Actualités

Culture africaine: 55 rendez-vous en 2020

 
media « Kitwana's Journey », il était une fois un garçon nommé Kitwana, un garçon qui riait, jouait, allait à l'école… Film d’animation de la réalisatrice kenyane Ng’endo Mukii, présenté au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand 2020. © Ng'endo Mukii (Ng'endo Studios LTD)

Quels seront les rendez-vous phares de la culture africaine en 2020 ? Du concours d'écriture « Voix d'Afriques » en passant par la Journée mondiale de la Culture africaine, jusqu’à la Dakar Fashion Week, le Festival afropolitain nomade à Kigali ou la saison Africa 2020. Envoyez-nous vos « incontournables » à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Voici 55 propositions.

Janvier

La 4e édition du Festival international de Porto-Novo s’est déroulée entre le 4 et 12 janvier au Bénin, avec plus de 1 200 masques et un million de festivaliers, mais aussi la projection du premier film réalisé au Bénin par un réalisateur béninois, Sous le signe du Vaudou (1973), de Pascal Abikanlou.

Du 9 au 12 janvier, à Ouagadougou, le 5e Soko Festival a réuni plus d’une vingtaine de musiciens et artistes de Burkina Faso, Mali, Ghana et Togo, sous le parrainage d’Étienne Minougou, fondateur des Récréatrales.

Au 28e Festival Suresnes Cités Danse(11 janvier – 2 février), en région parisienne, le hip-hop entre en fusion avec la création contemporaine internationale. Salim Mzé Hamadi Moissi des Comores questionne son attachement à son pays et ses influences arabes, africaines et indiennes.

Radio France internationale a créé un nouveau prix littéraire. En partenariat avec les éditions Jean-Claude Lattès, RFI lance le concours d'écriture « Voix d'Afriques ». L’objectif est la découverte des nouvelles plumes sur tout le continent africain. Vous avez moins de 30 ans, vous êtes majeur-e, vous n'avez encore rien publié, mais vous rêvez d'écrire un roman ? Alors vous pouvez tenter votre chance et participer à ce concours d'écriture jusqu'au 15 janvier 2020. Le prix sera remis en juin à Paris.

En Belgique, du 15 janvier au 1er février, la galerie bruxelloise Ambre Congo invite à découvrir la peinture congolaise (1926-1960) sous le titre De Lubaki à Mode Muntu.

Prête-moi ton rêve, cette exposition panafricaine itinérante conçue à Casablanca par la Fondation pour le Développement de la Culture contemporaine africaine montre encore jusqu’au 28 janvier des œuvres d’artistes de toute l’Afrique au Musée des civilisations noires à Dakar, au Sénégal.

Entre le 21 et 26 janvier, le Festival international documentaire (FIPADOC) à Biarritz promet « des œuvres d’exception sélectionnées aux quatre coins du monde ». Entre autres, on pourra observer le travail dans une ferme piscicole dans un camp de réfugiés sahraouis dans le désert algérien ; éclaircir l’accident d’avion mystérieux du secrétaire général de l’ONU, le Suédois Dag Hammarskjöld, à la frontière de la Rhodésie en 1961 ; suivre une dizaine d’anciens délinquants congolais devenus musiciens percussionnistes dans le quartier populaire de Barumbu, à Kinshasa…

Le 24 janvier sera célébrée la Journée mondiale de la Culture africaine. Organisée par le Réseau africain des promoteurs d’événements culturels (Rapec), la date est un hommage à la Charte de la renaissance culturelle africaine, votée le 24 janvier 2006 par l’Union africaine. Internationalement célébrée, Marrakech a été élue capitale africaine de la Culture 2020.

Porter un autre regard sur la culture malienne est l’ambition d’un festival unique en son genre. L’Essonne Mali Festival, parrainé par Oxmo Puccino, est basé sur un partenariat entre le département de l’Essonne, en région parisienne, et le Mali. Il présente, entre le 31 janvier et le 9 février, de nombreux événements et créations d’artistes du Mali et de l’Afrique de l’Ouest, des concerts, des expositions, des spectacles de danse, de théâtre et du cinéma.

Du 31 janvier au 8 février se déroule le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, dans le centre de la France. Dans la compétition 2020 du plus grand festival du monde dédié aux courts métrages, on trouve des films du Ghana, d'Égypte et d'Afrique du Sud, sans parler de la sélection spéciale « Regards d’Afrique » avec une flopée de jeunes cinéastes africains qui donnent « le ton d’une Afrique nouvelle».

Février

« Affronter sa peur » est le thème de l’édition 2020 du In Out Dance Festival à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. Entre le 1er et le 9 février, ce festival international fait partie des plus importants événements de danse contemporaine sur le continent africain. Les pays invités : Allemagne, Bénin, Belgique, Burkina Faso, Burundi, Canada, Côte d’Ivoire, France, Ghana, Hollande, Israël, Mali, Togo, États-Unis.

