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 Chers confrères

   ANS

 
en 2020 - en 1948

* Toutes nos félicitations et nos prières au Père Jean Longin qui fêtera le 20 août 2020 ses 100 ans à Billère 64140 (Pau).
Il est devenu Missionnaire d'Afrique, Père Blanc, le 29 juin 1948 soit 72 ans de vie missionnaire au Burkina Faso (anciennement Haute Volta); en Tunisie, au Congo (RDC) et en France : voir sa Vie Missionnaire. Si vous voulez le féliciter écrivez au responsable : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

         100  ANS
                             en 2020 - en 1948


en Tunisie, au Congo (RDC) et en France : voir sa biographie ci-dessous :

BIONOTES mercredi 29 juillet 2020 Nº 2869

P Longin Jean Fra né le 20/08/1920 à Lons-le-Saunier Diocèse Besançon
Année Spir. 25/09/1942 à Maison-Carrée Serm.Temp. à Serm.Perp. 29/06/1948 à Thibar
Sacerdoce 01/02/1949 à Thibar Memo Nº DATUMUP OBJET LIEU PAYS 2869 24/09/1949
Etudes Roma Italia 2869 01/09/1951
Professeur Thibar Tunisie 2869 31/07/1956
Professeur Carthage 2869 06/09/1958
Professeur Koumi Haute Volta 2869 01/01/1963 Recteur 2869
01/07/1963 Maître Novices Frèr. Gap France 2869
11/01/1964 Grande Retraite Villa Cavalletti 2869
01/08/1964 Maître Nov.Clercs Gap 2869
19/06/1967 Repos Bonnelles 2869
16/10/1967 Mours 2869 01/11/1968
Supérieur Mours 2869 25/06/1969
Assistant Provincial Paris,Verlomme 2869
01/02/1972 Régional Ouagadougou Haute Volta E 2869
01/07/1976 Régional (2ème Mand) Ouagadougou Haute Volta E 2869
02/07/1979 Recyclage Paris,Friant France 2869
30/06/1980 D.Bobo-Dioulasso Haute Volta O
2869 01/01/1981 Prof. Gd.Séminaire Fataki Zaïre Ituri
2869 15/09/1983 Prof. Fac.Théologie Kinshasa 2869
01/01/1985 Prof. Gd.Séminaire Kitambo,D.Kinshasa
2869 10/10/1986 Professeur Limete,D.Kinshasa Zaïre Ituri
2869 11/07/1988 Congé/Prov.>30.09.88 2869
12/11/1989 Congé/Prov.>11.01.90 2869
06/09/1990 Responsable Tassy France 2869 26/11/1990
Elu cons. provincial 2869 20/03/1993 Reélu cons.provinc.
2869 15/04/1996 Aumônier SMNDA Toulouse,Crampel France
2869 01/09/2003 Résidence Tassy France 2869 13/05/2015 Résidence Billère France

http://www.peresblancs.org/


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Bien cordialement

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Le Juiice, la valkyrie du rap français

| Par 
Mis à jour le 17 août 2020 à 18h14
La rappeuse d'origine ivoirienne Le Juiice à Paris, le 25 juin 2020.

La rappeuse d'origine ivoirienne Le Juiice à Paris, le 25 juin 2020. © Vincent Fournier/JA

Le Juiice, rappeuse d’origine ivoirienne, ouvre la voie à la trap féminine française avec un mini-album, « Trap Mama », et des titres qui claquent. Un talent à suivre de très près.

Le 2 juillet dernier, l’autoproclamée « Trap Mama » dévoilait le clip du titre « Soir », dernier volet d’une trilogie commencée avec « Matin » et « Midi ». La rappeuse Le Juiice, née de parents ivoiriens, revendique ses origines africaines, avec son afro assumée et ses punchlines bien trempées : « Le rap est devenu à la mode, comme ma couleur de peau, mais ils ne savent pas ce que c’est que de vivre dans ma peau. » Ou encore: « Cheveux crépus non je ne peux plus les lisser. »

L’artiste de Boissy-Saint-Léger, en banlieue parisienne, ne voit ni son sexe ni sa couleur de peau comme un obstacle à son ascension : « Je ne vais pas dire qu’en tant que femme noire j’ai eu des problèmes. Il y a des Blancs qui rappent depuis dix ans et qui ne sont pas à mon niveau. »

