Justice et Paix

" Je suis homme, l'injustice envers d'autres hommes révolte mon coeur. Je suis homme, l'oppression indigne ma nature. Je suis homme, les cruautés contre un si grand nombre de mes semblables ne m'inspirent que de l'horreur. Je suis homme et ce que je voudrais que l'on fit pour me rendre la liberté, l'honneur, les liens sacrés de la famille, je veux le faire pour rendre aux fils de ces peuples l'honneur, la liberté, la dignité. " (Cardinal Lavigerie, Conférence sur l'esclavage africain, Rome, église du Gesù)

 

NOS ENGAGEMENTS POUR LA JUSTICE T LA PAIX
S'EXPRIMENT DE DIFFÉRENTES MANIÈRES :

En vivant proches des pauvres, partageant leur vie.
Dans les lieux de fractures sociales où la dignité n'est pas respectée.
Dans les communautés de base où chaque personne est responsable et travaille pour le bien commun.
Dans les forums internationaux pour que les décisions prises ne laissent personne en marge.

Dans cette rubrique, nous aborderons différents engagements des Missionnaires d'Afrique, en particulier notre présence auprès des enfants de la rue à Ouagadougou et la défense du monde paysan.

 

Mutilations sexuelles des femmes:
encore 200 millions de victimes

Manifestation contre les mutilations sexuelles féminines à Madrid, le 3 février: 200 millions de victimes dans le monde.
© Marcos del Mazo/LightRocket via Getty
 

La Journée mondiale contre les mutilations sexuelles est célébrée ce mardi 6 février. L’occasion pour tous les acteurs, que ce soient les associations ou les États, de se mobiliser pour les quelque 200 millions de femmes excisées et/ou infibulées. Trois millions de filles sont victimes, chaque année, de ces mutilations, très répandues parce que largement tolérées dans de nombreux pays.

En Côte d'Ivoire, on estime que 30 à 40 % des femmes sont excisées. Une pratique illégale qui est punie par la loi mais qui perdure pourtant. Les enfants sont souvent excisés dès la naissance mais cette pratique est tellement ancrée dans les esprits que les jeunes filles pour certaines d'entre elles vont jusqu'à se faire exciser pour être dans la « norme ».

C'est ce qu'explique l'écrivaine ivoirienne Aminata Traoré qui fait un travail de sensibilisation dans les écoles. « Dans les lycées, la fille qui n’a pas été excisée est à l’écart, elle est rejetée par les autres… à un moment donné elle prend l’initiative de se faire exciser sans l’accord des parents. C’est choquant mais c’est une convention sociale dans le village et la fille se dit qu’il faut qu’elle appartienne à cette société-là : elle se voit obligée moralement d’aller se faire exciser ».

C’est pourquoi Aminata Traoré a décidé de poursuivre cette sensibilisation dans les établissements secondaires, « pour permettre aux enfants de donner leurs avis, des enfants qui vont devenir des relais dans les familles et les écoles ».

Ecoutez le témoignage d'Aminata Traoré qui a mis sa notoriété au service de cette cause: elle explique le rôle de l'éducation
06-02-2018 - Par Frédéric Garat
 
 

Au Tchad, les mutilations sont punies mais les traditions perdurent

Les mutilations génitales féminines, pratiques qui datent d'avant la colonisation, sont réprimées par la loi. Mais la pratique peine à reculer bien que des sanctions aient été mises en place, succédant à une politique de sensibilisation des populations.