À Ségou, du 4 au 9 février, la 16eédition de Ségou’Art, le Festival sur le Niger ouvre ses portes sous le signe de « Réconciliation & Cohésion sociale » avec une caravane culturelle pour la paix, des concerts géants sur les berges du fleuve Niger, un salon d’art contemporain, du théâtre, de la danse, des master class…

« Un poème qui n’est pas le nôtre ». La première grande rétrospective consacrée à William Kentridge dans un musée français explore tous les médiums du grand artiste sud-africain : dessin, gravure, sculpture, tapisserie, film d’animation, performance, installation vidéo… Le Lille Métropole Musée à Villeneuve-d’Ascq (LaM) promet une vision à la fois poétique et critique de sujets délicats comme la décolonisation, l’apartheid ou le rôle de l’Afrique dans la Première Guerre mondiale.

Rendez-vous majeur de la scène artistique en Afrique, la 8e édition de l’Investec Cape Town Art Fair, au Cap, en Afrique du Sud, se déroule entre le 13 et 16 février. Un rendez-vous incontournable au niveau international pour les artistes et le marché de l’art pour célébrer l’art de l’Afrique du Sud et du continent africain en général.

La 4e édition du Festival Afropolitan au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, en Belgique, invite « des artistes et le public à célébrer leurs héroïnes et héros » : Fela Kuti, Miriam Makeba, Toni Morrison… Le rendez-vous propose entre le 28 février au 1er mars des concerts, des films, des performances et des défilés de mode et un concert exclusif du groupe légendaire congolais Zaïko Langa Langa qui fête ses 50 ans.

Mars

Le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO) aura lieu du 3 au 21 mars en Seine-Saint-Denis, mais aussi à Paris. La 15e édition du Festival nous amènera à la découverte de l’Iran, mais fera aussi un détour par l’Algérie « avec une fenêtre sur le cinéma documentaire contemporain ».

Du 12 mars au 26 juillet, l’Institut des cultures d’Islam à Paris présente Croyances, faire et défaire l’invisible. Dans cette exposition conçue par Jeanne Mercier, cofondatrice de la plateforme Afrique in Visu, des artistes photographes et vidéastes explorent la puissance évocatrice des religions, superstitions et mythes du continent africain.

L’Institut du Monde arabe propose dans neuf lieux culturels Le Printemps de la danse arabe 2020 réunissant des chorégraphes de Syrie, Palestine, Maroc, Égypte, Tunisie… La soirée de lancement sera assurée le 18 mars par deux créations hip-hop : « Blow » de Karim KH et « Iskio » de Saïdo Lehlouh & Johanna Faye, la clôture par des interprètes français, tunisiens et algériens réunis dans le cadre de la Petite Université de la Danse avec une chorégraphie singulière, Re/Sources.

Au Maroc, la 25e édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan décernera fin mars son prix Tamouda. Entre le 21 et 28 mars, 10 000 spectateurs sont attendus pendant cet événement cinématographique ayant pour but de « refléter la richesse et la diversité des œuvres cinématographiques de la Méditerranée ».

Jusqu’au 22 mars, la Fondation Clément organise la première exposition en Martinique et dans les Caraïbes de Pascale Marthine Tayou. Selon l’artiste camerounais, « Black Forest n’est pas un projet artistique, c’est une promenade in-live sur les pistes interminables de nos doutes existentiels. »

Avril

Le 36e Festival international de cinéma Vues d’Afrique aura lieu du 17 au 26 avril à Montréal, au Québec. L’événement se considère comme un organisme de référence pour l’information et la diffusion de productions culturelles sur l’Afrique, les pays créoles et leurs diasporas.

C’est le plus important événement cinématographique de Madagascar, organisé en association avec l’Institut français de Madagascar et RoziFilms, entre le 17 et 25 avril. La 15e édition des Rencontres du film court de Madagascar est dédiée au « changement climatique » et invite tous les réalisateurs et producteurs panafricains à montrer à Antananarivo et plusieurs villes en province leurs courts-métrages, fictions, documentaires et animations et concourir pour le Zébu d’or.

Tout le monde connaît Khéops, Toutânkhamon et Cléopâtre, mais qui se souvient de Téti, des Sésostris (I - II et III) ou de Nectanébo ? Du 29 avril au 17 août, au MuCEM, à Marseille, Pharaons Superstars mène l’enquête : pourquoi certains rois et reines de l’Égypte ancienne sont devenus des icônes internationales.