Études de finance

Le Juiice n’avait jamais envisagé de faire carrière dans le rap. Après des études de finance afin de devenir conseillère en patrimoine, Joyce, de son vrai nom, débute dans la musique il y a seulement deux ans en postant des freestyles sur les réseaux sociaux : « J’ai commencé avec une vidéo où je rigolais avec ma cousine qui me filmait. J’ai posté sur mon Instagram et j’ai eu de bons retours. J’en ai fait une deuxième, une troisième, et j’y ai pris goût. »

S’ensuivent alors des encouragements et une invitation dans l’émission « Rentre dans le cercle », un show produit et présenté par l’artiste Sofiane, qui la repère pour sa « dégaine de rappeuse ».

Après une prestation remarquée, elle gagne en notoriété en enchaînant les titres comme « No Cap », « Wells Fargo » ou « Phoenix », tout en faisant des featurings avec des artistes comme Didix et Jok’Air. Le 14 février 2020, elle sort son premier mini-album, « Trap Mama », qui vient confirmer son style singulier et officialise son entrée dans le milieu du rap.

Sonorités très « street » et rythme acéré

Avec des sonorités très « street » et un rythme acéré, le projet Trap Mama expose clairement les inspirations de la jeune femme. Bercée aux sons de Passi et de MC Solaar, elle s’éprend de la trap, qu’elle découvre grâce au rappeur américain Gucci Mane : « Le mouvement trap est arrivé et j’ai aussitôt accroché. C’était une nouvelle vague dans le hip-hop où l’on était plus libre. Les rythmiques, les basses saturées qui se rapprochent des limites du rock, du métal : c’est ce que j’ai apprécié. »

Grillz en bouche (des prothèses bling-bling posées sur les dents) assorties d’une voix rauque facilement reconnaissable, l’artiste de 27 ans affiche un flow tout droit venu des « States », où elle a vécu pendant plus d’un an.

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AVEC MOI MÂLE DOMINANT DEVIENT DOCILE”

Adepte des paroles crues et décomplexées, elle manie l’egotrip et s’adresse particulièrement aux hommes dans ses textes : « Avec moi mâle dominant devient docile. » Celle qui dit rapper « pour apporter sa version des faits » aspire en effet à donner son point de vue dans un milieu qu’elle considère comme très masculin et où certains rappeurs dénigrent les femmes. Admirative de rappeuses américaines telles que Cardi B, Meghan Thee Stallion ou encore Missy Elliott, Le Juiice déplore le manque de talents féminins dans l’Hexagone : « Le rap français féminin est inexistant. D’ailleurs, on ne devrait pas le définir, c’est le rap tout court. »

Forte tête farouchement indépendante

Se considérant comme la seule rappeuse reconnue à faire de la trap en France, Le Juiice a un message à faire passer à toutes les rappeuses de l’Hexagone : « C’est à nous, femmes qui voulons faire du rap, de se l’approprier et de le faire à fond. »

Forte tête, farouchement indépendante, la chanteuse a créé cette année son propre label, Trap House. Elle a ainsi les mains libres pour faire les choses comme bon lui semble.

Angélique Kidjo : « Le problème du racisme, c’est l’ignorance »

| Par 
Angélique Kidjo© Patrick Fouque

Lutte contre le Covid-19, Black Lives Matter, coopération ouest-africaine… Tout en évoquant ses projets artistiques, la diva béninoise se confie sur les causes qui lui tiennent à cœur.

Du haut de ses trois décennies de carrière couronnées de récompenses, la chanteuse béninoise passe d’un style à l’autre, revendique son « internationalité » et inspire la jeune génération de musiciens du continent.

La reprise de son titre Wombo Lombo par la Nigériane Yemi Alade dans son tube Shekere, sorti au début de février, dépasse les 10 millions de vues sur YouTube. Burna Boy, célébrité internationale à qui elle a ravi le Grammy Award du meilleur album de musique du monde en janvier dernier, l’avait aussi invitée sur son album African Giant, sorti l’année dernière.

Ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef depuis 2002, Angélique Kidjo reste, à tout juste 60 ans, une artiste engagée, notamment en faveur de la scolarisation des jeunes filles et du commerce équitable. Le 25 mai, elle figurait parmi les têtes d’affiche des concerts virtuels donnés pour célébrer la journée de l’Afrique et sensibiliser le public à la pandémie de coronavirus.

