Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

La dignité de l’homme face aux anges, aux animaux
et aux djinns (Compte-rendu)

 

Lory-Dignité

 

Pierre LORY: La dignité de l’homme face aux anges, aux animaux et aux djinns. Éd. Albin Michel, Paris 2018, 288 p.

L’auteur étudie dans ce livre la place de l’homme dans l’univers musulman, l’homme qui fait partie, avec les anges, les animaux et les djinns, du « monde des vivants ». Le Coran et les hadiths y consacrent de très nombreux développements. Les commentaires des grands exégètes et des mystiques sont cependant à voix multiples, parfois convergents, parfois contradictoires, parfois complémentaires, mais ils donnent rarement une réponse unique. De plus, on constate vite que les rapports entre ces différents êtres sont complexes. Ainsi, par exemple, entre Adam et les anges, qui doivent se prosterner devant lui ou les animaux qui adorent Dieu…

La question essentielle est de savoir ce qu’est l’homme selon la tradition sunnite. Quelle est sa grandeur, sa dignité ontologique? Où se situe le facteur déterminant de la qualité d’ « humanité »? En fait, la « nature » des êtres est peu envisagée par l’islam, car la pensée musulmane classique est foncièrement juridique . En plus, le statut accordé par Dieu aux différents êtres dépend de la seule volonté de Dieu. Il n’ y a, dans le conception islamique, rien de naturel; il n’ y a ni loi naturelle ni droit naturel ni raison naturelle. Selon les textes communs à tous les musulmans sunnites, l’être humain n’est pas non plus le seul au monde à être doté de conscience et d’ esprit (rûh). Le Coran et les hadiths affirment l’existence d’au moins quatre populations dotées d’esprit : les anges, les djinns, les hommes et les animaux.

C’est surtout l’examen du cas des animaux qui, en islam, nous fournit la clef du caractère « humain ». Ainsi on constate que, pour l’exégèse musulmane, de nombreux humains sont inférieurs aux animaux, notamment les païns et les « malfaisants ». La forme humaine n’est donc nullement un critère de différenciation. Certains passages coraniques font mention d’ humains dépourvus de corps humain, à savoir les hommes maudits, dont le corps fut changé en corps animal.

Si l’homme possède une âme rationnelle, qui lui permet de comprendre le monde dans lequel il vit, de recevoir le message divin et de faire l’effort pour s’y conformer, les animaux selon l’opinion couramment admise, en seraient dépourvus. Ils ne suivraient que leur nature innée (« fitra« ), sans réelle réflexion ni soumission à des valeurs morales, et surtout sans aucun accès au monde de la religion, apanage des hommes et des djinns. Pour l’islam la fonction principale de la raison n’est donc pas de s’adonner à la réflexion ou à la science, mais bien de savoir reconnaître que Dieu est le Créateur de tout, qu’Il est Unique, qu’Il est rétributeur, qu’Il a un projet pour chaque homme et qu’Il importe de Lui obéir. Or une lecture attentive du Coran montre que les animaux ne sont pas du tout exclus de cette forme-là d’intelligence. Ils ont une âme, ils ont leur sagesse et leur foi, parallèlement au genre humain. Ils sont aussi objet de la puissance et de la bienfaisance divines, à leur niveau. Il semble pourtant qu’ils ne sont pas promis à une vie paradisiaque ni à une vie éternelle, mais Dieu peut les ressusciter et leur donner, s’Il le veut, une vie sans souffrance après la mort, de façon temporaire. On peut dire que le monde animal est proche et solidaire de celui des humains, plus spécialement avec les croyants. Mais il reste que la terre tout entière est créée à destination des hommes. « C’est bien l’être humain, qui est le centre de toute la création, sa raison d’être et son but ultime« , conclut l’auteur (p. 115).

Ensuite, après le chapitre sur les animaux, l’auteur étudie aussi en détail, d’après les sources islamiques, les anges et les djinns.