Mai

Le Musée de la Grande Guerre à Meaux organise du 8 mai au 17 août un Hommage aux soldats coloniaux. L’installation de l’association Remem’beur « retrace la participation des troupes coloniales, leurs conditions de vie et les préjugés raciaux auxquels elles ont dû faire face ».

La 73e édition du Festival de Cannes se déroulera du 12 au 23 mai. Depuis 1975 et la Chronique des années de braise de l’Algérien Mohammed Lakhdar-Hamina, on attend toujours la deuxième Palme d’or remportée par un cinéaste africain. En 2019, avec Atlantique, la Franco-Sénégalaise Mati Diop est devenue la première cinéaste femme d’origine africaine ayant remporté le Grand Prix à Cannes.

Makay, un refuge malgache nous renvoie à une forteresse totalement inexplorée, des vallées de plusieurs centaines de mètres. Située au sud-ouest de Madagascar, cette œuvre monumentale de la nature et trésor de la biodiversité sera présentée du 15 mai au 7 mars 2021 au Musée des confluences dans une exposition immersive pour explorer ce labyrinthe géologique inconnu.

Mi-mai commence le 27e New York African Film Festival (NYAFF), d’abord à la Film Society of Lincoln Center, suivi par une programmation au Maysles Cinema et à la Brooklyn Academy of Music’s Cinématek. Un rendez-vous réputé pour son mélange savant entre films contemporains, films cultes et débats avec le public.

Juin

Le 1er juin, un concert d’Angélique Kidjo à la Philharmonie de Paris constitue le point de départ de la saison culturelle Africa 2020 sur tout le territoire français. La chanteuse béninoise, marraine de l’événement, revisitera l’album mythique Remain in Light des Talking Heads pour le transporter vers le continent africain.

Début juin, on attend aussi la 3e édition de la Douala Art Fair. En 2019, elle avait mis en lumière une centaine d’œuvres d’art d’artistes d’Afrique centrale sous le thème : Flying Over Central Africa : Déjouer les clichés.

Du 10 au 14 juin, la 18e Dakar Fashion Week devient le centre de la mode en Afrique en célébrant les richesses culturelles du continent, mais aussi l’émancipation de la femme noire.

The Power Of My Hands. L’exposition au Musée d’Art moderne de Paris présente du 12 juin au 1er novembre les œuvres d’une douzaine de femmes originaires de plusieurs pays du continent africain et de la diaspora, entre mémoire, famille, tradition, religion et imagination.

Ubuntu, un rêve lucide s’intitule une exposition au Palais de Tokyo, à Paris, sous l’égide de Marie-Ann Yemsi. Du 19 juin au 13 septembre, les œuvres d’une vingtaine d’artistes ou de collectifs investissent Ubuntu, « un espace encore infréquenté de nos imaginaires et nos connaissances. Ce terme issu des langues bantous du Sud de l’Afrique conjugue les notions d’humanité, de collectif et d’hospitalité ».

À Yaoundé, Mis Me Binga (« L’œil des femmes ») fêtera entre le 23 et 27 juin sa onzième édition. Le Festival international de films de femmes nous dévoile « Le Monde vu par elles ».

Une Afrique en couleurs promet le Musée des confluences à Lyon. Du 26 juin 2020 au 7 mars 2021, l’art africain quotidien et populaire investit les salles avec des masques, des statuettes et des pagnes où la couleur est reine.

Juillet

La 72e édition du Festival d’Avignon aura lieu entre le 3 et le 23 juillet. RFI y recommencera son aventure théâtrale et radiophonique Ça va, ça va le monde !, un cycle de lectures de six textes d’auteurs contemporains francophones issus d’Afrique, du Proche-Orient et de l’océan Indien.

Du 7 au 11 juillet, le Festival afropolitain nomade pose ses valises à Kigali, capitale du Rwanda. Cette année, la plateforme d’échanges interculturels et artistiques s’occupe de « L’émergence de la culture et des arts en Afrique à travers l’égalité des genres ».

Le festival Africajarc fêtera en juillet sa 22e édition dans le sud de la France. Tout avait commencé en 1997, quand une troupe d’artistes burkinabè et togolais avait donné un concert à Cajarc, dans cette petite ville située dans le Lot. Entre expositions, littérature, danse, théâtre, musique et cinéma, la programmation s’annonce comme toujours éclectique et centrée autour des cultures africaines.

Au Togo et au Bénin aura lieu la 16e édition du FesConte. Fin juillet et début août, le festival propose des ateliers de conte et de chants épiques, des soirées d’humour et de slam, des spectacles de conte tout public.

