Par Nadia Lamlili
Justice et Paix
" Je suis homme, l'injustice envers d'autres hommes révolte mon coeur. Je suis homme, l'oppression indigne ma nature. Je suis homme, les cruautés contre un si grand nombre de mes semblables ne m'inspirent que de l'horreur. Je suis homme et ce que je voudrais que l'on fit pour me rendre la liberté, l'honneur, les liens sacrés de la famille, je veux le faire pour rendre aux fils de ces peuples l'honneur, la liberté, la dignité. " (Cardinal Lavigerie, Conférence sur l'esclavage africain, Rome, église du Gesù)
NOS ENGAGEMENTS POUR LA JUSTICE T LA PAIX En vivant proches des pauvres, partageant leur vie. Dans cette rubrique, nous aborderons différents engagements des Missionnaires d'Afrique, en particulier notre présence auprès des enfants de la rue à Ouagadougou et la défense du monde paysan.
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Algérie, terrorisme et santé
Pris sur le site de "Jeune Afrique", les divers éléments suivants
Algérie : 350 terroristes neutralisés en 2016 selon l’armée
L'armée algérienne a annoncé le bilan des opérations anti-terroristes menées depuis le début de l'année. Liquidations, arrestations, saisies d'armes : elle pourchasse les derniers vétérans des maquis et les groupuscules infiltrés de la Libye voisine.
« Trois cent cinquante terroristes ont été neutralisés par l’armée algérienne depuis début 2016 », selon un bilan tiré du dernier numéro de la revue El Djeich (L’armée) et repris par l’agence de presse officielle APS, dimanche 18 décembre.
Parmi ces 350 individus, selon la même source, 125 auraient été abattus au cours des différents opérations de ratissage et 225 arrêtés.
L’opération antiterroriste la plus spectaculaire de l’armée reste sans doute celle menée en juin dans les hauteurs de Médéa, à 80 km au sud d’Alger, et qui s’est soldée par l’élimination de 18 islamistes et l’arrestation de 4 autres.
Des armes lourdes
Le déploiement en force de l’armée algérienne a permis la saisie d’un important arsenal d’armes depuis le début de l’année : 668 Kalachnikovs, 48 fusils mitrailleurs, 35 fusils semi-automatiques dotés de lunettes de précision, 64 fusils semi-automatiques de type Simonov, ainsi que 792 grenades, 73 canons de fabrication artisanale et des produits chimiques pour fabriquer des explosifs.
L’armée algérienne, qui a livré dans le détail la nature des armes saisies, affirme avoir mis la main, durant la même période, sur 17 roquettes 57 mm hélicoptère, 338 roquettes pour RPG-7, 640 obus de mortier de différents calibres.
Dans le lot, on recenserait aussi des cartouches, des chargeurs de munitions et un important lot de véhicules.
Tensions aux frontières
Depuis le début de l’année, l’Algérie a déployé ses troupes en force sur sa frontière avec la Libye longue de 980 km. La surveillance est maximale autour des sites gaziers et pétroliers, particulièrement visés par les groupes armés.
En mars, le site gazier de Krechba, à 200 km de la ville d’In Salah, a été la cible de tirs de roquettes à distance sans provoquer de victimes.
Nadia LamliliAlgérie : un scandale nommé RHB
C’est la présidence de la République qui a ordonné de mettre le holà au scandale du complément alimentaire RHB, présenté depuis plusieurs semaines comme le remède miracle contre le diabète, dont souffrent quelque 5 millions d’Algériens.
Face au tollé provoqué par la commercialisation de ce produit et aux mises en garde des experts et des médecins, Abdelmalek Sellal, le Premier ministre, a sommé Abdelmalek Boudiaf, le ministre de la Santé, de s’exprimer sur une chaîne privée pour se démarquer de cette escroquerie.
Après avoir adoubé et encouragé le concepteur du RHB, un certain Toufik Zaibat, Boudiaf a fini par renier son amitié avec celui qui se faisait passer pour un diplômé de médecine de l’université de Lausanne. Les ministères de la Santé et du Commerce, qui avaient d’abord accordé des dérogations pour la vente de ce complément alimentaire, se sont rétractés et ont interdit sa production et son commerce.
Crise des migrants et solidarité
Comment la crise des migrants a réveillé les solidarités
Dans le journal "La Croix" du 20 décembre 2016
Combattu parfois, l’accueil des migrants a aussi vu éclore, sur tout le territoire, une myriade d’initiatives solidaires. Tour d’horizon.
