Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Leaders musulmans : un islam aux multiples visages

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L’imam Dicko, lors d’un rassemblement à Bamako, le 21 août 2020, au lendemain du coup d’État qui a conduit à la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta.

L’imam Dicko, lors d’un rassemblement à Bamako, le 21 août 2020, au lendemain du coup d’État qui a conduit à la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta. © ANNIE RISEMBERG / AFP

 

Des saints fondateurs de confréries soufies aux prêcheurs jihadistes, en passant par les savants et les charlatans, tous ont leurs héritiers sur le continent.

Tandis qu’au Mali l’imam Dicko fait et défait les présidents, au Nigeria, on guette les rares imprécations de Shekau, le maître takfiriste de Boko Haram. Au Sénégal, l’imam Dame Ndiaye appelle des milliers de concitoyens à manifester contre les caricatures du Prophète, et, dans le Sahel livré aux groupes armés, les sermons enregistrés de l’insaisissable Amadou Koufa nourrissent une fièvre jihadiste qu’au Maroc Ahmed Abadi, le « prêcheur du roi », est chargé de combattre par le verbe.

Une même ardeur anime ces acteurs aux objectifs souvent ennemis, celle de l’islam, puissant moteur de mobilisation dans une ère mondialisée où les religions sont devenues le dernier repère des identités désorientées et l’une des rares voies de contestation politique dans les États autoritaires.

Figures charismatiques

Portés par satellites et fibres optiques, les images et les mots des leaders islamiques s’invitent dans des millions de foyers, mais l’islam de l’Afrique est animé depuis la conquête par des figures charismatiques, apaisantes ou excitantes, contestataires ou conservatrices.

Des saints fondateurs de confréries soufies aux prêcheurs zélés des empires jihadistes ­ouest-africains, des prédicateurs savants des universités de Tombouctou, de Fès, de Tunis et du Caire aux charlatans incultes, tous ont leurs héritiers contemporains.

En Algérie se détachent ainsi quatre figures qui illustrent l’éventail de la prédication islamique sur le continent. Celle, traditionnelle, du cheikh de la tariqa soufie Alawiyya, Khaled Bentounes, qui, en costume cravate, dispense jusqu’en Europe son message de paix et de tolérance. Celle, plus officielle, du vénérable Abou Abdessalam, qui incarne à la télévision publique l’orthodoxie malékite.

L’imam Mohamed Ali Ferkous tient, lui, le minbar du salafisme, n’hésitant pas à excommunier contestataires politiques ou militants féministes sur son site web. Champion des fatwas insolites à dominante sexiste, le cheikh Chamseddine, dit Chamsou, est adulé comme une star. Et régulièrement interdit d’antenne pour ses dérapages.

Si le maniement du message islamique confère un charisme qui touche à la grâce, bien des prêcheurs populaires lui associent d’autres dynamiques pour séduire. Complotisme, critique politique, dénonciation de l’Occident, de la mondialisation, des « faux croyants » sont développés par les adeptes de la virulence verbale pour mieux apparaître comme les seuls détenteurs de La vérité.

Le chercheur sénégalais Seydi Diamil Niane cite ainsi le peu érudit cheikh Oumar Diagne « qui se démarque en traitant les gens de francs-maçons facilement et sans preuve ». Autre figure montante, le salafiste Oumar Sall « attaque même les fondements des confréries soufies, notamment la tijaniyya et le mouridisme, ce qu’aucun salafiste ne s’était encore aventuré à faire ».

Arbitre politique

Au Mali, l’imam Mahmoud Dicko est parvenu à s’ériger en arbitre politique, décisif dans le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta, en août 2020. Pour Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute de Dakar, il incarne le succès de leaders légitimés par la référence religieuse mais dont le discours de contestation, essentiellement politique, parvient à fédérer de nombreuses sensibilités : « lors des manifestations, il a surfé sur les thématiques qui cristallisent les frustrations populaires sans convoquer la religion. Il est ainsi parvenu à mobiliser aussi bien les caciques de la gauche antilibérale et anti-hégémonique que les adeptes des confréries et les islamistes. Ce discours ­islamo-nationaliste et antisystème mobilise de plus en plus au Sahel, où les digues entre islam traditionnel et islam politique commencent à céder. »

La tendance est aussi à l’adoption de voix locales, plus familières des préoccupations de leurs concitoyens et qui maîtrisent maintenant les outils technologiques. Les réseaux trans­nationaux, comme ceux des salafistes madkhalis ou des Frères musulmans, disposent de relais nationaux assez efficaces, et l’aura de stars régionales, comme le cheikh égyptien ­d’Al-Jazira, Youssef al-Qaradawi, s’est étiolée. Celui-ci est d’ailleurs interdit d’antenne en Tunisie et en Égypte.