Août

En août, au Bénin, le studio ouest-africain des écritures dramatiques jeunesse Échafaudages donne rendez-vous à des auteurs et accompagnateurs en écriture dramatique jeune public à Cotonou. Initié par Sudcréa et coordonné par Sedjro Giovanni Houansou, prix RFI-Théâtre, le studio réunira des jeunes de 16 à 21 ans - en provenance du Bénin, des pays d’Afrique de l’Ouest, de la France et du Canada - face à des professionnels. Les textes seront ensuite mis au plateau grâce aux dispositifs théâtraux Didascalies du monde et Embuscades de la scène.

Également en août est attendue dans la ville tunisienne Tazarka la 24e édition du Salon international de la bande dessinée de Tazarka. Situé à 66 kilomètres au sud-est de Tunis, c’est un rendez-vous historique du « Neuvième Art » sur le continent africain.

À Accra, au Ghana, le festival d’arts de rue Chale Wote (« Mec ! On y va ! ») s’installe habituellement à la fin du mois d’août dans le quartier de pêcheurs de Jamestown. Deux cents artistes (peintres, photographes, danseurs, acrobates, musiciens) du pays et de l’international et 20 000 visiteurs sont attendus pour partager la joie et la culture.

Septembre

Du 23 septembre au 3 octobre, le Festival des francophonies Zebrures d’automne ouvrira ses portes à Limoges. Ce rendez-vous incontournable de la création francophone sera fortement imprégné par la saison culturelle Africa 2020. À cette occasion RFI décernera à nouveau son prix RFI-Théâtre. Qui succédera à l’écrivaine libanaise Valérie Cachard ?

Octobre
Début octobre, la 31e édition du Festival du Film arabe de Fameck continue à promouvoir une cinématographie émergente. Qui succédera au Grand Prix 2019 décerné à Fatwa, du réalisateur tunisien Mahmoud Ben Mahmoud ?

Fondée par Touria El Glaoui en 2013, la foire 1-54 à Londres est devenue le plus important rendez-vous de l’art contemporain venu d’Afrique et de sa diaspora. L’édition 2020 aura lieu du 8 au 11 octobre, précédée d’éditions à Marrakech (20-23 février) et à New York (8-10 mai).

Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) démarrent traditionnellement fin octobre et constituent le plus ancien festival de cinéma du Sud valorisant le cinéma d’Afrique subsaharienne et du monde arabe. Il se définit également comme un laboratoire pour les libertés. Quel film succédera au Tanit d’or pour Noura rêve du réalisateur tunisien Hinde Boujemaa ?

Les amoureux de la photographie africaine se retrouvent fin octobre à LagosPhoto. Lancé en 2010, le premier festival international dédié à la photographie au Nigeria organise pendant un mois des expositions, des workshops et discussions, mais investit aussi l’espace public.

Jusqu’au 25 octobre, le musée Zeitz Mocaa, au Cap, en Afrique du Sud, propose Two Together. L’exposition inaugure un nouvel espace thématique pour les artistes africains et des diasporas : deux œuvres, deux artistes ou deux sujets entrent en dialogue ou en confrontation sur un sujet comme l’histoire des routes de l’esclavage.

Novembre

Avec plus de mille maisons d’édition de plus de trente pays, le Salon international du livre d’Alger figure parmi les manifestations littéraires les plus importantes de la région. La 25e édition est attendue fin octobre.

Début novembre se déroule traditionnellement à Londres le festival Film Africa, le plus grand rendez-vous « du meilleur du cinéma africain », un festival organisé par la Royal Africa Society.

La prochaine édition du Salon des Bruits de Kinshasa dans le cadre du Festival international des Sonorités de Kinshasa est attendue début novembre. Le Fisokin est un événement à la fois scientifique et culturel contribuant à la lutte contre la pollution sonore par des actions artistiques et encourageant la préservation des sons moins signifiants à travers des ateliers, conférences et prestations artistiques.

Akaa, la foire d’art contemporain autour de la création africaine organisera du 13 au 15 novembre la cinquième édition Also Known As Afrika au Carreau du Temple, à Paris, pour une Afrique sans frontières.

Le 41e Festival des 3 Continents (cinémas d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie) se tiendra du 20 au 27 novembre à Nantes. Après La femme des steppes, le flic et l’œuf, de Wang Quan’an, qui gagnera le prix de la Montgolfière d’or 2020 ?

La pensée contemporaine afro-caribéenne sera au cœur du 3e Salon du livre afro-caribéen, du 28 novembre au 6 décembre. Ce festival culturel à la Cité du Livre et de la Bibliothèque Méjanes à Aix-en-Provence croise les arts, la musique, les arts graphiques et la littérature.

Décembre

Au Sénégal, pendant les deux premières semaines en décembre, le festival Partcours réunira des initiatives culturelles pour en faire une activité culturelle en continu. L’objectif consiste aussi à faire « connaître les quartiers de Dakar à travers l’existence d’espaces d’art ».