ZOOM
Burté, qui a fui la Mongolie avec sa mère, est hébergée à Ouroux-en-Morvan, chez Alastair Davidson (à gauche) et sa femme Kathleen. / J.-L. Luyssen pour La Croix
Dans les montagnes du Trièves, dans le sud de l’Isère, tout a commencé dans deux ou trois salons en septembre 2015. C’était quelques jours après la diffusion de la photo du petit Aylan, cet enfant syrien échoué sur une plage turque après le naufrage d’une embarcation de migrants. « Cette photo, ça a été la goutte d’eau, le truc qui fait qu’on ne peut plus faire comme si de rien n’était », explique simplement Nadine Barbançon, qui, comme quelques autres, invite alors « des voisins et des copains à venir boire une bière, juste pour en parler, et se demander de façon très naïve : qu’est-ce qu’on peut faire ? » Quinze jours plus tard, une première réunion rassemble une cinquantaine de personnes, de tous âges et de tous horizons, dans la petite ville d’à côté, à Mens. « Au départ, poursuit Nadine, il n’y avait pas vraiment de projet, juste l’idée que beaucoup d’entre nous avions la chance d’avoir un habitat assez grand pour héberger des gens chez nous. Et très vite on s’est dit : on le fait ! » Quelques familles, qui, condition sine qua non, disposent d’une chambre de libre, se portent volontaires. Contact est alors pris avec Accueil demandeurs d’asile (ADA), une association grenobloise.
En novembre 2015, Léa, une jeune Congolaise, arrive chez un couple de retraités. Un an plus tard, ce qui est devenu lecollectif d’accueil pour les réfugiés en Trièves (Cart) a accueilli, de quelques jours à six mois, 34 demandeurs d’asile venus du Congo, du Pakistan ou encore d’Albanie. Depuis, tous ont obtenu leur statut. Et autour de ces réfugiés et des 16 familles accueillantes, pas moins de 150 personnes se sont mobilisées. Déployant toute une panoplie d’initiatives.
« On s’est rendu compte très vite que nos hébergés avaient besoin d’aller à Grenoble, à 40 km, pour leurs démarches, raconte Nadine. Alors on a mobilisé nos réseaux par SMS pour organiser du covoiturage au moins trois à quatre fois par semaine. » Pour soutenir financièrement les hébergeants qui en ont besoin, une caisse de soutien est mise en place dans les bistrots et des repas solidaires sont organisés. Pour parer aux éventuelles difficultés de communication, un « référent » est nommé pour chaque couple accueillant-accueilli. Parfois, le logiciel de traduction de Google est mis à contribution. Et le voisinage sollicité : « Il a pu y avoir un voisin qui invite à dîner le mardi soir, un autre qui emmène l’hébergé avec lui à son cours de sports collectifs », explique Nadine, qui, elle, a invité le jeune Déo à utiliser la Playstation de son fils. Et des relations ont été tissées avec les élus locaux. La mairie de Roissard a ainsi accueilli une cérémonie de parrainage républicain à l’automne. Et celle de Mens a mis à disposition un appartement qui devrait accueillir cinq personnes en janvier, au terme d’un chantier de remise en état qui aura mobilisé les bénévoles pendant deux mois.
Exemplaire, l’initiative du Cart ? Peut-être. Dans une France où un sondage récent (1) affirme que 57 % des Français sont opposés « à ce que la France accueille une part de migrants et de réfugiés », il serait excessif de dire que la solidarité est la réaction la plus partagée. Mais « il est clair que la crise migratoire a réveillé quelque chose, estime Bernard Thibaud, secrétaire général du Secours catholique. Il y a eu l’effet de la photo du petit Aylan, puis, chez les catholiques, l’appel du pape à accueillir des migrants en septembre 2015, qui a eu un fort écho. »
Pourtant, l’accueil ne va pas toujours de soi. Quand il a annoncé, en 2015, son intention d’accueillir un centre pour migrants à Pessat-Villeneuve, village auvergnat de 550 habitants, le maire, Gérard Dubois, a « reçu plus de 200 coups de fils d’insulte à la mairie, des tonnes de lettres anonymes et sur les réseaux sociaux, c’était l’horreur absolue ». Aujourd’hui, l’ambiance s’est normalisée. Autour du centre, une cinquantaine de bénévoles sont toujours mobilisés pour enseigner le français, accompagner pour les courses, organiser des sorties culturelles, des randonnées, des matchs de foot… « Paradoxalement, depuis les attentats du 13 novembre, les choses se sont calmées, raconte le maire. Et puis, je pense qu’il y a eu des rencontres, les habitants ont vu que c’était juste des gens. »
Bref, dans une période où le risque terroriste est prégnant et où le contexte préélectoral peut prêter aux surenchères, « il se passe quelque chose de particulièrement intéressant puisqu’on assiste à une éclosion de manifestations assez spontanées, souvent dans des petites villes ou des zones rurales où ce n’était pas habituel », analyse Geneviève Jacques, présidente de la Cimade. Or, poursuit-elle, « si on compare à l’élan de solidarité observé envers les boat people ou les réfugiés des dictatures sud-américaines, où on avait affaire à une sorte de solidarité idéologique, là, ce qui s’exprime tient plutôt à de l’empathie vis-à-vis de gens qui ont souffert. Ça traduit une forme d’humanité fondamentale. Et je pense aussi que ça dit, concrètement, un refus d’une France peureuse, frileuse, aigrie. »
Pour expliquer le besoin qu’elle a ressenti de « ce premier engagement personnel concret », Pauline, 38 ans, n’emploie pas de grands mots. Parisienne, elle habite avec ses deux filles non loin de la place Jean-Jaurès où jusqu’en novembre, des milliers de migrants dormaient dans des tentes dans des conditions épouvantables. « Il y a eu un moment, qui coïncidait sans doute avec une période de changement personnel, où ça n’a plus été possible pour moi de passer devant eux comme s’ils n’existaient pas. » Au-delà du don de vêtements, et de la signature de pétitions, la jeune universitaire, ancien professeur de français langues étrangères, a décidé au printemps de donner des cours de français dans une bibliothèque de son quartier. Tout en s’excusant presque de ne pouvoir faire plus.