Mais l’âge d’or des prêcheurs cathodiques a laissé la science de la communication en héritage aux prédicateurs contemporains. « Dans les années 1990, explique la socio-anthropologue Sophie Bava, ces prêcheurs sont passés de sermons abstraits et impersonnels à une expression empathique, populaire, émotive et factuelle en résonance avec l’actualité et les attentes de leurs publics, et qui a été calquée sur l’art du prêche évangélique américain. »

À tel point que le prêcheur égyptien Amr Khaled, pur produit de l’orthodoxie religieuse d’Al-Azhar, peut être qualifié de « télévangéliste islamique » tant son style, son enthousiasme et jusqu’à son costume pastichent ceux des pasteurs populaires américains.

Prosélytisme sur Facebook

La modernité a amené une autre forme de charisme, plus sournoise et plus obscure, qui se développe dans le secret des réseaux sociaux et se nourrit de la misère sociale de ses cibles. Alliant tapage médiatique, spectacles visuels extrêmes et prosélytisme à travers Facebook, WhatsApp ou Telegram, les communicants de l’État islamique ont ainsi attiré des milliers de jeunes Nord-Africains dans le jihad oriental.

Les savants interrogés sont unanimes pour attribuer la prospérité de ces discours aux ruptures dans la transmission des pratiques traditionnelles qui, d’une part, ne savent plus répondre aux questions d’une jeunesse connectée au monde et d’autre part se perdent avec les migrations.

Certes, la baraka héréditaire du chef de la confrérie est encore révérée, et des figures comme celle du calife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, au Sénégal, gardent une influence sociale et politique puissante.

« La mouridiya s’est adaptée à la migration dès les années 1970 en dépêchant des cheikhs itinérants auprès de la diaspora. En retour, ces cheikhs, qui maintiennent le lien, se sont nourris de l’expérience du monde, ouvrant la confrérie à la modernité. Au Burkina et au Mali, les confréries étaient beaucoup moins adaptées et moins armées pour faire face à la propagande jihadiste », rappelle Sophie Bava.

Pour le renommé cheikh Khaled Bentounes, qui dirige la Alawiya algérienne, la présence, l’écoute et la capacité de servir sont les clés du charisme d’un chef spirituel : « La déférence au cheikh est encore sensible chez les adultes, mais ce qui touche les jeunes c’est qu’on cherche à les comprendre, qu’on leur parle un langage qu’ils comprennent, et qu’ils réalisent que notre tradition est un phare pour le présent et l’avenir. Les gens viennent chercher auprès de moi une direction, une espérance en ces temps d’incertitudes. Le vide dans ces domaines peut amener le pire à s’y enraciner ».

Un centenaire musulman, impliqué dans la lutte contre le Covid-19, décoré par la reine d’Angleterre |SaphirNews

Dabirul Islam Choudhury, un homme de 100 ans résidant à Londres, a reçu en ce mois d’octobre l’Ordre National de l’Empire Britannique – l’équivalent de la Légion d’honneur en France – pour son implication dans la lutte contre le Covid-19. Il s’était illustré en pleine crise sanitaire pour sa levée de fonds en faveur des victimes du coronavirus au Royaume-Uni et au Bangladesh.Le vigoureux centenaire, originaire du Bangladesh, a récolté 420 000 livres, soit près de 470 000 euros en faisant, selon The Independent, pas moins de 970 tours dans son jardin de 80 mètres de largeur pendant le mois de Ramadan, en plein confinement, alors qu’il jeûnait.

Sur cette somme, 116 000 livres ont été versés au NHS, le Service national de santé publique britannique. Le reste des fonds a été distribué à près de 30 associations caritatives œuvrant au Bangladesh et dans une cinquantaine d’autres pays. Des fonds réunis en partie dans le cadre de l’opération humanitaire Ramadan Family Commitement (RFC), organisée par la chaîne de télévision britanico-bangladaise, Channel S

Dabirul Islam Choudhury s’est déclaré « fier » d’être honoré pour les efforts qu’il a accomplis. Fierté partagée par son fils, Atique. « Là d’où nous venons au Bangladesh, nous n’obtenons pas beaucoup de reconnaissance pour le travail que nous faisons. Alors ceci est pour toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon père et pour toutes les victimes du Covid-19. », a-t-il clamé, avant d’indiquer que son père ne comptait pas s’arrêter là. « Il a dit que son travail n’est pas terminé et qu’il va continuer à collecter des fonds pour les personnes touchées par le Covid-19. »

