Justice et Paix

" Je suis homme, l'injustice envers d'autres hommes révolte mon coeur. Je suis homme, l'oppression indigne ma nature. Je suis homme, les cruautés contre un si grand nombre de mes semblables ne m'inspirent que de l'horreur. Je suis homme et ce que je voudrais que l'on fit pour me rendre la liberté, l'honneur, les liens sacrés de la famille, je veux le faire pour rendre aux fils de ces peuples l'honneur, la liberté, la dignité. " (Cardinal Lavigerie, Conférence sur l'esclavage africain, Rome, église du Gesù)

 

NOS ENGAGEMENTS POUR LA JUSTICE T LA PAIX
S'EXPRIMENT DE DIFFÉRENTES MANIÈRES :

En vivant proches des pauvres, partageant leur vie.
Dans les lieux de fractures sociales où la dignité n'est pas respectée.
Dans les communautés de base où chaque personne est responsable et travaille pour le bien commun.
Dans les forums internationaux pour que les décisions prises ne laissent personne en marge.

Dans cette rubrique, nous aborderons différents engagements des Missionnaires d'Afrique, en particulier notre présence auprès des enfants de la rue à Ouagadougou et la défense du monde paysan.

 

C'est le 14 janvier 2018 que l'Eglise célébrera la journée mondiale du migrand et du réfugié.
Un article paru dans le dernier numéro de Voix d'Afrique de décembre 2017.

Lire la suite  http://peresblancs.org/journee_du_migrant_et_du_refugie_2018.pdf 

Dans le dernier numéro de Voix d'Afrique, Noël 2017, deux articles très intéressants sur un soudanais et une soudanaise dont la vie a étté transformée par la foi.

lire la suite : http://peresblancs.org/John_Malow.pdf

Afrique du Sud: manifestation
contre l'esclavage des migrants en Libye

Des manifestants manifestent, enchaînés, à Pretoria, contre l'esclavage des migrants en Libye, le 12 décembre 2017.
© REUTERS/Siphiwe Sibeko
 

En Afrique du Sud, plusieurs organisations de la diaspora ont défilé mardi 12 décembre à Pretoria pour protester contre l'esclavage des migrants en Libye. Les images d'un marché aux esclaves, diffusées par la chaîne CNN, avaient créé une émotion mondiale. La centaine de manifestants a déposé un mémorandum auprès de la présidence et de l'ambassade de Libye, entre autres.

Certains avancent les mains entourées de chaînes. Des pancartes « Je ne suis pas à vendre » sont brandies à bout de bras. Des images aussi, de migrants africains parqués et vendus en Libye. Le choc et la colère sont partagés.

« En tant qu’humain ça fait très mal, parce que tu ne peux pas prendre une autre personne et la vendre pour 300 ou 400 dollars, s’insurge ce manifestant. Ça fait encore très mal parce que les leaders africains ne réagissent même pas à ce qui se passe. Ça fait honte aux Africains. Ils doivent faire quelque chose ! »

► CNN et sa vidéo d’hommes vendus comme esclaves en Libye

Beaucoup de manifestants sont eux-mêmes des immigrés en Afrique du Sud, comme Sidua, originaire de Zambie. « Ces images, je ne peux même pas les regarder tellement elles me font de la peine. Nous sommes tous partis de notre pays pour une raison. Mais au bout du compte, ça revient toujours à essayer de faire quelque chose pour aider notre famille », explique-t-il.

Les représentants du Forum de la diaspora africaine ont interpellé les dirigeants, appelés à prendre leurs responsabilités. « Quand vous êtes au pouvoir, vous l’êtes pour le peuple, vous l’êtes pour les citoyens ordinaires. Alors lorsque les citoyens ordinaires doivent fuir l’Afrique et trouver d’autres continents comme paradis, cela veut dire que vous avez échoué, vous, les leaders africains en matière de gouvernance, en matière de leadership. »

Le président du Forum de la diaspora africaine a profité de cette tribune pour dénoncer aussi les conditions parfois très dures dans lesquelles sont détenus les immigrés en situation irrégulière en Afrique du Sud.

 

Jérusalem, le nœud gordien des Israéliens et des Palestiniens (The Conversation)

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Lund University and Vittorio Felci, Lund University

La reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël par Donald Trump, et l’annonce de la préparation du transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv dans la Ville sainte sont potentiellement explosifs pour l’ensemble du Proche-Orient.

Même si cette décision constitue tout sauf une surprise – Donald Trump avait annoncé ses intentions durant la campagne électorale américaine –, elle rompt avec la diplomatie traditionnelle de ses prédécesseurs. Depuis l’adoption du Jerusalem Embassy Act of 1995, tous les présidents américains avaient renoncé à transférer l’ambassade des États-Unis à Jérusalem.

Depuis lors, il existait un consensus outre-Atlantique sur l’idée que la reconnaissance de l’annexion de Jérusalem-Est par Israël et sa désignation comme capitale de l’État hébreu risquaient d’affecter le fragile équilibre des puissances au Proche-Orient, tout en affaiblissant la capacité des États-Unis à promouvoir leurs intérêts dans la région. La diplomatie américaine s’était, jusque-là, montrée très prudente dans l’une des zones du globe les plus sensibles.

Les leaders palestiniens ont condamné cette décision avant même qu’elle soit rendue publique, tout comme les dirigeants arabes de la région. C’est aussi le cas bien au-delà du Proche-Orient. Car celle-ci va susciter un fort ressentiment parmi les Palestiniens dans les Territoires occupés et à Jérusalem même, dans un contexte de blocage du processus de paix depuis deux décennies et de détérioration continue de la vie quotidienne dans les Territoires. Avant même l’annonce de la décision de Trump, les autorités américaines ont d’ailleurs recommandé aux citoyens et fonctionnaires américains d’éviter de se rendre dans la vieille ville de Jérusalem et en Cisjordanie.

