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Nigeria: 110 étudiantes enlevées,
annonce le ministre de l'Information

     
              Des femmes marchent dans le village de Dapchi, au Nigeria, dans l'Etat de Yobe, au Nigeria, le 24 février 2018.
               © REUTERS/Afolabi Sotunde
 

Une semaine après l'attaque d'une école à Dapchi dans le nord-est du Nigeria, et après six jours de silence et de confusion, le nombre de jeunes filles disparues se précise enfin. Le gouvernement a confirmé dimanche que 110 étudiantes étaient manquantes après l'attaque de leur établissement par des membres supposés du groupe jihadiste Boko Haram.

Cent-dix étudiantes portées disparues : le ministre de l'Information, Lai Mohammed, a annoncé ce chiffre dimanche 25 février en fin d'après-midi. Accompagné d'une délégation gouvernementale, il a rencontré les représentants des principales parties prenantes à Damaturu à une centaine de kilomètres au sud de Dapchi.

Le chiffre a pu être établi au terme d'une rencontre avec le principal de l'école, les représentants des familles ainsi que des agences de sécurité. Une première délégation avait été envoyée jeudi à Dapchi même, où l'attaque a eu lieu.

Il aura fallu presque une semaine pour confirmer le nombre de disparues. Vendredi une première liste avait été établie par les parents, compilant 105 noms seulement.

Une semaine après les faits, l'attaque n'a toujours pas été revendiquée. Tout le monde soupçonne l'organisation terroriste Boko Haram, responsable de la disparition des lycéennes de Chibok il y a quatre ans. Mais pour certains observateurs, l'enlèvement pourrait également avoir été perpétré par un réseau criminel motivé par la perspective d'une rançon juteuse.

RAPPORT ANNUEL DE AMNESTY INTERNATIONAL :
Les Kolgwéogo épinglés

 

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RAPPORT ANNUEL DE AMNESTY INTERNATIONAL  :   Les Kolgwéogo épinglés
 
 
 

 Amnesty international était face à la  presse le 22 février 2018 à Ouagadougou, à Ramadan Pearl Hôtel. Objectif : publier son rapport annuel 2017/2018 sur la situation des droits humains dans le monde en général et au Burkina Faso en particulier. Dans ce rapport, Amnesty international met à nu les mouvements de haine soutenus par les Etats et qui stimulent un nouvel élan de militantisme social.

 

C’est un rapport qui couvre 159 pays dont le Burkina Faso, dont la section nationale d’Amnesty international du Burkina a dévoilé le contenu aux Hommes de médias, le jeudi 22 février 2018 à Ouagadougou. Selon le Directeur de Amnesty international au Burkina Faso, Yves Boukari Traoré, ce rapport offre l’analyse la plus complète qui soit de la situation actuelle des droits fondamentaux sur la planète. Pour lui, la situation des droits humains en Afrique s’est caractérisée par une violente répression des manifestations pacifiques et par des attaques concertées visant des opposants politiques, des défenseurs des droits humains et des organisations de la société civile. Au Burkina Faso par exemple, le rapport pointe du doigt la torture et autres traitements dans le milieu carcéral subis par les détenus. « Des détenus de la Maison d’arrêt et de correction  de Ouagadougou (MACO), la principale prison de la capitale, ont déclaré avoir subi  des actes de torture et d’autres mauvais traitements, la plupart du temps au cours de leur arrestation ou de leur garde à vue, souvent dans le but de leur extorquer des « aveux » », pouvons-nous lire dans le rapport. « Plusieurs militaires, jugés en avril pour conspiration dans l’affaire du pillage du dépôt d’armes de Yimdi en janvier, ont affirmé devant le Tribunal militaire de Ouagadougou, avoir été torturés au cours de leur détention à la gendarmerie ou à la MACO », précise-t-il. Le rapport sur le Burkina Faso mentionne que « par exemple, 1 900 personnes étaient incarcérées à la MACO, pour une capacité de seulement 600 détenus. Les conditions carcérales demeuraient déplorables, notamment en raison du manque de nourriture et de soins médicaux » et à cela, il faut ajouter les cas d’impunité et de violation des droits des femmes. Pour le cas de l’impunité, le rapport évoque le report, à plusieurs reprises,  du procès de l’ex-président Blaise Compaoré et de 32 anciens ministres devant la Haute Cour de justice, la non- extradition de François Compaoré accusé dans le meurtre de Norbert Zongo et le dossier pendant du putsch  manqué de 2015. Parlant des droits des femmes, voici ce que dit le rapport : 

