Témoignages

 



 
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Bonjour, c'est Henri Coudron, pour « La minute du MCR », nous sommes le lundi 14 décembre et ce  matin,

j'ai envie de partager avec vous un texte intitulé la main et le coronavirus.

Parmi les différentes mesures prises pour lutter contre l'épidémie du coronavirus, il est demandé de ne pas se serrer la main.

En revanche, il est possible – et c'est même recommandé – de se serrer les coudes. Il ne faut donc plus tendre la main,
ne plus faire des pieds et des mains, seulement des appels du pied afin de garder les mains libres.

Si vous êtes à la tête d'une association et que vous vouliez vous retirer, impossible de passer la main ;

certes, il reste la solution de vous faire sortir à coups de pied dans l'arrière-train
mais ce n'est pas très élégant et l'on peut très vite en venir aux mains.

Pour les amoureux qui ont le cœur sur la main il est illusoire de le donner, ni même de le partager :

les mariages vont tomber en désuétude car plus personne ne fera une démarche pour demander la main de l'être aimé.

Autre conséquence grave pour la démocratie : désormais la politique de la main tendue est vouée à l'échec,

et être pris la main dans le sac sera moins grave que de donner un coup de main !

Bien sûr, la main gauche doit toujours ignorer ce que fait la main droite,

mais si elle a donné de l'argent de la main à la main, il sera nécessaire de lui passer un sérieux savon.

C'est dans la tribulation qu'il convient d'être fort et pourtant l'épidémie génère un sentiment de peur.

La solution ? S'en laver les mains…peut-être pas, mais sûrement prendre son courage à deux mains, surtout en mains propres.


Au revoir et à 2 mains.

Mohamed Bazoum (Niger) : «Je serai dans la continuité de Mahamadou Issoufou»

                                  L'ancien ministre de l'Intérieur, Mohamed Bazoum, est candidat à l'élection présidentielle nigérienne du 27 décembre.

                 L'ancien ministre de l'Intérieur, Mohamed Bazoum,
   est candidat à l'élection présidentielle nigérienne du 27 décembre. 
© AFP/ ISSOUF SANOGO

Les Nigériens sont appelés aux urnes le 27 décembre prochain pour les élections présidentielles et législatives. 30 candidats sont en lice pour succéder à l'actuel chef de l'État. Mahamadou Issoufou passera la main après avoir effectué deux mandats. Son candidat et celui de son parti, le PNDS, est Mohamed Bazoum, qui a été ministre de l'Intérieur et des Affaires étrangères. En ligne de Niamey, Mohamed Bazoum répond aux questions de Magali Lagrange.

