions juridiques et Adama Bictogo, de l’organisation et de la mobilisation. Malgré les fortes tensions qui l’opposent à Alassane Ouattara, Guillaume Soro devrait obtenir un poste de vice-président, et plusieurs postes de secrétaire général adjoint devraient revenir à certains de ses proches : Sidiki Konaté, Alain Lobognon et Affoussiata Bamba-Lamine. « Nous ne serons pas à l’origine d’une rupture. S’il ne veut pas siéger et veut quitter le parti, ce sera à lui de le décider », glisse un haut responsable du RDR.
Côte d’Ivoire: accident d'un avion affrété par Barkhane, quatre morts
Par RFIPublié le 14-10-2017Modifié le 15-10-2017 à 01:19
Un avion affrété par Barkhane a eu un accident à l'atterrissage ce samedi matin en Côte d'Ivoire, et a terminé sa course en mer non loin de l'aéroport d'Abidjan. Le bilan de cet accident est de 4 morts parmi les membres d'équipage, de nationalité moldave, selon les autorités ivoiriennes. Il y a également six blessés, dont quatre Français.
Pour l’instant, les circonstances de l’accident sont encore floues mais à l’heure où était attendu l’avion à l’aéroport d’Abidjan, à 8h30, les conditions météo étaient extrêmement mauvaises. Il y avait un très gros orage et par conséquent, une visibilité très réduite. Après avoir disparu des radars, l'aéronef a raté son atterrissage sur l'aéroport de la capitale économique ivoirien.
L’épave de l’avion, immergée au bord de l’eau, est visible sur la plage. L’avion est coupé en deux, preuve de la puissance du choc. A l'aide d'un bulldozer, des militaires français et des secouristes ivoiriens tentent de faire sortir de l'eau un morceau de l'épave de l'Antonov 26. Ils sont à la recherche des boîtes noires pour tenter de faire la lumière sur les raisons de l'accident.
L’appareil a été affrété par la force militaire Barkhane. Il appartient à Pegase Airdrop, une société à laquelle l’armée fait appel pour le transport logistique.
L’avion s’est abîmé juste à côté de l’aéroport qui se trouve à quelques centaines de mètres, derrière la route, et transportait dix personnes, des Moldaves et des Français. Il y a eu quatre morts, des Moldaves, membres de l’équipage. Six autres personnes ont été blessées, dont quatre Français et deux Modaves. Il y a un blessé grave, mais leurs jours ne sont pas en danger.
Sidiki Diakité, ministre ivoirien de l’Intérieur, la ministre ivoirienne de la Santé et l’ambassadeur de France se sont rendus sur les lieux avant de partir en direction du Centre médical de la base militaire du 43e BIMA (Bataillon d’infanterie marine), à Port-Bouët où ont été emmenés les blessés.
Des contrats avec différentes sociétés
L'avion qui s'est écrasé appartenait à une société privée, la Pegase Airdrop. Joint par RFI, le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l’état-major de l’armée française, explique le type de contrat qui lie l'armée à ce type de sociétés.
« En complément des militaires français, en complément de ce que nos partenaires, notamment européens, nous apportent en transports militaires, nous avons recours - avec des contrats bien évidemment - à différentes sociétés qui ont reçu un agrément qui permettent, sur des segments particuliers sur lesquels les militaires français sont, eux, engagés sur la partie opérationnelle et ne sont pas disponibles, de procéder à des missions qui peuvent être des missions notamment de ravitaillement logistique. Ceci étant, on fait en sorte de ne pas recourir exactement à la même société et donc, ce sont des contrats qui ont tous des durées limitées », a-t-il souligné.
Par RFIPublié le 14-10-2017Modifié le 14-10-2017 à 17:46
Au Nigeria, les premières condamnations sont tombées vendredi 13 octobre dans le procès de masse concernant près de 1 670 membres présumés de Boko Haram. C'est le ministre de l'Information et de la Culture, Lai Mohammed, qui a communiqué les premières sentences. Ces dernières font état de 45 peines d'emprisonnement prononcées. Ce procès se déroule à huis clos dans un camp militaire à Kainji, dans le nord-ouest du Nigeria.
On ne connaît ni le nom, ni l'âge, ni le profil de ces 45 condamnés. On ne sait pas non plus quels sont les chefs d'accusation qui leur valent d'être incarcérés.
Les quatre juges chargés de présider ce procès hors norme ont prononcé des peines allant de 3 à 31 ans de prison. Rien n'a filtré sur les conditions des audiences qui se sont tenues toute cette semaine dans le camp de Kainji.