Dans la conclusion il revient longuement sur la question fondamentale : comment s’articulent les destins des humains par rapport à ceux des anges, des animaux et des djinns et quelle est la dignité propre de de l’homme ? Nous avons déjà dit qu’ on trouve difficilement une doctrine uniforme et cohérente. Malgré cette difficulté, l’auteur discerne quelques points importants comme réponses à ses questions.

Un premier point est que tous les êtres – animaux, humains, angéliques – sont faibles, fragiles, évanescents devant Dieu. L’islam ne reconnaît pas une « sur-nature », tous les êtres qui ne sont pas Dieu se retrouvent à un niveau d’égalité ontologique. Il n’existe pas de « nature » humaine ou angélique, comme nous avons vu, simplement un « statut » assigné par Dieu et que Dieu peut modifier à chaque instant. Même le plus grand des « walî-s » n’est saint que parce que Dieu a fait de lui son ami, et non du fait d’un statut propre et encore moins à cause de mérites acquis. Même l’excellence de Muhammad lui-même vient uniquement de l’élection divine à son endroit.

La diversité des destins eschatologiques des hommes fait que l’homme sur terre n’est pas un être achevé. Il est porteur d’une potentialité. À la différence des anges et des animaux, il n’a pas seulement une action liturgique à accomplir, à savoir louer Dieu durant et par sa propre existence, mais d’accomplir aussi une vie morale qui l’engage dans une transformation profonde. Ainsi dans le Coran le terme « homme » (insân) désigne le plus souvent les qualités humbles et pécheresses ou au moins des états neutres moralement. Mais l’humanité louable est désignée plutôt par le terme ‘ibad, les « adorateurs« . Par conséquent l’homme est appelé à s’amender, à se transformer, et c’est justement cela le but de la prédication monothéiste.

En lui-même l’homme n’est pas vraiment supérieur à l’animal. C’est la conformation de l’homme à la volonté divine qui le fait croître, le guide vers son vrai destin, le rend véritablement « humain ». La sharî’a destinée au genre humain trace précisément les frontières voulues par Dieu entre les espèces. « Délaisser la sharî’a revient à brouiller les différences entre humains et animaux. À la fin des temps, les humains adopteront de fait un comportement de plus en de plus bestial« , dit un commentateur (p. 236).

En bref, être un « humain » n’est pas donné par avance. Être homme, selon l’exégèse du Coran, est un processus de longue haleine, un devenir, et non une appartenance à une espèce biologique. L’être humain est appelé à devenir un homme-pour-Dieu. Pour la même raison un païen, un mécréant et un apostat se situeront en-deça du croyant sur l’échelle de l’humanité. Certains courants islamistes vont traduire cette idée eschatologique en termes de statut juridique et de droit politique. Un mécréant ne pourra pas jouir des mêmes droits civiques qu’un croyant; il devra même être combattu par les armes. Ainsi certains djihadistes le considéreront comme « pire des bêtes » ou comme singe ou porc. C’est pour les mêmes raisons, disent certains auteurs, qu’il faut insister sur les ablutions répétitives avant les actes cultuels afin de nettoyer « la rouille accumulée dans les coeurs » dans les moments de négligence envers la religion, car aussi des musulmans indignes « ressemblent aux hommes par leur forme, mais ne sont plus humains » (p. 238).

Si, par ailleurs, le livre du Coran insiste beaucoup sur l’harmonie et la régularité magnifique dans le cosmos et sur les inexplicables merveilles de la nature où Dieu tient tout dans sa main, un seul être fait pourtant exception, à savoir l’homme douteur, incroyant et transgresseur. S’il n’y avait pas le doute et le péché des humains, les révélations divines auraient été complètement superflues. Les récits coraniques exposent ces péchés de l’humanité: celui d’Iblîs ( Satan) d’abord, qui refusa de se prosterner devant Adam et celui d’Adam et d’Ève ensuite, qui transgressèrent l’ordre divin, et enfin les péchés de toute leur descendance. Le péché humain est d’ailleurs une des caractéristiques propres du discours coranique.

