« Le plus petit des mausolées des saintes », celui de Lella Arbia, nous est joliment décrit par Hatem Bourial.
« Car dans ce Tunis de tous les saints, Sidi Mansour Ben Jardan, Sidi Kacem Sebabti, Sidi Abdelhaq, Sidi Ayed, Sidi Braham, Sidi Boumediene et Sidi Essourdou cohabitent avec les images vénérées de Sayda Manoubia, Sayda Tebourbia et, bien entendu, Lella Arbia…
Réminiscences du soufisme et des « tariqas » qui tentaient nos ancêtres, ces zaouias de toujours, profanées par l’immonde salafisme mercenaire, demeurent des repères inébranlables, revêtus du manteau des saints et de leur vertu impalpable mais bien réelle » (1).
Pour d’autres informations intéressantes à propos de quelques saintes de Tunis, dont Lella Arbia à qui Sîdî Mahrez a dit : « Maîtresse, je veux me rapprocher de toi parce que tu es proche de Dieu », voir « Les légendes contemporaines d’une sainte médiévale« (Sayyda Mannûbiya), spécialement les paragraphes 59 à 62 (2).