« En raison de la pénurie de matériel médical, de médicament et du personnel dans les hôpitaux, les femmes et les nouveau-nés étaient exposés à de graves risques   de complications obstétricales, d’infection et de mort. » Selon le rapport, au moins 100 décès maternels ont été recensés au cours des six premiers mois de l’année dans l’un des deux principaux hôpitaux publics de Ouagadougou. Il conclut par la suite qu’aucun progrès n’a été réalisé pour concrétiser l’engagement pris, en 2016, de relever l’âge légal du mariage pour les filles. Dans le document, il est aussi fait cas d’exactions perpétrées par des groupes armés au Burkina Faso. Aussi, les Kolgweogo sont-ils indexés par les défenseurs des droits humains qui les  qualifient de « milices d’autodéfense ». « Les Kolgweogo, milices d’autodéfense constituées principalement de fermiers et d’éleveurs, ont cette année encore commis des atteintes aux droits humains, telles que des passages à tabac et des enlèvements, bien que le ministre de la Justice se soit engagé en décembre 2016 à réguler leurs activités », décrie  le rapport. Et aussi les groupes armés qui perpétuent des attaques terroristes  près des frontières maliennes et nigériennes  et dans la ville de Ouagadougou. En réaction à l’idée selon laquelle la pauvreté serait à l’origine de  la violation des droits humains, Christian Ouédraogo, le coordonnateur campagnes et actions, se veut contradictoire. « C’est la violation des droits humains qui entraîne la pauvreté », a-t-il dit. Si du point de vue général, la situation des droits humains se dégrade, l’ouverture du procès du putsch manqué, le 27 février prochain, et le projet de constitution sont de grandes avancées en matière de droits humains pour le Burkina Faso. « Malheureusement, malgré les alertes que nous avons portées l’année dernière, il y a, aujourd’hui, plus de personnes qui sont molestées et frappées, il y a beaucoup plus de journalistes qu’on emprisonne, qu’on torture..."

 

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Waka Waka festival : pas une, mais des danses africaines !

waka waka festival

Les 16, 17 et 18 février derniers, le festival Waka Waka dédié aux danses afro urbaines a célébré la richesse de la culture afro et souligné l’énergie créative d’une jeunesse métissée. Reportage.

Rendez-vous est pris à Lille, la future capitale de la culture en 2020. Sur quelques 200 panneaux de la ville des Hauts-de-France, près de 60 portraits sont placardés, tous rehaussés du slogan « Les Lillois ont du talent ». Parmi eux, Jeannine Fisher : chorégraphe installée à Lille, fondatrice de Wassa l’asso et de l’école dédiée aux danses afro-urbaines, Waka Waka Dance Academy. Et du talent, de l’énergie mais aussi de l’ambition, la Franco-Camerounaise en a. « Seulement deux femmes noires sont représentées dans la campagne ! », tient à souligner cette artisvite qui œuvre pour la progmotion de la culture afro dans un élan de modernité.

Preuve avec l’édition inaugurale du festival Waka Waka qui s’est tenue le week-end dernier dans le cadre du festival Hip Open Dance. Pendant trois jours, Jeannine Fisher, escortée d’une équipe de jeunes bénévoles proactive et enthousiaste, a fédéré Lillois, Parisiens, Amiénois et autres Bruxellois autour de passions et d’intérêts communs, les danses afro et les cultures urbaines. « J’avais à cœur de montrer l’ébullition et la créativité qu’il y a dans les capitales africaines, d’abord à travers la danse », reconnaît-elle, à présent emmitouflée dans son manteau, ses longues tresses d’argent flottant sur son drap de laine.

 

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Jeannine Fisher, fondatrice du festival Waka Waka, 1ère édition

Une Afrique plurielle, un public métissé

Le festival touche à sa fin, Jeannine vient de donner son dernier workshop. Une session de danse d’initiation (mais attention, il faut s’accrocher !) réservée à l’azonto du Ghana. « Une danse très théâtrale, représentative de notre africanité », née sous la houlette de lycéens ghanéens. Aux côtés d’Accra donc, Lagos avec l’afrobeat nigérian, Libreville avec le jazzé du Gabon, Abidjan et ses steps de coupé décalé, la capitale congolaise, Kinshasa, et le ndombolo, Luanda et l’afro house angolaise etc.

Montrer la diversité et la richesse culturelle du continent, un pari réussi, mais qui n’était pas gagné d’avance. « A Lille, comme dans beaucoup de grandes villes françaises, on parle de danse africaine. C’est une hérésie. Je suis fatiguée que l’on réduise toujours l’Afrique à un pays, s’indigne celle qui a grandi au Cameroun et qui danse depuis toute petite. « L’Afrique est plurielle, c’est 54 pays et une mosaïque de cultures », rappelle-t-elle.