Enfin, seul l’homme est placé en face d’un destin individualisé en fonction de son « je » face à la volonté de Dieu. Et c’est ainsi que, d’après le Coran, les hommes individuellement acquièrent une préséance sur le monde animal. C’est son destin individuel et éternel qui est la dignité de l’homme. Cela n’a bien sûr rien à faire avec nos catégories « individualistes » contemporaines. Mais il s’agit de « l’unification de toutes ses pensées et de toutes ses facultés vers Dieu… de l’union à Dieu… reconnaître que Dieu est tout et que « je » n’existe qu’en Lui et par Lui » (p. 244), comme nous le trouvons exprimé longuement chez les grands mystiques musulmans.

Finalement, Dieu a aussi un projet coranique. Toute la tradition islamique le montre : il existe une profonde solidarité entre les divers êtres qui composent l’univers et cette solidarité est tout entière finalisée par la commune louange à adresser au Créateur. C’est pour accomplir cette louange que les anges aident les humains de façon discrète mais continuelle et bienveillante. C’est grâce à cette solidarité que les chants des oiseaux, les végétaux, les astres, les montagnes aident également à la prière des humains. Mais le rôle des humains eux-mêmes dans cette solidarité est primordiale. Autant leur péché peut dévaster la création, autant leur sainteté permet d’unifier les êtres, de rendre parfaite cette louange grâce à leur amour, et ainsi d’accomplir le dessein de Dieu. C’est la vision de l' »Homme parfait » d’ Ibn Arabî, le grand maître du soufisme.

L’ouvrage, savant et à la fois très accessible, de Pierre Lory nous a offert ainsi une très belle synthèse de l’anthropologie spirituelle de l’islam, qui se fonde sur les grands commentaires coraniques du Coran et des hadiths, mais aussi sur la riche tradition soufie. Il aurait fallu un résumé encore beaucoup plus étoffé pour rendre toute la richesse des différents chapitres de ce livre. À recommander.

Hugo Mertens.

De Londres à Paris, regards sur l’islamophobie

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Kawtar Najib, Newcastle University and Peter Hopkins, Newcastle University

La montée de l’islamophobie en France et au Royaume-Uni s’est intensifiée ces dernières années, notamment après les différents attentats terroristes qu’ont subi les deux pays, telles que l’attaque contre Charlie Hebdo 2015 dans la capitale française et l’attaque du pont de Londres en 2017. Ces attaques ont conduit la première ministre britannique, Theresa May ainsi que le Président de la République Française Emmanuel Macron à se rencontrer en janvier 2018 afin de réfléchir sur une action conjointe de contre-terrorisme notamment à l’encontre des sites Internet de réseaux de radicalisation.

Sur plusieurs plans, la France et le Royaume-Uni font face à des défis similaires. Situés en Europe de l’Ouest, les deux pays comportent une proportion non négligeable de personnes de confession musulmane.

Le Pew Research Center estime cette population à 5,7 millions de personnes en France, malgré le fait que les statistiques ethniques et religieuses ne soient pas disponibles dans ce pays. Au Royaume-Uni, le Muslim Council of Britain, organisation chapeautant les associations et institutions musulmanes compte 2,7 millions de personnes.

Cependant notre recherche montre que le phénomène d’islamophobie diffère entre les deux pays.

Les lieux de l’islamophobie

Pour tenter de comprendre la complexité de l’islamophobie, notre recherche portant sur les actes antimusulmans se concentrent avant tout sur les deux importantes capitales européennes de Paris et Londres.

Des données recueillies en 2015 grâce au travail des associations Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et Tell MAMA au Royaume-Uni nous éclairent ainsi davantage sur ce phénomène et sa diversité.

À Paris, les actes répertoriés se déroulent en majorité à Paris intra-muros et s’amenuisent à mesure qu’on s’en éloigne. Ce qui créé un contraste entre le centre et sa banlieue, une banlieue qui présente moins d’actes islamophobes.

Cette distribution est différente à Londres, où autant d’incidents sont enregistrés aussi bien dans le centre londonien que dans dans la périphérie.

Beaucoup d’actes se déroulent dans les bus, les trains, les transports en commun de façon plus générale, dans des espaces du quotidien.