Ramzi Yacub lui, s’est engagé de toute son âme dans cet accueil. En 2008, peu après l’assassinat d’un évêque, ce chrétien d’Irak a fui son pays, avec son épouse et ses trois garçons. Et il se souvient bien de ce qu’il a ressenti en arrivant à Châteauroux. « J’étais en dessous de zéro, heureusement j’ai frappé à la porte de l’église et là j’ai trouvé des gens pour nous aider », raconte-t-il. Depuis, grâce au soutien de la paroisse et du Secours catholique, sa famille « a recommencé une nouvelle vie ». Depuis 2014, à Tours, la ville où il a déménagé, c’est désormais lui qui œuvre comme bénévole auprès des Irakiens accueillis par l’Ordre de Malte. « Dans toutes les étapes, je viens comme traducteur. On recense leurs besoins, on fait les démarches administratives. S’ils ont besoin de moi pour aller chez le docteur, je peux venir avec eux. On organise aussi des parrainages avec des familles françaises parce que les gens ont aussi besoin d’amis. J’ai aussi accompagné des pèlerinages à Lourdes. J’ai la joie de pouvoir redonner ce qu’on m’a donné. »
L'Evangile à la source de l'action
Que l’Europe retrouve la lumière de l’Évangile comme critère d’inspiration de ses actions (Card. Sandri)
16/12/2016 par
Le cardinal Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a présidé, le 10 déc. 2016, le rite de consécration de l’église et de l’autel dédiés aux saints Cyrille et Méthode à Mukatcheve, ville de la Transcarpatie ukrainienne.
Extraits de son homélie:
« Nous avons tous besoin de sécurité et de stabilité pour pouvoir vivre le présent et pour nous permettre de rêver d’un avenir lumineux pour nous et pour nos enfants. Malheureusement, la réalité de tous les jours nous pousse peut-être à douter, parce que nous voyons autour de nous la pauvreté, la guerre, des milliers de nos frères restés sans maison et sans rien, nous voyons la corruption et tant de formes de division.«
« Retournons en esprit et avec le cœur aux paroles du saint pape Jean-Paul II qui voulut qu’ils soient à côté de saint Benoît co-patrons de l’Europe : « Cette proclamation veut être un témoignage de la prééminence de l’annonce de l’Évangile, confié par Jésus-Christ aux Églises, pour lequel ont peiné les deux frères apôtres des Slaves. Cette annonce a été la voie et l’instrument d’une connaissance réciproque et d’une union entre les différents peuples de l’Europe naissante et a assuré à l’Europe d’aujourd’hui un patrimoine spirituel et culturel commun. Je souhaite que disparaisse ce qui divise les Églises comme les peuples et les nations ; et que les diversités de traditions et de culture démontrent au contraire le complément réciproque d’une richesse commune. Que la conscience de cette richesse spirituelle, devenue sur des routes différentes le patrimoine de chaque société du continent européen, aide les générations contemporaines à persévérer dans le respect réciproque des justes droits de chaque nation et dans la paix, sans cesser de rendre les services nécessaires au bien commun de toute l’humanité et à l’avenir de l’homme sur la terre » (Egregiae Virtutis).«
Lire l’homélie complète traduite par Constance Roques: « Ukraine: «Que disparaisse ce qui divise les Églises, les peuples et les nations», le voeu [de] Jean-Paul II » in Zenit, 14/12/16
Quelle âme pour l'Europe ?