Kiye 2020
L'hebdomadaire de la paroisse de Dyou de la semaine du 13 décembre 2020: Rendez-vous avec les amis de Dieu
"Et s'il s'avérait difficile à un prêtre, à un religieux et à une religieuse d'entrer dans le Royaume des Cieux?" Le Père KIYE M. Vincent s'interroge.
Bien-aimés dans le Seigneur, recevez nos salutations fraternelles depuis la paroisse de Dyou dans le diocèse de Sikasso au Mali
Texte du jour : 
Matthieu 19, 15-24
Chers frères et sœurs en Christ et en humanité, comme vous pouvez le remarquer, ce ne sont pas les textes du jour qui font l'objet de ce 90 ème numéro de notre hebdomadaire. Tout compte fait, le message reste le même, à savoir: l'appel à la conversion pour nous tenir prêt à la rencontre du Seigneur qui vient. Pour cela, disons-le, nous sommes tous invités à nous engager dans la dynamique de la conversion. Aucun état de vie n'offre de garantie pour la vie éternelle. Seul qui compte c'est se conformer aux exigences de l'Evangile. C'est là que le Christ nous attend. Et si tel est le cas, qu'en sera-t-il des consacrés, prêtres, religieux et religieuses que nous sommes ? 
Oui, je suis dans la joie  de rappeler ici que le sacerdoce, mieux la vie consacrée est un choix noble, très noble oserais-je le dire sans peur d'être contredit. Mais qui en même temps, m'inspire la peur s'il est vrai qu'à qui on a donné plus, on demandera plus.
Sa noblesse n'est plus à démontrer à vrai dire, s'il faut surtout voir combien il nous introduit et nous fait communier à la pensée de Dieu, en nous offrant des cadres propices pour une certaine fréquence avec la Parole de Dieu: nos différentes méditations et offices, les sacrements que nous célébrons etc. La vie consacrée nous donne de lire quotidiennement la parole de Dieu, de la méditer, de la commenter dans tous les sens, d'abord pour nous-mêmes et puis pour l'assemblée du peuple de Dieu. Elle nous donne surtout de lire ce que Dieu veut pour nous aujourd'hui, ici et maintenant.
Paradoxalement, notre style de vie peut quelques fois inspirer la peur et c'est là, l'enjeu de mon interrogation reprise ci-haut au conditionnel. 
 A voir l'ampleur de la haine entre nous, les différents crimes que la jalousie et les rivalités nous font commettre; à voir les coups bas que nous nous montons dans le but machiavélique de salir le dossier de X ou de Y afin de le casser ou de nuir  à sa vie, de détruire tout projet de vie de l'autre etc. Là, j'ai peur qu'il nous soit difficile d'entrer dans le Royaume des Cieux. J'ai peur que qu'il soit difficile pour nous consacrés, lors de la venue du Fils de l'Homme. Difficile parceque nous avons ce qu'il faut pour être raisonnable, juste et religieux mais souvent notre vie semble être loin de cela. Et je me dis que nous avons encore tous, des gros efforts à faire pour être non pas parfait car Dieu seul est parfait, mais au moins cohérent avec notre ministère, avec les exigences de notre vie. Car j'ose le croire, face à des tels comportements,  même Satan ne s'en réjouit pas. Le sacerdoce, mieux la Vie consacrée sous la forme que nous avons,  est incompatible avec la méchanceté et avec tous les crimes précités auxquels la jalousie, les rivalités et les différentes sortes de complexes nous exposent. "Les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu"( Mt 21, 28-32), nous dira Jésus. Que de fois ne recourons-nous pas parfois aux règlements, aux constitutions et aux lois pour agir contre X ou contre Y? Disons quelques fois, et si on l'appliquait sur moi, comment me sentirai-je? La vraie loi, c'est celle qui prend en compte les recommandations de la raison et du cœur et non seulement de la raison.
Oui chers frères et soeurs en Christ, soyons raisonnables, justes et religieux et c'est là une école de la vie. Le sacerdoce ou la vie religieuse sous la forme que nous avons, n'offre aucune garantie pour la vie éternelle s'ils ne sont pas calqués sur les exigences d'une nouvelle humanité. A qui on a donné plus, on demandera plus. Que Dieu nous en garde.
Le Seigneur soit avec vous !
 

L’hebdomadaire de la paroisse de Dyou n°91 du jeudi 24 décembre 2020. Spécial Noël 2020: Comme Zacharie, rendons grâce au Seigneur pour son amour envers nous

 Bien-aimés dans le Seigneur, recevez nos salutations fraternelles depuis la paroisse de Dyou dans le diocèse de Sikasso au Mali.

« Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve... » (Lc 1,67-79)

 Bien-aimés dans le Seigneur, à quelques heures de la commémoration de ce grand événement de notre vie de foi, la naissance de Jésus qui est l'expression totale de l'amour de Dieu envers nous, le grand Zacharie nous  souffle l'attitude à avoir devant ce grand événement : l'action de grâce.

C'est l'attitude qui doit être nôtre lorsque nous intériorisons le mystère de Noël du Dieu-fait-homme. Devant la merveille que Dieu lui a faite de la conception de sa femme alors qu'elle était déjà vieille,  Zacharie ne peut se taire. Il loue le Seigneur avec ce cantique : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve... ». Combien plus devons-nous le faire pour l'amour dont le Seigneur nous a aimés ?