Latifa, qui a participé à notre recherche en tant qu’enquêtée à Londres nous relate ce qui lui est arrivé :

« Un homme dans le bus s’est penché vers moi, et a commencé à me faire des commentaires désobligeants allant jusqu’à m’appeler une “terroriste de Daech” ; en fait il me touchait. »

En France, la majorité des incidents se déroule au sein d’institutions publiques par exemple une mairie, une école ou un hôpital. À Paris en particulier, la plupart des actes antimusulmans correspond à des discriminations individuelles. L’une des personnes que nous avons rencontrée, Kenza, raconte :

« Alors qu’une de mes amies arrivait au lycée, le directeur lui a arraché son voile devant tout le monde. J’aurai toujours cette image dans la tête, la voir monter les escaliers morte de honte. »

Ce type d’agissements est directement lié à la loi de 2004 qui interdit le port du voile, et autres signes religieux dans les écoles publiques, au nom de la laïcité française.

Certains fonctionnaires – au courant ou non des détails de la loi – pensent qu’ils ont le droit d’étendre le champ d’application de la loi à tous les usagers des institutions publiques, et non seulement aux élèves des collèges et lycées.

En France, le niqab (ou voile intégral) a été interdit en 2010 dans tous les espaces publics, ce qui n’est pas le cas du foulard. Ainsi, l’islamophobie en France semble relever d’un fait plus institutionnel qu’uniquement individuel.

Des victimes et des auteurs très différents

Dans les deux pays, les principales victimes sont les femmes voilées. En France, elles sont majoritairement étudiantes.

L’originaire sud-asiatique ou nord-africaine des victimes (respectivement britanniques et françaises) est aussi corrélée à l’histoire coloniale et migratoire de chaque pays.

‘Une femme brandit une pancarte après les attaques de Charlie Hebdo en 2015.
Shutterstock

Les hommes blancs sont les principaux auteurs d’agressions islamophobes au Royaume-Uni et sont perçus comme entretenant un rapport de domination sur les minorités ethniques et religieuses. Mais en France, il semble y avoir parité en la matière, car nous avons constaté qu’il y a autant d’hommes que de femmes parmi les agresseurs.

Certaines Françaises – se revendiquant d’un certain féminisme – dénoncent le port du voile, considérant qu’une femme voilée ne peut pas être féministe.

Le rôle de l’État

Nos recherches se sont également penchées sur la façon dont l’État, dans certains espaces, favorise certains agissements islamophobes.

Le modèle républicain français ne distingue pas les citoyens français sur des critères d’origine, de race ou de religion, et l’absence de statistiques dites ethniques empêchent selon certains de mettre en place des outils efficaces pour lutter contre de telles discriminations ce qui peut expliquer pourquoi il y a moins d’actes signalés en France.

Le Royaume-Uni, quant à lui, promeut plutôt le multiculturalisme et l’inclusion de la diversité ethnique et religieuse dans la société. Malheureusement, certains s’opposent à cette approche multiculturelle et adoptent des comportements racistes à l’encontre de celles et ceux qui « n’appartiendraient pas » au Royaume-Uni. Ces différents facteurs influencent aujourd’hui les communautés musulmanes à participer dans les débats politiques et à s’engager dans la société.

Les approches française et anglaise décrivent le rôle que joue l’État dans la détermination des actes antimusulmans et des personnes impliquées, à tel point que l’État a été reconnu comme l’un des cinq piliers de l’islamophobie. Les gouvernements des deux pays devraient donc être plus critiques et conscients du rôle que jouent leurs politiques dans les expériences quotidiennes de l’islamophobie.

Kawtar Najib, Marie Sklodowska-Curie Fellow in the School of Geography, Politics and Sociology, Newcastle University and Peter Hopkins, Professor of Social Geography, Newcastle University

This article was originally published on The Conversation. Read the original article.