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Concert des Frères Smith au festival Waka Waka – © Dumoove Dugroove

 

Entre 30 et 40 personnes se sont donnés rendez-vous à chacun des workshops emmenés par des chorégraphes reconnus par la profession, et environ 500 visiteurs ont eu le loisir de s’enjailler au bal afro logé à la salle des fêtes de Fives, où les onze musiciens du collectif parisien, Les Frères Smith, nous ont fait – là encore – voyager du Nigeria, à coups de sonorités afrobeat, à l’Éthiopie à grand renfort d’envolées jazz.

Parmi le public et les visiteurs, le métissage était à l’honneur. Un coup de maître à l’heure où de nombreux événements célébrant la culture afro sont taxés de communautarisme ou peinent à élargir leur palette de visiteurs. « Je suis Afropéenne, j’ai grandi entre l’Afrique et l’Europe et je suis amoureuse des cultures africaines. Du coup, j’ai vraiment envie de les partager aux Afrodescendants et non Afrodescendants, aux personnes racisées ou non. L’ouverture d’esprit, voilà ce pour quoi je me bats. », souligne Jeannine, tout en reconnaissant l’importance de quelques promoteurs de la culture afro à Lille, pionniers du genre, parmi lesquels feu l’association Art et médias d’Afrique à l’origine du Fest’Africa – premier festival de littérature africaine en Europe – sans oublier Karibou Africa au sein de laquelle l’entrepreneure a fait ses premières armes.

Inspirer la nouvelle génération

Parce que Lille reste reconnue pour son tissu associatif riche et ancré dans de longues traditions militantes. C’est d’ailleurs avec le soutien de la Mairie de Lille que le festival Waka Waka a pu voir le jour et être hébergé dans des établissements comme le Flow, Centre Eurorégional des Cultures Urbaines, et la Maison de quartiers des Moulins.

Pour autant, « Lille est aussi une ville très ségréguée, éclaire l’une des élèves de la Waka Waka Dance Academy, habituée au cours d’afro house. J’habite à Wazemmes, un quartier populaire situé à deux pas de celui des Moulins où se passe la majeure partie des workshops, et je peux vous dire que c’est là que se trouve la diversité. Pas dans le vieux Lille, très huppé », complète celle qui s’essaiera aux steps de ndombolo et d’afrobeat imaginés par la charismatique Dee Win.

Pour l’enseignante de 30 ans tout rond, d’origine ivoirienne et centrafricaine, une formule comme celle du Waka Waka festival permet avant tout d’« inspirer les générations à venir et de laisser une trace ». La manifestation est également une façon pour « Africains et Afrodescendants de renouer avec leur histoire ». Raison pour laquelle la chorégraphe et petite protégée de Yap’s la Pirogue et de Lionel Vero – deux pointures du genre à Paris officiant au studio MRG – ne se contente pas de réaliser ses « moulés » à la perfection. Elle fait un certain nombre de recherches sur l’histoire des steps « qui reprennent souvent des gestes de la vie quotidienne », pour mieux les transmettre à ses élèves.

La transmission, une ambition que Jeannine Fisher soutient. « Pendant le festival, on a entendu des hits d’artistes afro que tout le monde connaît, et on a pu constater qu’avec eux on accédait aussi à la culture africaine. Maître Gims ramène le lingala et le ndombolo, Section Pull up, des lignes d’afrohouse, Booba, lui, fait des featuring avec Fally Ipupa : on est en plein dedans… Les prochaines générations vont certainement toutes parler lingala ! », s’enthousiasme la danseuse.

La culture afro a le vent en poupe, et si Jeannine et ses acolytes en ont pleinement conscience, a aucun moment du festival il n’a été question de surfer sur la vague. Il n’y avait qu’à voir les gamins venus danser pendant ces trois jours s’exprimer en mouvement et en sourire pour s’en rendre compte. Un élan de vivre ensemble grisant. « Je suis fière de montrer que l’Afrique est un vivier de talents intarissables. Je pense que nous-mêmes, Africains, on ne se rend pas compte de tout ce qu’on sait faire », s’émeut Dee Win.

« Joie, sagesse, énergie, voilà comment on pourrait résumer ces trois jours », conclut Jeannine qui espère à terme pouvoir ouvrir un complexe où elle hébergerait son école de danse, une salle de concert, une bibliothèque de littérature africaine… Et faire de Lille une véritable plaque tournante de la culture afro urbaine.

(il y avait aussii sur le site deux vidéos, mais leur volume ne permet pas de les mettre sur ce site... désolé !)

Un document pdf (un peu "lourd") proposé par les Soeurs Blanches et les Pères Blancs (lire la suite)

Un dossier assez important dans "Jeune Afrique" :

 

Corruption en Afrique : comment se place votre pays dans le classement de Transparency ?

Par Jeune Afrique

Depuis 1995, Transparency International établit un classement de l'ensemble des pays selon l'indice de perception de la corruption (IPC). Le constat dressé dans son rapport 2017 est sans ambiguïté : « La majorité des pays font peu ou pas de progrès pour mettre fin à la corruption ». Et la majeure partie des pays africains sont très mal classés.

