L’ancien président français laissera le souvenir d’un ami sincère du continent, même si les motivations de sa politique africaine étaient « franco-centrées » et ses méthodes paternalistes contestables…
Témoignages
Nouvelles de Dyou N° 33 et 34
Hebdomadaire de la paroisse de Dyou : Rendez-vous du Père Vincent KIYE avec les jeunes n°33 du 07/10/2019
Décès père André Lebrou
De la part du Provincial de France.
"Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui sont morts". 1 Cor 15, 20
Le Père Provincial de France des Pères Blancs
vous fait part du retour au Seigneur du Père
The Provincial of the Missionaries of Africa of France
informs you of the return to the Lord of Father
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Prions pour lui et sa famille, ainsi que ses proches et amis.
Patrick Bataille, M.Afr.
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Jalons de la vie du Père André Lebrou
Nat.: Fr. Diocèse d'origine Rodez |
Naissance Roquefort 22/09/1927 |
Année Spirituelle Maison-Carrée 28/09/1950 |
Serment Thibar 27/06/1954 |
Prêtrise Carthage 10/04/1955 |
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"Il ne faut pas que vous vous attristiez comme les autres qui n'ont pas d'Espérance". Thess 4,13
Nous le recommandons instamment à votre prière.
Cinéaste sénégalaise
Le phénomène «Atlantique» de la Franco-Sénégalaise Mati Diop sort en salles
Avec sa caméra, elle a renversé le point de vue et regardé le drame de l’immigration de l’autre côté. La Franco-Sénégalaise, 37 ans, première cinéaste femme d’origine africaine ayant remporté le Grand Prix à Cannes, sort son film « Atlantique » en France ce mercredi 2 octobre.
Avec Atlantique, Mati Diop est restée au Sénégal avec celles qui ne prennent pas le bateau, mais pleurent les morts avant d’organiser à leur façon la révolution. Après une avant-première au Grand Théâtre de Dakar début août, ce film-phénomène va à partir d’aujourd’hui à la rencontre de son public en France.
La Franco-Sénégalaise tient un plaidoyer à la fois poétique, politique et onirique appelant à ne pas baisser les bras face aux drames de l’émigration clandestine dans les pays africains. Elle choisit une façon inédite de braquer la caméra sur la situation d’une jeunesse sénégalaise tellement désespérée qu’elle est prête à plutôt mourir qu’à rester. Son but: montrer le drame de l’exil vu par les forces féminines.
La mer, dès les premières images, elle est là. Face à elle, même la caméra tremble parfois. Filmée comme une personne de caractère sous tous les angles, de près et de loin, calme et déchaînée, tendre et terrifiante, lumineuse et ténébreuse, la mer est le fil de cette histoire qui se déroule dans une banlieue populaire de Dakar, la capitale du Sénégal.
Le chantier de la grande tour
Tout au début, sur les premières images, on ne la voit pas, mais on l’entend gronder, au pied du chantier de la grande tour nommée Atlantique. Ici, entre ciel et terre, les ouvriers s’activent et s’épuisent. Cela fait trois mois qu’ils n’ont pas été payés. Ils se plaignent, ils se révoltent, mais tout ce qu’ils récoltent, c’est le mépris du grand patron. Alors, la seule consolation pour Souleiman, l’un des jeunes ouvriers, c’est Ada, son amoureuse.
Mais, même quand ils s’embrassent, l’Atlantique est là. « Tu fais que regarder l’océan. Tu ne me regardes même pas », lui reproche Ada, incarnée avec subtilité et grandeur par Mame Binta Sane. Leur amour semble semé d’obstacles. Ils doivent se rencontrer en cachette. Ada est promise en mariage à un homme riche. Elle s’en fiche. Elle ne l’aime pas. Son cœur appartient à Souleiman. Mais, un jour, endetté et désespéré, celui-ci prend la mer sur une pirogue pour conquérir l’Europe…
Les fantômes des migrants
C’est à partir de ce moment que Mati Diop innove avec sa caméra en restant au Sénégal avec celles qui attendent, brisées, dévastées. La tempête arrive, le bateau se brise face aux vagues hautes comme une maison. Mais, pendant qu’on vit le drame de l’exil avec les yeux d’une femme abandonnée, se produisent alors des choses bizarres : le lit de noces prend feu, Ada et ses copines Fanta, Dior et Mariana commencent à être frappées par des maladies mystérieuses face auxquelles même les marabouts s’avèrent impuissants. Surtout, certains disent avoir aperçu les fantômes des migrants restés en mer.
