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Fespaco 2019: la voix du cinéma africain
fête ses 50 ans

 
media Scène de la cérémonie d’ouverture de la 25e édition du Fespaco en 2017. Siegfried Forster / RFI

Etre à la fois fier du passé et tourné vers l’avenir. Le Fespaco, le plus grand festival de cinéma africain, créé en février 1969, fête ses 50 ans. La cérémonie d’ouverture aura lieu ce samedi 23 février au stade municipal de Ouagadougou, qui se transforme en capitale du cinéma en Afrique. Pour sa 26e édition, le festival présente plus de 160 films de tout le continent mais aussi de la diaspora. Le cinquantenaire, consacré au thème « Mémoire et avenir des cinémas africains », sera également l’occasion rêvée d’honorer les plus grands cinéastes africains et de projeter tous les films lauréats depuis un demi-siècle.

Le Fespaco ? Oui, ça se passe en Afrique, mais c’est unique au monde. Et cela commence dès l’ouverture avec le spectacle fulgurant des cavaliers et le cheval cabré devant la tribune officielle, à l’image de l’Etalon de Yennenga, le trophée légendaire du Fespaco, inspiré par la princesse guerrière du mythe fondateur de l’empire des Mossis. Cette « Palme d’or africaine » est devenue l’un des symboles de l’identité culturelle africaine.

Rwanda, pays invité d’honneur

Le film d’ouverture, The Mercy of the Jungle, du cinéaste Joel Karekezi, du Rwanda, pays invité d’honneur de cette édition cinquantenaire où dansera aussi le ballet national du Rwanda, sera projeté au Ciné Burkina, salle célèbre pour son accueil des festivaliers, aux rythmes burkinabè, par des musiciens locaux « chauffant » la salle avant chaque séance. Dans la chaleur de la capitale, on peut parfois assister à de véritables scènes de liesse dans les salles, avec un public acclamant son cinéaste comme une rock star, dansant, chantant, jusqu’à ce que la séance suivante mette fin à l’euphorie.

Ce rendez-vous cinématographique hors norme, avec ses 450 projections prévues et ses 5 000 professionnels du cinéma et des médias, ainsi que 100 000 spectateurs attendus pendant les huit jours de l’édition 2019, représente la fierté de tout un pays. En 1969, tout commence avec une « petite » semaine du cinéma africain, lancée par les fervents cinéphiles du ciné-club franco-voltaïque qui partent d’un constat simple : à l’époque, les Africains ne peuvent pas voir de films africains.

Fespaco 2019: Qu’attendez-vous du cinquantenaire?

« Des images de l’Afrique, par l’Afrique et pour l’Afrique »

Dès le premier festival, en février 1969, avec ses 20 films (dont 14 africains) et ses 10 000 festivaliers, le grand cinéaste sénégalais Ousmane Sembène soutient l’idée d’installer un rendez-vous cinématographique dans ce pays qui s’appelait encore à l’époque la Haute-Volta et ne disposait pas de structure de cinéma. Dans un précieux enregistrement lors de la clôture de la première édition, conservé par l’INA, on entend Sembène se demander si cette manifestation devait avoir lieu à chaque fois dans un Etat africain différent « ou si ce n’est pas mieux qu’un point fixe soit nommé par tout le monde, désigné pour être le lieu de rencontres. Ce point, bien entendu, ne se détermine pas, parce que ce point a des réalisateurs ou n’a pas de réalisateurs, ce point doit être un point de rencontres. »

Avec sa devise sacrée, « des images de l’Afrique, par l’Afrique et pour l’Afrique », le Fespaco a depuis entrepris la « décolonisation » de l’image et remis la plus haute distinction du cinéma africain à des géants comme le Malien Souleymane Cissé, l’Algérien Brahim Tsaki, le Burkinabè Idrissa Ouédraogo, le Mauritanien Abderrahmane Sissako, l’Ethiopien Haïlé Guérima ou le Sénégalais Alain Gomis, l’un des rares à avoir remporté deux fois l’Etalon de Yennenga avec Tey (2013) et Félicité (2017).