Ramadan 2018: du 16 mai au 15 juin 2018 (CTMF)

Saphir News

 

Le Conseil théologique musulman de France (CTMF) annonce ce mardi 10 avril la date du début du mois du Ramadan 2018/1439 ainsi que celle de l’Aïd al-Fitr célébrant la fin du jeûne. L’instance explique sa décision dans le texte qui suit et appelle les musulmans de France « à suivre (le) choix juridique » des calculs astronomiques et « à s’unir sur son principe, en mettant en avant la règle canonique par les savants de l’islam stipulant la préférence de l’argument certain à l’argument probable ». […Lire la suite de « Ramadan 2018 : le CTMF annonce les dates du début et de fin du mois de jeûne« ,rédigé par Conseil théologique musulman de France (CTMF), SaphirNews, 10/04/18]

Côte d’Ivoire: vive polémique après la diatribe d’un pasteur évangélique contre les catholiques

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Invité par l’Église « Vase d’honneur » à Abidjan, le pasteur congolais a prononcé une violente diatribe contre la Vierge Marie et « ceux qui prient le chapelet ».

« Jetez vos chapelets », « ceux qui prient le chapelet iront en enfer », ce sont les commentaires de ces mots prononcés par le pasteur Macello Tunasi le 29 mars qui dominent les discussions sur les réseaux sociaux ivoiriens depuis quelques jours.

Invité à Abidjan lors d’une prière de l’Église « Vase d’honneur », une Église évangélique dirigé par le pasteur ivoirien Mohamed Sanogo, le célèbre pasteur congolais de l’Église « La Compassion » s’en est violemment pris à la Vierge Marie et aux catholiques.

« Je ne crois pas en l’œcuménisme »

« On ne prie pas Marie, a plusieurs fois répété le pasteur Tunasi, celui qui prie Marie est dans l’idolâtrie »
ajoutant même « je ne crois pas en l’œcuménisme, cassez vos statues ».

Filmée et largement relayée sur Facebook l’intervention du pasteur Tunasi a provoqué une véritable levée de boucliers parmi les catholiques ivoiriens.

De nombreux prêtres et laïcs ont exprimé, sur Facebook, leur attachement à la Vierge Marie.

Pendant tout le Triduum pascal, les internautes catholiques ont publié des posts de témoignages de grâces obtenues par l’intercession de la Vierge Marie.

Réponses

Dans le groupe Communauté catholique qui compte plus 283 000 internautes catholiques, le père Franck Stéphane Yapi, prêtre du diocèse d’Agboville (sud) a publié une vidéo de réponse au pasteur congolais. Dans cette vidéo, le prêtre ivoirien a mis en garde contre l’extrémisme religieux et appelé au dialogue des religions avant d’expliciter les fondements théologiques de la vénération de la Vierge Marie. [… Lire la suite et les commentaires de « En Côte d’Ivoire, vive polémique après la diatribe d’un pasteur évangélique contre les catholiques« , Lucie Sarr, La Croix-Afrique, 03/04/18]

A lire  aussi <En Côte d’Ivoire, d’anciens évangéliques reviennent à l’Église catholique « grâce à la Vierge »

Voyages interreligieux et interculturels
d’intégration africaine

Jeunes participants au V.I.A au Sénégal/DR

Deux fois par mois, La Croix Africa diffuse les chroniques des Voyages d’intégration africaine (V.I.A), une initiative d’intégration africaine qu’il a lancée en 2009.

Depuis 2009, de jeunes Africains, entre 18 et 35 ans, parcourent le continent africain dans le cadre de Voyages interreligieux et interculturels d’intégration africaine (V.I.A), organisés par le Réseau de jeunes pour l’intégration africaine (RJIA).

Ce réseau a été initié par les pères assomptionnistes en Afrique de l’Ouest et les V.I.A sont portés en première ligne par le père Jean-Paul Sagadou (initiateur) et de nombreux jeunes autour de lui.

Depuis le lancement de cette activité d’intégration africaine, sept éditions ont déjà été réalisées dans six pays différents avec des thèmes différents et regroupant à chaque fois plus de 50 jeunes de religions et de pays différents [… Lire la suite de « [La page des V.I.A] : Les Voyages d’intégration africaine (V.I.A), une aventure interreligieuse d’intégration africaine« , Père Jean-Paul Sagadou,La Croix-Africa, s.d.]