La région du Mandoul, dans le sud du Tchad, est l’une des parties du pays où la pratique de l’excision est très répandue. Chaque année pendant les vacances, des centaines de filles sont excisées, certaines, venant même de la capitale. 2015 par exemple a été une année record puisque plus de 200 filles ont été excisées, se souvient le secrétaire général de la région. « En 2015 on apprend qu'à tel endroit il y a eu excision, le temps de mettre en place une stratégie pour, peut-être, aller contrecarrer, voilà que un autre foyer d’excision (s') ouvre. Apparemment, les gens ne nous comprenaient pas et c’était assez difficile… »

Une forte répression s’en est suivie, sans pour autant enrayer un phénomène qui résiste de façon clandestine parce que les mutilations génitales féminines sont punies par les lois tchadiennes. Depuis, autorités et associations ont réalisé qu’en lieu et place de la répression, il faut dialoguer, convaincre. Naïlar Clarisse, présidente de la Cellule de Liaison des Associations féminines, est de cet avis. « Avec la sensibilisation, on a pu (progresser). Aujourd’hui, les gens prennent conscience et témoignent même que la pratique des mutilations génitales féminines porte atteinte à l’intégrité physique ».

Selon le nouveau Code pénal tchadien, les mutilations génitales féminines sont punies d’une peine d’emprisonnement de un à cinq ans et d’une amende allant jusqu’à 100 000 francs CFA.

Des mutilations génitales pratiquées partout dans le monde

On parle le plus souvent du phénomène des mutilations génitales en Afrique, mais la pratique n'est pas limitée à ce continent comme l'explique Christine Beynis, infirmière en Guinée puis en France, aujourd'hui à la retraite, interrogée par RFI. « Il y a beaucoup plus de femmes excisées en Indonésie qu'en Afrique, nous explique l'ancienne infirmière. Les femmes indonésiennes sont toutes excisées ! ». Le nombre de femmes excisées dans le monde serait de 200 000 millions : « Yémen, Irak, les femmes kurdes sont toutes excisées, poursuit Christine Beynis, on a même entendu que des femmes tchétchènes avaient subi l'excision ».

Si la situation en Guinée, la désole, « c'est triste » confie t-elle, globalement Christine Beynis constate une prise de conscience qui permet d'espérer « qu'on viendra à bout de cette pratique ». 

à (ré)écouter: En Guinée, les femmes toujours très concernées par les mutilations génitales

« Il y a un travail considérable qui est fait. On a des pays comme le Burkina Faso, vraiment phare en matière de lutte contre l’excision, puisque là, le taux de prévalence -  le taux d’excision des jeunes filles -, a baissé, je crois. On est aux alentours de 50 ou 60 %. Parce qu’il y a eu une volonté politique, un numéro vert a été créé. (Au) Sénégal aussi, il y a eu des condamnations d’exciseuses .»

Cette journée mondiale est l'occasion de rappeler que quelque 200 millions de femmes dans le monde souffrent de mutilations sexuelles comme en Indoénsie (photo, Jakarta, mai 2017) © Afriadi Hikmal / Barcroft Images / Barcroft Media via Getty
 

Droits de l’Homme et religions:
variété d’interprétations…

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« Le système international des droits de l’homme a été mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec la proclamation à Paris de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le 10 décembre 1948, dont nous fêterons le 70e anniversaire cette année. Il a vocation à s’appliquer universellement à tous les êtres humains, dans toutes les sociétés, et quel que puisse être le système politique choisi par les États. […]

Toutes les déclarations historiques des droits de l’homme (de la déclaration d’indépendance américaine à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen française de 1789) reflétaient pourtant, aux yeux de leurs rédacteurs, une loi naturelle préexistante à toutes lois humaines. Pour les Églises chrétiennes, l’existence d’un droit naturel immanent est aussi une évidence théologique. Cependant, les différentes déclarations des droits, issues de la sphère politique, ont toujours questionné les chrétiens qui ne les ont pas acceptées au même rythme […]

Reste toujours cette interrogation régulièrement posée depuis l’apparition des premiers textes déclaratifs sur les droits de l’homme jusqu’à aujourd’hui : l’idéologie séculière des droits de l’homme telle qu’elle s’est développée dans l’Histoire contemporaine est-elle l’héritière ou bien l’ennemie déclarée des propositions anthropologiques fournies par les diverses religions ? Les confessions chrétiennes, tout en maintenant certaines de leurs critiques, appuient et défendent cependant largement les principes libéraux des droits de l’homme de par le monde. En revanche, lorsque l’on lit les sévères réserves islamiques à propos de la liberté de religion et de conviction des musulmans dans les différentes déclarations des droits de l’homme en islam – Déclaration de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) de Dacca de 1983 et du Caire de 1990 –, l’adhésion à la philosophie libérale des droits de l’homme internationaux d’une certaine théologie musulmane reste un sujet toujours actuel de questionnement.  » [Lire l’article de Valentine Zuber: « Les religions face aux droits de l’homme, une adhésion sans réserves ?« , Saphir News, 22/01/18]