Quelle âme pour l’Europe ? (recension)
05/12/2016 par Laisser un commentaire
Quelle âme pour l’Europe ? par J.P. Delville (Dir.), Gérard François Dumont – Vincent Dujardin – Jan De Volder
Lumen Vitae – Editions Jésuites, Collection Trajectoire n.28, 2016 – 141 pages – 16€ – ISBN : 978-2-87324-537-5
Alors que le « Brexit » résonne encore dans nos oreilles et que d’autres États membres de l’Europe « ruent dans les brancards » face à tous les migrants, ce livre suscitera beaucoup d’intérêt. Il est constitué d’une suite de conférences centrées sur les origines et indirectement l’avenir de l’Europe. Il est regrettable que ces conférences de 2013 ne soient publiées que maintenant. Car depuis le problème des migrations en Europe a pris des dimensions nouvelles que l’actualité ne cessent de nous rappeler.
Néanmoins le lecteur pourra apprécier ces descriptions ou références concernant les origines de l’Europe ; une Europe qui a toujours eu des frontières « géographiquement flottantes » (p.18) à l’opposé d’autres continents mieux limités par des mers ou des océans. Les pages de Monseigneur Delville nous montrent la complexité de ce continent, très tôt nommé « Europe » même si ce mot fut souvent remplacé par le mot « Christianitas » (p.80) Il nous demande de prendre note que déjà en 1458 le Pape Pie II avait envoyé une lettre intitulée « De Europa » dans laquelle il invitait tous les pouvoirs à combattre les Ottomans. A cette époque, l’ennemi n’était pas désigné comme le musulman mais plutôt le Sarrasin ou le Turc (p.86). Vincent Dujardin ouvre sa contribution par une citation du bien connu Sarkozy : « Une Europe sans frontières. C’est une Europe sans volonté, sans identité, sans valeurs » (p.95) Et il semble conclure avec réalisme ou humour en écrivant : « Des responsables d’Etats membres européanisent les mauvaises nouvelles et nationalisent les bonnes. » (p.109). La conférence de Jan de Volder est très intéressante. Il invite l’Europe à retrouver un sens de la mission car nous dit-il : « Sans mission nous ne regardons que nous-mêmes et c’est une manière de vieillir et de mourir, lentement, ensemble. » (p.130) Et il voit une possibilité de mission par rapport à l’Afrique que l’Europe semble avoir abandonné après les indépendances (p.131). Pour lui, une Europe sans mission finirait par perdre toute signification. (p.137)
Tout au long de ces pages, nous reparcourons divers aspects de l’histoire de l’Europe dans ses confrontations avec les autres cultures ou tribus qui l’ont progressivement peuplée. Nos auteurs ne nous disent pas en toute précision ce qu’ils entendent par « l’âme de l’Europe », mais ils s’accordent sur les valeurs communes qui sont devenus progressivement des réalités : valeurs de la personne humaine, liberté, créativité et invention, séparation des pouvoirs (p.17) La Démocratie à l’Européenne reste un grand mot bien galvaudé mais pour Vincent Dujardin, on doit la comprendre comme une conception du monde et pas seulement comme une forme parlementaire de gouvernement (p.104)
Les enjeux socio-économiques de l’Europe d’aujourd’hui ne sont pas faciles à cerner. Ce livre nous en permet une certaine approche.
Gilles Mathorel
Lutter contre les carburants toxiques
Quatre pays d'Afrique de l'Ouest s'engagent à bannir les carburants toxiques
Après le Ghana, il y a un mois, quatre pays d'Afrique de l'Ouest promettent à leur tour d'interdire les carburants toxiques sur le sol. Il s'agit du Nigeria, du Bénin, de la Côte d'Ivoire et du Togo. A l'occasion d'une réunion organisée jeudi dernier à Abuja par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), ils se sont engagés à limiter drastiquement la teneur en soufre autorisée pour les carburants importés dès juillet 2017. Cette décision intervient quelques mois après le publication d'un rapport explosif de l'ONG Suisse Public Eye, baptisé «Dirty Diesel».
En septembre dernier, l'ONG Public Eye jetait un véritable pavé dans la mare. Dans son rapport « Dirty Diesel », on apprenait que des négociants suisses déversaient sur le marché africain des carburants très nocifs, contenant jusqu'à 400 fois plus de soufre que ce que prévoient les normes européennes. Et ce, paradoxalement, en toute légalité du fait de la faiblesse des législations sur le continent.
Pour Gian-Valentino Viredaz, l’un des auteurs de ce rapport, voir quatre pays d'Afrique de l'Ouest promettre ensemble de lutter contre ces pratiques est une très bonne nouvelle. « L’engagement qui a été pris par le Nigeria, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo, c’est de réduire de 60 fois la teneur en soufre des carburants importés dans le pays : de passer d’une teneur en soufre autorisée de 3 000 parties par million à plus que 50 parties par million, et ceci dès juillet 2017, explique-t-il. Alors maintenant, nous nous souhaitons véritablement voir ces différents Etats passer de la parole aux actes. »