Le centre de gravité du processus de paix

Jérusalem n’est pas seulement une cité historique de première importance pour le judaïsme, l’islam et la chrétienté, c’est aussi une ville clé pour l’identité des Israéliens et des Palestiniens. Si l’on ajoute à cela la question cruciale du statut de Jérusalem dans le conflit israélo-palestinien, considéré comme l’un des contentieux les plus épineux à régler sur la scène internationale, on comprend mieux pourquoi, aux yeux des experts, la décision de Trump revient à jeter de l’huile sur le feu.

Sur le plan strictement politique, la plupart des Israéliens et des Palestiniens insistent sur le fait que Jérusalem est et doit être la capitale de leur État, et que cela est non négociable. Le statut de la Ville sainte fut d’ailleurs l’un des points d’achoppement dans le processus de paix initié par les accords d’Oslo au début des années 1990. Il fut alors envisagé de contourner cet écueil en renvoyant cette question à la toute fin des tractations entre les deux parties.

Le fait que le processus de paix dans son ensemble ait calé a accru, par contrecoup, la dimension symbolique de la question de Jérusalem pour les Palestiniens.

Jérusalem revêt une dimension symbolique très forte dans l’imaginaire des Palestiniens, d’autant plus que les autres marqueurs de leur identité – le territoire, la gouvernance et l’autodétermination – s’érodent sous le poids de l’occupation israélienne, le blocus de Gaza et la détérioration de la coopération entre Israéliens et Palestiniens.

La stratégie d’Israël

Si le premier ministre Benjamin Netanyahou et son gouvernement ont fait profil bas à l’annonce de la décision de Trump, il est clair que pour les cercles nationalistes en Israël, mais aussi au sein d’une large partie de la population, sa valeur symbolique est très forte.

Depuis son annexion en 1980, le gouvernement israélien n’a pas ménagé sa peine dans sa revendication de souveraineté pleine et entière sur Jérusalem. La construction de nouvelles colonies tout autour de Jérusalem visait clairement à insérer totalement la ville au sein du territoire israélien. Dans le même temps, les permis de construire à Jérusalem-Est ont été limités, tandis que l’accès des Palestiniens à la mosquée El Aqsa, édifiée sur les ruines du second Temple juif, faisait l’objet d’une série de restrictions, qui ont finalement été levées.

Non moins importantes sur le plan de la symbolique politique, les fouilles archéologiques menées par Israël tout autour de Jérusalem sont perçues par les Palestiniens comme la volonté de consolider le lien historique avec la Ville sainte.

Au-delà du Proche-Orient

La décision de Trump méconnaît totalement la fragilité de la coexistence entre Israéliens et Palestiniens à Jérusalem. Elle fait fi aussi de la signification que revêt la cité pour l’identité palestinienne et pour ses aspirations nationales, ainsi que l’impact dévastateur qu’elle va avoir sur un processus de paix déjà moribond.

Elle ne va pas seulement endommager le fragile écosystème de Jérusalem, où l’Histoire est une question de vie et de mort, mais avoir aussi un effet d’entraînement bien au-delà. Elle peut déstabiliser encore davantage l’Autorité palestinienne déjà en mal de légitimité et une série de régimes arabes eux-mêmes fragilisés. Sans compter l’hostilité entre Israël et l’Iran, qui risque de croître. Pour Téhéran, cette décision apparaît tout simplement comme « une violation de l’un des lieux saints de l’islam ». Ajoutée au rapprochement actuel avec l’Arabie saoudite, elle apparaît clairement aux yeux de Téhéran comme la manifestation de l’hostilité de Trump à l’égard de l’Iran.

The ConversationEnfin, elle pourrait renforcer l’assise des mouvements islamistes anti-occidentaux dans le monde musulman, mais aussi au sein même des pays occidentaux. Ces mouvements ont, en effet, toujours accordé à la question de Jérusalem et de la Palestine une place centrale.

Spyros Sofos, Researcher, Centre for Middle Eastern Studies, Lund University and Vittorio Felci, Researcher, Centre for Middle Eastern Studies, Lund University

 

Contre Monsanto des victoires sont possibles.
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ccfd-terre solidaire

NOËL CONTRE LA FAIM. UN JOUR, UN COMBAT. 8 DÉCEMBRE 2017.

IBRAHIM OUÉDRAOGO LIVRE UN DES SECRETS
DE
LA VICTOIRE DES PAYSANS BURKINABÉS

#FAIREPOUSSERLASOLIDARITÉ

Voir la vidéo

 

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« C’est important de savoir qu’ici en France, alors que les OGM ne sont pas autorisés, des hommes et des femmes se mobilisent tout de même pour nous aider dans notre combat au Burkina Faso. »

Sur les quais de Seine, un jour de septembre, Ibrahim Ouédraogo, de l’organisation burkinabé Copagen, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, évoque une grande victoire remportée contre une multinationale de l’agrobusiness.

Une victoire dont il révèle un des secrets : l’importance du soutien du CCFD-Terre Solidaire qui leur a permis de bannir de leur pays une variété de coton génétiquement modifié.

Ce soutien aux paysans burkinabés a été possible notamment grâce à la générosité de donateurs qui nous font confiance pour accompagner des projets qui ont du sens et qui produisent des effets concrets.

Partout dans le monde, des organisations partenaires souhaitent intensifier leur lutte contre la faim. Et en faisant un don au CCFD-Terre Solidaire, vous leur donnez les moyens de réussir !

 
 
 

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Pour en savoir plus sur notre action : ccfd-terresolidaire.org

 

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