Le Fespaco a transcendé le cinéma africain

En 50 ans, le festival a transformé la ville de Ouagadougou et transcendé le cinéma africain, longtemps éparpillé et mal considéré. Aujourd’hui, se dresse au cœur de la capitale le Monument des cinéastes rendant hommage aux cinéastes africains : une sculpture géante érigée en 1987 et composée de bobines de film et objectifs de caméra. Sans parler des statues en bronze, à taille humaine, consacrées depuis 2009 aux lauréats de l’Etalon de Yennenga sur l’avenue Mgr Thévenoud.

Au-delà de la ville, le Fespaco a changé profondément le rôle du cinéma et de la société. Lors de la présentation de l’édition 2019 à l’Unesco, Alimata Salembere, membre fondatrice du Fespaco et première présidente du festival, rappelait que, en 1969, « Nous avions que deux salles à Ouaga, exploitées surtout par des étrangers et qui programmaient des westerns et des films étrangers ». Elle a gardé aussi le souvenir d’une époque où les femmes étaient mal vues dans les salles de cinéma, d’où l’initiative du président Aboubacar Sangoulé Lamizana de montrer l’exemple et d’emmener son épouse pour voir le film d’ouverture. Ou la rage historique de Thomas Sankara, président cinéphile du Conseil national de la révolution, quand il a vu des bobines traînées par terre, provoquant ainsi une salutaire prise de conscience pour préserver les archives du cinéma au nom de la conquête culturelle au service de la Révolution.

Alimata Salembéré, membre fondatrice du Fespaco et première présidente du Festival. Siegfried Forster / RFI

La « libération des peuples » et le sous-financement du cinéma

En 50 ans, les différents thèmes des éditions ont marqué l’esprit d’engagement et la volonté de changement inhérents au Fespaco : on y débattait de « l’éveil d’une conscience de civilisation noire », du « cinéaste africain du futur », de la « libération des peuples », de « cinéma et identité culturelle », de la « diversité culturelle ». Mais, malgré des chartes et des manifestes et la Déclaration solennelle de Ouagadougou, proclamée en 2013, le cinéma africain n’a pas réussi à résoudre le problème éternel du sous-financement ni à sortir du cercle vicieux où l’absence de salles empêche la production - et l’absence de production qui empêche, elle, la création de salles.

Colin Dupré, historien de cinéma et auteur du livre Le Fespaco, une affaire d’État(s), met au profit du festival « une amorce de décolonisation des écrans. Jusqu’au milieu des années 1970, les écrans africains ne montraient aucun film africain, parce que les sociétés de distribution étaient des sociétés françaises qui se servaient de copies usagées qui avaient déjà tourné, pour les passer ensuite en Afrique. La principale tâche du festival a été alors de décoloniser les écrans. La deuxième tâche était de fédérer les cinéastes dans un endroit au sud du Sahara. Il y avait déjà les Journées cinématographiques de Carthage (JCC), mais le Fespaco a fédéré les cinéastes et cela a participé à un mouvement culturel en Afrique. La deuxième tâche très importante du Fespaco était de participer au mouvement et à l’ébullition culturelle des années 1970 et 1980. »

« Notre tasse de thé, c’est le Fespaco »

Depuis, le Burkina Faso a réussi – avec des hauts et des bas, des moments d’exaltation et d’instrumentalisation politique – à maintenir et à cultiver le plus grand rendez-vous cinématographique en Afrique. Aujourd’hui, on est loin des 400 000 festivaliers affichés en 1987 ou du boycott des manifestations officielles du festival en 1989, lorsque de nombreux cinéastes protestaient contre l’assassinat de Thomas Sankara et la prise du pouvoir par Blaise Compaoré. Après la chute de ce dernier, lors de la révolution d’octobre 2014, des films sur Thomas Sankara ont droit de cité dans les salles et, depuis 2015, existe même un prix au nom du capitaine.

