Justice et Paix

" Je suis homme, l'injustice envers d'autres hommes révolte mon coeur. Je suis homme, l'oppression indigne ma nature. Je suis homme, les cruautés contre un si grand nombre de mes semblables ne m'inspirent que de l'horreur. Je suis homme et ce que je voudrais que l'on fit pour me rendre la liberté, l'honneur, les liens sacrés de la famille, je veux le faire pour rendre aux fils de ces peuples l'honneur, la liberté, la dignité. " (Cardinal Lavigerie, Conférence sur l'esclavage africain, Rome, église du Gesù)

 

NOS ENGAGEMENTS POUR LA JUSTICE T LA PAIX
S'EXPRIMENT DE DIFFÉRENTES MANIÈRES :

En vivant proches des pauvres, partageant leur vie.
Dans les lieux de fractures sociales où la dignité n'est pas respectée.
Dans les communautés de base où chaque personne est responsable et travaille pour le bien commun.
Dans les forums internationaux pour que les décisions prises ne laissent personne en marge.

Dans cette rubrique, nous aborderons différents engagements des Missionnaires d'Afrique, en particulier notre présence auprès des enfants de la rue à Ouagadougou et la défense du monde paysan.

 

Burkina Faso: la ville de Dori face à une pénurie d'eau

 

Depuis des mois, Dori, chef-lieu de province de la région du Sahel, subit un blocus de la part des groupes armés terroristes qui bloquent les routes et empêchent tout approvisionnement. Mais depuis le début de la saison chaude, c'est aussi l'approvisionnement en eau qui fait défaut. À tel point que les populations sont sorties dans la rue, cette semaine, pour attirer l'attention sur leurs difficultés.

« Un bidon de 20 litres coûte 200 francs CFA et un baril coûte 2 500 francs CFA », déplore une habitante de Dori. Aujourd'hui, les robinets de plusieurs quartiers sont complètement à sec. Pour s'approvisionner, il faut donc braver les hommes armés et se rendre aux puits en périphérie de la ville, ou à la mare, à l'extérieur. « Certains en ont fait un business, explique un habitant. Rien que pour le transport du baril d'eau depuis la mare, il faut compter 1 500 francs. »

D'après une source proche de la municipalité, l'Office national de l'eau et de l'assainissement, ne produit que 70 mètres cubes d'eau par heure, pour des besoins évalués à 110 mètres cubes. Et à 12 km de Dori, la station du barrage de Yakouta est hors service depuis une attaque en juin 2021. La situation est d'autant plus critique, que Dori accueille désormais près de 70 000 déplacés internes. Sa population a plus que doublé.

D'après une source proche des autorités, une équipe mixte des forces de défense et de sécurité se trouve depuis quelques jours à Yakouta afin de rétablir au plus vite l'approvisionnement en eau de la ville.

La Ligue tchadienne des droits de l’homme publie son rapport sur la répression du «jeudi noir»

 
 

Six mois après la violente répression des manifestations du 20 octobre, la Ligue tchadienne des droits de l’homme et l’Organisation mondiale contre la torture ont publié mercredi leur rapport sur les événements. Plusieurs partis d’opposition avaient alors appelé à manifester, malgré l’interdiction des autorités, contre la prolongation de la transition et le maintien à sa tête de Mahamat Idriss Deby. Les ONG dressent un bilan de 218 morts, supérieur à celui de la Commission nationale des droits de l'homme qui dénombrait déjà 128 victimes et à celui du gouvernement qui n’en décompte que 73.

Avec notre correspondant à Ndjamena, Carol Valade

Au moins 218 morts, c’est le bilan dressé par la Ligue tchadienne des droits de l’homme et l’Organisation mondiale contre la torture. Bilan de ce que les Tchadiens nomment le « jeudi noir », la répression des manifestations du 20 octobre 2022 et des jours qui ont suivi.

« On extrait le corps nuitamment pour aller le jeter soit dans le fleuve ou bien dans des fosses communes, explique Me Adoum Mahamat Boukar, président de la LTDH. Donc l'étendue de ces massacres, personne ne peut le mesurer avec exactitude. Quand vous regardez, la plupart des victimes ont des balles au niveau du front, à la tête, à la poitrine ou au dos. Donc ça veut dire que les gens visent la mort, quelque chose qui a été planifié. Et donc l'objectif était de décapiter l'opposition. »

Aziz Mahamat Saleh, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, affirme qu’il s’agit d’une organisation « partisane » : « Elle est partisane. Effectivement, on aurait voulu qu'il y ait des équilibres pour qu'on situe les responsabilités de part et d'autre. Ce sont des guérillas urbaines qui se sont organisées. Ce n'est pas une manifestation qui va d'un point A à un point B selon des procédures bien déterminées. Donc c'est un rapport à charge parce que ce sont ceux qui ont appelé à ces insurrections qui sont à la base de la rédaction de ce rapport, donc il ne pouvait être qu'à charge. »

Mali: le groupe État islamique appelle ceux qui l'ont combattu à déposer les armes

 

Le groupe État islamique appelle ceux qui l'ont combattu à déposer les armes. Dans un message audio mis en circulation il y a plusieurs jours, un cadre de l'État islamique au Sahel propose le « repentir » et la soumission. Un message de propagande diffusé alors que le groupe jihadiste assoit sa domination sur une grande partie du nord-est du Mali.