Financer l’éducation en Afrique subsaharienne :
les idées reçues à l’épreuve des chiffres (The Conversation)

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Des élèves de Guinée.
Pierre Borghi, CC BY-NC

Rohen d’Aiglepierre, AFD (Agence française de développement) and Valerie Tehio, AFD (Agence française de développement)

Alors que le 2 février prochain à Dakar, le Sénégal et la France co-président la Conférence internationale de financement du Partenariat mondial pour l’Éducation, il est essentiel de remettre en question un certain nombre d’idées reçues qui parasitent les débats sur le financement de l’éducation en Afrique subsaharienne.

Idée reçue numéro 1 : Les gouvernements africains ne financent pas assez leurs systèmes éducatifs

Les données de l’Unesco permettent des comparaisons assez fines dans le temps et entre les pays sur la part des dépenses publiques des États consacrée à l’éducation. En Afrique subsaharienne (ASS), la médiane se situe à 16,9 % contre 11,8 % en Europe et Amérique du Nord et 14,1 % au niveau mondial. L’ASS est donc une des régions du monde où les gouvernements dépensent la plus grande part de leur budget pour leur système éducatif. De tous les pays d’ASS, seuls le Libéria et le Sud-Soudan ont dépensé moins de 10 % de leur budget pour l’éducation et 7 pays ont dépensé 20 %. Un effort important et continu a été consenti par les pays d’ASS puisqu’en 1999, la part des dépenses publiques consacrée à l’éducation était de 14,8 %.

« L’éducation en Afrique subsaharienne : idees reçues » (AFD, 2018).
https://www.afd.fr/fr/leducation-en-afrique-subsaharienne-idees-recues

Le problème de l’ASS est donc moins l’implication budgétaire de ses gouvernements que la faiblesse des niveaux de PIB, de la base fiscale et de la capacité des États à collecter les impôts en relation avec le nombre important et croissant d’enfants à scolariser. Ainsi la dépense publique moyenne pour un élève au primaire en ASS en 2015 n’est que de 246 dollars US (en parité de pouvoir d’achat constant de 2014) contre 488 en Asie du Sud, 1 288 en Asie du Sud-est, 1 585 en Amérique latine et 8 186 en Europe et Amérique du Nord.

Idée reçue numéro 2 : Les ménages africains ne participent pas assez à l’éducation de leurs enfants

Sur la base d’un travail du Pôle de Dakar (Unesco-BREDA) en 2012 qui a consolidé des données de dépenses éducatives des ménages dans 15 pays d’Afrique subsaharienne, les dépenses des ménages représentent 46 % des dépenses faites par les États. En France en 2015, les dépenses des ménages sont estimées à 7,8 % du total des dépenses et représentent 9,3 % des dépenses de l’État (incluant les collectivités territoriales et autres administrations publiques). Par rapport aux dépenses d’éducation de leurs gouvernements, les ménages africains contribuent donc en moyenne près de cinq fois plus que les ménages français.

« L’éducation en Afrique subsaharienne : idees reçues » (AFD, 2018).
https://www.afd.fr/fr/leducation-en-afrique-subsaharienne-idees-recues

Idée reçue numéro 3 : L’aide internationale à l’éducation est massive

L’éducation ne représente en 2015 que 6,9 % du total de l’APD alors que cette part était de 10 % en 2010. Le montant total de l’aide publique au développement (APD) allouée à l’éducation collectée par le CAD-OCDE a représenté 12 milliards de dollars US dont 5,2 pour l’éducation de base et 2,2 pour l’éducation secondaire. De plus, l’Afrique subsaharienne (ASS), qui est largement la région la plus en retard en termes d’éducation, ne reçoit que 26 % de l’aide à l’éducation de base. Finalement, l’ASS ne reçoit au total que 1,35 milliard de dollars US (soit le prix de 3 Airbus A380 !).