Le Fespaco est (re)devenu plus libre, nous confiait lors de l’édition 2017 le réalisateur burkinabè Tahirou Ouédraogo : « Avant le départ du président [Blaise Compaoré, ndlr] qui avait fait vingt-sept ans de pouvoir, c’était compliqué. Quand tu écrivais ton scénario, tu devais faire attention à ce que tu disais. » En même temps, le festival garde sa spécificité : « Le Festival de Cannes est une autre dimension, mais cela ne veut pas dire que Cannes est mieux que le Fespaco. Le Fespaco est panafricain. Notre tasse de thé, c’est le Fespaco. »

Le siège du Fespaco à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Siegfried Forster / RFI

L’actuel directeur général du Fespaco, Ardiouma Soma, souhaite surtout « mieux implanter encore le Fespaco et permettre aussi de repositionner le Fespaco pour les 50 prochaines années. » Avec des projections dans les marchés, les écoles et devant les maisons des jeunes dans les villages et communes rurales, le Fespaco exprime sa volonté de rester populaire. De l’autre côté, la sélection des longs métrages en lice pour l’Etalon d’or 2019 révèle une ambition de s’ouvrir encore plus à l’international, avec vingt films de 16 pays africains, dont trois Burkinabè.

« Beaucoup d’amour »

Dans la compétition règne aussi une forte présence du Maghreb (quatre films) et de l’Afrique anglophone (six films). L’Afrique lusophone sera de la partie avec Joao Luis Sol de Carvalho du Mozambique. L’apparition de beaucoup de noms inconnus au niveau international prouve une forte envie de renouvellement. Et, pour la première fois, un Etalon d’or sera décerné dans la catégorie documentaires. Sans oublier la sélection Panorama avec une entrée en force de jeunes cinéastes.

« On s’est rendu compte que la jeunesse africaine s’est véritablement emparée de l’outil numérique pour s’exprimer et cela présage vraiment un bel avenir, déclare Ardiouma Soma, le délégué général. On a reçu plus de 1 000 films. Le Fespaco sera la vitrine du cinéma africain. » Et même au-delà, avec une sélection intitulée « Films du monde ». « Vous allez y trouver des films faits par des non-Africains sur l’Afrique, des personnes qui s’emparent des Africains et qui montrent l’Afrique différemment, avec beaucoup d’amour », dit Ardiouma Soma.

Que la fête commence… en sécurité

En attendant l’ouverture, la question de la sécurité s’est invitée au festival. Lors de sa visite à Paris, Abdoul Karim Sango, le ministre de la Culture burkinabè, voulait rassurer les festivaliers en dépit d’une situation devenue préoccupante, avec des attaques récurrentes ayant eu lieu dans plusieurs régions du pays. « Le gouvernement du Burkina Faso a pris toutes les mesures pour assurer la sécurité des festivaliers, qui viendront en sécurité et qui repartiront en sécurité », a déclaré le ministre/

Le festival panafricain du cinéma se retrouve donc plus que jamais dans le rôle d’un défenseur de la liberté avec, à ses côtés, tous les amoureux du Fespaco qui n’attendent qu'une chose : que la fête commence !

Fespaco 2019 : La liste des films africains en lice pour l’Etalon de Yennenga
Fespaco 2019 : Qu’attendez-vous du cinquantenaire ?
► Le programme officiel du Fespaco 2019 => http://tinyurl.com/y536xjjd

 

Burkina Faso: visite d’une délégation
de l’ONU pour évoquer l’insécurité

Des soldats burkinabè à l'entraînement, le 13 avril 2018 (illustration).
© ISSOUF SANOGO / AFP
 

La sécurité au centre d'une visite au Burkina Faso d'une délégation des Nations unies. Les représentants de l'ONU ont rencontré Zéphyrin Diabré, le chef de file de l'opposition, pour parler de l'insécurité, des activités jihadistes qui menacent les équilibres du pays et suscitent de grandes inquiétudes alors que présidentielle et législatives sont prévues dans un an. L'opposition n'a pas caché sa vive préoccupation et fait l'inventaire des entraves à une bonne tenue de ces élections.