Également en décembre, la 17e édition du festival de théâtre Mantsina-sur-scène battra son plein au Congo-Brazzaville. Créé en 2003, entre autres par Dieudonné Niangouna, le festival est aujourd’hui dirigé par Sylvie Dyclo Pomos.

Envoyez-nous vos « incontournables » de la culture africaine en 2020 à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Mali: des manifestants veulent le départ des militaires étrangers du pays

Manifestation contre la présence de troupes étrangères (dont les Français de la force Barkhane) sur le sol malien, le 10 janvier à Bamako.
© ANNIE RISEMBERG / AFP

Ce vendredi 10 janvier à Bamako, s'est tenue une manifestation qui a demandé le départ des troupes militaires étrangères du territoire malien. À l'appel d'associations et de partis politiques notamment, les manifestants se sont regroupés devant le monument de l'Indépendance de Bamako. De nombreux drapeaux maliens étaient visibles. Des responsables de la société civile et de la classe politique malienne étaient également présents.

Des leaders - notamment religieux - ayant demandé à leurs partisans de ne pas prendre part à la manifestation, il y a eu moins de personnes que prévu ce 10 janvier à Bamako. Mais les personnes présentes étaient plutôt décidées. Comme cette « amazone » : « Que la France puisse retirer son armée de nos terres. C’est pourquoi le peuple malien est là, c’est pourquoi "l’amazone" que je suis est là. »

Nombreux drapeaux maliens

Devant la place de l’Indépendance de Bamako, on note, dans la foule, de très nombreux drapeaux maliens. D’autres montrent avec fierté des calicots et des banderoles sur lesquels le message est clair : les troupes militaires étrangères doivent partir.

Des élus maliens sont également présents. On reconnaît par exemple un député du Rassemblement pour le Mali (RPM, le parti au pouvoir) ou Oumar Mariko du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi). Il se réclame de l’opposition et il élève le ton pour se faire entendre : « Aux complexés qui pensent qu’après la France, c’est le déluge, alors qu’ils rejoignent la France. »

Pas d'incidents

Dans le public, la situation de la ville malienne de Kidal, sous contrôle de l’ex-rébellion, est évoquée. Cette Malienne annonce une prochaine marche vers cette localité : « Prochainement, nous devons marcher sur Kidal, dans les jours à venir. S’il n’y a pas d’amélioration, il n’y aura pas de changement. Nous allons marcher sur Kidal, même si tout le monde, tout le Mali mourra, nous allons marcher sur Kidal. »

La manifestation s’est déroulée sans incident, avec un service de maintien de l’ordre impeccable.

Manifestations contre les casques bleus au Mali: le gouvernement appelle au calme


ogo, Guinée, Burundi, Côte d’Ivoire… 2020,
une année électorale à plusieurs inconnues

| Par
JA

Après une année 2019 riche en élections majeures sur le continent – Nigeria, Tunisie, Afrique du Sud et Algérie, en particulier –, l’année 2020 s’annonce tout aussi animée avec dix scrutins présidentiels et/ou législatifs. On observera de près les pays soumis à de graves crises sécuritaires, mais aussi ceux où les règles constitutionnelles et leur éventuelle révision font peser une incertitude sur la candidature des chefs d’État actuellement en poste.

2020 : réinventer l’Afrique (5/6) – Élections cruciales, chantiers économiques, enjeux sociaux et sociétaux… En cette année de célébration des indépendances, quels sont les défis que le continent doit encore relever ? Pendant une semaine, Jeune Afrique vous propose analyses et décryptages.

• Burkina Faso : en plein doute

election burkina

Zéphirin Diabré (à g.) et Roch Marc Christian Kaboré, protestant, le 18 janvier 2014 à Ouagadougou,

contre la réforme de la Constitution. © SOPHIE GARCIA POUR J.A.

 

Le Burkina pourra-t-il, à la fin de l’année 2020, rééditer l’exploit de 2015 ? À l’époque, la présidentielle et les législatives avaient suscité un fort engouement dans un climat de postinsurrection populaire. Près de 60 % des Burkinabè s’étaient rendus aux urnes, et les observateurs avaient salué un scrutin pacifique.

Cinq ans plus tard, plus personne n’escompte que le même enthousiasme se manifestera le jour du scrutin. Le climat politique s’est tendu et les nostalgiques de l’ancien président Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire, n’hésitent plus à donner de la voix.

Surtout, la dégradation de la situation sécuritaire fait peser des doutes sur la tenue d’une élection, dont la date précise n’a pas encore été fixée, sur l’ensemble du territoire national. Les attaques jihadistes se sont multipliées dans le Nord et dans l’Est, et une partie du territoire échappe désormais au contrôle des autorités – les candidats feront sans nul doute de la résolution de cette crise l’une de leurs priorités.