Toujours selon la déclaration de Lai Mohammed, ministre de l'Information, le procès a commencé, lundi 9 octobre, par la mise en détention provisoire, ordonnée par le tribunal, de 1 669 suspects pour une période de 90 jours. Le tribunal a ensuite ordonné qu'ils soient traduits en justice dans le délai imparti ou bien libérés sans condition.
En l’espace de cinq jours, 575 suspects ont été entendus. Parmi eux, 468 ont été acquittés par faute de preuve. Ces personnes vont suivre des programmes de déradicalisation et de réhabilitation. Ces programmes sont conduits par des agences fédérales nigérianes. Ensuite, ces ex-détenus pourront alors retrouver leurs familles dans leurs Etats respectifs.
Par RFIPublié le 14-10-2017Modifié le 14-10-2017 à 17:46
Au Nigeria, les premières condamnations sont tombées vendredi 13 octobre dans le procès de masse concernant près de 1 670 membres présumés de Boko Haram. C'est le ministre de l'Information et de la Culture, Lai Mohammed, qui a communiqué les premières sentences. Ces dernières font état de 45 peines d'emprisonnement prononcées. Ce procès se déroule à huis clos dans un camp militaire à Kainji, dans le nord-ouest du Nigeria.
On ne connaît ni le nom, ni l'âge, ni le profil de ces 45 condamnés. On ne sait pas non plus quels sont les chefs d'accusation qui leur valent d'être incarcérés.
Les quatre juges chargés de présider ce procès hors norme ont prononcé des peines allant de 3 à 31 ans de prison. Rien n'a filtré sur les conditions des audiences qui se sont tenues toute cette semaine dans le camp de Kainji.
Toujours selon la déclaration de Lai Mohammed, ministre de l'Information, le procès a commencé, lundi 9 octobre, par la mise en détention provisoire, ordonnée par le tribunal, de 1 669 suspects pour une période de 90 jours. Le tribunal a ensuite ordonné qu'ils soient traduits en justice dans le délai imparti ou bien libérés sans condition.
En l’espace de cinq jours, 575 suspects ont été entendus. Parmi eux, 468 ont été acquittés par faute de preuve. Ces personnes vont suivre des programmes de déradicalisation et de réhabilitation. Ces programmes sont conduits par des agences fédérales nigérianes. Ensuite, ces ex-détenus pourront alors retrouver leurs familles dans leurs Etats respectifs.
Par RFIPublié le 13-10-2017Modifié le 13-10-2017 à 13:03
C’est une première en Côte d’Ivoire : l’instauration d’une carte de résident biométrique pour plus d’un million de résidents étrangers hors Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) dans le pays. L’Office national d’identification (ONI), lance cette opération sur un titre de séjour valable désormais cinq ans pour offrir certaines garanties de sécurisation.
Terminé le titre de séjour provisoire pour les résidents non ivoiriens de Côte d'Ivoire. La feuille de papier vert plastifiée au coin de la rue d'une durée de 12 mois va laisser place à un document biométrique format carte de paiement effectif pendant cinq ans.
« C’est une carte qui a un niveau de sécurité très élevé, cette fois-ci la carte de résident biométrique a une durée de 5 ans. Nous nous sommes engagés dans un délai de 15 jours à produire les cartes de résident pour les hors Cédéao. Pour les ressortissants français, c’est 150 000 francs CFA, les coopérants et religieux français c’est 35 000 francs. Hors Cédéao normal, c’est 300 000 francs. Nous avons un million quatre-vingt-dix-huit mille personnes qui sont concernées par cette nouvelle mesure », détaille Djakalidja Konaté, le directeur général de l'ONI.
À partir du 31 décembre 2017, le titre provisoire en cours de validité ne sera plus valable d'où l'urgence de renouveler son titre de séjour sous peine de devoir faire un visa. Une carte biométrique qui va faciliter aussi la vie des opérateurs économiques français par exemple.
C’est en tous les cas l’avis de Jean Louis Giacometti, le directeur de la chambre de commerce et d’industrie France-Côte-d’Ivoire : « Moi, je les engage avant le 31 décembre à faire toutes les démarches de manière à ce qu’ils ne soient pas tous confrontés à cette deadline du 31 décembre pour pouvoir obtenir cette carte. Si on gère bien l’opération, c’est quelque chose qui peut être mené en moins d’un mois ».
Toutes les informations sur les documents à fournir pour obtenir cette nouvelle carte biométrique de résident sont consultables sur le site officiel.