Cette visite, qui réunit plusieurs agences du système des Nations unies, a pour objet de recueillir des informations sur la situation sécuritaire et ses conséquences humanitaires. Une délégation menée notamment par Mohamed Ibn Chambas, le représentant spécial du secrétaire général des de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

« Ce qui menace le Burkina Faso aujourd’hui, ce sont les violences, les défis sécuritaires qui ont créé dans l’immédiat une crise humanitaire assez grande. Deuxièmement, l’année 2020 s’approche et il est temps, aussi, de commencer des discussions, des échanges. Voir quelles sont les préoccupations de l’opposition », a déclaré Mohamed Ibn Chambas lors d’une rencontre avec la presse.

Et effectivement, les préoccupations de l’opposition concernent la situation sécuritaire inquiétante et les préparatifs des prochaines élections, selon Zéphirin Diabré : « Nous sommes inquiets de ce que seront les conséquences de la situation sécuritaire sur la tenue même des élections. Il faut donc que tout soit mis en œuvre pour qu’en 2020 quelqu’un ne vienne pas nous dire que c’est parce que les zones sont occupées qu’on ne pourra pas voter. »

Zéphirin Diabré a rappelé au représentant du secrétaire général des Nations unies que le nouveau Code électoral n’a fait l’objet d’aucun consensus avant « son imposition au forceps, par le parti au pouvoir et ses alliés » .Et tout cela pourrait saper la bonne marche des prochaines élections, toujours selon l’opposition.

Booba VS Kaaris, un clash afro-teinté

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Par

Damien Glez est dessinateur-éditorialiste franco-burkinabè

Qu’y a-t-il d’africain dans le clash entre les deux rappeurs français bodybuildés Kaaris et Booba ? Rien, même si le casting lorgne du côté du continent…

Élie Yaffa est né d’un père sénégalais à Boulogne-Billancourt. Okou Gnakouri a vu le jour à Abidjan mais a grandi, dès l’âge de trois ans, dans les villes françaises de Paris, Taverny et Sevran. Devenus respectivement Booba et Kaaris, les deux rappeurs ne font des allusions à leurs origines africaines que lorsque l’enjeu artistico-commercial pointe le bout de son nez. « B2O » réalisa le titre « DKR ». « K2A », lui, se produisit en Côte d’Ivoire en 2017.


>>> À LIRE – Booba, le golden bad boy


Un combat de coqs en Afrique ?

Entre temps, les deux anciens compères déclenchaient un clash dans le sillage d’une autre confrontation, celle qui opposait leurs collègues Rohff – né à Antananarivo – et le franco-marocain La Fouine. En août 2018, une baston « duty free », en plein aéroport d’Orly, finira de susciter nausées ou agacement. Riche d’un rap particulièrement conscient, le continent noir avait tout intérêt à ce que l’africanité de ces lascars soit cantonnée à de laconiques allusions biographiques.

C’était sans compter sur le combat de coqs que les deux grognons entendent organiser pour laver leur (dés)honneur. Envisagé un temps dans la salle française de l’U Arena, l’OSNI (objet spectaculaire non identifié) sera rapidement annoncé à l’étranger, au Palais 12 de Bruxelles puis… en Afrique.


>>> À LIRE – Kaaris, un rappeur sur le ring


L’appel de Dieudonné

Comme si la galerie bouffonne de ce fait divers people n’était pas assez affligeante, c’est le polémiste Dieudonné qui suggéra, dès décembre, un match sur le continent africain. Ce clown triste manipule l’humour au service d’un prosélytisme nauséabond et le révisionnisme au profit d’une ironie douteuse. Il avait déjà tenté un buzz afro-teinté en annonçant sa candidature éphémère à la présidentielle du pays de son père : le Cameroun.