Lire la suite : Un centenaire musulman, impliqué dans la lutte contre le Covid-19, décoré par la reine d’Angleterre, Myriam Attaf, 12.10.20

Église : la délicate intégration des prêtres «venus d’ailleurs»

Historiquement considérée comme pourvoyeur de missionnaires pour l’Afrique, la France est devenue grand demandeur des prêtres appelés fidei donum, c’est-à-dire des missionnaires envoyés par leur diocèse pour une durée déterminée afin d’aider une Église qui est en situation de pénurie de prêtres.

Isaac HounguéUniversité Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)François GrimaUniversité Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC), and Olivier MeierUniversité Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)

En raison de la crise des vocations, ces prêtres venus d’Afrique sont de plus en plus nombreux à entrer en France chaque année. Selon les chiffres de l’Église, ils étaient 916 en 2014, soit plus de la moitié de l’ensemble des 1 620 prêtres étrangers, ou « venus d’ailleurs » pour reprendre la terminologie de l’Église.

Comme tout expatrié, ces missionnaires africains, principalement ceux de l’Afrique francophone, sont confrontés à un certain nombre de difficultés de type culturel, professionnel, etc. S’ils peuvent être rapprochés d’expatriés d’entreprise, la nature de leur travail les singularise. Être prêtre, c’est être professionnellement engagé 24 heures sur 24. Vie professionnelle et vie privée sont étroitement entremêlées.

Des messes moins animées

Pour autant, cet engagement dans une communauté chrétienne qui se définit comme catholique universelle devrait faciliter leur intégration et ne les confronter qu’à des difficultés d’ordre climatique et culturel. Or, plusieurs travaux montrent qu’en France et dans d’autres pays, les difficultés rencontrées par ces prêtres sont beaucoup plus importantes que cela.

Sans nier la véracité de ces résultats, il convient de noter que l’on sait peu de choses à l’heure actuelle sur la manière dont ces prêtres font face à ces difficultés. Pour mieux connaître les défis qu’ils rencontrent et leurs stratégies d’ajustement, nous en avons interrogé 40 d’entre eux, entre 2018 et 2020 en région parisienne, sous forme d’entretiens semi-directifs d’une durée moyenne de 30 minutes. Tous ont requis l’anonymat.

D’abord, au-delà des différences culinaires et vestimentaires, les prêtres missionnaires admettent leur surprise de trouver un contexte social et culturel radicalement différent de ce qu’ils imaginaient avant leur arrivée, à l’instar de ce missionnaire interrogé :

« Ici en France j’ai appris à vivre comme un Français, je dois laisser ma soutane et m’habiller comme eux, je dois m’efforcer de parler comme eux en imitant leur accent, je dois m’adapter à leur alimentation, je dois m’acclimater au froid et à la neige. J’avoue que ce que nous entendions de la France depuis l’Afrique est bien différent de la réalité. »

Quant aux différences dans leur activité, beaucoup soulignent le caractère triste des assemblées dominicales qui manquent de dynamisme. Comme le rappelle un missionnaire :

« En Afrique, les cérémonies sont généralement dynamiques, vivantes parce que bien animées et parfois dansantes. Ici, ce n’est pas pareil. Non pas que c’est mal animé mais les cérémonies sont pour la plupart trop classiques et les gens sont heureux comme ça. »

Un autre l’explique par l’absence de la jeunesse dans les paroisses :

« Le caractère parfois triste des cérémonies est dû au fait de l’absence flagrante des jeunes dans les églises de France. Ce sont en effet les jeunes qui font la force de nos paroisses en Afrique en intégrant dans les cérémonies les instruments de musique comme la batterie et les tambours et autres. »

La mission des prêtres en paroisse de France semble en outre très limitée du fait de la place importante accordée aux fidèles laïcs. Un autre ajoute :

« On n’a plus besoin de nous que pour célébrer la messe et donner les sacrements, le reste ils s’en chargent eux-mêmes. Même les cérémonies de baptême et de mariage sont réduites à leur strict minimum et ne doivent pas excéder 30 minutes, alors que ce sont les lieux de grandes fêtes en Afrique où la cérémonie peut durer deux heures. »

Heureusement, face à ces difficultés, les prêtres expatriés expliquent pouvoir s’appuyer sur deux précieuses ressources pour s’adapter : leur formation et la communauté paroissiale.