Pour l’instant, ni le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, ni son principal adversaire, Zéphirin Diabré, n’ont annoncé leur candidature. Plusieurs candidats indépendants se sont en revanche lancés. Quant au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), au pouvoir jusqu’en 2015, il s’est mis en ordre de bataille, même s’il n’a pas encore annoncé qui porterait ses couleurs.

Les suffrages des trois millions de Burkinabè installés en Côte d’Ivoire pourraient faire basculer l’élection

Privé de scrutin il y a cinq ans, car la loi écartait à l’époque toute personne ayant soutenu le projet de modification de la Constitution de Blaise Compaoré, le CDP est parvenu à lisser son image et à se faire une place au sein de l’opposition. Il tentera de séduire les Burkinabè de la diaspora qui, conformément à la promesse qu’avait faite Kaboré, pourront voter pour la première fois. Une attention particulière sera portée aux quelque trois millions de Burkinabè installés en Côte d’Ivoire et dont les suffrages pourraient faire basculer l’élection.

• Côte d’Ivoire : le grand mystère

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, et son dauphin putatif, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, et son dauphin putatif, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. © Thierry Gouegnon/REUTERS

Très attendue, la prochaine élection présidentielle s’annonce aussi très incertaine. Prévu pour le 31 octobre 2020, le scrutin pourrait donner lieu à la première alternance pacifique de l’histoire contemporaine d’un pays marqué, ces dernières années, par une grave crise politico-militaire.

Mais de nombreuses inconnues demeurent. L’identité des candidats elle-même demeure un mystère, Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale, étant la seule personnalité d’envergure à s’être officiellement lancée dans la course. Mais il a, depuis, été visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice de son pays, qui le soupçonne de « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État ».

Le chef de l’État, Alassane Ouattara, tout comme l’ancien président Henri Konan Bédié, laissent planer le doute sur leurs intentions. Quant à Laurent Gbagbo, son avenir politique est étroitement lié aux décisions de la Cour pénale internationale (CPI).

S’il a été acquitté en première instance en janvier 2019, rien ne dit qu’il pourra rentrer à temps pour l’élection, si tant est qu’il souhaite se présenter. Reste le scrutin en lui-même. L’opposition estime que les conditions ne sont pas réunies pour qu’il puisse être libre et transparent. Elle en veut pour preuve la composition de la nouvelle Commission électorale indépendante, récemment réformée mais jugée déséquilibrée. Elle a d’ailleurs refusé d’y siéger.

• Burundi : surveillé de près

burundi

Pierre Nkurunziza, le président burundais, le 17 mai 2015 à Bujumbura. © Jerome Delay/AP/SIPA

 

Ira ou n’ira pas ? À cinq mois de la présidentielle, prévue pour le 20 mai 2020, le suspense autour de l’avenir de Pierre Nkurunziza reste entier. Le 7 juin 2018, conforté par le succès de son référendum constitutionnel, le chef de l’État burundais, au pouvoir depuis 2005, avait annoncé à la surprise générale qu’il ne briguerait pas un quatrième mandat – et ce, même si la nouvelle Loi fondamentale l’y autorise.

Depuis, le flou persiste. Reviendra-t-il sur sa décision ? Fera-t-il d’un cadre de l’appareil sécuritaire son successeur ou choisira-t-il un profil plus « politique » au sein du CNDD-FDD (au pouvoir) ? Ou encore propulsera-t-il sur le devant de la scène la première dame, la très religieuse Denise Nkurunziza ?

Officiellement, la décision reviendra aux organes du parti. Mais le choix final en dira long sur le message que le Burundi souhaite envoyer à la communauté internationale. Jusqu’à présent, Nkurunziza a multiplié les signaux négatifs. Il a demandé la fermeture du bureau des droits de l’homme de l’ONU, exigé que les ONG se conforment aux nouvelles dispositions de la Constitution sur les quotas ethniques (ce qui a entraîné le départ de nombre d’entre elles), muselé la plupart des médias et fait peu de cas des droits de l’opposition.

Le Cnared ne paraît pas en mesure d’influer sur le cours des événements

Au point que cette dernière ne paraît pas en mesure de contester la domination du CNDD-FDD. Le Conseil national pour la Liberté (CNL) d’Agathon Rwasa, principal opposant au pouvoir – l’un des rares surtout à avoir choisi de demeurer à Bujumbura –, dénonce les violences des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir. L’ONU la compare à une milice et l’accuse de nombreuses violations des droits de l’homme. Reste le Cnared, la plateforme d’opposition en exil. Divisée sur sa participation au scrutin, elle ne paraît pas en mesure d’influer sur le cours des événements.