Avec son franc-parler habituel, elle confie à Jeune Afrique son point de vue sur l’intégration régionale ouest-africaine, sur les manifestations pour les droits des Noirs aux États-Unis et en France, ainsi que sur les conséquences du Covid-19 sur la vie artistique.

Jeune Afrique : La Cedeao célèbre son 45e anniversaire cette année. Est-elle un modèle d’intégration régionale ?

Angélique Kidjo : Il faut que l’espace communautaire soit un vrai marché commun, au sein duquel les populations puissent voyager ou s’installer. Or il existe encore des freins à cela. C’est très bien de faire des textes, mais, s’ils ne sont pas respectés, ils ne servent à rien. Si nous arrivons à garantir une vraie libre circulation des personnes et des marchandises dans cet espace, ce sera déjà un grand pas en avant.

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FACE AU COVID, C’EST EN MUTUALISANT NOS MOYENS QUE NOUS POURRONS NOUS EN SORTIR

Nous, Africains, avons de nombreux préjugés les uns envers les autres. Par exemple, dans mon pays, les gens du Sud trouvent à redire sur les gens du Nord. Il faut aussi former des douanières et des douaniers, et bien les payer afin d’en finir avec le racket.

L’épidémie de Covid-19 doit aussi être l’occasion pour les pays de la Cedeao de repenser leur coopération en matière de recherche. Ils doivent se mettre d’accord pour créer un grand laboratoire, pour que leurs chercheurs puissent établir des protocoles et lancer des tests afin d’apporter des solutions locales à la pandémie. C’est en mutualisant nos moyens que nous pourrons nous en sortir.

La création de l’eco peut-elle garantir l’indépendance économique ?

Je ne suis pas spécialiste des questions monétaires et ne peux donc juger de cela. Mais il est clair qu’avant toute chose nous devons créer un environnement économique propice aux affaires.

Cela passe entre autres par la création d’infrastructures routières et ferroviaires, par l’harmonisation des taxes, par la sécurité des personnes sur les routes transfrontalières, la libre circulation des informations, etc.

Le débat concernant la restitution du patrimoine africain a été animé, et le Bénin est l’un des pays les plus actifs sur la question. Qu’en pensez-vous ?

Selon moi, le rapatriement des œuvres du continent doit s’inscrire dans un cadre plus large. Chaque pays doit travailler à la création d’un musée multimédia, non seulement pour l’art mais également à des fins éducatives et pour conter nos histoires, aussi douloureuses soient-elles, comme l’esclavage.

Pour cela, nous devons former les guides, rendre les musées ludiques pour les enfants et inscrire leur visite dans le système scolaire. Nous devons aussi parler aux jeunes générations des royaumes qui ont existé avant l’esclavage et de la colonisation, afin qu’elles soient fières de leur histoire.

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LA PLUPART DES FRANÇAIS IGNORENT LEUR HISTOIRE LIÉE À L’AFRIQUE. »

La société civile doit s’impliquer. Elle peut contribuer à la création de musées en tenant compte des matériaux locaux et du réchauffement climatique. On peut ensuite prévoir des abattements fiscaux, par exemple, pour ceux qui contribuent à leur construction. Tout cela peut être fait en parallèle du lobbying pour le retour des œuvres d’art.

Les manifestations qui ont éclaté aux États-Unis et en Europe après la mort de George Floyd sont-elles l’occasion de nouer un dialogue sur notre passé ?

Nous, Africains, devons dans un premier temps crever l’abcès de cette culpabilité qu’on nous met sur le dos à propos de l’esclavage. Trop souvent lorsqu’on aborde le sujet, on nous répète que ce sont des Africains qui ont vendu les leurs, sans préciser qu’il y avait à cette époque des personnes qui se sont battues contre l’esclavage.

L’éducation est la base du dialogue et de la paix. Il faut expliquer le fondement de ce qui se passe aux États-Unis et en France aujourd’hui. La plupart des Français ignorent leur histoire liée à l’Afrique. C’est à la limite si on ne dit pas que, pour connaître l’Afrique, il faut lire Tintin !