Précieux bénévoles

Les missionnaires que nous avons interrogés sont nombreux à mettre en avant la qualité de leur formation, délivrée par les missionnaires français avant leur départ, comme un élément clé de leur adaptation à leur nouveau contexte. Comme en témoigne l’un d’entre eux :

« Notre grande chance est que nous avons été formés par les missionnaires français venus en Afrique. Nous avons parfois le sentiment qu’ils nous ont formés d’abord pour venir faire fonctionner l’Église de France. »

À cela s’ajoutent quelques mois d’expérience ou de stage en paroisse en Afrique qui permettent aux candidats de comprendre comment gérer une paroisse. Plusieurs ont bénéficié d’un complément de formation sous la forme plusieurs ministères exercés comme ceux de vicaire, curé ou aumônier. Là encore un atout précieux, selon un autre missionnaire :

« Ces expériences me permettent de vite comprendre les problèmes que posent mes paroissiens. »

La seconde ressource est le soutien des bénévoles en paroisse. Ces derniers répondent à leurs divers questionnements, souligne un missionnaire :

« Nous ne pouvons rien faire sans ces bénévoles qui sont très utiles pour le fonctionnement de la paroisse. C’est parmi eux que nous nous faisons nos premiers amis pour bien comprendre la paroisse et la mentalité des paroissiens. »

Un autre missionnaire témoigne aussi de cet appui précieux :

« Je me suis vite renseigné sur les compétences socioprofessionnelles de mes collaborateurs pour savoir quel service je peux demander à chacun.»

Il n’en reste pas moins que ces expatriés particuliers que sont les prêtres missionnaires africains vivent une intégration délicate. Cependant, grâce à leur formation en Afrique et au soutien des bénévoles dans les paroisses, ils disposent d’atouts précieux pour atteindre leur objectif : évangéliser les fidèles de France.


Ce travail a bénéficié des résultats des travaux menés au sein des « ateliers thèses » de l’Observatoire « Action sociétale et action publique » (ASAP).

Isaac Houngué, Doctorant en science de gestion, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)François Grima, Professeur des Universités, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC), and Olivier Meier, Professeur des Universités, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

Limitations portées à la liberté de culte en Europe au nom de la lutte contre la Covid-19 |ECLJ

Au 4 novembre 2020, il apparaît, à travers l’étude de plus de 40 pays européens que, dans la grande majorité de ceux-ci, les messes sont autorisées, sous condition de respect de règles sanitaires dont la rigueur varie grandement (distance physique, masque…). 

Le principe demeure donc celui du respect du droit fondamental à la liberté religieuse, y compris la liberté de culte, limité par des mesures sanitaires strictes afin de protéger la santé des citoyens.

Le respect de la liberté religieuse et de la santé publique, peut donc être assuré, comme le fait la majorité des pays européens, en maintenant une autorisation de principe des cérémonies religieuses, assortie de restrictions sanitaires pour garantir la santé des citoyens européens.

À l’inverse, au regard du déroulement des cérémonies religieuses, l’interdiction générale et absolue de celles-ci porte gravement atteinte à la liberté religieuse et devient souvent discriminatoire au regard des autres rassemblements autorisés malgré la situation sanitaire. 

Parmi les pays qui maintiennent les cérémonies religieuses publiques, on distingue deux situations : les pays avec un confinement plus souple que la France et ceux ayant un confinement équivalent. Certains pays, comme l’Espagne, la Pologne ou les Pays-Bas, n’ont jamais interdit le culte public, y compris pendant le premier confinement. 

Voici un classement des différents pays européens selon trois principales catégories, du plus libre au plus restrictif :

  • Confinement partiel (ou pas de confinement), messes autorisées : Croatie, certaines régions d’Espagne et de Suisse, Danemark, Finlande, Bulgarie, Grèce, Hongrie, Estonie, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie et Suède.
  • Confinement, messes autorisées et réglementées : Allemagne, Autriche, Slovénie, certaines régions d’Espagne et de Suisse et Ukraine.
  • Confinement, messes publiques interdites : France, Belgique, Grande-Bretagne et Irlande.

Dernière mise à jour : 16 novembre 2020.

Lire la suite dont quelques éléments par paysLimitations portées à la liberté de culte en Europe au nom de la lutte contre la Covid-19, ECLJ, 16.11.20 (régulièrement mis-à-jour)

English text: Restrictions on Religious Freedom in Europe in the Name of the Fight Against Covid-19, ECLJ, 16.11.20