Cela signifie une aide d’environ 5 dollars US par an et par enfant. À titre de comparaison pour la même année, la dépense de l’État français était de 125 milliards de dollars US pour le premier et second degré. L’ensemble de l’aide internationale à l’éducation de base en ASS ne représente ainsi qu’une infime fraction de ce qu’un État comme la France investit pour ses propres élèves.

« L’éducation en Afrique subsaharienne : idees reçues » (AFD, 2018).
https://www.afd.fr/fr/leducation-en-afrique-subsaharienne-idees-recues

Idée reçue numéro 4 : L’aide internationale à l’éducation n’a pas d’effets sur l’éducation

La littérature sur l’efficacité de l’aide dans le domaine de l’éducation est encore assez récente, mais un nombre important d’articles de recherche a déjà été publié. Ces travaux arrivent à un consensus assez clair : un impact positif et significatif de l’aide à l’éducation de base sur le nombre moyen d’années de scolarité, sur les taux de scolarisation et l’équité de genre, sur la qualité et sur l’achèvement du cycle primaire. Finalement, au niveau des recherches actuelles, la question n’est plus de savoir si l’aide internationale a un effet sur l’éducation, mais bien de mieux comprendre les conditions de son efficacité.

En guise de conclusion :

L’Afrique est à un moment charnière du développement de ses systèmes éducatifs. La croissance démographique fait qu’il y a un nombre de plus en plus considérable d’enfants à prendre en charge, tandis que l’essentiel de l’effort de financement de l’éducation provient des États et des ménages africains. Si rien n’est fait pour appuyer leurs efforts considérables, il est très probable que les États comme les ménages africains arriveront à leurs limites budgétaires et financières et que la capacité d’investissement pour un élève diminuera. Et ce alors même que l’enjeu de la qualité de l’éducation, de la réduction des inégalités et de l’allongement des scolarités de tous les enfants, notamment les filles, jusqu’en fin de premier niveau de secondaire n’a jamais été aussi décisif afin d’assurer un développement inclusif des sociétés africaines. Loin du pessimisme ambiant, il est essentiel de reconnaître l’ampleur du chemin accompli jusqu’ici par les pays africains et de mobiliser l’ensemble des partenaires pour soutenir ces politiques publiques essentielles à la cohésion sociale.


Ce texte s’appuie sur le document « L’éducation en Afrique subsaharienne : idées reçues » (AFD, 2018), co-rédigé avec Audrey Martinenq Duplessis et Vanessa Sy, chefs de projet à la division Education-Formation-Emploi de l’Agence française de développement.

Rohen d’Aiglepierre, PhD, chargé de recherche « Capital humain » / « Human Capital » reseacher, AFD (Agence française de développement) and Valerie Tehio, Responsable adjointe de la division Éducation, Formation, Emploi, Agence Française de Développement, AFD (Agence française de développement)

This article was originally published on The Conversation. Read the original article.

Sur le site de

Français du monde – adfe

Association Démocratique des Français à l'Étranger    Ne pas oublier de téléchargr le dernier numéro 192 (en bas de ce texte)

Nos solidarités

La solidarité est un engagement pour la vie. La solidarité est polymorphe. Si son origine est de valeur juridique, exprimant le lien qui relie deux débiteurs entre eux dans la responsabilité et dans la dépendance, la solidarité s’exprime également dans de nombreux registres : solidarités tribale, clanique (dont les effets peuvent être désastreux), familiale ; mais c’est aussi la solidarité humaine reposant sur le lien fraternel à valeur sociale qui rassemble les individus dans une communauté d’intérêt : ainsi, celle que l’on retrouve dans des organisations telles les mutuelles, lesquelles se sont constituées surtout au 19ème siècle pour venir en aide aux ouvriers lors des coups durs ; les syndicats organisés pour la défense, la protection et pour les revendications des travailleurs. Nombreuses sont les associations qui relèvent de la solidarité : ONG, partis… dont les champs d’intervention sont multiples. Au niveau institutionnel, l’Etat lui-même organise la solidarité : par exemple, la sécurité sociale, la retraite par répartition, acquis auxquels nous tenons tant.