Youssouf Ould Chouaib est un cadre de la branche sahélienne du groupe État islamique dans le Liptako-Gourma, zone des trois frontières Mali-Niger-Burkina. Malien arabe par son père et tamachek (touareg) par sa mère, il est parmi les initiateurs de la vaste offensive menée depuis mars 2022 par l'État islamique dans le nord-est du Mali.

Plusieurs sources sécuritaires locales jointes par RFI reconnaissent formellement sa voix sur cet audio de propagande de trois minutes, également authentifié par Menastream, organisation spécialisée sur les questions de sécurité et de jihadisme au Sahel et en Afrique du Nord. Qui précise que l'audio n'a pas été diffusé par les canaux officiels du groupe État islamique - ce qui est habituel pour ce type d'initiatives locales et non « centrales »-  et qu'il a commencé à circuler pendant le mois de ramadan, après l'arrivée de l'État islamique à Tidermène le 10 avril dernier. Une incursion qui a consacré la domination du groupe dans la région de Ménaka.

► À lire aussi :Mali: le groupe État islamique prend la localité de Tidermène, Ménaka en sursis

 

Message adressé au Jnim et aux groupes armés locaux

Dans cet enregistrement de propagande ponctué de références islamiques, et dont RFI a choisi d'expliquer le contenu, qui présente un intérêt informatif, sans le relayer textuellement, Youssouf Ould Chouaib propose le « repentir » plutôt que la mort à « tous ceux qui [nous] ont combattu ».

Sans qu'ils soient nommément cités, le message s'adresse donc aux jihadistes rivaux du Jnim (Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans), liés à al-Qaïda, ainsi qu'aux groupes armés locaux signataires de l'accord de paix de 2015, notamment le MSA et le Gatia, en première ligne dans cette zone pour défendre les civils, ou encore la CMA, qui rassemble les ex-rebelles indépendantistes de Kidal.

Youssouf Ould Chouaib leur demande en substance d'abandonner leurs armes et leurs véhicules, ou de venir grossir les rangs de l'État islamique. Dans une moindre mesure, le message peut aussi concerner les militaires des armées nationales engagées contre le groupe État islamique au Mali, au Niger et au Burkina.

« Casser les forces en présence »

L' « offre » de Youssouf Ould Chouaib est en tout cas très différente de celle formulée par Iyad Ag Ghaly. Le chef du Jnim avait rencontré fin 2022-début 2023 plusieurs dirigeants de groupes armés du Nord signataires de l'accord de paix, pour leur proposer une sorte de pacte de non-agression temporaire, afin de combattre, chacun de son côté, le même ennemi : l'État islamique au Sahel, qui, à ce stade, a pourtant pris le dessus.

« Cela montre la volonté de l'État islamique au Sahel d'occuper idéologiquement et militairement la région », analyse une source sécuritaire malienne, qui suit de près la situation. « En soi, ce n'est pas nouveau, mais c'est une manière de se déclarer maître du terrain et d'essayer de casser les forces en présence. »

► À lire aussi :Mali: le chef jihadiste Iyad Ag Ghaly recrute et s'affiche dans la région de Ménaka

Plusieurs sources relèvent que le message diffusé par Youssouf Ould Chouaib reprend des éléments de langage du groupe État islamique remontant au début du « califat » instauré en Syrie et en Irak (période 2013-2014), certaines formulations étant directement liées au contexte levantin de l'époque, peu appropriées pour le contexte sahélien actuel.

Enfin, cet audio ne donne aucune précision sur les conditions qui sont ou seront imposées aux civils qui n'ont pas souhaité fuir, et qui restent vivre dans un territoire désormais contrôlé par les jihadistes du groupe État islamique.

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Au Burkina Faso, « des hommes en tenue militaire » sont-ils responsables de la mort d’une soixantaine de civils ?

Des survivants affirment que des dizaines d’hommes et de jeunes ont été exécutés par des hommes arrivés dans le village de Karma en motos et en pick-up. La justice a ouvert une enquête.