Le problème du racisme, c’est l’ignorance. Les gens n’ont pas appris et ils ne comprennent pas. Ma musique est une façon de collaborer avec le monde entier et de faire comprendre qu’il n’y a pas de différences. Quand on aime le blues, le jazz, le funk, la salsa, le gospel ou le rock’n’roll, on aime l’Afrique ; c’est l’Afrique !

Selon moi, ces manifestations doivent être un moyen d’exiger le dialogue et non d’inciter à la violence. Nous devons dialoguer sur tous les sujets de notre passé commun pour permettre à chacun de prendre ses responsabilités.

Avez-vous mis à profit votre confinement en France pour concevoir de nouveaux projets ?

J’ai plus travaillé durant cette période de confinement que durant les six derniers mois de 2019. Cela a été un moment de réflexion et de remise en question, notamment sur la nécessité d’agir pour sauver la planète.

Sur le plan artistique, j’ai créé beaucoup de musique. Pour le continent africain, j’ai repris Pata Pata, de Miriam Makeba. L’Unicef, dont je suis ambassadrice, en a acquis les droits pour une année. « Pata Pata » signifie « touche-touche » dans plusieurs langues sud-africaines. L’idée était de faire passer des messages de sensibilisation aux gestes barrières, comme se laver les mains et garder une distance physique.

J’explique que, s’il ne faut pas se toucher pour l’instant, ce n’est pas la fin de nos contacts avec les autres, mais une pause pendant laquelle il faut penser à soi et aux personnes fragiles. Cette forme de sensibilisation est facilement diffusable sur les radios, un média plus accessible en Afrique que la télévision ou internet.

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NOUS, ARTISTES, AVONS LA CAPACITÉ DE RENDRE NOTRE CONTINENT DÉSIRABLE. »

Quel regard portez-vous sur la nouvelle scène musicale ouest-africaine ?

Aujourd’hui, l’afrobeat est à la mode. Ce phénomène dépasse les frontières de l’Afrique de l’Ouest. C’est le moment de se fédérer pour créer, à partir de cette base qu’est l’afrobeat, quelque chose qui permette aux jeunes Africains d’être fiers et qui les incite à rester chez eux.

L’Afrique a eu un impact culturel dans le monde et, aujourd’hui, il faut que l’on s’extirpe du cerveau que ce qui vient de l’extérieur est meilleur que ce qui vient de chez nous. Nous, artistes, avons la capacité de rendre notre continent désirable.

Pour ce faire, nous devons mieux organiser notre industrie musicale, former des ingénieurs du son, des producteurs, des managers, etc.

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ON OUBLIE SOUVENT QUE LES MOUVEMENTS DES INDÉPENDANCES EN AFRIQUE COÏNCIDENT AVEC LE DÉBUT DU MOUVEMENT DES DROITS CIVIQUES AUX ÉTATS-UNIS. »

Le Covid-19 a emporté des baobabs de la musique africaine, dont Manu Dibango, Tony Allen et Mory Kanté. Des décès qui vous ont particulièrement touchée…

En à peine une semaine j’ai perdu mon beau-père, Tony Allen, Mory Kanté… C’est là qu’on se rend compte en tant qu’artiste que, même si nous disparaissons, notre musique restera.

Cela a été très difficile, d’autant que je voulais que Manu Dibango soit présent à mon concert, initialement prévu pour le 14 mars, et qui devait célébrer les soixante ans d’indépendance de plusieurs pays africains.

Je suis née le 14 juillet 1960 [à Ouidah], quinze jours avant l’indépendance de mon pays. Manu ayant vécu sous la colonisation et assisté aux indépendances, il représentait pour moi la mémoire de ce temps. Nous avons beaucoup travaillé ensemble pour préparer le concert. Sa vision de la colonisation était intéressante. Le cas de son pays, le Cameroun, est particulier – il y a eu les Allemands, les Anglais, les Français… Manu avait fait un arrangement spécial sur Indépendance Cha Cha.

Ce concert devait aussi être l’occasion de réunir sur scène Baba Maal, Yemi Alade et Brittany Howard, la chanteuse d’Alabama Shakes. On oublie souvent que les mouvements des indépendances en Afrique coïncident avec le début du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Je voulais que ces deux histoires se rencontrent sur scène.

La musique me permet de créer des ponts pour faire comprendre que ce que nous vivons aujourd’hui a ses origines dans l’Histoire.

Sous-catégories

Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)