Il accepte de prendre notre condition humaine, de venir habiter parmi nous. Qu'y a-t-il de mieux que quelqu'un puisse te donner qui dépasse le fait d'accepter de se mettre dans ta peau ? Pour comprendre la valeur de cette incarnation, permettez-nous de recourir à cette réalité de notre vécu quotidien qu’est l’assistance lors des funérailles. Nous avons l'habitude de le voir, lorsqu'un(e) ami(e), une connaissance est endeuillé et que nous allons l’assister ou faire acte de présence, bien souvent les paroles ne servent pas. Ceux qui viennent prennent eux aussi l'habitude de deuil; ils s'assoient sur le tapis ou sur la natte à côté de celui qui a perdu un sien comme pour se mettre dans sa peau et partager sa condition. Au bout de quelques heures, de quelques jours voire semaines, ils retournent chez eux.

Cela, Dieu l’a fait de façon parfaite. Dieu est allé au-delà de cette réalité. Il est venu partager notre condition humaine, faire le deuil de nos péchés avec nous sans nous quitter. Il vient demeurer parmi nous, combattre pour nous afin de nous conduire sur le chemin de la vie éternelle. Comment ne pas lui rendre grâce pour cela ? Noël est un moment commémoratif par excellence de l’amour dont le Dieu nous a aimés et lui rendre grâce comme Zacharie. Conscient que la merveille qui s’est réalisée dans sa vie n’est rien d’autre qu’un don de la grâce de Dieu, il lui rend cette grâce de façon particulière. Et toi, et moi, comment pouvons-nous rester indifférents devant tous les biens que le Seigneur ne cesse de réaliser dans notre vie ?

Oui chers frères et sœurs, éclairés par une telle conscience, Noël prend tout son sens dans notre vie et devient pour nous un moment favorable de rendre grâce à Dieu pour son amour envers chacun de nous. Il est là jour après jour pour nous conduire sur le chemin de la vérité, sur le chemin de la vie éternelle et c’est lorsque nous acceptons de nous inscrire dans sa logique que toute notre vie devient éclairée de sa lumière et prend sens. Amen

Le Seigneur soit avec vous !

✍🏽 Père KIYE M Vincent, Missionnaire d'Afrique

Paroisse de Dyou

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  Dominique Greiner  

Dominique Greiner,
rédacteur en chef de Croire-La Croix

 
 

ÉDITO

Extraordinaire saint Joseph

 

À l'occasion du 150e anniversaire de la proclamation par Pie IX de saint Joseph comme Patron de l'Église universelle, le pape François a rendu publique mardi 8 décembre une lettre apostolique intitulée Patris corde ("Avec un cœur de père"). Il y invite les fidèles à prendre en exemple le père de Jésus et annonce l'ouverture d'une "année spéciale saint Joseph" qui se tiendra jusqu'au 8 décembre 2021, jour de la fête de l'Immaculée Conception.

Mais pourquoi le choix de saint Joseph, cet homme discret, "qui passe inaperçu" ? Parce c'est une "figure extraordinaire" dans sa manière même de servir l'ordinaire. Honorer saint Joseph, c'est donc honorer toutes les personnes, "souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux ou des revues, ni n'apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d'écrire aujourd'hui les événements décisifs de notre histoire". Honorer Joseph, "l'homme de la présence quotidienne, discrète et cachée" qui a joué "un rôle inégalé dans l'histoire du salut", c'est encore porter un regard reconnaissant sur toutes ces personnes de l'ombre qui, en ces temps de pandémie, prennent soin des autres, permettent par leur travail que la vie continue, insufflent l'espérance, intercèdent pour le bien de tous...

Dieu a fait confiance à Joseph pour protéger l'enfant Jésus et sa mère. Aujourd'hui, il fait confiance aux hommes et aux femmes de notre temps pour prendre soin des plus vulnérables. La responsabilité peut nous sembler trop lourde. C'est précisément pour cela que l'exemple de Joseph nous est proposé : pour soutenir notre courage et notre imagination.

« Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur »

J’ai bien connu Mgr Teissier pour avoir vécu 25 ans en Algérie et je peux bien comprendre que les autorités algériennes elles-mêmes aient demandé de pouvoir faire rapatrier son corps pour qu’il repose sur la terre algérienne où il est né et où il est resté citoyen algérien de nationalité et frère algérien de cœur. « Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur »


https://www.arcre.org/wp-content/uploads/Teissier-Bader-e1607352302167-256x235.jpg 256w, https://www.arcre.org/wp-content/uploads/Teissier-Bader-e1607352302167-134x123.jpg 134w" sizes="(max-width: 768px) 100vw, 768px" style="max-width: 100%;">
Mgr Teissier et son successeur Mgr Bader, le 8 octobre 2008 (photo R. Deillon)

Mgr Teissier reposera auprès du Cardinal Duval dans la basilique Notre Dame d’Afrique… juste en dessous de l’ex-voto que le Père Bernard Lefebvre et moi avons mis sur le mur avec l’inscription : “8 janvier 1995 – Reconnaissance à Notre Dame d’Afrique de nous avoir sauvés dans l’attaque terroriste de Ghardaïa avec Gaston et Gustave, béninois … ” (deux réfugiés  invités à notre table ce jour-là et piégés avec nous). Je me rappelle les mots de Mgr Teissier après que nous ayons échappé à une mort certaine : “Si vous, les Pères Blancs de Ghardaïa n’aviez pas échappé et que vous aviez été tués à la suite des autres, je crains fort que nous aurions dû nous retirer de l’Algérie, ce qui aurait pu signifier une fois de plus la fin de l’Église en Algérie…”

L’Église continue, prions pour son pasteur infatigable et pour tous ceux et celles qui continuent par leur dialogue, leur prière ou le sang des martyrs à témoigner de l’amour du Christ auprès de leurs frères et sœurs musulmans si nombreux ces jours à manifester leur reconnaissance à celui qui fut leur ami, leur conseiller, leur frère.

Alors que nous vivons tous des moments difficiles, essayons de les voir aussi comme un temps d’épreuve et de grâce pour mieux marquer notre confiance en Dieu, le Tout-Puissant. Je vous livre une réflexion du Père Teissier après le drame des moines de Tibhérine

« Qui sommes nous pour recevoir un tel héritage, pourrions-nous dire ? Nous sommes comme un pauvre qui soudain gagne des milliards à la loterie.  Cet événement d’Église s’est vécu au niveau d’un événement de tout un pays.  Jamais depuis 14 siècles autant de musulmans ont pu dire devant ce qui arrive à des chrétiens ‘Vraiment il y a là une grâce, un don de Dieu sur notre terre. »

Le monde entier, certes, pleure ses morts mais l’Église reste vigilante tournant son regard vers le Christ présent parmi nous. C’était déjà la conviction du Père Teissier quand il écrivait aux chrétiens d’Algérie dans la « Semaine Religieuse d’Alger » de février 96 ces mots qui pourraient très bien s’appliquer à ce que nous vivons en ce moment à travers cette crise mondiale.

“De longues semaines et peut-être de longs mois, avec leurs épreuves quotidiennes, nous séparent sans doute du retour à la normale dans la vie du pays. Mais nous ne pouvons attendre davantage… Il nous faut maintenant parler d’avenir… Nous prenons trop de temps dans nos rencontres à échanger les nouvelles sur la sécurité, certes toujours préoccupantes,… mais qui finalement ne sont pas l’essentiel. Ça finit par créer un climat pesant qui nous empêche d’assumer nos travaux quotidiens avec l’entrain nécessaire. Alors, entre nous, le temps est venu de prendre ensemble cette résolution : « parlons d’avenir ! » 

‘Là où a toujours été son trésor, là aussi sera son cœur !’

P. Raphaël Deillon, Père Blanc

Sous-catégories

Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)