Fin 2018, il se saisit du clash à la mode, déclarant que le combat des rappeurs, s’il se tenait en Europe, serait une « humiliation supplémentaire, deux nègres encore une fois entraînés dans l’arène par les marchands du Temple ». « Booba, Kaaris, allez vous battre en Afrique ! », lança-t-il avec des arrière-pensées qu’il vaut mieux renoncer à identifier…

Chers Élie Yaffa et Okou Gnakouri, serait-ce un effet de votre bonté de retirer de votre grossier feuilleton les noms de la Tunisie, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de tout autre pays africain ?

Kaaris a-t-il écouté le vrai-faux humoriste ? Début février, il annonce que le combat pourrait se tenir au mois de juin sur un ring… tunisien, proposition instantanément refusée par Booba. Cette hypothèse était-elle une façon de sous-entendre que le clash inorganisable, en Europe, pouvait toujours être mis sur pied sur le continent « façon-façon » ?

Chers Élie Yaffa et Okou Gnakouri, serait-ce un effet de votre bonté de retirer de votre grossier feuilleton les noms de la Tunisie, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de tout autre pays africain ? Le continent est soumis à assez de fléaux comme ça.

Le Pape invite les Pères blancs et les Sœurs blanches
à se faire «tout à tous» | Vatican News

 
logoa Vatican News

Le Pape François a reçu les membres de la Société des Missionnaires d’Afrique et de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique (communément appelé les “Pères blancs” et les “Sœurs blanches”) à l’occasion du 150e anniversaire de leur fondation à Alger par le cardinal Lavigerie.

Dans son discours, le Pape François a invité les Pères blancs et les Sœurs blanches à exprimer, dans leur vie fraternelle et leurs différents engagements, «la fidélité de l’amour de Dieu et sa proximité, pour semer l’espérance dans le cœur de ceux qui sont blessés, éprouvés, découragés, et qui se sentent si souvent abandonnés». Il a rappelé que quand le cardinal Lavigerie avait fondé ces deux sociétés, «il avait dans le cœur la passion de l’Evangile et le désir qu’il soit annoncé à tous, en se faisant “tout à tous”», selon l’expression de saint Paul dans  sa première Lettre aux Corinthiens.

La «Mission ad extra» fait donc pleinement partie de leur ADN. Mais cependant, «l’annonce de l’Évangile n’est pas synonyme de prosélytisme; elle est cette dynamique qui conduit à se faire proche des autres, pour partager avec eux le don reçu», une rencontre avec Jésus qui change la vie.

«C’est toujours avec lui, par lui et en Lui que se vit la mission. Alors, je vous encourage à garder votre regard fixé sur Jésus-Christ, pour ne jamais oublier que le véritable missionnaire est d’abord un disciple», a exhorté le Saint-Père.

Être serviteurs des plus petits

Il les a appelés à être des «”nomades pour l’Évangile”, des hommes et des femmes qui n’ont pas peur d’aller dans les déserts de ce monde et de chercher ensemble les moyens de conduire leurs frères humains jusqu’à cette oasis qu’est le Seigneur, pour que l’eau vive de son amour apaise toutes leurs soifs». Pour cela, ils doivent développer une véritable «communion missionnaire» et être «les serviteurs d’un dialogue qui, tout en respectant les différences, sait s’enrichir de la différence des autres», notamment dans le dialogue avec les musulmans.

Le Pape François les a enfin invités à être des «semeurs d’espérance, en luttant contre toutes les formes d’esclavage», dans la continuité du cardinal Lavigerie. «Cherchez toujours à vous faire proches des petits et des pauvres, de celles et ceux qui attendent, aux périphéries de nos sociétés, d’être reconnus dans leur dignité, d’être accueillis, protégés, relevés, accompagnés, promus et intégrés», a conclu le Saint-Père, avant de bénir et de confier au Seigneur les Pères blancs et les Sœurs blanches «par l’intercession de la Vierge Marie, Notre-Dame d’Afrique».

Source : Le Pape invite les Pères blancs et les Sœurs blanches à se faire «tout à tous» – Vatican News, Cyprien Viet, 08.02.19.


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