La Journée mondiale des réfugiés a été célébrée le 20 juin.
La Croix Africa a profité de la sensibilisation menée à cet effet pour rencontrer un expatrié mauritanien, Solo Mbow, qui raconte comment sa foi l’aide à vivre son quotidien de migrant.
Point E, un quartier de Dakar, abrite le centre d’orientation du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
À quelques mètres de là, se trouve Solo Mbow. À 43 ans, ce Mauritanien a quitté son pays d’origine il y a près de 30 ans, pour se retrouver sur l’autre rive, au Sénégal.
« En 1989, ma famille a été contrainte de quitter la Mauritanie, pour regagner le Sénégal. La chasse aux noirs venait d’être lancée », se souvient Solo Mbow qui venait juste d’avoir douze ans.
Si Mbow a tenu bon, malgré les difficultés, c’est grâce à sa foi musulmane. « Elle m’aide à vivre, avec philosophie, cette situation », explique-t-il en ajoutant qu’il loue en tout temps le bon Dieu qui lui « permet de vivre en paix ».
Parfaitement intégré dans son pays d’adoption, il se réjouit de la Journée mondiale des réfugiés célébrée le 20 juin parce qu’elle a été fêtée « positivement ». « On a mis l’accent sur la sensibilisation. Ça nous permet également, en tant que réfugiés de nous retrouver pour se donner des idées et développer des projets communs », révèle-t-il. […Lire la suite: «En tant que réfugié, ma foi m’aide à comprendre ma situation», Charles Senghor, La Croix Africa, 27/06/18.]