En 2017, le continent africain reste la région la plus mal classée en terme de perception de la corruption, avec un score de 32, sur une échelle de 100. Les deux pays les plus mal classés par Transparency International sont africains : le Soudan du Sud et la Somalie. Et le premier pays d’Afrique subsaharienne à apparaître dans le classement est à la 34e place, sur 180 pays : le Botswana. Viennent ensuite les Seychelles (36e), le Cap-Vert et le Rwanda (respectivement 47e et 48e), avant la Namibie (53e) et le Sénégal (66e).

Un – mauvais – bilan que déplore l’ONG, qui remarque que « cette piètre performance n’est pas nouvelle » au regard des résultats observés dans les précédents rapports. Et pour Transparency International, il y a un lien « entre les niveaux de corruption, la défense des libertés de journalistes, et l’engagement de la société civile ». Un chiffre éloquent : en 2017, plus de 9 journalistes sur 10 qui ont été tués dans le monde l’ont été dans des pays dont le score est inférieur ou égal à 45.

Le rapport complet est disponible sur le site de Transparency International.

• L’importance du leadership : Botswana, Rwanda et Cap Vert

Pour le continent africain, Transparency International observe que, pour les pays qui se hissent dans le haut du classement, ont en commun un « leadership politique qui est constamment engagé dans la lutte contre la corruption ».

« De l’application stricte par le président Paul Kagame du code de conduite au Rwanda (48ème du classement) à la promotion ouverte du président Jorge Fonseca de la transparence institutionnelle dans l’approche innovante du Cap Vert (48ème) ou du président Ian Khama de « l’ intégration de la lutte contre la corruption » au Botswana (34ème), ces pays ont appris mieux dans leurs communautés et poursuivi ces tactiques avec engagement », écrivent les auteurs du rapport.

Pour Transparency International, au-delà des législations anticorruption, les pays qui s’en sortent le mieux sont ceux qui font « l’étape supplémentaire pour assurer l’implémentation », la mise en oeuvre effective, de ces lois.


>>> À LIRE – Infographie : 10 choses à savoir sur la corruption en Afrique


 

• Renforcer les dispositifs législatifs : Côte d’Ivoire et Sénégal

La Côte d’Ivoire est passée de 27 à 36 entre 2013 et 2017, une amélioration due à la tenue des « promesses électorales [d’Alassane Ouattara qui] a adopté une loi sur la prévention et la répression de la corruption, mis en place une autorité nationale de lutte contre la corruption, et poursuivi le respect de certaines initiatives internationales, telles que l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE). » Le pays se hisse désormais à la 103e place au classement mondial.

L’arrivée de Macky Sall au pouvoir a également influé sur l’indice du Sénégal. L’IPC du pays a en effet augmenté de 36 à 45 au cours des six dernières années, le classant désormais au 66e rang. Une remontée due notamment à la création d’un ministère de la Bonne gouvernance – rattaché au ministère de l’Enfance, confié à Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop – et à la création de l’Office national de lutte contre la fraude et corruption (OFNAC).


>>> A LIRE – Ibrahima Faye (OFNAC-Sénégal) : « La corruption se nourrit de l’ignorance et de l’opacité »


Transparency International

• L’Union africaine doit se saisir du problème

En dépit des résultats encourageants de certains pionniers, la situation s’aggrave pourtant en Afrique. C’est le cas au Liberia, qui a perdu 10 points sur l’IPC depuis 2012. Le pays est désormais 128e sur le classement global. Un constat pour lequel l’ancienne présidente Ellen Sirleaf Johnson a pris la responsabilité lors de son dernier discours à la nation.


>>> À LIRE – Liberia : le bilan en demi-teinte d’Ellen Johnson Sirleaf


La République démocratique du Congo n’est pas épargnée. En perdant cinq places par rapport à 2016, elle se situe désormais à la 161e position au classement global. La corruption dans le secteur des mines, explique en partie ce résultat.

Globalement, Transparency International souligne que les guerres et conflits en Afrique restent l’un des obstacles majeurs à une évolution favorable de la corruption.

À la fin de son rapport, l’ONG interpelle l’Union africaine, dont le leitmotiv affiché pour 2018 est : « Gagner la bataille contre la corruption : une voie durable vers la transformation de l’Afrique ». Transparency International enjoint à l’institution de « demander à tous ses dirigeants un engagement visible en faveur de la lutte contre la corruption », et en particulier « d’envisager des investissements dans des pays qui luttent historiquement contre les efforts de lutte contre la corruption et montrent peu ou pas de progrès ». Et en particulier la Somalie et le Soudan du Sud.

Afrique – Transparency International (21 février 2018) by jeuneafrique on Scribd