Il va sans dire que notre associaition retient surtout pour ce numéro la solidarité humaine, fondée sur l’attention à l’autre en raison de la conviction que nous appartenons tous à une commune humanité. Cette conviction nous porte à défendre une conception de la société qui repose sur la justice sociale, le partage, l’aide et l’assistance aux plus démunis. Elle répond aussi au souci de défendre le bien commun qu’est notre environnement pour une terre vivable dans la santé, dans la sécurité et dans la liberté.

Aujourd’hui comme hier, la solidarité est indispensable à la citoyenneté : être solidaire c’est résister à l’indifférence aux autres, en particulier ceux qui sont fragilisés par les désordres de toutes sortes. Il y a peu, l’esclavage est revenu sur le devant de la scène. Cette abomination renvoie, notamment, à toutes les formes d’exploitation qui génèrent la misère et en termes aigüs au traitement réservé aux « exilés » qu’on les appelle réfugiés, migrants ou autres. Pour autant, tout n’est pas sombre car hors des organisations dont l’action mérite d’être soulignée et qui mènent un combat sans relâche, nombre de témoignages également confirment que des individus, des groupes d’individus se mobilisent pour venir en aide à des êtres humains réduits à des conditions de vie inhumaine.

Aussi, tous les solidaires doivent impérativement s’unir pour exiger de leurs gouvernants et de leur Etat la mise en oeuvre de politiques nécessaires à l’accueil et au respect non négociable de la dignité humaine.

Gérard Martin

Télécharger le numéro 192

Ensemble, exigeons la libératon d’Ahed Tamimi !
Si ce message ne s'affiche pas correctement, cliquez-ici

Ahed-Tamimi
 
 
  Ahed Tamimi, militante palestinienne de 16 ans, risque jusqu’à 10 ans de prison pour une altercation avec des soldats israéliens.

Le 15 décembre dernier, Ahed Tamimi et sa famille manifestent contre la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. La situation prend un tournant dramatique lorsque son cousin de 14 ans, Mohammed, reçoit une balle en caoutchouc dans la tête, tirée à faible distance par un soldat israélien. L’adolescent doit subir une lourde opération chirurgicale.

Plus tard le même jour, Ahed se trouve face à des soldats israéliens entrés dans la cour de sa maison. Une vidéo la montre sans arme, en train de frapper, de pousser et de donner des coups de pied à deux soldats Israéliens portant un équipement de protection.

Alors qu’elle ne représentait aucune menace sérieuse, la jeune fille risque jusqu’à 10 ans de prison, une sanction totalement disproportionnée. Un juge a ordonné sa détention jusqu’à la fin de son procès devant un tribunal militaire.

Cette situation scandaleuse doit cesser.

Ensemble, interpellons le premier ministre Benyamin Netanyahou et exigeons sa libération immédiate !
 
 
JE SIGNE
 
  L’histoire d'Ahed est emblématique du traitement que subisse les enfants palestiniens qui participent à des actions militantes. Israël viole la Convention des droits de l’enfant auquel il est partie, qui stipule notamment que l'emprisonnement des enfants devrait toujours être un dernier recours.

Ahed est l'un des quelque 350 enfants palestiniens actuellement détenus dans les prisons israéliennes. Chaque année, les forces israéliennes arrêtent et poursuivent environ 500 à 700 enfants palestiniens, systématiquement maltraités, soumis à la torture et à d'autres mauvais traitements, en l’absence de leur avocat ou de leur famille.

Merci de votre soutien.
 
 
  sylvie  

Sylvie Brigot-Vilain
Directrice Générale d'Amnesty International
France
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