• Togo : les jeux sont-ils faits ? 

Au Togo, Faure Gnassingbé, candidat à un quatrième mandat.

Au Togo, Faure Gnassingbé, candidat à un quatrième mandat. © Vincent Fournier/JA

 

Grâce au vote, en mai 2019, d’une révision constitutionnelle limitant le nombre de mandats présidentiels, mais de manière non rétroactive, Faure Essozimna Gnassingbé a pu présenter sa candidature à la présidentielle du 22 février 2020. Face à une opposition divisée, il fait figure de grand favori. Sa campagne devrait mettre en avant les succès économiques de ses trois mandats, bâtis autour d’une stratégie faisant du Togo un pôle logistique incontournable pour ses voisins enclavés.

Quant à la coalition de l’opposition, elle a volé en éclats, certains ayant annoncé leur candidature tandis que d’autres réclament une recomposition de la Cour constitutionnelle et une réforme du code électoral afin d’assurer la transparence du scrutin.

• Guinée : scrutin sous tension

guine

Alpha Condé, au palais présidentiel en octobre 2016. © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

 

En Guinée, la présidentielle devrait être organisée à la fin de 2020. Mais le flou règne encore, notamment sur l’identité des candidats. C’est une autre question qui focalise l’attention. Alpha Condé, élu en 2010 et en 2015, briguera-t-il un troisième mandat ? La Constitution le lui interdit, mais ses adversaires le soupçonnent de préparer une réforme de la Loi fondamentale qui, remettant les compteurs à zéro, lui permettrait de retenter sa chance.

Réunies au sein du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), les principales figures de l’opposition – comme Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, pour lesquels il fait peu de doute qu’ils seront candidats – font bloc. Mais jusqu’à quand ?

En attendant, manifestations et affrontements rythment le quotidien. Un mois après le début des protestations qui ont éclaté à la mi-octobre, une vingtaine de personnes avaient été tuées et une centaine d’autres blessées.

Autre facteur de tension : les législatives. La date du 16 février a été fixée pour renouveler le mandat, expiré depuis janvier 2018, des députés. Une date que conteste l’opposition, convaincue que le délai est trop court pour que le scrutin soit organisé dans de bonnes conditions car la commission électorale doit encore assainir le fichier électoral et procéder au recensement de près de 6 millions de votants.

• Éthiopie : le moment de vérité

Abiy Ahmed sera-t-il victime de sa propre politique ? Les élections générales auront lieu en mai 2020 et, à quelques mois de l’échéance, le Premier ministre éthiopien est dans une position particulièrement inconfortable. Salué par la communauté internationale pour les réformes qu’il a entreprises, récompensé par le prix Nobel de la paix, en octobre 2019, pour avoir été l’artisan d’une réconciliation spectaculaire avec l’Érythrée, il est menacé par la montée des revendications régionalistes et des tensions interethniques.

A-t-il voulu aller trop vite en entreprenant de transformer le régime marxisant, dont il est le pur produit, en une démocratie ? Pour un pays comme l’Éthiopie, rompu au monolithisme du pouvoir, l’ouverture politique et le retour des opposants en exil ne sont pas sans risque. D’autant que la vieille garde politico-sécuritaire tigréenne, au pouvoir depuis vingt-huit ans, a été progressivement marginalisée au sein de l’EPRDF, la coalition au pouvoir. Pour Abiy Ahmed, premier Oromo à accéder à d’aussi hautes fonctions, elle constitue donc une menace.

Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, lauréat du prix Nobel de la paix 2019.

Le Premier ministre doit en outre gérer les frustrations dans sa propre région de l’Oromia, foyer des manifestations qui l’ont indirectement porté au pouvoir. Il est en conflit ouvert avec le cyberactiviste oromo Jawar Mohammed, une des voix de la contestation, qui n’exclut pas de jouer un rôle lors du scrutin.

Face au péril ethnonationaliste, Abiy Ahmed pourra-t-il poursuivre ses réformes ? L’attentat de juin 2018, le début de mutinerie survenue quelques mois plus tard, ou encore la tentative de coup d’État de juin 2019 ont été de sérieux coups de semonce. Ces élections s’annoncent décisives, à l’échelle tant nationale que sous-régionale.


Côte d'Ivoire: Alassane Ouattara présente ses vœux au corps diplomatique

Le corps diplomatique a fait part de ses inquiétudes concernant la présidentielle à venir à Alassane Ouattara à l'occasion de la présentation des voeux. (image d'illustration)
© REUTERS/Afolabi Sotunde

Ce lundi 6 janvier, le président ivoirien Alassane Ouattara recevait ses voeux des corps constitués. A commencer par le corps diplomatique. L’exercice revêt souvent un tour politique. C’est l’occasion pour les ambassadeurs étrangers de faire passer des messages. Et en ce début d’année 2020, année électorale à haut risque en Côte d’Ivoire, cela n’a pas manqué.