Par Jeune Afrique
Mis à jour le 24 avril 2023 à 12:05
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Au début d’avril déjà, la justice militaire du Burkina Faso avait annoncé qu’elle allait mener une enquête pour faire « toute la lumière » sur la mort de plusieurs civils lors de « graves altercations » avec des soldats à Dori. © Olympia DE MAISMONT / AFP.

 

 

Dans le village de Karma, situé dans la province du Yatenga, « une soixantaine de personnes auraient été tuées par des personnes arborant des tenues des forces armées [burkinabè] », a annoncé le 23 avril le procureur du tribunal de grande instance de Ouahigouya, Lamine Kaboré. Il écrit dans un communiqué en avoir été informé par la gendarmerie de la ville.

« Des blessés ont été évacués et sont actuellement pris en charge au sein de nos structures de santé », a-t-il ajouté, précisant que « les auteurs de ces faits auraient emporté divers biens ». Le procureur indique que, « saisi de ces faits dont la gravité est avérée », il a « donné les instructions nécessaires […] en vue de les élucider et d’interpeller toutes les personnes qui y sont impliquées ». Il a lancé « un appel à toutes les personnes qui disposeraient d’informations sur ces faits » à « en faire la dénonciation ».

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Des rescapés ont affirmé que « plus d’une centaine de personnes à bord de motocyclettes et de pick-up ont fait une descente à Karma. Des dizaines d’hommes et de jeunes ont été exécutés par ces hommes vêtus de tenues militaires ». Ces survivants ont évoqué un bilan « avoisinant les 80 morts ».

Le précédent d’une « expédition punitive »

Le village de Karma se trouve à une quarantaine de km de celui d’Aorema, proche de la frontière malienne, et attire de nombreux orpailleurs illégaux. C’est proche de ce dernier village que six soldats et 34 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l’armée) ont été tués la semaine dernière au cours d’une attaque de jihadistes présumés.

Au début d’avril déjà, la justice militaire du Burkina Faso avait annoncé qu’elle allait mener une enquête pour faire « toute la lumière » sur la mort de plusieurs civils lors de « graves altercations » avec des soldats à Dori, dans le nord du pays. Selon le préfet de la ville, Abrahamane Mande, des militaires avaient tiré à l’arme automatique et frappé des citoyens, « occasionnant des pertes en vie humaines et des blessés au sein de la population ». Des habitants de Dori avaient précisé qu’il s’agissait d’une « expédition punitive » menée par des soldats après l’assassinat d’un militaire, ce qu’avait confirmé le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP).

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Face à la multiplication des attaques jihadistes, le président de transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a signé le 19 avril un décret de « mobilisation générale » d’une durée d’un an, permettant si besoin la réquisition des « jeunes de 18 ans et plus »

(avec AFP)

En Côte d’Ivoire, le leader des fertilisants Solevo testé par la concurrence

Habitué à la compétition avec Yara et OCP, le numéro un historique du marché ivoirien des engrais est bousculé par un nouvel arrivant, le très offensif négociant ETG.

Mis à jour le 24 avril 2023 à 08:20
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Habitué à croiser le fer avec Yara, numéro deux, Solevo a vu arriver deux autres compétiteurs © MONTAGE JA : JACQUES TORREGANO POUR JA.

 

LES BARONS OUEST-AFRICAINS DES ENGRAIS (1/4) – « La marque de l’oiseau » : c’est ainsi que beaucoup de paysans ivoiriens connaissent Solevo, en référence à la cigogne – le nom de la marque historique du groupe –, qui orne ses sacs d’engrais en particulier ceux destinés à la culture du cacao (du NPK 0.23.19).

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Omniprésents en Côte d’Ivoire, ces sacs en côtoient toutefois d’autres, les Supercao de Yara, arborant le logo bleu et blanc du groupe norvégien, et, plus récemment, les Falcacao du négociant Export Traging Group (ETG), qui présentent un faucon du nom de sa marque phare sur le continent.

Cette bataille de sacs illustre le rapport de forces à l’œuvre sur le marché ivoirien des engrais, où le leader historique Solevo (ex-Louis Dreyfus Company, LDC), présent dans plusieurs autres pays et aujourd’hui racheté par le fonds panafricain Development Partners International (DPI), fait face à une concurrence croissante.

Réseau de distribution inégalé

Établi dans le pays depuis plus de 70 ans et dirigé depuis le début de l’année par l’ex-Danone Ferdinand Mouko, Solevo campe en pole position. S’il ne communique pas ses résultats, les connaisseurs du secteur lui attribuent a minima 35 % de parts de marché, avec quelque 150 000 tonnes d’engrais écoulés annuellement.