C’est de là que la résistance va partir contre les humiliations et pour une vie en dignité. Les femmes envoûtées et possédées réclament leur dû. Les corps sans tombeau au fond de l’océan rejoignent le monde des morts-vivants. Quand l’infini de la poésie se mêle au fantastique et au tragique de la vie, l’injustice du monde ressurgit du fond de l’Atlantique. Et ce n’est pas anodin que ce soit une femme qui soit porteuse de cette émancipation.
La force féminine et la liberté cinématographique
Cela montre aussi le chemin parcouru par Mati Diop. En 2010, dans son court métrage Atlantiques, elle racontait le drame de l’exode avec un regard encore très documentaire et via la traversée d’un jeune homme. Aujourd’hui, avec son premier long métrage tourné en wolof, elle met l’accent sur la force féminine et l’imagination pour assumer sa liberté cinématographique, mais aussi pour essayer de dépasser et changer une réalité devenue insoutenable des deux côtés de la rive. Née en 1982 à Paris, elle a toujours déclaré : « Je viens à la fois d’ici et d’ailleurs, du Sénégal ».
Souvent décrite comme la relève du cinéma sénégalais, Mati Diop est une admiratrice du cinéma déroutant et envoûtant du réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, Palme d’or en 2010. Après son Grand Prix à Cannes, la fille du musicien Wasis Diop est bien partie pour représenter le Sénégal aux Oscars. Ainsi, elle s’affirme aujourd’hui comme une digne héritière de son oncle, le célèbre cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty, qui avait reçu en 1973 le Prix de la critique à Cannes pour Touki Bouki.
Chirac et l'Afrique
[Chronique] Jacques Chirac, bien-aimé Françafricain
Décédé ce 26 septembre à l’âge de 86 ans, Jacques Chirac inspire des hommages émus sur un continent africain qui avait adopté le cinquième président de la cinquième République française. Ce label d’« africanité » décernée au monstre politique de la droite gaulliste et post-gaullienne se révèle une pièce à deux faces.
En visite dans près de 40 pays du continent, le grand échalas habituellement balourd en public se révélait aérien et transpirait la sincérité lorsqu’il traversait, vitres ouvertes, les capitales africaines. Sur un point, il aura, pour une fois, réconcilié les populations et les politiciens africains : « Chichi » le chaleureux méritait les accueils folkloriques et les pagnes à son effigie, bien plus que ses prédécesseurs ou successeurs donneurs de leçon, notamment Mitterrand et Sarkozy.
Lutte contre le paludisme et le sida, annulation de la dette, revalorisation des pensions des tirailleurs, promotion des arts dits « premiers » : Jacques Chirac plaidait ostensiblement pour l’Afrique et singulièrement pour les anciennes colonies de la France.
Copinage françafricain
Car – et c’est la deuxième face de la pièce – les liens de l’ancien président avec le continent rimaient avec pré carré francophone. L’amical compagnonnage rimait avec copinage françafricain. Qui trop embrasse (les dirigeants) mal étreint (les peuples) ? À la table de l’au-delà, Jacques Chirac devrait dîner de la tête de veau à la gauche du sulfureux Jacques Foccart et à la droite de l’équivoque Omar Bongo.
S’il arrive qu’une fois sur mille, les formulations tartes à la crème se révèlent justes, le surnom « Chirac l’Africain » pourrait être suivi d’une assertion qui résonne pourtant comme une brève de comptoir : « C’est la fin d’une époque ». Celle d’un Charles Pasqua lui-même décédé ou d’un Patrick Balkany aujourd’hui condamné, celle d’un Jean-Bedel Bokassa ou d’un Gnassingbé Eyadema, celle des approximations déontologiques, celles des soupçons de mallettes et de compromissions jugées « light » sous couvert de l’amitié intercontinentale.
Celle où le politiquement correct embryonnaire n’empêchait pas le président Chirac d’évoquer « le bruit et l’odeur » de communautés immigrées. Celle où les réseaux sociaux n’étaient pas là pour se saisir d’un tel dérapage raciste et froisser une carrière politique. En France et en Afrique, la popularité qui suinte des hommages posthumes est peut-être moins préfabriquée que d’habitude…
Décès Frère Germain-Marie Lussier
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Maisons de formation
Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)
La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)