C’est un nonce apostolique tout juste accrédité -il a remis ses lettres de créance la semaine dernière- qui a porté la voix du corps diplomatique. Dans un discours très politique, Paolo Borgia n’a pas caché une certaine inquiétude de la communauté internationale quant aux risques de crise post-électorale, en insistant notamment sur la Commission électorale indépendante où l’opposition significative n’est pas représentée.

« Tous les acteurs et partenaires électoraux devraient participer au travail de la Commission électorale indépendante, conformément à la Constitution et aux standards internationaux en matière d’élections. Cela contribuera, sans aucun doute, à ce que tous se reconnaissent dans le résultat et soient prêts à collaborer avec le nouveau chef d’État légitimé par les urnes. »

Mais Alassane Ouattara reste inflexible sur cette question. « Toutes les conditions sont maintenant réunies pour que l’élection présidentielle à venir soit juste, transparente, ouverte et apaisée bien sûr, a estimé le président. Les préparatifs de ce scrutin se déroulent normalement. La loi portant recomposition de la Commission électorale indépendante a été promulguée le 6 août. Les 15 membres de la commission centrale ont prêté serment le 27 septembre et les commissions électorales locales ont été installées. »

Le président ivoirien a répété que le gouvernement recevrait dans le courant du mois les partis politiques et la société civile pour finaliser le travail sur le code électoral.

Lors de ses voeux aux corps constitués, Alassane Ouattara a également confirmé une révision de la Constitution dans le premier trimestre 2020. Le président ivoirien a assuré qu’il ne s’agissait pas d’écarter qui que ce soit de la présidentielle. Il avait un temps été question de rétablir la limite d’âge de 75 ans. « Je viens d'avoir 78 ans et je ne compte exclure personne, y compris moi-même », a déclaré le président Ouattara qui laisse planer le flou sur son éventuelle candidature.

Dans son discours, le président ivoirien a également parlé de la situation sécuritaire en Afrique de l'Ouest, appelant notamment les grandes puissances à appuyer davantage les pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme dans la région.

Nous devons gagner ensemble la guerre contre cet ennemi commun qui fragilise la sécurité internationale et le développement de nos pays. Dans ces conditions, il est urgent que la communauté internationale matérialise son soutien à la force conjointe du G5 Sahel et appuie la Cédéao dans la mise en œuvre de son plan régional de lutte contre le terrorisme.

Le président ivoirien Alassane Ouattara

Mauritanie: l'UPR cherche à consolider et redynamiser le parti

Des militants de l'UPR lors d'un meeting en faveur de Mohamed Ghazouani en avril 2019 (image d'illustration).
© Carmen Abd Ali / AFP

Après son deuxième congrès tenu les 28 et 29 décembre dernier et la mise en place de ses instances dirigeantes, le parti au pouvoir ira à la rencontre des Mauritaniens de l’intérieur dans les prochaines semaines, a annoncé le nouveau président de l’UPR lors d’une conférence samedi 4 janvier.

L’Union pour la République a pris plusieurs résolutions, au terme de son deuxième congrès, pour redynamiser le parti à l’échelle nationale, locale et régionale. L’UPR entend notamment envoyer des missions dans chaque région à la faveur d’une vaste campagne de sensibilisation et de renforcement de ses structures de base.

« Nous travaillerons dès maintenant à l’organisation et à la consolidation de toutes les instances de bases de notre parti, a expliqué Sidi Mohamed Ould Taleb Amar, le nouveau président du parti au pouvoir. Nous avons pris la décision d’aller à la rencontre des militants chez eux pour accroitre leur adhésion autour de la ligne politique du parti. Nous voulons les impliquer d’avantage dans la vie du parti. »

Le président du parti au pouvoir a réitéré dans sa première conférence la détermination de l’Union pour la république à œuvrer sans relâche pour la concrétisation des engagements électoraux du président mauritanien Mohamed Cheikh Ghazouani.

Sidi Mohamed Ould Taleb Amar a pointé les priorités. « Notre parti a pour objectif principal la concrétisation du programme du président de la République, qui vise essentiellement l’amélioration des conditions de vie des populations en termes de services de base, notamment dans le domaine de la santé, dans le domaine de l’alimentation, de l’eau potable. »

Le président de l’Union pour la république a, enfin, invité les personnalités et les mouvements politiques ou associatifs qui avaient soutenu Ghazouani durant la présidentielle de juin dernier à intégrer le parti au pouvoir.