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La réussite du groupe tient à plusieurs points : outre sa marque emblématique « La Cigogne », héritage de l’époque SCPA-Sivex International (SSI) – société basée en Alsace et reprise par LDC en 2011 –, il offre une qualité des produits à des tarifs compétitifs en s’appuyant sur un réseau de distribution inégalé. Multiproduits puisqu’il vend engrais, solutions phytosanitaires et semences, le groupe a sécurisé le volet logistique via une présence dans les ports d’Abidjan et de San Pedro.

« Solevo n’a pas grand-chose à prouver », confirme Gnamanzie Traoré, à la tête d’Agritrade, acteur ivoirien plus modeste qui vend 20 000 tonnes de fertilisants par an, mais entend tripler ce chiffre d’ici à cinq ans.

Solides actionnaires

Cette domination s’explique par un autre atout fondamental : de solides actionnaires. C’est en effet un tandem de poids lourds qui a repris en 2017 les activités engrais et intrants de LDC sur le continent, à savoir le fonds britannique Helios Investment Partners (65 %), dirigé par Tope Lawani et Babatunde Soyoye, et le fonds souverain singapourien Temasek pour les 35 % restants. L’opération, qui a vu LDC être renommé Solevo, a permis de consolider les opérations, notamment en Côte d’Ivoire.

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Et, alors qu’Helios préparait sa sortie depuis plus d’un an, celle-ci vient d’être officialisée, comme l’ont révélé à la mi-avril nos confrères d’Africa Business+, et se solde par l’arrivée de nouveaux actionnaires pas moins prestigieux : le capital investisseur Development Partners International (DPI), fondé par Miles Morland et Runa Alam, associé à trois autres actionnaires minoritaires, la DEG allemande, le FMO néerlandais et le fonds mauricien South Suez.

Un nouvel entrant très agressif

Synonyme de nouveau souffle financier et stratégique, ce rachat arrive à point nommé pour Solevo, qui est confronté à une concurrence accrue. Habitué à croiser le fer avec Yara, numéro deux avec une part de marché estimée à 25 %, il a vu arriver deux autres compétiteurs, le groupe marocain OCP et le trader installé à Dubaï ETG, via sa filiale ETG Inputs Holdco Limited (EIHL).

 

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Des plants de cacao dans un centre de recherche à Abidjan. © ISSOUF SANOGO/AFP.

 

Tandis que les offensives de Yara et d’OCP demeurent mesurées, ce n’est pas le cas de celle d’ETG, qui est représenté localement par Leandre Kra, ex-Solevo et OCP. Soutenu par le géant saoudien de la chimie Sabic, entré au capital d’EIHL à hauteur de 49 % au début de 2022, le négociant se montre agressif.

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« Au premier trimestre 2023, il a fait venir au moins 60 000 tonnes de produits, soit trois fois plus que sur la même période l’an dernier, tout en forçant les autres acteurs à s’aligner sur ses prix très compétitifs », expose Gnamanzie Traoré. Publicités sur les réseaux sociaux, tournée dans les campagnes et lancements de nouveaux produits témoignent des efforts déployés par ETG.

Réorganisation globale

Ce nouvel aiguillon peut-il déstabiliser Solevo ? C’est l’une des questions auxquelles devront répondre le groupe et ses nouveaux actionnaires. « ETG dispose d’une parfaite connaissance du marché et des acteurs de l’agro-distribution, un acquis de taille », met en avant Patrice Annequin, représentant à Abidjan du Centre international pour le développement des engrais (International Fertilizer Development Center, IFDC), organisme à but non lucratif de promotion de l’accès aux engrais.

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D’autres interrogations subsistent. La principale concerne l’impact de la réorganisation globale du groupe menée sous l’ère Helios – comprenant notamment la fermeture du bureau parisien et la recomposition de celui de Genève – sur la filiale ivoirienne, locomotive des activités africaines de Solevo, lesquelles représenteraient un chiffre d’affaires de quelque 500 millions de dollars par an.

Une autre tient à la capacité du nouveau directeur général, novice dans le secteur mais rodé au management en Afrique de l’Ouest et centrale, à prendre le train en marche dans un contexte délicat. Sollicité, Ferdinand Mouko, sortant de douze ans chez Danone après des expériences chez Castel, Barry Callebaut et Nestlé, n’a pas donné suite.

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À plus long terme et une fois le rachat finalisé, Solevo, en pointe en Côte d’Ivoire et au Cameroun mais beaucoup plus modeste ailleurs, en particulier au Burkina Faso, au Mali et en Angola, devra aussi clarifier ses ambitions régionales… et le rôle que le moteur abidjanais pourrait jouer sur ce plan.